Catégorie : Sciences Sociales

La « question juive », identité juive et antisémitisme

— Par Michel Pennetier —

La réponse de Sartre

On connaît la réponse de Sartre à propos de l’identité juive : c’est l’antisémite qui produit l’image du juif qui a cours dans la société et à laquelle le Juif va devoir répondre. En ce sens, Sartre est tout à fait fidèle à sa philosophie : l’existence précède l’essence. Un être humain est jeté dans le monde, il existe, il est confronté à toutes les projections que lui impose la société ; identité sexuelle, sociale, ethnique, religieuse etc … Il peut les adopter, les rejeter, les transformer car il est fondamentalement un être libre. L’identité est une affaire personnelle et collective conquise de haute lutte. Car les projections que font les autres sur nous, nous enferment et nous contraignent

La judaïté et les autres cultures

Dire «  je suis Juif » comme le font à travers le monde environ 20 millions de personnes, est une chose extrêmement complexe et variable. Ce peut être une adhésion à une tradition religieuse, le judaïsme, une fidélité à cette tradition sans que ce soit pour autant une croyance, un respect pour l’histoire des ancêtres, une adhésion à une culture infiniment riche et précisément à cause de l’antisémitisme de la société où il vit et qui a culminé dans la Shoah, une solidarité spirituelle avec ceux qui sont morts, victimes innocentes des préjugés racistes.

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Le C.M.T. doit rester un outil au service du développement de la Martinique

A l’attention de Mme Karine MOUSSEAU, Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme,

Mme La Présidente,

Suite aux propos que vous avez récemment tenus dans la presse, nous tenons à rappeler publiquement, qu’en tant que membres du Conseil d’Administration du CMT, nous nous sommes toujours efforcés de jouer scrupuleusement et honnêtement notre rôle d’administrateurs.

C’est ainsi qu’à l’occasion du CA du 23 avril 2018 au cours duquel étaient notamment examinés le Compte administratif 2017 et le projet de Budget Primitif (BP) 2018 du CMT, certains d’entre nous vous ont légitimement posé des questions sur le respect des procédures et des circuits de décisions.

Quoi en effet de plus normal pour un administrateur que de chercher à comprendre entre autres choses :

– pourquoi les frais de missions des personnels passent de 92.662 euros en 2016 à 166.532 euros en 2017, soit 79% d’augmentation ?

– pourquoi une campagne promotionnelle « 100% digitale » d’un montant de 250.000 euros a été lancée sans que les membres du bureau ou du CA en aient été informés au préalable? Nous l’avons appris par la presse !

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Retour sur le conflit des transports au sein de la CACEM

— Par Max Dorléans (G.R.S.)
Il importe, me semble t’il, d’introduire la question passée sous silence de la délégation de service public pour voir clair – au delà des affrontements partisans (CTM/MIM contre CACEM/PPM) absurdes faisant fi des souffrances de la population – dans le récent (et long) conflit qui a affecté l’organisation du transport en commun de passagers sur la circonscription du centre de Martinique, la CACEM.
Une notion essentielle, car sans elle, on reste à la surface des choses, et on ne saisit rien au fond du conflit, notamment aux intérêts en jeu. D’une part, ceux globalement du patronat, le grand comme le petit, avec en creux ceux d’une fraction du grand patronat du secteur automobile (concessionnaires automobile, et reste du secteur lié au véhicule individuel comme pneumatiques, pièces détachées, assurances, produits pétroliers…) – totalement invisibles dans le conflit en cause, alors même que c’est l’existence du véhicule individuel comme moyen privilégié de déplacement qui est à la racine, du conflit – et ceux immédiats et au centre du conflit, du petit patronat, avec ses sociétés et entreprises individuelles, chargé très pratiquement de la réalisation de la mission de service publique, par le biais de la délégation de service public (DSP).

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Quelques remarques à propos des éditoriaux de Jean-Marc Party sur La 1ère radio.

