Dans une tribune au « Monde », deux membres du Haut Conseil à l’égalité rappellent que la primauté accordée au masculin au XVIIIe siècle n’est pas une loi d’airain et que le langage joue un rôle
Tribune. Il y a deux ans, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes rendait public son « Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe », dit « Guide EgaCom », proposant dix recommandations pour une communication égalitaire, que ce soit dans les écrits, les images ou les événements publics. Ce guide fait notamment la promotion de l’écriture dite inclusive. Nous constatons avec satisfaction le chemin parcouru depuis 2015 dans la prise de conscience sur ce sujet, aussi bien de la part des pouvoirs publics et des médias que de l’opinion publique. Le contexte actuel de débats sur le sujet nous semble opportun pour montrer en quoi l’écriture inclusive est un outil de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.
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Parce que la langue a toujours évolué et continuera de le faire.