Catégorie : Sciences Sociales

Referendum : on met la charrue avant les bœufs

— Par Yves-Léopold Monthieux
Les analyses faites autour d’un possible référendum au terme du Grand débat ne paraissent pas relever d’un usage normal de ce mode de consultation. La nature du referendum est son caractère exécutoire. Le lendemain du vote, lorsqu’il est favorable, il doit entrer en vigueur. Il ne doit pas ressembler à un vote de confiance, sans effet décisionnel, suivant une déclaration de politique générale du gouvernement devant l’assemblée nationale.
Par ailleurs, le sujet à soumettre au vote précède toujours le choix du mode de consultation. Pour tous les référendums on a connu les textes avant de fixer la procédure de la consultation adéquate. Ainsi, en 2005, le texte du traité européen étant connu, on a tergiversé avant de choisir le referendum plutôt que le congrès à Versailles. Aujourd’hui, on veut faire un referendum mais on ne sait pas quelle(s) question(s) poser. Le principe du référendum étant retenu, le débat porte sur le texte à soumettre à l’électeur. On met la charrue avant les bœufs. Encore un essai d’instrumentalisation du referendum.
S’agissant du départ du général de Gaulle, en 1969, après le referendum perdu, l’opération est retenue comme un marqueur de la Vème République et comme l’exemple que tout président de la République devrait suivre.

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Transparence de Parcoursup : une bataille gagnée en Guadeloupe, mais pas la guerre…

— Par Alexandra Saviana —

L’université des Antilles doit communiquer le détail de ses critères de classement des candidats dans Parcoursup, selon une décision rendue par le tribunal administratif de Guadeloupe. Mais la transparence des algorithmes locaux est encore loin d’être acquise.

C’est une première victoire pour les avocats de la transparence de Parcoursup : le tribunal administratif de Guadeloupe a demandé, lundi 4 février, à l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats via la plateforme. L’établissement doit obtempérer dans un délai d’un mois, sous peine d’une astreinte de 100 euros par jour de retard. Le jugement a été salué par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), à l’origine du recours, comme une victoire pour « rompre l’opacité » de la très critiquée procédure d’affectation post-bac Parcoursup, entrée en application en 2018. La transparence des algorithmes locaux de la plateforme est toutefois loin d’être acquise, alors que l’université des Antilles a déjà annoncé se pourvoir en cassation.

« Cette décision récompense le travail que nous menons avec l’Unef depuis un an et demi sur les algorithmes locaux, c’est une première victoire », savoure auprès de Marianne Pierre Ouzoulias, féroce partisan de la transparence de Parcoursup.

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Soldes et promotions : quelles différences ?

Alors que les soldes d’hiver 2019 se terminent bientôt, vous vous demandez peut-être en quoi les soldes se distinguent des promotions dont les consommateurs peuvent bénéficier tout au long de l’année. Retour sur les différences entre promotions et soldes avec l’Institut national de la consommation (INC).

Dans sa fiche pratique, l’INC rappelle en quoi les promotions se distinguent des soldes, par exemple :

  • il n’y a pas de définition légale pour les promotions ;
  • il est interdit d’utiliser le terme « soldes » quand il s’agit de promotions, on parle alors par exemple de ventes privées, de « black friday »… ;
  • le calendrier est libre pour les promotions qui peuvent se dérouler à tout moment de l’année à condition de rester occasionnelles et de courte durée ;
  • les promotions peuvent ne pas s’appliquer à toute la clientèle sans pour autant être discriminatoires ;
  • contrairement aux soldes, le réapprovisionnement est autorisé pour les promotions ;
  • la revente à perte est interdite pour les promotions, sauf exception.

Et aussi

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Pas…(Étit lespri févriyé dé-mil-nef ?) & Vendredi 6 mars 2019

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Pas…(Étit lespri févriyé dé-mil-nef ?)