— Par Marie-Hélène Léotin —
L’éditorial du 3 mai 2018 s’intitule « Commémorer l’abolition de l’esclavage en Martinique est-il encore utile ? » À propos de l’action des collectivités locales, dans le cadre de la commémoration des 170 ans de l’abolition de l’esclavage, nous sommes heureux de constater que l’éditorialiste salue l’action conjointe des maires du Prêcheur et de Saint-Pierre. Nous aussi, nous saluons cette initiative.
Plus surprenant est le fait de parler des initiatives de la CTM sur un mode folklorique.
En 2016 et 2017, la CTM ne s’est pas contentée d’une « kermesse », soit dit en passant, « kermesse » où nous avons programmé des groupes et des artistes martiniquais.
En 2016, deux journées ont été programmées dans nos centres culturels et musées: une autour du thème « L’Eglise et l’esclavage » au Domaine de Fonds Saint-Jacques le 21 mai 2016 et une autour du thème « Joséphine et l’esclavage » au Domaine de la Pagerie le 22 mai 2016. Thèmes éminemment à débats, à réflexion et à construction de notre avenir.
En 2017, une journée a été programmée au Domaine de Fonds Saint-Jacques autour du thème « Le train des plantations », avec plusieurs intervenants et la présentation d’un projet culture-patrimoine -économie-tourisme pour un futur train reliant les trois habitations : Fonds Saint-Jacques, Fourniols et Union.

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Césaire, la « cause noire » et le prolétariat martiniquais…

Lettre ouverte à propos du colloque Aimé Césaire

— Par Marie-Hélène Léotin —

La Collectivité Territoriale de Martinique a organisé, le 17 avril 2018, en salle de délibérations Camille Darsières, un colloque intitulé « Aimé Césaire, l’écrivain et l’homme politique ». Depuis cette date, la CTM et sa conseillère exécutive en charge de la culture, sont l’objet d’articles surprenants, pour ne pas dire effarants, émanant de l’organe d’un parti politique local. Pourtant, il était tout à fait normal qu’une institution majeure en Martinique rende hommage – c’est la première fois qu’elle le fait – à cet écrivain et cet homme politique incontournable qu’était Aimé Césaire dans notre XXe siècle martiniquais. Nous n’aurions rien fait à l’occasion du 10e anniversaire de sa mort, beaucoup de Martiniquais, je crois, nous l’auraient reproché. C’est une institution qui a organisé ce colloque, pas un parti politique ou des femmes et des hommes partisans. Ce sont des universitaires en grande partie qui sont intervenus. Ce colloque, même s’il n’était organisé que sur une seule journée, a revêtu un caractère scientifique et international.
La Conseillère exécutive en charge de la Culture, ancien professeur d’histoire et géographie en lycée, a dit, lors d’une interview, à propos de 1956 et de la rupture de Césaire avec le PCF, qu’en ce qui concerne les conséquences en Martinique, Césaire avait opté pour le choix de défendre la « cause noire » et qu’il avait quelque peu abandonné le prolétariat martiniquais.

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La couleur à l’écran,

— Par Max Pierre-Fanfan —
Le cinéma français comme la télévision se font l’écho de préjugés et de stéréotypes… Ces deux médias tournent encore trop souvent en « blanc…et… noir »; dans une société française si riche pourtant de ses couleurs et de sa diversité.
En effet, alors que le festival de Cannes bat son plein, des actrices noires et métisses dénoncent un racisme latent dans le cinéma français. Seize comédiennes(dont Eye Haïdara, nommée aux Césars) mettent l’accent sur, « les manifestations de racisme ordinaire entendues dans l’exercice de leur travail ». Elles veulent ainsi provoquer un sursaut contre les productions encore teintées de clichés hérités d’un autre temps. Ces seize artistes ont recensé dans un livre intitulé, « Noire n’est pas mon métier », des plaisanteries douteuses, voir racistes entendues dans l’exercice de leur métier: « vous parlez africain »… « Heureusement que vous avez les traits fins »… « Notre présence dans les films français est trop souvent due à la nécessité incontournable ou anecdotique d’avoir un personnage noir…Les choses évoluent mais tellement lentement », constate l’actrice Aïssa Maïga.

