— Par Philippe Pierre-Charles pour le GRS —
En décidant de supprimer des centaines voire des milliers de « contrats aidés » en Martinique (sur un total de 150 .000 en France) Macron et son gouvernement ont soulevé une pierre qui est en train de leur retomber sur les pieds. Enivré par le soi disant succès de sa « guerre éclair » contre le code du travail, conforté par la trahison de certains leaders syndicaux et l’incohérence d’autres, le fringant président a cru pouvoir jeter à la rue toutes ces victimes et affaiblir bien des services publics avec « l’argument » hypocrite du rejet de ces contrats précaires. En somme pour guérir un unijambiste de son terrible handicap Macron décide de lui couper l’autre jambe ! Et en guise de cadeau de bienvenue c’est cette patate chaude qu’il jette dans les mains d’un nouveau préfet bien embarrassé.
C’est l’honneur des syndicats et des parents liés à l’école d’avoir enclenché la lutte et d’avoir tenu bon le temps que d’autres se mettent en mouvement. Nous sommes heureux d’avoir contribué à un élargissement de la lutte.