Pas tan-an ka vin pou pep-la lévé doubout,
pas lavi an nonm two kout, fout !
kouté’y an lari-a palé épi an sel vwa
pou mandé tousa i ni dwa.
Pas mépri bétjé-a lévé kòlè pep-la,
pas nou té bon épi pwofitasion,
pas Gwadloup ek Matinik sé dé nasion,
pas lè ni an volonté ni an lawout,
pas nou vlé dinité nou épi sé tout,
pas lavi nou sé an konba ki pa jen bout,
pas sé solidarité ka pòté lespwa,
pas sé an kréyol i tan pou mwen di tousa,
divini ich nou ké plen épi lajwa !

Patrick Mathelié-Guinlet

Vendredi 6 mars 2019

Tous debout devant la Maison des Syndicats
malgré des lacrymos, l’épaisse, âcre fumée,
la marée rouge du fier peuple de Foyal
résiste à l’arrogance de l’armée coloniale,

scandant comme on le fait un hymne national :
« Yo armé, nou pa armé, sé pou la viktwa
nou ka alé ! » Ferveur d’une seule et même voix
en dansant tel en un vidé de carnaval…

Convaincus de leurs droits, au-delà de la peur,
sans armes, leurs mains nues levées avec ardeur,
ils font reculer à la force de leur chant
les gendarmes macoutes, armés, eux, jusqu’aux dents !

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Université des Antilles : le chaos était prévisible.

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Le  renoncement de la Guadeloupe et de la Guyane à s’unir pour quoi que ce soit à la Martinique a connu sa première expression dans leur refus caractérisé de participer à la Grande région Antilles-Guyane envisagée il y a environ 50 ans. La Martinique y était seule favorable et elle avait raison, selon moi. La création de plusieurs institutions ou organismes régionaux pouvait paraître aller en ce sens. Mais il est évident que les autres collectivités craignaient que le statut de chef de file de la Martinique ne se prolonge dans la Grande région. Ce qui était d’autant plus insupportable que la conscience d’être des « pays » s’opposait à toute perte de souveraineté d’un DFA par rapport à l’autre. On a retrouvé le même réflexe quand se sont présentées les  dissensions à l’égard de l’académie et de l’université.
Il fallait être terriblement naïf et aveugle pour ne pas constater la volonté de la Guadeloupe d’avoir la haute main sur l’Université des Antilles et de se mettre en position de force pour créer sa propre université, au besoin par la mutilation du pôle Martinique.

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Le 4 Février 1794 la Convention signe le décret d’abolition de l’esclavage

4 février 1794: Toussaint Louverture obligea la France à signer la première abolition de l’esclavage

— Par Alain Foix —

Le 4 Février 1794 la Convention signe le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises et confirme ainsi l’initiative à Saint-Domingue des commissaires civils Sonthonax et Polverel, contraints de le faire sous la pression du Général Toussaint Louverture et de son armée. Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée espagnole combattra les français jusqu’à ce qu’ils plient le genou et accordent l’abolition de l’esclavage contre son ralliement à la France pour combattre les Anglais qui assiègent Saint-Domingue.

Toussaint Louverture deviendra alors général français puis gouverneur de l’île après que le commissaire Sonthonax ait été obligé de rentrer en France où il fut fait prisonnier et manqua de passer sous la guillotine pour avoir pris cette initiative d’abolition contre le gré de la Convention un an plus tôt.

Cependant, le 4 février 1794, en présence de trois députés envoyés par le gouverneur Toussaint Louverture (un blanc, un mulâtre et un noir), la Convention signa finalement cette abolition.

Le député noir nommé Bailly parla à la tribune de la nécessité de la fraternité humaine, et l’Abbé Grégoire dirigeant, de l’association des Amis des noirs monta à son tour à la tribune et demanda que le mot fraternité soit inscrit au fronton de la république.

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À propos de la soi-disant « sur-rémunération  » des fonctionnaires

— Communiqué du SNUEP-FSU —

Le SNUEP-FSU, une nouvelle fois, condamne fermement les propos tenus vendredi par E. MACRON, cette fois-ci lors du débat sur l’outremer.

Le Président de la République a en effet choisi de continuer sa croisade contre la partie d’entre nous, qui, suite à des concours difficiles, a choisi d’embrasser la carrière de fonctionnaires. Ces derniers sont accusés-et manifestement le ridicule n’étrangle pas Président- d’être responsables de la « vie chère » en outremer.