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Une histoire à côté de l’histoire

— Par Yves-Léopold Monthieux —
La Martinique n’a pas de héros. Elle n’a ni Toussaint-Louverture ni Delgrès. C’est une frustration. Comment la compenser ? On ne compte pas le nombre de thèses rédigées sur la date du 22 mai 1848 où ne figure même pas le nom de l’esclave Romain, celui par qui ces incidents sont arrivés. Souvent, la mention « un esclave » suffit. C’est dire l’ambiguïté d’une date dont celui qui en est à l’origine, absent des places publiques alors qu’y figure Alain Plénel, ne parvient pas à trouver une vraie place dans l’histoire martiniquaise. Ainsi donc se développe une histoire martiniquaise en parallèle à l’histoire officielle.
La déférence au 22 mai 1848 est d’abord la réponse à une frustration, celle du manque d’histoire martiniquaise. C’est la correction de cette frustration, la conjuration de l’inconfort d’une abolition obtenue sans révolution, venue du colonisateur, comme l’explique Paul Vergès. Sauf que l’historien Armand Nicolas a recherché et retrouvé cette révolution. Celle-ci a eu lieu en Martinique, bizarrement après la signature de l’acte officiel, un mois plus tôt. Suivi par la meute politique, ce dirigeant du Parti communiste martiniquais écrit que les Martiniquais se sont libérés par leurs propres forces.

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L’Eglise et l’esclavage des Africains

L’église catholique, tout en condamnant l’esclavage en général, est restée silencieuse de 1444 (date des premières razzias des Portugais)  jusqu’en 1839 quand il s’agissait de condamner formellement la mise en esclavage des Africains. Ce silence coupable fut une approbation implicite.

Le 13 janvier 1435, le pape Eugène IV condamne formellement l’esclavage dans l’encyclique Sicut Dudum. Il est explicitement fait référence à la situation des indigènes des Canaries dont la mise en esclavage par les Portugais est réprouvée sous peine d’excommunication. La question des Africains ne se pose pas encore.

Moins de 20 ans plus tard, le 8 janvier 1454, alors que les Portugais on mis dès 1444 des Africains en esclavage, le pape Nicolas V publie la bulle Romanus pontifex qui, sans approuver ouvertement l’esclavage des Africains, encourage « l’exploration » de l’Afrique et la « soumission » des « Sarrasins » et « autres infidèles ».

Le pape déclare être informé que « beaucoup de Guinéens et autres nègres , pris par la force, par le troc contre des articles non-prohibés , ou par un autre contrat légal d’achat , ont été envoyés [au Portugal] « .

Aucune réprobation n’est exprimée contre cette pratique, ce qui équivaut à une approbation implicite de l’esclavage.

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Grenoble et l’esclavage antillais, pour une lecture décoloniale de l’Histoire locale

— Par Ali Babar Kenjah —

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Voici la tranquilité assurée pour nos îles, tant pour la traite que pour la liberté des nègres il n’y aura de changements que dans l’Administration et la Justice. Nous avons envoyé à l’Assemblée Nationale notre lettre d’adhésion, au nombre de douze habitants de St-Domingue qui sommes à Grenoble, pour la remercier du décret favorable
qu’elle a rendu pour nos îles.
Antoine Dolle, dit L’Américain (3 avril 1790)

Abandonnez les colonies, au moment où vos établissements sont fondés sur leur possession, et la langueur succède à l’activité, la misère à l’abondance : une foule d’ouvriers, de citoyens utiles et laborieux passent subitement d’un état aisé à la situation la plus déplorable ; enfin, l’agriculture et les finances sont bientôt frappées du désastre n’éprouvent le commerce et les manufactures.
Antoine Barnave, (mars 1790)

 

La colonialité dans l’imaginaire des villes des France

La déconstruction des formes de domination qui accablent la société contemporaine impose à la pensée de prendre la mesure exacte du moment décolonial qui s’affirme chaque jour davantage comme le moment d’une convergence ; convergence théorique, qui pose la colonialité historique de l’État français comme matrice de ses pratiques sécuritaires contemporaines et comme noeud indéfectible de son alliance impériale avec la fraction mondialisée de la bourgeoisie nationale.

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La Martinique sous l’étouffoir

— Par Pierre Alex Marie-Anne —-

En dépit des dénégations outragées de l’habituel sociologue de service, la Martinique se porte mal, très mal même, pour dire la vérité, elle est en comma dépassé.
Plusieurs faits, particulièrement marquants, illustrent cette tragique situation :
D’abord et avant tout l’exode accéléré de sa jeunesse, souvent hyper-qualifiée, qui refuse de se laisser enfermer dans l’entonnoir d’une île sans perspectives d’avenir.
Ensuite l’incurie incroyable des dirigeants de la Collectivité Territoriale de Martinique qui au bout de trois ans s’avèrent incapables de mettre en service, des BHNS à un million d’euros l’unité, frappant par la-même de stérilité l’ensemble de l’investissement du TCSP, qui a déjà coûté 400 millions au contribuable.
Si ce n’est pas de la gabegie financière, qu’est-ce-que c’est ?, idem pour″ l’immeuble Victor FOUCHE‟ qui après 35 millions, au bas mot, de travaux de rénovation ne sert strictement à rien.
Idem encore , de la sous-consommation chronique des fonds européens qui, au deux tiers de la fin de la programmation n’atteint même pas les 30% ,alors que dans le même temps on se répand en lamentations sur le manque d’argent disponible.

