— Par Marie-Adélaïde Scigacz —
Du Nord à la Bretagne, j’ai passé quelques jours et quelques nuits avec des victimes de phénomènes étranges et des « enquêteurs du paranormal » qui tentent de les aider. Et, oui, il m’est arrivé de claquer des dents.
« Ils se prennent en photo devant, comme si c’était le château de Dracula »
«Hé, je sais ! On devrait ouvrir une buvette devant chez eux ! On se ferait pas mal d’argent. » A l’entrée d’un bistrot vide, tout près de la place où se dresse un modeste monument aux morts, deux hommes plaisantent. L’un d’eux vit à 500 m de là, tout près de « la » maison hantée de Villers-Outréaux (Nord). La scène se déroule début septembre. Au cœur de l’été indien, la petite ville de quelque 2 150 âmes, première étape de mon enquête, commence à se lasser de voir journalistes et curieux se presser dans ses rues paisibles pour « la voir ».
« Vous savez où se trouve la maison ? » demande-t-on désormais, en baissant la vitre de notre voiture.