Cette incroyable mise à l’index s’est déroulée devant un parterre de premiers édiles, préférant lâchement s’engoncer dans un mutisme impardonnable, feignant ne pas savoir qu’ils ont pour mission de défendre ceux qui les ont élus.
Ils participaient pourtant à un débat « à bâtons rompus où ils devaient dire les choses de façon directe » dixit le Président. Leurs réactions et réprobation étaient donc permises. Même les plus sanguines…Même les plus épidermiques… .

Personne n’est dupe de la politique stérile menée par E.MACRON et de ses tentatives pour braquer les Martiniquais les uns contre les autres.
Pendant ce temps, leurs problèmes restent entiers : Les sargasses, le chlordecone, le chômage, le démantèlement de son Ecole et de son Université, la cherté de la vie, le prix des billets d’avion…

Le SNUEP-FSU Martinique appelle les habitants de notre île à se saisir de toutes les initiatives prochaines, qui iront dans le sens de dénoncer et améliorer leurs mauvaises conditions de vie.

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Réseau de transports de la CACEM : les résultats de l’enquête!

— Par l’Association des Usagers de Transports de Martinique (‘A.U.T.M.)—

Résultats de l’enquête de satisfaction (anonyme) en ligne que AUTM a réalisé au mois de novembre 2018 sur le réseau de la Cacem. Nous vous remercions d’y avoir répondu.

L’enquête de satisfaction sera reconduite tous les ans.

Les objectifs des résultats sont dans l’intérêt général  afin de rendre plus efficace le service public. Il est nécessaire de mener une enquête de satisfaction pour parvenir à des solutions.

La direction de la CFTU aurait dû faire cette enquête comme cela est stipulé dans le contrat signé avec la Cacem et poursuivit par Martinique Transport pour s’assurer que les exigences des usagers soient respectées.  C’est un outil indispensable pour une entreprise qui s’engage dans une démarche de certification.

AUTM  fey !

Malheureusement les résultats sont très médiocres, d’où l’urgence d’un transport de qualité.

En prenant l’initiative de vous communiquer les résultats, vos préoccupations sont au coeur de notre engagement.

À  partir de cette enquête seront dégagées des actions d’amélioration qui permettront la  mise en place d’un plan d’action par la prochaine société de transport.

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L’inexorable expansion du « globish »

« Dans un salon consacré au livre, et à la littérature française, n’est-il plus possible de parler français ? »
Dans une tribune collective au « Monde », une centaine d’écrivains, d’essayistes, de journalistes et d’artistes s’indignent de voir le « globish », un sous-anglais, supplanter notre langue dans les médias, à l’université et jusqu’au prochain salon « Livre Paris ».
Tribune. « Pour la deuxième année consécutive, la littérature Young Adult est mise à l’honneur au salon Livre Paris », lit-on sur le site Internet de cette manifestation qu’on appela longtemps le Salon du livre, et qui se tiendra du 15 au 18 mars. A côté de la littérature jeunesse, qui dispose de sa propre « scène » au salon, il y en aurait donc une autre, cette fois « jeune adulte ». Passons sur le bien-fondé de cette catégorie qui remonte au succès commercial d’Harry Potter – et se distinguerait peut-être d’une littérature « adulte mûr » et d’une troisième, « vieil adulte ». Mais pourquoi doit-elle être dite en anglais ? Poursuivons notre lecture du site Internet [qui a été, depuis l’écriture de cette tribune, actualisé] : la « scène YA » accueillera « Le Live » (performances et lectures musicales), une « Bookroom » (un espace de rencontres), un « Brainsto » (discussion entre créateurs), un « Photobooth » (pour laisser une trace sur ses réseaux sociaux).

