Catégorie : Sciences Sociales

 » En Inde, les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux « 

Interview de Sebastian Deviraj, coordinateur de l’association FEDINA, partenaire de Terre des Hommes, qui vient en aide à de nombreuses femmes victimes de violences dans le sud de l’Inde.
Quelle est la place des femmes dans la société indienne ?
Traditionnellement, les femmes ont toujours été réduites à une condition inférieure. De fait, quelques-uns de nos écrits proclament que les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux. Une femme est encensée pour son rôle de mère ou d’épouse, mais cela permet de lui soutirer un travail non rémunéré. En tant que mère ou qu’épouse, elle travaille constamment, de 5 heures du matin jusque tard le soir, pour sa famille ou pour la société. Dans les zones rurales, elle effectue de très nombreux travaux économiques qui ne sont pas reconnus et pas rémunérés.
Les femmes occupent de plus en plus d’emplois salariés. quelles en sont les conséquences ?
Aujourd’hui, les femmes intègrent de plus en plus l’économie de marché, elles y sont forcées. Certaines industries, comme l’industrie textile, emploient un grand nombre de femmes : à Bangalore, sur un demi-million de travailleurs, 90% sont des femmes.

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La loi sur le devoir de vigilance des multinationales adoptée

Enfin une loi contraignante pour responsabiliser les multinationales ! La France a voté, le 21 février dernier, la loi du devoir de vigilance¹ qui va enfin contraindre les multinationales à devenir responsable à l’égard des pratiques de leurs filiales et de leurs fournisseurs.

La genèse

Tout le monde a encore en tête le terrible drame du Rana Plaza en avril 2013 qui provoqua la mort de plus de 1200 personnes à Dacca, capitale du Bengladesh. Le Rana Plaza était un bâtiment qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtement. La cause du drame : les consignes de sécurité et d’évacuation avaient été ignorées. Dans les débris, on retrouva des étiquettes des marques de vêtements vendus par Carrefour, Auchan, Camaïeu ou encore Mango, entre autres. Ces sociétés ne furent jamais mises en cause car, légalement, elles n’étaient pas responsables. Ce drame a mis en lumière une impunité flagrante des multinationales.

Il s’en est suivi une mobilisation importante de la société civile et notamment des organisations membres du FCRSE (Forum citoyen pour la responsabilité sociale des entreprises), qui se lancèrent dans un long combat pour la justice.

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Parutions : nouveautés du 1er octobre 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

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État de catastrophe naturelle à la Guadeloupe, à la Martinique, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin

Certaines communes de la Guadeloupe et de la Martinique et l’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin font l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations par chocs mécaniques liés à l’action des vagues, de coulées de boue et/ou de vents cycloniques survenus du 18 au 19 septembre 2017. Un arrêté a été publié en ce sens au Journal officiel du 24 septembre 2017.

Dans le cas présent, les communes concernées sont :

en Guadeloupe (Abymes, Anse-Bertrand, Baie-Mahault, Baillif, Basse-Terre, Bouillante, Capesterre-Belle-Eau, Capesterre-de-Marie-Galante, Gourbeyre, Désirade, Deshaies, Grand-Bourg, Gosier, Goyave, Lamentin, Morne-à-l’Eau, Moule, Petit-Bourg, Petit-Canal, Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-Claude, Saint-François, Saint-Louis, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Terre-de-Bas, Terre-de-Haut, Trois-Rivières, Vieux-Fort, Vieux-Habitants) ;
à la Martinique (Ajoupa-Bouillon, Anses-d’Arlet, Basse-Pointe, Carbet, Case-Pilote, Ducos, Fonds-Saint-Denis, Fort-de-France, Grand’Rivière, Gros-Morne, Lamentin, Lorrain, Marigot, Morne-Rouge, Prêcheur, Rivière-Pilote, Saint-Joseph, Saint-Pierre, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Schœlcher, Trinité).

L’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin est également englobé par cet arrêté.

À savoir :

L’état de catastrophe naturelle est constaté par un arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci.

