Catégorie : Sciences Sociales

Mai 1967, grève et manifestation sanglante en Guadeloupe

— Par Raymond Gama Docteur en histoire, responsable communication du LKP —

Les 25 et 26 mai 1967, dans les rues de Pointe-à-Pitre, à l’occasion d’une grève des ouvriers du bâtiment, qui réclamaient 2,5 % d’augmentation de salaire, les quartiers de la ville sont jetés dans l’effroi, les larmes et le sang.

Le 23 mars 1967, des ouvriers des chantiers Ghisoni-Zanella, dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre, cessent le travail, c’est la grève : ils réclament un meilleur salaire, le paiement des heures supplémentaires, de meilleures conditions de travail… À la suite de ce mouvement, les syndicats (CGTG, Fraternité ouvrière, CFDT…) prennent le relais par l’intermédiaire de la commission paritaire qui se réunit en avril afin d’examiner les revendications des ouvriers. Plusieurs réunions ont lieu. Un rendez-vous est pris pour le 26 mai.

Le mercredi 24 mai, des dizaines d’ouvriers défilent dans les rues de la ville en criant des slogans relatifs à la satisfaction de leurs revendications et soutiennent activement la délégation syndicale qui doit rencontrer la direction du patronat, le vendredi 26, à la chambre de commerce. Cette mobilisation de masse se poursuit sous la forme de débrayages de chantiers tout autour de la ville, le 25 et surtout le 26 au matin.

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Loi travail : perte de sens ou enjeu d’avenir pour les Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

En Guadeloupe et en Martinique, même si nous commençons à constater un changement de paradigme au niveau du système social en France avec l’élection de Macron, nous sommes encore loin d’un mouvement massif visant à révolutionner les esprits, mais on s’accorde à dire que « la politique ne va pas bien ».

Nous souffrons d’une forme croissante de désintérêt vis-à-vis du politique, d’une forme d’indifférence reflétée par de forts taux d’abstention aux élections des dernières années. La preuve pour ce second tour de la présidentielle où l’abstention a atteint un niveau historique en Guadeloupe de 50,77 % %,et de 49,74 % en Martinique, auquel il faut ajouter les votes blancs qui s’élèvent à 12% des votants, (et gageons qu’il en sera de même pour les prochaines législatives ), faisant de ceux qui ne se reconnaissent pas dans les 82 candidats en lice en Guadeloupe ainsi que dans les 53 déclarés en Martinique, le premier parti d’opposition.

Alors si le dialogue entre les citoyens et leurs élus devient difficile, les premiers ne se sentant pas toujours écoutés, les technologies numériques pourraient bien changer la donne.

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Marche de commémoration. Mai 67 en Guadeloupe, 50 ans et après ?

Mai 1967-2017, 50 ans déjà ! Sans Vérité, Justice et Réparations ? N’oublions pas le Massacre des ouvriers et lycéens Guadeloupéens. Marche de commémoration avec le défilé “de Mas Conscient*”, Samedi 27 mai 2017, 14hoo à Paris. Départ place de la Nation, puis Bastille et rassemblement Place de la République à 17hoo.

Le 27 mai 2017, en alliance avec un collectif d’associations et des syndicats, le mouvement culturel guadeloupéen“Doubout Pou Mé 67” commémore le cinquantenaire de l’histoire d’un crime d’État commis sur le peuple Guadeloupéen, où de nombreux ouvriers, lycéens et passants ont été victimes d’un véritable massacre perpétré par les autorités coloniales françaises, du 26 au 28 mai 1967.

Historique :

Après une première vague de débrayages en mars 1967, le 24 mai soit deux mois après, les ouvriers du bâtiment entrent en grève et “réclament 2% d’augmentation et la parité en matière de droits sociaux comme en métropole”.

Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, à la Chambre de Commerce, se tiennent les négociations. Le patronat, représenté par M. Brizzard, refuse toute augmentation : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail!

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La mairie de Schœlcher en faillite?