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« Violences contre les médias » : amalgames et mauvais procès

— par Frédéric Lemaire, Pauline Perrenot —

Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », une défiance s’exprime envers les médias dominants et s’est traduite par un certain nombre de discours critiques et d’initiatives, allant de l’organisation de manifestations devant des sièges de grands médias au blocage d’imprimeries. Elle s’est également exprimée par des agressions verbales et physiques contre des journalistes de terrain. Certains éditorialistes, directeurs de journaux ou prétendus « experts » ne se sont pas privés des mettre toutes ces expressions de la colère à l’égard des grands médias dans un seul et (trop) grand sac : celui de la haine des médias et de la démocratie. Retour sur ces amalgames et mauvais procès.

Dans la nuit du 26 décembre, une vingtaine de gilets jaunes se sont postés à la sortie de l’imprimerie du groupe Ouest-France, au sud de Nantes, pour bloquer l’acheminement de plusieurs titres. Quelques jours plus tard, l’Est Républicain a fait l’objet d’actions similaires ; le 10 janvier, la distribution de La Charente libre a été mise à mal et dans la nuit du 11 au 12 janvier, L’Yonne républicaine, le Journal du Centre ou encore La Voix du Nord ont vu leur diffusion empêchée par le blocage de leurs centres d’impressions.

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Nouveautés : parutions du 3 février 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Macron face aux revendications des élus d’Outre-mer

— Par Anne-Charlotte Dusseaulx —

Emmanuel Macron a reçu vendredi soir des élus d’Outre-mer à l’Élysée dans le cadre du grand débat. La discussion a duré sept heures. Certains ont dénoncé une opération de communication.

« Nous n’avons pas fait 8.000 km pour parler deux minutes » : venus des Antilles, de Réunion, Mayotte ou de Guyane, la centaine d’élus présents vendredi dans la salle des fêtes rénovée de l’Élysée n’a plus lâché le micro énumérant les problèmes de leurs territoires, de la vie chère à l’immigration clandestine, en passant par la prolifération des sargasses ou les dangers du chlordécone. Au point qu’au bout de 5 heures, Emmanuel Macron a repris à la ministre Annick Girardin la direction du débat, pour mettre un terme au défilé des intervenants qui se prolongeait bien au-delà des inscrits.

« Non, les enfants » (sic!), leur a-t-il lancé, « sinon, c’est la fin des haricots ». « On ne va pas faire Shéhérazade! » La discussion a duré 7 heures, un record, dépassant les 6h 40 de Grand Bourgtheroulde et les 6h38 de Souillac.

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La mobilisation pour sauvegarder l’Humanité prend corps

— Par Patrick Apel-Muller —

Le tribunal de commerce de Bobigny rendra son délibéré le 7 février. Les manifestations d’attachement à notre journal se multiplient.

Les juges ont examiné hier matin la situation économique du journal, entendu le directeur et le représentant des salariés. L’Humanité s’était placée sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny. Celui-ci rendra son jugement en délibéré le 7 février.

Dès l’annonce de cette procédure et la publication lundi de l’appel à la « Mobilisation générale pour l’Humanité » signée de son directeur, Patrick Le Hyaric, les réactions de solidarité se sont multipliées. Celles de nos lecteurs d’abord, qui jugent « impossible » de perdre leur journal et égrènent ce qu’ils y trouvent et qu’on ne leur présente nulle part ailleurs. Sur les réseaux sociaux, des parlementaires s’engagent et relaient des appels à la mobilisation : André Chassaigne, Sébastien Jumel, Éliane Assassi ou Fabien Gay. Des élus LaREM, LR, radicaux de gauche ou socialistes disent aussi que, quels que soient les désaccords qu’ils peuvent avoir avec des prises de position du journal, celui-ci doit absolument exister.

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La mort de Félix Chauleau

Nécrologie
Tropiques Atrium Scène nationale salue la mémoire de Maître Félix Chauleau.
Président fondateur du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle), il en assura la présidence de 1974 à 1977 et de 1994 à 2012.
De son engagement dans la vie associative tant pour la culture que pour le sport, notamment en tant que Président de la Ligue de Football de Martinique ou membre de l’ex CCEE, nous garderons l’image d’un homme de dialogue, affable, épris de justice et ouvert aux mutations technologiques. Il avait, avec d’autres, oeuvré pour la fusion entre le CMAC et l’Atrium.
Tropiques Atrium Scène nationale adresse à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances et son soutien dans cette épreuve.

