– Par Gaël De Santis —
L’audience judiciaire cruciale, qui a eu lieu ce mercredi, ouvre des perspectives pour exiger la révision du procès du journaliste afro-américain. Un petit progrès a été accompli ce mercredi, en vue de la révision du procès de Mumia Abu-Jamal. En 2016, la défense du journaliste afro-américain, condamné à mort en 1982 pour le meurtre d’un policier, dont la peine a été commuée en prison à vie en 2011 et qui clame son innocence, avait déposée un recours. Elle s’appuie sur une nouvelle jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis, qui stipule qu’un même justiciable ne peut avoir à faire à un même magistrat à plusieurs niveaux judiciaires.
En avril 2017, le juge Leon Tucker avait exigé du bureau du procureur de Philadelphie qu’il lui fournisse sous trente jours les documents montrant que Ronald Castille avait été impliqué, comme procureur puis juge à la Cour suprême, dans plusieurs étapes du parcours judiciaires de Mumia Abu-Jamal. Le juge attend toujours…
C’est la raison pour laquelle une audience cruciale avait été convoquée ce mercredi. « Nous étions une soixantaine de soutiens dans la salle », relate Jacky Hortaut, coanimateur du collectif français Libérons Mumia, qui avait fait le déplacement à Philadelphie.