La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s’est rendue dans le 101e département de France pour ouvrir le dialogue avec les organisateurs de la grève. Ce lundi après-midi, elle a également annoncé des mesures pour répondre à l’insécurité et l’immigration clandestine. Le Figaro revient sur ce mouvement qui trouve ses racines dans les problèmes de sécurité et d’immigration.
C’est une visite à haut risque pour la ministre des Outre-mer. Annick Girardin est arrivée lundi matin à Mayotte pour tenter de trouver une issue au mouvement de contestation qui secoue depuis trois semaines ce département français de l’océan Indien. «Le 101e département français le restera. Mais nous pouvons mieux travailler ensemble», a-t-elle déclaré ce lundi après-midi. Selon ses services, la ministre entend être dans «le dialogue». Pour comprendre les enjeux de sa visite, Le Figaro revient sur cette «grève générale» qui frappe Mayotte depuis le 20 février dernier.
• Qui est à l’origine de cette contestation populaire?
À l’initiative de cette grève, on trouve une intersyndicale mahoraise (CGT Ma, CFDT, FAEN, FO, Confédération syndicale des Familles, SNUipp, Solidaires, CFE-CGE) et le Collectif des citoyens de Mayotte.