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Halte à la destruction de l’offre de formation en Martinique et en Guadeloupe

— Par Frédéric Vigourous(*) et Michel Tondellier(**) —
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :

Le non renouvellement des agents non-titulaires

En juin et juillet 2017, la présidence de l’université des Antilles a mené l’établissement au bord de la crise de nerfs en annonçant brutalement le non-renouvellement des contrats à durée déterminée qui arrivaient à terme sans proposer ni même étudier aucune solution alternative pour assurer la continuité du service public. Il s’agissait de plusieurs dizaines d’emplois à l’échelle de l’établissement, avec parfois des services entiers menacés de paralysie.
En fin d’année universitaire, l’action concertée des syndicats a permis des avancées sur ce dossier. Les syndicats ont exigé et obtenu la prolongation de la majorité des contrats jusqu’à la fin du premier semestre 2017-2018 afin d’assurer l’accueil des étudiants dans de bonnes conditions.

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Baisse de fréquentation: inquiétudes en Guadeloupe et en Martinique

Bien moins touchées que Saint-Martin par les récents ouragans, les îles de Guadeloupe et Martinique craignent un « amalgame » et veulent rassurer les touristes dont les réservations sont en repli dans toute la zone caraïbe. « Juste après Irma, on a eu un arrêt immédiat des réservations, et ça ne reprend pas. C’est totalement irrationnel, car il y a eu peu de dégâts en Guadeloupe », déplore à l’AFP Yves Brossard, gérant de deux résidences de tourisme dans l’archipel.

« Les vacanciers peuvent venir dès demain, tout est opérationnel! Mais les gens n’ont souvent pas conscience de la grande distance entre les îles des Caraïbes. Et du fait qu’à 50 km près, un cyclone peut vous épargner », souligne-t-il sur son stand au Salon du tourisme Top Resa (26-29 septembre).

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Les contrats aidés : un « pis-aller » tant que…

— Par Danielle Laport, Sociologue du travail —

La Martinique s’est mobilisée pour exiger le rétablissement des contrats aidés. Cette revendication pourrait sembler grotesque au regard du caractère singulier de ces contrats : précarité et salaire peu attractif. Si la précarité est avérée, contrat allant de 6 mois à 24 mois et dans certains cas jusqu’à 60 mois, la réalité du salaire l’est moins puisque rien n’interdit qu’un contrat aidé soit à temps plein et rémunéré au niveau du SMIC, comme la grande majorité des contrats de droit commun. Actuellement la quasi-totalité des contrats aidés sont à temps partiel et conduit de ce fait à un salaire proportionnel au temps de travail réel. Ce n’est pas une exception puisque le temps partiel est également utilisé dans certains secteurs d’activité (le commerce par exemple) dans le cadre de contrat de droit commun. Aussi, le montant du salaire pour les contrats aidés ne peut-il aucunement être un argument en soi pour rejeter cette forme de contrat. La question des salaires est plus globale.

La problématique des contrats aidés est bien plus complexe que cela.

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L’enseigne « Le Nègre Joyeux », rappel de l’esclavage, va quitter le Ve à Paris

L’enseigne « Le Nègre Joyeux », ultime vestige d’une ancienne chocolaterie parisienne et rappel des « crimes de l’esclavage », va devoir quitter sa façade du Ve arrondissement pour entrer au musée, a décidé aujourd’hui le Conseil de Paris.

La peinture sur toile représentant un Noir debout, serviteur ou esclave, et une Blanche de la haute société, objet de polémiques récurrentes, va être enlevée du 14 rue Mouffetard pour être rénovée puis exposée au musée Carnavalet, musée de la Ville de Paris.

Le Conseil de Paris, très partagé, a voté cette décision proposée par le groupe communiste qui a dénoncé une « présence insultante et blessante » sur l’espace public, qui rappelle les « crimes de l’esclavage », selon Raphaëlle Primet. Le groupe demande également la création d’un musée de l’esclavage.

» Lire aussi – Le slogan «Y’a bon Banania» devant le tribunal

Bruno Julliard, Premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a appelé à voter l’amendement communiste, de crainte d’une éventuelle « instrumentalisation » d’un rejet de la proposition. Mais « je pense qu’il faut faire le pari de l’intelligence de nos concitoyens et qu’il vaut mieux expliquer les traces de notre histoire », a-t-il indiqué.