Le Conseil d’Administration, la Direction et l’équipe de Tropiques Atrium –Scène nationale de Martinique

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L’histoire des pesticides en Martinique.

— Par Florent Grabin, Association PUMA —
Les pesticides (insecticides, raticides, fongicides, et herbicides) sont des composés chimiques dotés de propriétés toxicologiques, utilisés par les agriculteurs pour lutter contre les animaux (insectes, rongeurs) ou les plantes (champignons, herbes indésirables) jugés nuisibles aux plantations. Le premier usage intensif d’un pesticide, le DDT, remonte à l’époque de la Seconde Guerre mondiale.

Malheureusement, tous les pesticides épandus ne remplissent pas leur emploi. Une grande partie d’entre eux est dispersée dans l’atmosphère, soit lors de leur application, soit par évaporation ou par envol à partir des plantes ou des sols sur lesquels ils ont été répandus. Les pesticides sont ainsi aujourd’hui à l’origine d’une pollution diffuse qui contamine toutes les eaux continentales : cours d’eau, eaux souterraines et zones littorales.

Si les pesticides sont d’abord apparus bénéfiques, leurs effets secondaires nocifs ont été rapidement mis en évidence. Leur toxicité, liée à leur structure moléculaire, ne se limite pas en effet aux seules espèces que l’on souhaite éliminer.

Ce sujet pesticide a été à l’origine de polémique entre les membres fondateurs du premier mouvement écologique en Martinique où les intellectuels se servaient des actions nobles comme tremplin vers l’indépendance et Pierre DAVIDAS décédé il y a 20 ans accompagné d’autres personnes réalistes, a mis un terme à ce type de relation ; après cette scission l’association écologique APPELS fut créée.

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Congé parental : où sont les hommes ?

— Par Clémence de Blasi —

Si beaucoup de pères déclarent y songer, ils sont une minorité à choisir de s’occuper de leur bébé pendant plusieurs mois. Les blocages restent nombreux.

« Me faire des journées de maman, c’était un peu impressionnant au début : le soir, j’étais cuit ! », plaisante Gabriel Bally, 45 ans, responsable des études dans une entreprise de dépollution de friches industrielles. Il y a quelques mois, le jeune papa, qui vit dans le 17arrondissement de Paris, a décidé de faire une pause dans sa vie professionnelle pour s’occuper de sa fille. « Dans ma boîte, on est 400 salariés, mais je suis le premier homme à avoir demandé un congé parental », observe-t-il. En France, après la naissance ou l’adoption d’un enfant, la durée de ce congé peut aller jusqu’à trois ans (à temps plein ou partiel, jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant), dont une partie est indemnisée. Celui-ci se prend après les congés maternité et paternité. Or seuls 4 % des personnes qui choisissent d’en profiter sont des hommes.

Pourtant, les mentalités changent.

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Vladimir Jankélévitch, figures du philosophe

Jusqu’au 3 mars. BnF François-Mitterrand, Paris. Entrée gratuite.

— Par Élodie Maurot —

Une exposition à la Bibliothèque nationale de France et plusieurs rééditions font revivre l’œuvre du philosophe de la morale, de la mort et de l’amour.

Méditant sur le mystère de la mort, Vladimir Jankélévitch (1903-1985) pensait qu’en dépit du néant sur lequel semble s’achever toute existence, la vie avait le dernier mot. Non en raison d’une croyance métaphysique ou religieuse en un « au-delà », mais parce que la mort n’a pas le pouvoir d’effacer le fait d’avoir vécu. « Si la vie est éphémère, le fait d’avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel », écrit-il dans La Mort (1966). Une pensée qu’il prolonge dans L’Irréversible et la Nostalgie (1973), d’où est tirée la magnifique citation sous laquelle se place l’exposition que la Bibliothèque nationale de France (BnF) consacre au philosophe (1)  : « Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir vécu est son viatique pour l’éternité. »

Cet hiver, cette exposition d’archives et plusieurs rééditions chez Flammarion (Philosophie morale, qui regroupe plusieurs textes dont certains étaient devenus introuvables, et deux publications en poche pour La Mauvaise Conscience et Le Pardon) témoignent de la persistance d’une œuvre qui a su, dans la deuxième moitié du XXe siècle, revisiter et vitaliser tous les grands thèmes de la philosophie morale, tout en prenant en charge la tragédie de la guerre et de la Shoah.