— Par Yvon Joseph-Henri pour l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C)—

Il n’y a pas que les enfants qui ont les yeux plus gros que le ventre… à moins que nos politiciens ne soient eux-mêmes de grands enfants…ou des inconscients !

Chaque année, dans les écoles de Schœlcher…et sans doute ailleurs dans le pays, se pose le problème des rats par défaut d’entretien régulier.

Depuis des mois – malgré un très bref répit d’un mois à peine, hélas – l’informatique de la mairie de Schœlcher, et donc l’utilisation d’internet pour le paiement à distance de la cantine, ne fonctionne pas. Une lettre ouverte dénonçait pourtant cette lacune préjudiciable pour tous mais aussi culturellement puisqu’elle maintient les consommateurs de Schœlcher dans un moyen-âge technique.

Mais il y a pire. Depuis de nombreuses semaines, les personnels en contrats précaires en fonction aux portes des écoles pour assurer une sortie sécurisée des enfants, ont disparu, bien avant la fermeture des classes.

On voudrait donner le signal d’une débandade des élèves en invitant les parents à garder leurs enfants chez eux qu’on ne s’y prendrait pas autrement, sans compter d’ailleurs, pour les récalcitrants, la cantine arrêtée avant la fermeture officielle des écoles.

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Pour une économie radicalement pluraliste

— Par Christian Chavagneux, Nicolas Postel, André Orléan —


Les controverses entre des économistes ne sont pas une chose récente. On peut même dire qu’elles ont toujours existé. John Maynard Keynes remarquait déjà en son temps que les économistes se répartissaient en deux groupes principaux : ceux qui croient que le système économique s’autorégule et ceux qui rejettent cette idée. Ces querelles n’ont jamais disparu. On a pu encore en faire l’expérience récemment à propos de la loi travail. Dans la presse, deux tribunes pourtant signées par nos meilleurs économistes y défendaient des positions opposées : dans la première, Jean Tirole, prix Nobel, la jugeait favorablement alors que, dans la seconde, Thomas Piketty déclarait que la loi travail ne réduira pas le chômage. Voilà une situation bien embarrassante, non seulement pour les citoyens qui ne savent plus quoi penser, mais également pour les économistes qui voient alors mise en défaut leur supposée capacité, en tant que scientifiques, à dire ce qui est vrai. La réaction la plus usuelle face à une telle mise en cause consiste à accuser les économistes avec lesquels on est en désaccord d’être aveuglés par leurs partis pris idéologiques ou bien de chercher à faire prévaloir leurs intérêts personnels aux dépens de l’intérêt général.

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Projection de restitution de films d’élèves à l’Institut Martiniquais du sport !

  Mardi 30 mai de 9h à 12h au Lamentin

L’Œil du Doc est une action menée en Martinique par l’association Véo Production, en milieu scolaire. Cette action a eu lieu pour la deuxième année consécutive.

De début janvier à fin mars 2017, 5 classes ont participé à des ateliers de réalisation documentaire.

Les établissements concernés étaient les suivants :

Collège Emmanuel Saldes à Sainte-Marie (élèves de 4ème)

Collège Jacques Roumain à Rivière-Pilote (élèves de 3ème)

Collège Tartenson à Fort-de-France (élèves de 4ème)

Lycée Schoelcher à Fort-de-France (élèves de 1ère)

Lycée professionnel agricole du Robert (élèves de Seconde).

Les élèves ont pu bénéficier des interventions hebdomadaires (séances de 2 à 3 heures) de trois professionnels :

Chloé Glotin, réalisatrice (Gros sur mon coeur, Loin des bombes, ….)

Jean Luc Cesco, réalisateur (Tu veux écrire) et ingénieur du son

Gaël Dufief, monteuse

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L’économie sociale et solidaire : base d’un nouveau modèle de développement !