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Drépanositoz sé zafè nou tout

Drépaction Martinique, c’est parti !!!
Notre association, l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose), agit pour les malades et au nom des malades depuis près de 30 ans en apportant au quotidien aide, soutien, conseils, information et réconfort moral aux malades, enfants malades et à leurs familles.

Notre priorité est de sensibiliser la population, mais surtout les jeunes gens en âge de procréer. Cette pathologie génétique, très répandue en Martinique, est paradoxalement si mal connue de la plupart de nos concitoyens. Même si elle est la plus dépistée, les chiffres les plus récents sont particulièrement alarmants : 2000 Martiniquais sont touchés par ce fléau ; près de 40 000 porteurs sains donc des transmetteurs ont été recensés ; 1 couple sur 60 a un risque de mettre au monde un enfant malade.

Dans le monde, plus de 50 millions de personnes sont concernées, ce qui a fait de la drépanocytose un véritable problème de santé publique.
Elle a été classée en quatrième priorité de santé publique et une journée mondiale lui a été consacrée, pourtant on en parle peu et la maladie continue inlassablement de faire des ravages.

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Contrats aidés et système éducatif

— Par Roland Tell —

Le conflit social martiniquais, à propos des contrats aidés, pose la question essentielle de savoir s’il existe vraiment un système pédagogique français. Cette question se pose d’autant plus que l’Education Nationale est loin de répondre, à l’heure actuelle, aux besoins éducatifs, repérés dans leur généralité.

Le système éducatif oublie-t-il qu’il est lui-même un élément dans un « système », dans un ensemble qui le déborde de toutes parts. Les tâches, qu’il assume, sont le reflet de la société moderne dans laquelle il vit, et dont il est une émanation. C’est pourquoi l’Education Nationale doit tenir compte des réalités sociales, qui peuvent se révéler parfois d’avant-garde pour la rénovation pédagogique. La société globale exerce une influence déterminante sur l’image, que le système éducatif doit se faire de lui-même, de ses propres finalités et de ses propres structures. Ses tâches sont extrèmement diverses. Il lui faut : – dispenser le savoir, c’est sa tâche la plus facile ; – fonder différents niveaux de socialisation, c’est-à-dire amener les gens à vivre ensemble dans une société donnée, où les relations sociales présentent certaines structures.

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L’ unité syndicale et associative contre la suppression des contrats aidés.

Pourquoi cette mobilisation?

Lire ci-après : les différentes déclarations des acteurs socio-économiques

Parce que les contrats aidés ou les emplois aidés se retrouvent dans plusieurs secteurs d’activités :

Associations, Mairies et Collectivité, Éducation Nationale.

Ils interviennent dans les associations sportives, culturelles, d’aide à la personne, font de l’insertion profession nelle dans les différents services du périscolaire d’une part ; d’autre part, dans les écoles, ils sont affectés auprès des élèves à besoins particuliers ou porteurs de handicap et auprès des directeurs d’écoles.

Le gouvernement a décidé de manière drastique de supprimer les contrats aidés et de mettre 3000 personnes au chômage. 57% des contrats aidés sont supprimés chez nous mais 39% en France.

La Réunion a obtenu 1000 emplois supplémentaires, la Guyane 500 de plus.

Par contre, la Martinique, elle, aura moins de personnes pour :

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Emplois aidés : le spectre de Février 2009…

— Par Philippe Pierre-Charles pour le GRS —

En décidant de supprimer des centaines voire des milliers de « contrats aidés  » en Martinique (sur un total de 150 .000 en France) Macron et son gouvernement ont soulevé une pierre qui est en train de leur retomber sur les pieds. Enivré par le soi disant succès de sa « guerre éclair  » contre le code du travail, conforté par la trahison de certains leaders syndicaux et l’incohérence d’autres, le fringant président a cru pouvoir jeter à la rue toutes ces victimes et affaiblir bien des services publics avec « l’argument » hypocrite du rejet de ces contrats précaires. En somme pour guérir un unijambiste de son terrible handicap Macron décide de lui couper l’autre jambe ! Et en guise de cadeau de bienvenue c’est cette patate chaude qu’il jette dans les mains d’un nouveau préfet bien embarrassé. 
C’est l’honneur des syndicats et des parents liés à l’école d’avoir enclenché la lutte et d’avoir tenu bon le temps que d’autres se mettent en mouvement. Nous sommes heureux d’avoir contribué à un élargissement de la lutte.