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« Paradis dans fers »: au delà de l’humour et de la satire…

— Par Roland Sabra —

Le dernier Gabourg en date de 2017 est à lire aujourd’hui et demain. Il porte sur une thématique lourde et douloureuse, objet en ce mois de mai de nombreuses commémorations, dispersées, concurrentes et contradictoires, comme si la plaie toujours ouverte ne pouvait faire cicatrice. La cicatrice est la trace d’une blessure, non pas son effacement ou son oubli. Paradis dans fers sur le mode de l’humour, avec modestie et humilité, apporte sa petite contribution à l’édifice. François Gabourg s’imagine dessinateur de presse pendant la longue, la très longue période esclavagiste dont on n’oubliera pas qu’elle perdure aujourd’hui encore çà et là et interroge au delà du crime contre l’humanité le racisme quotidien, la banalité du mal qui ronge le lien social et qui se repère dans les comportements et les contradictions de tout un chacun, sans exception aucune. Seules varient les façons d’y faire face. S’il en est qui s’y vautre, il en est d’autres qui combattent. François Gabourg est de ceux-là avec ses armes, le dessin , l’humour et même la satire. Sans haine.
Iconoclaste, il bouscule le codex biblique s’amuse et malmène les représentations sociales et mentales antillaises.

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« Mai 68, le chaos peut être un chantier » de Leslie Kaplan, P.O.L, 80 pages, 9 euros

Dans une conférence interrompue, Leslie Kaplan rappelle que Mai 68 a ouvert l’espace du dialogue.
Mai 68, le chaos peut être un chantier
de Leslie Kaplan
P.O.L, 80 pages, 9 euros
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Depuis une dizaine d’années, Leslie Kaplan a trouvé dans le théâtre un lieu où explorer, en actes, la question du dialogue. « Qu’est-ce que c’est parler ?/parler vraiment/parler à quelqu’un », interroge-t-elle dans « Mai 68, un chaos peut être un chantier », une conférence interrompue par des extraits des trois pièces qu’elle a écrites pour les comédiennes Élise Vigier et Frédérique Loliée.

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Viol et agressions sexuelles: le prix Nobel de littérature 2018 ne sera pas décerné

C’était attendu : l’Académie suédoise a annoncé vendredi matin sa décision de différer d’un an l’attribution du prix Nobel de littérature 2018. En 2019, il n’y aura donc pas un Prix Nobel de littérature, mais deux : « Le prix Nobel 2018 de littérature sera désigné et annoncé en même temps que le lauréat 2019 », a expliqué l’institution dans un communiqué. Mais pourquoi la récompense la plus prestigieuse pour une carrière d’écrivain est-elle retardée? Parce que le jury était dans l’incapacité cette année de se réunir sereinement. L’institution est prise dans la tourmente depuis la révélation d’accusations de viols et agressions visant le mari d’une académicienne. Un Français de 71 ans, surnommé par la presse locale le « Weinstein suédois ».

En novembre, le quotidien suédois de référence Dagens Nyheter a publié les témoignages de 18 femmes affirmant avoir subi des violences ou des faits de harcèlement sexuel de Jean-Claude Arnault, mari de la poétesse et dramaturge Katarina Frostenson, également membre de l’Académie suédoise. Depuis ces révélations, elle s’est retirée du jury. Comme six autres académiciens, sur les 18 existant.

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Guyane : procédure disciplinaire contre un chef d’escadron pour propos racistes

Un chef d’escadron de gendarmerie est visé par une procédure disciplinaire après avoir comparé la population guyanaise à des animaux dans un discours prononcé fin avril à l’issue d’une mission sur place, des propos qualifiés d’«inadmissibles» par le ministre de l’Intérieur.