— Par Jean-Marie Nol, économiste-financier —

La Guadeloupe et la Martinique sont à la croisée des chemins , et cela a été bien compris par la collectivité territoriale de Martinique (CTM) qui a mis comme point central de l’ordre du jour à sa dernière plénière , l’économie sociale et solidaire , comme un enjeu majeur de développement . Force est de constater que l’analyse des défis auxquels notre modèle économique et social au sens large est confronté a été absente du débat politique des élections législatives jusqu’à présent. Elle n’a donc pu être à l’origine de proposition de réformes susceptibles de contribuer à son adaptation compte tenu de la situation des finances publiques et de l’évolution de l’environnement économique de la France. Au cours de ce dernier siècle,avec la départementalisation , nous avons progressivement édifié un modèle politique, social et économique fondé sur quelques principes simples mais d’immense portée : le progrès économique et social basé sur les transferts publics en provenance de la France destiné à dynamiser la consommation . Or ce modèle est aujourd’hui fragilisé : les inégalités économiques se creusent, le chômage et la dette des collectivités locales s’envolent,notre agriculture est moribonde , nos entreprises peinent à grossir comme à satisfaire la demande intérieure ; nos concitoyens dénoncent le caractère peu démocratique et opaque des décisions publiques, se détournent des urnes ou sont tentés par les extrêmes ; la défiance paralyse nos relations sociales et politiques.

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L’anarchie des ego…

— Par Roland Tell —

Comment poser le problème de la députation à l’Assemblée Nationale française pour l’avenir humain martiniquais ? C’est là une question d’importance centrale pour la cinquantaine de candidats de nos quatre Circonscriptions législatives. Certes, il n’y a rien qu’ils désirent tant qu’une vie parlementaire à Paris ! Ne leur proposer que l’ordinaire des élections locales, en mairie, en communauté de communes, ou même au sein de la Collectivité Territoriale, n’est-ce pas les rabaisser, effacer toute leur valeur, à ces candidats superflus, ces beaucoup-trop-nombreux , que le Palais Bourbon attire, et appâte par tous ses honneurs ! Qui sont-ils donc ces ambitieux tout remontés, qui font tic-tac, comme des horloges, à chaque élection parlementaire ? Hélas, parmi eux, six dignitaires sur les neuf membres du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale, à peine élus, puis affectés à d’importantes charges pour l’évolution économique, sociale, éducative de la Martinique, souhaitent fuir frauduleusement leurs responsabilités, prendre précipitamment congé de leur mandat, pourtant scellé par alliance, en vue d’une ultime migration électorale au Palais Bourbon. De tous les délirants à la députation, oh désertion !

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ARS Guadeloupe : « Trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus Zika »

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe a publié lundi un bilan en demi-teinte de la gestion de la crise du Zika, notant dans un communiqué que « trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus malgré l’état de vigilance ».

L’épidémie de l’an dernier a duré « cinq mois, touché plus de 30.000 personnes dont 700 femmes enceintes, et entraîné la découverte de 15 malformations foetales à ce jour » en Guadeloupe, a récapitulé l’ARS.

« Comparé aux chiffres du Brésil », où l’épidémie fut très forte, « ce n’est pas énorme, mais c’est toujours trop », indique Joël Gustave, responsable du service Lutte Anti-vectorielle à l’ARS.

« Beaucoup d’actions de prévention et de lutte prévues ont pu se dérouler correctement grâce à la mobilisation rapide d’acteurs clés », parmi lesquels les organismes d’Etat, et les collectivités, note l’ARS, qui souligne notamment l’impact positif des « renforts matériels et humains » pour la prise en charge médicale et « des actions de communication en amont de l’épidémie ».

En outre, « des infirmiers ont été recrutés spécialement pour oeuvrer à la prévention, des gynécologues et sage-femmes formés pour alerter les femmes enceintes sur les risques », a noté Joël Gustave.