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Parutions : nouveautés du 24 septembre 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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« Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire »

États Généraux de l’Alimentation Les organisations de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » rendent publiques leurs demandes

22 septembre 2017 – A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, 50 organisations de la société civile se sont rassemblées au sein d’une « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter ensemble des propositions concrètes à la table des concertations.

Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être un processus de co-construction des solutions afin de bâtir des filières relocalisées et équitables et obtenir un juste revenu paysan -tout en préservant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Ils doivent ainsi permettre la mise en place d’une véritable transition agroécologique et alimentaire, ainsi que l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique. De plus, il est nécessaire de voir plus loin que nos propres frontières et d’appuyer cette transition dans les pays du Sud.

Pour cela, nous proposons 63 mesures concrètes autour de 7 thématiques. Ces propositions s’appuient sur des initiatives locales exemplaires et sur l’expertise croisée de nos réseaux d’acteurs. Elles s’adressent aux participants et présidents des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron qui en a fait l’un de ses engagements de campagne.

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Ouragan Irma et pillage des habitations : les engagements des assurances

— Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) —

Les assureurs de la Fédération française de l’assurance (FFA) et le Comité des assureurs Antilles-Guyane ont pris plusieurs mesures exceptionnelles dont l’une concerne le pillage des habitations. À ce titre, tout particulier ayant été victime de pillage peut bénéficier de la garantie catastrophes naturelles, sans avoir à démontrer l’existence d’une effraction ou d’une agression, dès lors qu’il est assuré contre le vol.

Pour rappel, un assureur ne prend en charge le règlement d’un sinistre dû à une catastrophe naturelle que si les conditions cumulatives suivantes sont remplies :

il faut être assuré contre ce type de sinistre ;
l’état de catastrophe naturelle doit être confirmé par un arrêté interministériel.

Les collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin ont fait l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle. En effet, un arrêté a été publié en ce sens au Journal officiel du 9 septembre 2017.

Face à cette situation exceptionnelle, les assureurs de la FFA et le Comité des assureurs Antilles-Guyane ont pris plusieurs engagements, dont :

l’application de la garantie catastrophes naturelles en cas de pillage chez les particuliers assurés contre le vol ;
la prise en charge par son assureur du déblayage de son véhicule assuré et endommagé sur la voie publique ;
la remise d’une avance (somme d’argent destinée à faire face aux besoins urgents) par son assureur à tout particulier dont la résidence principale est inhabitable.

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Maria : l’état de catastrophe naturelle en Guadeloupe sera « signé samedi »

— Par franceinfo avec AFP – France Télévisions —

La déclaration de catastrophe naturelle sera signée samedi 23 septembre pour la Guadeloupe après le passage de l’ouragan Maria, qui a fait deux morts et deux disparus, mais aussi des « dégâts sérieux », a annoncé le Premier ministre, Edouard Philippe, mercredi 20 septembre. Une commission établira précisément vendredi les îles et communes concernées par cet arrêté.

La garantie catastrophe naturelle prévoit la prise en charge des dommages matériels causés aux seuls biens assurés. Dès la parution de l’arrêté de catastrophe naturelle, les assurés ont jusqu’à dix jours pour adresser leur déclaration de sinistre à leur assureur.
Sept morts à la Dominique

Le Premier ministre a fait état de « dégâts sérieux » causés par l’ouragan, avec « la quasi totalité des bananeraies de l’île affectée » et la « production totalement interrompue », à l’issue d’un comité interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

L’ouragan Maria, qui sème la dévastation dans les Antilles, a aussi provoqué la mort de sept personnes sur l’île de la Dominique et a causé d’importants dommages à Porto Rico.

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Une femme a été tuée parce que femme!