LIRE AUSSI – Plan de lutte contre le racisme : les associations saluent les mesures annoncées

Lors d’un discours prononcé le 21 avril à Saint-Laurent-du-Maronie , à l’issue d’une mission de trois mois et en présence notamment d’un sous préfet, le chef d’escadron s’était lancé dans ce qu’il appelle une «allégorie» sur la population locale : «Quelle faune exceptionnelle que tous ces singes hurleurs lançant autant de jurons que de parpaings pour marquer leur territoire, ces petits caïmans trempant jour et nuit dans l’alcool», avait affirmé le gradé, selon son discours révélé par Le Monde et LCI.

Il dit se réjouir «d’avoir pu aussi compter sur certains paresseux, très nombreux dans la région, dont la réactivité et l’envie de travailler n’ont d’égal que les résultats qu’ils obtiennent», selon une copie de son allocution qu’a pu lire l’AFP.

» LIRE AUSSI – Comment le racisme s’est déplacé sur Internet

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a dénoncé «des propos inadmissibles et choquants» et rappelé «son attachement au strict respect des règles déontologiques et à l’exigence d’exemplarité» qui «doivent encadrer l’action des forces de sécurité dans l’accomplissement de leurs missions».

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ATV a besoin de vous et c’est maintenant !

Non ce n’est pas une blague. ATV , notre télé à tous depuis 25 ans, ATV que nous chérissons, notre outil de travail risque de disparaître le 15 MAI, si vous ne nous soutenez pas. 10 jours = 10 €. C’est uniquement l’action de nous salariés de la famille ATV. ATV a besoin de vous, soutenez-nous maintenant svp !

ATV a besoin de vous et c’est maintenant !

Communication Edition & Journal

ATV , première chaîne de télévision privée aux Antilles-Guyane , doit trouver de nouveaux financements pour garantir sa survie.

Des investisseurs nationaux sont prêts à s’engager à hauteur de 51% du capital. Mais à la condition que des acteurs locaux soutiennent eux-aussi le projet.

Le 15 mai prochain, si rien n’est fait , tribunal de commerce de Fort de France va prononcer la liquidation judiciaire et la fermeture définitive de la chaîne.

C’est dans ce contexte que le personnel a décidé de se mobiliser pour sauver son outil de travail mais aussi et surtout la télévision des martiniquais.

Et si chaque téléspectateur devenait un investisseur? Et si chaque martiniquais s’associait dans un élan participatif pour sauver une télévision qu’il aime et qui s’engage depuis 25 ans au service de la proximité?

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Parutions : nouveautés du 6 mai 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Antilles : l’invasion des sargasses devient critique

Marée brune sur les côtes antillaises. En Martinique, les criques paradisiaques aux eaux translucides sont transformées en bouillon d’algues en putréfaction. Plus qu’une pollution visuelle, elles ont des conséquences dramatiques sur l’environnement et sur la santé.

Avec le réchauffement des océans et l’agriculture intensive, les algues sargasses prolifèrent à l’embouchure du fleuve Amazone et dérivent sur les côtes antillaises. Une épaisse nappe brune et nauséabonde recouvre des kilomètres de littoral. Les habitants s’inquiètent pour leur santé, notamment en Martinique où les taux d’hydrogène sulfuré explosent.
Catastrophe sanitaire, environnementale et économique

« Ça devient insupportable. On a des nausées, des brûlures oculaires, dans les poumons ça commence à brûler », décrit un Martiniquais. Les émanations de ces algues sont incommodantes et provoquent un environnement malsain. Les riverains les plus exposés aimeraient partir, mais ne le peuvent pas. La catastrophe est environnementale, mais aussi économique pour les pêcheurs et le secteur du tourisme. Les sargasses s’accumulent parfois jusqu’à un mètre de profondeur, impossible d’accoster pour les pêcheurs. En Guadeloupe, même les bateaux de ligne ont dû interrompre leurs rotations, les ports sont dégagés chaque jour à grands frais.