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Zéro ministre : la Martinique tient à son record !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

En permettant à l’un de ses enfants de devenir ministre de l’Etat français, la Martinique aurait-elle peur de perdre sa pureté identitaire ? L’identitarisme serait-il aussi fragile que les idéologies défaillantes auxquelles il a succédé ? Par ailleurs, n’ayant jamais fait la révolution et n’ayant aucun héros connu comme sa sœur, la Guadeloupe (Delgrès), et sa cousine de référence, Haïti (« la première république nègre »), il ne resterait plus à la Martinique qu’à donner, par ci par là, quelques coups de menton, dans l’espoir de faire trembler l’ancien, que dis-je, le néo-colonisateur.
En effet, c’est à celui qui coupera la tête de la statue de Joséphine ; c’est à qui expliquera que sans les incidents du 21 mai 1848, l’abolition n’aurait pas été décidé 3 mois plus tôt, en février 1848, et signé le 27 avril 1848, le mois précédant celui du jour de gloire. Tuer en effigie une impératrice, assassiner le système esclavagiste une fois qu’il y a été mis hors d’usage, ces morts impossibles sont l’apanage des révolutionnaires martiniquais qui sont aussi virtuels que leurs actes manqués.

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La droite et la gauche entre 1946 et 2011

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ce n’est pas la première fois que […] [ Raphaël Confiant ] affirme, ce que je réfute, l’assertion que la droite a été au pouvoir sans partage pendant 40 ans. Cela m’étonne de la part d’un témoin aussi scrupuleux de notre temps. De 1946 à 1958, le pouvoir était aux mains de la gauche, aussi bien en France qu’en Martinique. La droite n’avait pratiquement aucune existence en Martinique où la SFIO et le Parti communiste se partageaient le pouvoir. Il est vrai que ceux qui ont porté la départementalisation ont à ce point échoué à faire évoluer leur enfant que dès 1957 sont apparus les concepts d’autonomie puis d’indépendance. Le Réunionnais Paul Vergès l’a assez bien décrit dans sa conversation avec Césaire, en 2006. La Droite n’a été au pouvoir que de 1958 à 1981. C’est pendant ces 22 ans que la départementalisation a été mise en place. Pratiquement aucun des apports de cette période n’a été supprimé, à l’exception notable du BUMIDOM. Sauf que les jeunes s’en vont tout seuls à un rythme bien supérieur qui conduit, fait sans précédent, à une diminution de la population.

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Canular homophobe de Cyril Hanouna : La lettre émouvante d’un artiste belge devient virale

— Par Hélène Sergent —
Homophobie : Le metteur en scène belge, Ismaël Saidi, auteur de la pièce « Djihad », a écrit une lettre ouverte à Cyril Hanouna et l’a publié sur Facebook…

    • Jeudi 18 mai, l’animateur de «Touche pas à mon poste» (TPMP) sur C8 a diffusé un canular pour piéger des homosexuels
  • Le CSA a reçu depuis plus de 10.000 signalements de téléspectateurs choqués par la séquence
    •  L’animateur ne s’est pas excusé et assure que le sketch n’était pas homophobe selon lui

Ismaël Saidi n’est pas ce que l’on peut appeler un pisse-froid. Depuis plus d’un an, ce scénariste et metteur en scène belge sillonne les routes, les écoles et les prisons françaises et wallonnes pour produire sa pièce intitulée Djihad. Rire de la radicalisation, de la mort, du terrorisme pour parler d’un sujet tabou, c’est le parti pris de cet artiste originaire de Schaerbeek.

> A lire aussi : Théâtre: Faire rire avec le djihad? Un pari fou, mais réussi

Vendredi dernier, Ismaël Saidi n’a pas ri en regardant le canular de Cyril Hanouna.

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Journée mondiale de la sclérose en plaques 2017

Bouger avec la SEP le 28 mai 2017

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Les informations nerveuses conduites vers différents organes sont perturbées entrainant des signes cliniques isolés ou associés.
Ainsi les personnes peuvent elles ressentir une altération de la vue, des douleurs, des faiblesses musculaires voire des paralysies, des engourdissements, des problèmes d’équilibre, des modifications de l’élimination des urines ou des selles, une fatigue, voire des changements de caractère ou du moral, des difficultés à se concentrer, à mémoriser… Cette maladie évolue souvent d’abord par poussées suivies de phases de récupération : c’est la phase dite « par poussée ou rémittente » . 80% des malades en sont atteints.