— Par Culture Égalité —

Encore une fois, une femme est retrouvée assassinée avec ses enfants ! Et encore une fois, les soupçons se portent sur le compagnon de la victime ! L’association féministe martiniquaise Culture Egalité s’incline avec compassion sur le martyr des victimes et les souffrances de leurs proches. Elle réclame, bien sûr, que toute la lumière soit faite, que le coupable soit châtié de façon exemplaire, et que tous les moyens de prévention soient mis en place (écoute, «Téléphones grave danger», refuges…) Mais elle appelle aussi les pouvoirs publics, les médias, les publicistes… tous les citoyens et toutes les citoyennes à une prise de conscience : cette femme a été tuée parce qu’elle est une femme, parce qu’elle vivait dans une société patriarcale et machiste qui n’accorde pas la même valeur aux femmes et aux hommes. Il est de notre devoir à tou.tes de lutter sans relâche pour une société où femmes et hommes seront égaux en droits et en dignité et où la vie de tous et de toutes aura une égale valeur.

Contact

Huguette Bellemare

0696 33 66 92

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Débat sur l’esclavage : « Débaptiser les collèges et lycées Colbert est une mauvaise idée »

— Par Par Aurélien Dupouey-Delezay (professeur d’histoire-géographie, histoire des arts et culture générale au lycée Younoussa Bamana, de Mamoudzou (Mayotte))—

Dans une tribune au « Monde », Aurélien Dupouey-Delezay, professeur d’histoire-géographie, estime que si le ministre de Louis XIV contribua à légaliser l’esclavage, vouloir retirer son nom des écoles témoigne d’une incapacité à assumer l’histoire.

Tribune. Dans Le Monde daté du 19 septembre, un collectif de personnalités mené par Louis Sala-Molins et Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), et dont j’ai souvent trouvé les textes intelligents et bien argumentés, publie une tribune demandant à ce que soient débaptisés les collèges et lycées Colbert. Pour le professeur d’histoire autant que pour le citoyen que je suis, il s’agit d’une franche mauvaise idée.

Lire aussi : Mémoire de l’esclavage : « Débaptisons les collèges et les lycées Colbert ! »

Certes, Colbert a fondé l’esclavagiste Compagnie des Indes occidentales. Est-il utile de rappeler qu’il est aussi celui qui a su redresser l’économie de la France ? Les auteurs de la tribune balaient par avance cet argument. Certes, il a posé les bases du Code noir, qui a légalisé la pratique de l’esclavage.

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Encore un acte de barbarie envers une femme et ses enfants !

Non aux féminicides !

— Communiqué de l’UFM

Nous apprenons avec stupéfaction et horreur l’assassinat d’une jeune femme et de ses deux enfants, dont l’auteur était son compagnon.

Il y a quelques jours, nous évoquions tristement le chiffre de 123 femmes tuées par leur compagnon et de 9 enfants tués en même temps que leur mère en 2016 en France. Nous nous réjouissions de ne pas faire partie de ces terribles statistiques depuis plusieurs années.

il y a à peine une semaine, nous évoquions également tristement le cas d’une femme et de ses 3 enfants tué-e-s dans l’Oise par le mari et père.

Aujourd’hui, la barbarie s’exerce ici chez nous. Ces faits, ce crime, sont inacceptables.

Aucun féminicide ne doit passer sous silence. Nous disons encore et toujours NON !

·ll faut dénoncer encore et toujours cette violence envers les femmes dans le couple,

·Il faut dénoncer encore une fois, et chaque fois, cette volonté de contrôle et de domination qui s’exprime par la violence machiste, et qui n’a rien à voir avec de l’amour,

·Il faut que les hommes auteurs de violences comprennent que les actes de violences physiques, verbales, et psychologiques sont inacceptables, et que la loi les condamne.

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Les élèves de notre Martinique, sont en danger

Lettre ouverte  à Monsieur le Préfet et à Madame la Rectrice

 Monsieur le Préfet, Madame la Rectrice,

Cela fait maintenant plusieurs longues semaines que tous les partenaires de l’Ecole de notre île, vous saisissent sur sa situation catastrophique.

Nous attendons depuis le début qu’enfin vous vous décidiez à prendre toutes vos responsabilités, puisque vous êtes tous deux parfaitement au courant, de la dégradation des conditions d’accueil et d’encadrement des élèves.

Vous saviez parfaitement, que la décision du gouvernement de dilapider les emplois aidés, serait encore plus lourde de conséquences désastreuses, pour notre collectivité.

Les conditions de sécurité et salubrité, l’hébergement en internat ainsi que la restauration scolaire, ne sont plus garantis dans nos établissements.