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L’improbable révolution : une promenade autour des Gilets Jaunes

— Par Michel Pennetier —

« Les révoltes et les révolutions ont toujours
pour responsables les gouvernants »
(Goethe, « Conversations avec Eckermann »)

 

Que ce soit le prix du pain en 1789 ou le prix de l’essence en 2018, le déclenchement d’un mouvement de masse est toujours anecdotique, spontané, aveugle. Que s’y joigne une pensée élaborée par une élite depuis un certain temps comme ce fut le cas au 18e siècle, que la classe dirigeante elle-même perçoive que l’ancien régime n’est plus viable, alors la révolte aveugle peut se transformer en révolution, c’est-à-dire en l’élaboration très complexe d’un nouveau type de gouvernance. Celle-ci aurait pu sans doute émerger sans l’épisode révolutionnaire comme en Angleterre, c’est-à-dire par évolution. Mais les dirigeants de la France n’en ont pas été capables.


La nostalgie de la révolution

Nous, Français, vénérons l’épisode révolutionnaire, à juste titre puisqu’il a proclamé les grands idéaux démocratiques, Mais nous oublions combien de sang et de larmes la révolution a coûté et il a fallu un siècle, justement par évolution, pour que ces idéaux entrent peu ou prou dans la réalité.

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Vers la fin de l’Université des Antilles ?

— Par Danielle Laport (*)——

L’Université est le lieu privilégié de la connaissance, de la dialectique, de l’éveil des consciences, de la recherche pour combattre l’obscurantisme. L’Université contribue à donner les outils et clés de lecture nécessaires pour comprendre, réajuster intelligemment « aujourd’hui » et construire utilement « demain ». L’Université permet de s’ouvrir au Monde avec discernement et tolérance. En tout cas, c’est ce que l’on attend de cette institution.

Depuis maintenant 5 ans, notre Université est au cœur d’une actualité pour le moins perturbante. Entre suspicion de scandale financier avec le CEREGMIA en attente d’un procès judiciaire, éclatement de l’unité Martinique / Guadeloupe / Guyane conduisant à une Université Martinique / Guadeloupe, aujourd’hui nous entendons le sifflement d’un vent d’une possible Université Martinique.

A l’heure où les Universités se structurent sur les territoires en se regroupant pour créer des pôles puissants interdisciplinaires d’enseignement et de recherche afin d’attirer le plus grand nombre d’étudiants pour démultiplier les recherches, misant ainsi sur l’adage « le plus large contre le plus étroit », notre Université aurait-elle alors choisi le plus étroit ?

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Rejet du droit d’appel de Mumia Abu-Jamal

Le procureur de Philadelphie, Larry Krasner a rejeté, le vendredi 25 janvier, la décision du juge Léon Tucker d’un droit d’appel pour Mumia Abu-Jamal. Larry Krasner, sans autre commentaire, a refusé ce droit d’appel quelques heures seulement avant l’expiration du délai légal de recours.

Maître Judith Ritter, l’avocate de Mumia Abu-Jamal, s’est déclarée « très déçue que le procureur s’oppose à ce que son client puisse enfin plaider devant un tribunal impartial, ce qui a motivé la décision objective du juge en considération du fait que ce droit ne lui a jamais été accordé ».

De son côté, la police, par la voix du président du syndicat des officiers de Philadelphie, a tenu à féliciter le procureur pour cette  » bonne décision « . Rappelons que ces derniers mois la police a mené campagne (largement couverte par les médias) aux côtés de la veuve FAULKNER pour que le « tueur de flic reste en prison jusqu’à sa mort ».