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Protégez Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes » !

— Par Laurence Mauriaucourt —

Six parlementaires écrivent au Secrétaire général de l’ONU pour que le gynécologue congolais qui « répare » les femmes violées, torturées, martyrisées puisse de nouveau bénéficier d’une protection permanente.

Six députés, députés européens et sénateurs ont adressé un courrier à Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU. Un appel d’urgence à intervenir en faveur du Docteur Denis Mukwege, gynécologue, surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Ce médecin a déjà oeuvré sur les corps de dizaines de milliers de femmes victimes de violences sexuelles subies par les femmes en République Démocratique du Congo (RDC). Un reportage de France 24 réalisé en 2013 permet de mesurer l’ampleur des tortures infligées aux femmes de ce pays. Il offre aussi de mettre en lumière le combat d’un homme, indigné, courageux, actif. « Son combat courageux lui a valu de nombreux prix internationaux dont le prix Sakharov. Mais cet engagement humaniste est extrêmement dangereux, il dérange, et le Docteur Mukwege est régulièrement menacé », écrivent Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne, Membre de la Délégation Droits des Femmes, Eliane Assassi, Sénatrice de Seine-Saint-Denis, présidente du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, Président du Groupe Gauche Démocrate et Républicaine Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français, Patrick Le Hyaric, Député Européen, Gauche Unitaire Européenne Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne, Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français et Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne.

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« La journée de la juppe » revient dans les lycées

… euh, pas aux Antilles!

La première journée de la jupe a eu lieu en 2014. À l’époque, l’événement ne concernait que la ville de Nantes et avait pas mal choqué, notamment du côté de la Manif pour tous. Mais, trois ans plus tard, c’est toute la France qui s’y met !

Pour la première fois, quatre organisation nationales lycéennes (SGL, UNL, UNL-SD et FIDL) invitent tous les élèves de France, filles et garçons, à venir en cours vêtus d’une jupe. Objectif ? Dénoncer symboliquement le sexisme, les inégalités salariales, le harcèlement de rue, le non partage des tâches domestiques et les inégalités d’orientation professionnelle.

Les filles comme les garçons sont appelés ce vendredi à revêtir une jupe pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Cette opération lancée en 2006 en Ille-et-Vilaine par des lycéennes avait été mise en sourdine après 2014. Il y a trois ans, à Nantes (Loire-Atlantique) des élus de droite et des membres de la Manif pour tous avaient réclamé l’annulation de cette initiative, soutenue à l’époque par le rectorat. Maintenue, la « Journée de la jupe » avait entraîné de violents affrontements entre des lycéens et des anti-mariage gay.

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« Monsieur le président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes »

Une quinzaine de rédactions signent une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».

LETTRE OUVERTE. Vous effectuez demain votre premier déplacement de chef d’Etat au Mali. Avant votre décollage, nous souhaitons vous transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle qui est en train de se mettre en place depuis votre entrée en fonction.

Pour des raisons de place ou de sécurité, nous comprenons la nécessité de constituer des pools de journalistes – parfois, et à condition que toutes les rédactions y aient accès selon un roulement établi. En revanche, il n’appartient en aucun cas à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social…). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui la composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs.

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Collectivité Territoriale Molokoï