Alors, pourquoi fuyez-vous vos responsabilités ? Qu’attendez-vous pour décréter la mesure qui s’impose comme une évidence : La fermeture de l’Ecole jusqu’à la réaffectation de tous les adultes manquants à son bon fonctionnement.

Nous n’osons croire que vous vous refusiez à agir, parce que la Martinique est une île d’outremer et que son Ecole serait moins importante que celles des autres académies de l’hexagone.

Le SNUEP-FSU Martinique, en l’état actuel des choses, n’accepte pas que son Ecole soit aux mains d’un préfet et d’une rectrice irresponsables, qui s’acharnent à ne pas prendre les responsabilités qui s’imposent.

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Sèptanm 70

— Par Daniel M. Berté —

An bonnè bonmaten
Yo kravaché Liben
Adan an gran chimen
Pa koté Omaren

Apré plent o dwayen
An tan ke sitwayen
Jistis pa fè ayen
Sinon lavé lanmen

Kou, i pa sipòtéy
Maintenon i frapéy
Lajistis kondanéy
Bagn Kayenn pou vréyéy

Kodé té ka vantéy
Kiy fè yo dékaléy
Laviè-Pilòt endéy
Ek mandé libéréy

Siwpriz di wayayay
Pli bel anba la bay
Telga épi Lacay
Fouté difé an pay

Révolté an pagay
Lévé faché an chay
Solda pa bay an may
Yo tjwé anlo manmay

Sé konba pou sonjé
Lonnè épi respé
Pou tousa ki goumé
Pou trapé libèté

 

Daniel M. Berté 210914

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D’Irma La Douce à Irma l’ouragan, ou le mythe de la renaissance

— Par Roland Tell —
Quelle dépravation que le spectacle des querelles politiciennes, prenant le dessus à Paris, après les désastres provoqués par Irma l’ouragan à Saint-Martin et Saint-Barthélémy ! De mains qui se tendent, de soutiens tournés vers leurs lointains, ces deux îles avaient pourtant grand besoin, alors qu’à nouveau journalistes et politiciens, dans les médias français, de leur folie de critiques et de blâmes, s’  « éjouissaient » journellement ! Une fois encore, l’esprit d’union et de solidarité se trouvait infecté par les discordes et par les haines du monde politique. Tous les politiciens, recalés à la Présidentielle de Juin 2017, sont soudainement devenus des gueules de souteneurs, très loin du cliché, rendu pourtant fort célèbre par la comédie musicale d’Alexandre Breffort, intitulée « Irma La Douce ».
En effet, dans un fracas de fureurs et d’anathèmes, dévalant sur les ondes, telles les détonations d’Irma l’Ouragan, des politiciens, souteneurs de Dame Politique, se sont crus dans l’éternité soudaine de la campagne électorale, le temps de l’après cyclone. Rallonges déplacées des malheurs d’Irma l’Ouragan, leurs discours prenaient souvent l’allure d’interprétations dérisoires, en méconnaissance totale des tortures inouïes, qu’inflige un ouragan.

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Parutions : nouveautés du 17 septembre 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

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Migrants : un collectif d’artistes lance un appel à créer un « passeport culturel »

— Par Collectif —

Les professionnels du monde de la culture sous-estiment leur pouvoir, ils ont un rôle majeur à jouer dans l’accueil des personnes migrantes et l’intégration des réfugiés. Il ne s’agit pas là seulement d’un devoir humaniste mais d’un constat de l’immense force symbolique et médiatique de nos métiers.

Agnès, de père français et de mère italienne, a 32 ans, un sourire lumineux, des petites lunettes et de jolis cheveux. Elle travaille dans une grande institution culturelle parisienne, après un double diplôme en psychologie et en histoire de l’art. Joseph a 28 ans, habite à Paris chez un ami… d’ami. Au Nigeria, qu’il a fui il y a six mois, il était infirmier.

Une fois par mois, Agnès, bénévole au sein d’une association, va au musée avec une bande d’amis, dont la majorité sont des personnes migrantes, en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan, du Soudan… Joseph vient aussi une fois par mois.

Pour Agnès, c’est trouver un moyen simple et jovial d’échanger avec ces étrangers dont on ne sait rien et qui lui sourient tous les matins, en bas de chez elle dans le 18e arrondissement de Paris.

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