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Caraïbes: 350 victimes de trafic d’êtres humains sauvées (Interpol)

Environ 350 victimes potentielles d’esclavage sexuel et de travail forcé ont été sauvées lors d’une opération coordonnée dans 13 pays des Caraïbes et d’Amérique latine qui a mené à 22 arrestations, a annoncé aujourd’hui Interpol. L’opération policière contre le trafic d’êtres humains, baptisée Libertad, a duré du 3 au 9 avril, mobilisant 500 policiers dans 13 pays: Antigua-et-Barbuda, Aruba, la Barbade, Belize, le Brésil, Curaçao, le Guyana, la Jamaïque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Tobago, les îles Turks et Caicos ainsi que le Venezuela.

« Des hommes et des femmes, dont des mineurs, ont été découverts travaillant dans des boîtes de nuit, des fermes, des mines, des usines ou des marché en plein air », a précisé dans un communiqué l’organisation policière internationale. A Saint-Vincent, des Asiatiques « employés » dans une usine ont dû donner leur passeport, devenant complètement dépendants de leurs employeurs. Ne recevant aucun salaire, ils dépendaient également d’eux pour leur logement, leur transport, leur nourriture et les produits de première nécessité, selon Interpol.

Au Guyana, des jeunes femmes travaillaient comme prostituées près de mines d’or dans des régions reculées, d’où elles ne pouvaient s’échapper.

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« Je Ne Suis Pas Un Homme Facile », un film d’Eléonore Pourriat

Projection-débat Mercredi 2 mai 2018 à 18h 30 à « 1 œuf ».

À l’invitation de Culture Égalité

Entrée gratuite

Un film d’Eléonore Pourriat
Avec Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit plus
Genre Comédie
Nationalité français

Synopsis
Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale où il tombe amoureux d’Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde…

Inversion des genres
Je ne suis pas un homme facile » imagine un monde où les hommes et les femmes ont inversé leurs rôles.
Un parfait macho, incarné par Vincent Elbaz, découvre ainsi le harcèlement.
Cette fantaisie a été réalisée en toute liberté pour Netflix par une réalisatrice joyeusement féministe.
Marie-Sophie Ferdane.est irrésistible en femme de pouvoir qui malmène les hommes autour d’elle, ce qui ne déplaît pas tant que cela au misogyne repenti.

Dans le film, les dames se font servir des cafés, sont fières de leurs règles et considèrent les garçons comme des subalternes. Une inversion des genres qui offre de belles situations comiques. Contrairement à Riad Sattouf pour Jacky au royaume des filles, Eléonore Pourriat a souhaité avant tout rester réaliste en faisant évoluer ses personnages dans un monde proche du nôtre.

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La Fondation pour la mémoire de l’esclavage sera présidée par J-M. Ayrault

Le président Emmanuel Macron a confirmé le 27 avril au Panthéon la création dans l’année d’une Fondation pour la mémoire de l’esclavage, qui sera présidée par l’ancien premier ministre et maire de Nantes Jean-Marc Ayrault.

Annoncée le 10 mai 2016 par François Hollande, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage sera « créée cette année », a confirmé le président Emmanuel Macron, vendredi 27 avril, au Panthéon, à l’occasion du 170e anniversaire du décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.

Une cérémonie à laquelle participait l’ancienne ministre Christiane Taubira, à l’origine de la loi du 21 mai 2001 de « reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ».

La fondation sera présidée par l’ancien premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, qui présidait déjà, depuis un an, le groupement d’intérêt public « Mission de la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions », dont l’objectif était de créer cette institution.

« Replacer l’esclavage dans le temps long de l’Histoire »

La fondation sera « logée à l’Hôtel de la Marine où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848 » par Victor Schœlcher (1804-1893) et sera « dotée de moyens humains et financiers mais aussi scientifiques, pour mener des missions d’éducation, de culture, de soutien à la recherche et aux projets locaux », a détaillé le chef de l’État.

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Parutions : nouveautés du 30 avril 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Écoles privées hors contrat : un contrôle renforcé

Opposition à l’ouverture d’établissements privés hors contrat, conditions pour diriger ce type d’établissement, amendes et fermeture en cas de non-respect des règles… L’encadrement des établissements scolaires privés hors contrat est renforcé avec la publication au Journal officiel du 14 avril 2018 de la loi portant sur le régime d’ouverture et de contrôle de ces établissements.

Cette loi renforce en effet le contrôle exercé par le maire et par les services de l’État en portant notamment les délais d’opposition à 3 mois (ce délai était fixé auparavant à 1 mois à partir de la date du dépôt de la déclaration d’ouverture).