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

L’équipe de Séniors rassis qui préside aux destinées de la CTM semble incapable de lui insuffler l’élan, le dynamisme , et l’imagination qu’appelle la gravité de la situation que connait la Martinique :
Près de cinquante mille chômeurs dont de nombreux jeunes, parfois surdiplômés, obligés de fuir leur pays qui ne leur laisse espérer aucun avenir, avec pour conséquence le vieillissement accéléré de la population ;
Une précarité et une misère grandissante dans laquelle se débat une large fraction des citoyens;
Des activités traditionnelles en perte de vitesse sans que de nouvelles perspectives de développement ne viennent les relayer ;
Des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader en même temps que prospèrent insécurité, violence ,addictions en tous genres et désespérance.
Face à un tableau aussi sombre, on s’attendrait à ce que les responsables publics fassent taire leurs querelles subalternes et s’entendent sur une stratégie claire pour sortir de l’impasse et susciter la mobilisation du plus grand nombre .
Au lieu de cela ,que voyons -nous ?
L’accaparement du pouvoir par un Deus ex machina autocratique qui prétend s’affranchir de toute concertation et dialogue, même avec ses propres alliés et qui fait pleuvoir , du haut de sa toute puissance olympienne, ses oukases conçus dans la plus profonde opacité.

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« Zhou Shichao » de Claude Darras

ZHOU SHICHAO
Claude DARRAS
Préface : Guy Toubon
Iconographie : Plus de 200 reproductions d’oeuvres

24 x 32 cm – 288 pages
Paru le 19/01/2017 – ISBN 9782357202528

Zhou Shichao divise la matière, disloque la lumière du prisme et fait éclater les couleurs. Né en 1965 à Qingdao (Shandong), le peintre chinois est rebelle à toute tyrannie d’école. De Pékin à Florence, de la Côte d’Azur à la Californie, il restitue sur la toile de lin ou le vergé du papier les sensations subtiles de coups de foudre, les impressions fugitives de visions prophétiques, l’intensité d’une imagination souveraine. Dans ses gouaches comme dans ses huiles se mêlent la puissance d’un souffle ancestral issu des profondeurs de la civilisation millénaire de l’empire du Milieu et les influences des impressionnistes du XIXe siècle.

Devenu professeur à l’université de Jinan (Shandong), il expose à Pékin, Shanghai et Hong Kong entre 1998 et 2000, puis à Marseille en 2010 et en 2013, invité à l’occasion de Marseille Provence 2013 Capitale européenne de la culture. Après Monaco en novembre 2016, la prochaine exposition de ses oeuvres aura lieu en Californie en avril 2017.

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« Baisers cachés « : une histoire d’amour à l’épreuve de la différence

17 mai 2017 à 21h sur France 2

Synopsis
Baisers cachés
La naissance d’une histoire d’amour entre deux lycéens dans la France de 2017 n’est pas toujours un chemin semé de roses. Démonstration avec Baisers cachés, téléfilm de France 2 diffusé à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie.

Nouveau au lycée, Nathan (Béranger Anceaux) est invité à une soirée. Son attirance pour un autre garçon se conclut par un baiser furtif dans le jardin du pavillon qui accueille la fête. À leur insu, ils sont photographiés. L’image circule dès le lendemain sur les portables, alimentant les conversations peu amènes. Nathan est la cible d’un véritable déluge d’homophobie. Quand les insultes tournent à la rixe, les profs blâment la victime et l’administration se défile. Chaque exemple pourrait être vraisemblable – y compris la prof lesbienne honteuse (Catherine Jacob) qui reproche au garçon son manque de discrétion – mais leur accumulation évoque une ambiance de village catholique bavarois au XVe siècle plus que la France contemporaine.

Après une première demi-heure soumise à ce régime, le scénario se focalise heureusement sur le terrain familial.

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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Le 17 mai

La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie constituent une priorité. A l’instar d’autres formes de discrimination et d’intolérance telles que le racisme, le sexisme ou l’antisémitisme, l’homophobie engendre en effet des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des individus qui en sont victimes. L’homosexualité est encore punissable dans près de 80 pays dans le monde ; les droits des personnes LGBT (Lesbian, Gay,Bisexual, Transgender) sont bafoués dans davantage de pays encore.
Le 17 mai est une date symbolique pour la lutte contre l’homophobie. C’est en effet le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.

