— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Il y a deux explications possibles à ce qui apparaît à tous comme une incurie :
La première, la plus évidente, l’incapacité des dirigeants actuels de la Collectivité Territoriale de la Martinique, comme dans la plupart des domaines, d’agir efficacement avec célérité .
La justification du retard dans la réalisation de cet acte fondamental, qui conditionne l’efficience de son fonctionnement, par la nécessité du renouvellement préalable des instances syndicales dont l’avis était requis ne tient pas la route, car rien n’a véritablement changé depuis que ce dernier est intervenu.
La réalité est que les conseillers territoriaux sont dénués de toute capacité d’initiative et d’influence sur les décisions, celles-ci étant l’apanage exclusif et discrétionnaire du ″maître des ordonnancements″
Leur rôle se limite à défendre avec zèle les options prises par ce dernier, à l’instar de ses laudateurs attitrés sévissant dans les médias.
C’est à qui de ces deux espèces d’affidés vantera avec le plus d’emphase le sens de la stratégie et l’habileté tactique et manœuvrière du guide suprême ,du leader maximo.
Voilà la triste réalité où en sont réduits en ce début de XXI°siècle , les descendants des esclaves affranchis de la Martinique, par la grâce d’une réforme statutaire improbable qui, sur la base d’ une expression populaire délibérément faussée, aboutit à l’hyper-concentration des pouvoirs entre les mains d’une même personne, dépourvue par ailleurs de tout véritable contrôle.
→ Lire Plus