Cette loi ajoute par ailleurs de nouveaux motifs d’opposition liés à la sécurité, à l’accessibilité des locaux et aux conditions exigées pour diriger ce type d’établissement comme, par exemple :

  • être de nationalité française ou ressortissant d’un autre État de l’Union européenne (UE) ou d’un autre État de l’Espace économique européen (EEE) ;
  • avoir exercé pendant 5 ans des fonctions de direction, d’enseignement ou de surveillance dans un établissement d’enseignement public ou privé d’un État membre de l’UE ou de l’EEE.

En cas d’ouverture d’un établissement en dépit d’une opposition, les sanctions sont renforcées (15 000 € d’amende et fermeture de l’établissement), les services de l’Éducation nationale pouvant mettre en demeure les parents d’élèves de scolariser leurs enfants dans un autre établissement dans les 15 jours suivant la mise en demeure.

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Université des Antilles : l’enjeu est politique et non « éthique »

Par Serge Harpin —

La légitimité doit s’évaluer quantitativement – ou mathématiquement, dès lors qu’on affirme parler au nom de tous, dès lors qu’on prétend représenter toutes les composantes et parties prenantes d’une organisation – au sens de la sociologie des organisations. Les développements sur la « légitimité éthique » vs la « légitimité du nombre » supposés justifier le contraire sont, à proprement parler, des sophismes , des assertions ayant une apparence de bon sens mais dépourvues de toute valeur de vérité. Toute légitimité réfère à des valeurs, à un impératif moral – au sens de « l’impératif hypothétique » du philosophe KANT, c’est à dire, d’une obligation morale contextualisée. Toutefois, et cela vaut aussi pour la notion de « légalité », pour fonder une « autorité », un « droit moral opposable », il faut que celui-ci, l’impératif moral, soit reconnu comme tel par le plus grand nombre relativement à une situation donnée. Escamoter, par conséquent, la dimension comptable, récuser toute quantification, c’est se priver de la possibilité de juger objectivement du degré de légitimité dont on se prévaut. Peut-être est-ce là le but recherché par les tenants de ce bricolage hasardeux d’une opposition oiseuse « légitimité éthique » vs « légitimité du nombre » ?

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Le décret du 27 avril 1848 abolit l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises

 2018 : 170ème anniversaire de l’abolition

L’histoire retient le nom de Victor Schoelcher, mais de nombreux auteurs ou philosophes des Lumières se réclamaient de l’ anti-esclavagisme, et l’abolition en France est issue d’un long processus qui demanda une petite centaine d’année. Influencée d’une part par l’abolition maîtrisée dans les colonies britanniques et profitant de la « révolution » de 1848 pour enfin appliquer les textes de 1791 et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’état français abolit l’esclavage le 27 avril 1848.

Décret relatif à l’abolition de l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises
du 27 avril 1848

Au nom du Peuple français.
Le Gouvernement provisoire,

Considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu’en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité.

Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l’abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres,

Décrète :

Art.

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Le Parlement européen appelle à protéger les abeilles et les producteurs de miel

 Avec 250 000 tonnes de miel produites chaque année par 600 000 apiculteurs dans 17 millions de ruches, l’Union européenne (UE) est le deuxième producteur de miel derrière la Chine. Le 1er mars 2018, le Parlement européen a adopté une résolution en faveur d’une stratégie à grande échelle et à long terme visant à protéger davantage les abeilles, à soutenir mieux l’apiculture et à 

 

lutter résolument contre le miel frelaté.

Indispensables abeilles : la pollinisation

84% des espèces végétales et 76% de la production alimentaire en Europe dépendent de la pollinisation par les abeilles sauvages et domestiques, selon le rapport du Parlement européen, porté par l’eurodéputé Norbert Erdos.

Alors qu’aux États-Unis, deux milliards d’euros sont dépensés chaque année pour la pollinisation artificielle, dans l’UE, les abeilles et d’autres insectes volants garantissent à titre gratuit la reproduction de nombreuses plantes cultivées et sauvages ainsi que la production de denrées alimentaires sans que ce processus naturel soit suffisamment reconnu.

Le déclin des colonies d’abeilles

En France, en 20 ans, le nombre de ruches a chuté de près de 100 000. Le taux de mortalité dans les ruches est de 30% en moyenne, voire de de 50 à 80% dans certains secteurs.

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