Malgré le renforcement des politiques publiques et la multiplication des actions menées, les actes et propos LGBTphobes restent nombreux. Leur augmentation a été constatée par les associations LGBT et confirmée par les statistiques officielles, mais non rendues publiques, de la police et de la gendarmerie nationale. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, célébrée chaque année le 17 mai, le Défenseur des droits rappelle que les droits de chaque personne, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre, doivent être également respectés et que la mobilisation pour prévenir et sanctionner les atteintes aux droits des personnes LGBT doit se poursuivre.

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21ème rapport annuel de SOS homophobie: face aux LGBTphobies, le temps des responsabilités

SOS homophobie publie son 21ème rapport sur l’homophobie. Il constitue le seul état des lieux chiffré de la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie en France aujourd’hui.

Après deux années consécutives de baisse des témoignages, SOS homophobie fait le triste constat d’une nouvelle progression des LGBTphobies avec une augmentation de 19,5 % des témoignages reçus par l’association en 2016. Les personnes trans sont parmi les premières victimes de cette hausse (+ 76 % de témoignages). La haine envers les personnes lesbiennes, gays, bies et trans (LGBT) persiste, s’amplifie et s’ancre toujours aussi profondément dans notre société.

Si Internet reste le lieu le plus propice au développement de la parole homophobe et transphobe (22,5 % des témoignages), le climat d’homophobie et de transphobie est palpable dans toute la société française. L’homophobie quotidienne, subie dans le contexte familial et dans l’entourage proche, dans les lieux publics, à l’école ou au travail, demeure très importante (42 % des témoignages).

Alors qu’au cours des dernières années, des progrès importants ont été accomplis en faveur des droits et libertés des personnes lesbiennes, gays, bies et trans et que ces progrès sont très largement approuvés par l’opinion publique, la banalisation des discours de rejet et de haine remettant en cause ces avancées donne toute sa force aux LGBTphobies.

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Publications : nouveautés dans la collection  » Graveurs de mémoire » mai 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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Demain, c’est déjà aujourd’hui

— Par Lucien Cidalise Montaise —

La  remarquable et préoccupante absence des Partis Communistes  Français et Martiniquais lors des débats présidentiels, où toutes les tendances se sont manifestées héroïquement, nous  a  quelque part interpellés. Est-ce dû à une carence idéologique de leur part ou simplement une déconcertante fidélité à un dogme, qui nous le pensons reste éminemment sociétal ? Pourtant, la présence de cette idéologie si généreuse dans toutes les luttes menées ici et ailleurs, contre le colonialisme et le capitalisme est remarquée, appréciée et respectueusement saluée. Aujourd’hui, les rapports de force ont changé. La réalité économique qui consolide le Capital, les échecs successifs des principes, la peur de rester en dehors des limites-frontières sociales, l’inculture distribuée abondamment, ce qui incite à supporter l’hypothèse de la tricherie, frisant  le truandage, quant à la distribution inique des richesses obtenues par les travailleurs. Tout ceci amènerait à modifier les méthodes, mais pas les buts ? En multipliant les apports extérieurs, en y trouvant en particulier des apports progressistes donc historiques. Le Marxisme a souvent su exécuter  toutes les danses, puisqu’il en a été un des meilleurs metteurs en musique !

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« Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques »

19 mai à 19 h Rue Garnier Pages à Foyal

L’association Culture égalité propose au public une conférence théâtralisée « Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques ». Le vendredi 19 mai à 19 heures dans la rue Garnier Pages.
Cette conférence met en scène 8 figures de femmes qui ont marqué notre histoire. Nous partons de la colonisation espagnole avec Anacaona pour arriver à la période post-esclavagiste avec Lumina Sophie.
10 comédiennes parleront en leur nom.
En cette période de l’abolition de l’esclavage les femmes, comme actrices des révolutions abolitionnistes, sont absentes des manifestations et des discours. Cette manifestation du 19 mai à Fort-de-France est l’occasion de leur donner leur vraie place.

Lumina et Solidude sont les plus connues de ces femmes rebelles et marronnes, mais il en est d’autres à découvrir!

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Parutions : nouveautés mi-mai 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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