Quelques jours avant cette contestation, le Bureau du procureur avait déclaré avoir trouvé six boîtes concernant le dossier d’Abu-Jamal dans un local de stockage.

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Université : le signal n’est pas bon

— Par Justine Bénin, députée de la Guadeloupe —
Depuis plusieurs semaines, l’Université des Antilles vit une crise grave entre les pôles de Guadeloupe et de Martinique qui pourrait compromettre son avenir. Issu de la scission de la Guyane, cet établissement peine à trouver ses marques.
C’est pourtant un outil indispensable pour la valorisation de nos ressources et l’émergence de nos talents. Avec les parlementaires de Guadeloupe et de Martinique, nous avons tenté une méditation pour éviter cette crise et offrir à notre jeunesse des garanties de formation de qualité après le baccalauréat.
Le signal envoyé aujourd’hui n’est pas bon pour nos populations et pour l’État.
Formée dans cet établissement, soucieuse de préparer l’avenir, je ne peux resterinsensibleàcettesituation d’affrontement par voie de déclarations. Pouvons-nous prendre le risque d’une nouvelle scission alors que nos populations vieillissent et que nos jeunes sont tentés par les offres venant des grands larges ?

L’avenir de notre jeunesse en jeu

J’en appelle à la discussion sereine avec pour seuls fondements l’efficacité, le rayonnement de l’institution et l’équité dans la gestion des moyens.
C’est à ce prix et uniquement à ce prix que nous pourrons offrir à notre jeunesse l’envie d’investir dans nos territoires et d’apporter leur contribution au développement.

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Audrey Pulvar confirme son départ de la fondation Hulot

Le conseil d’administration de la Fondation est appelé mercredi 30 janvier à acter la démission de son actuelle présidente, Audrey Pulvar.

Le retour de Nicolas Hulot à la tête de sa fondation se profile, cinq mois après sa démission du gouvernement, avec sa probable désignation mercredi 30 janvier comme président d’honneur. Le conseil d’administration de la fondation est également appelé à acter la démission de son actuelle présidente, Audrey Pulvar.

« C’est le conseil d’administration du 30 janvier qui doit prendre acte de ma démission et élire Nicolas (Hulot) même s’il y a peu de doutes sur l’issue. Quant à moi, je prépare un autre projet et je crée une structure », a confirmé l’ancienne journaliste dans un SMS au « Parisien ».

« La Fondation Hulot sans Hulot, ce n’est pas évident »

Audrey Pulvar avait pris la présidence de la « Fondation pour la nature et l’Homme », après la nomination de Nicolas Hulot au gouvernement. Interrogé par le quotidien, un proche de l’ancien ministre de la Transition écologique souligne : « ce sont deux fortes personnalités qui ne sont pas très complices.

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Une campagne pour lutter contre l’homophobie et la transphobie à l’école

Quid en Martinique?

— Par AFP agence —

Le ministère de l’Éducation nationale lance ce lundi une nouvelle campagne de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie dans les collèges et lycées, sur fond de recrudescence d’actes homophobes en milieu scolaire.

«Ça suffit!», peut-on lire sur les posters et «flyers» qui seront distribués dans tous les établissements du second degré. Les lettres noires et couleur arc-en-ciel barrent différentes formes de discriminations inscrites en arrière-plan. Avec un slogan: «tous égaux, tous alliés». Ce lundi, Jean-Michel Blanquer présente la campagne de sensibilisation à l’homophobie et la transphobie dans un lycée professionnel du 19ème arrondissement de Paris.

Appréhension face à l’école

Des prospectus proposant des pistes pour s’engager au quotidien et devenir un «allié» des jeunes LGBT seront également distribués; un guide d’accompagnement pour les équipes pédagogiques sera accessible en ligne dès le début de la semaine prochaine, et un service d’écoute et d’aide à distance – ecoute.contrelhomophobie.org – accessible par téléphone (08.10.20.30.40 ou 01.41.83.42.81, tous les jours de 8h à 23h), par courrier électronique et par chat. La dernière campagne contre l’homophobie à l’école datait de décembre 2015.

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« C’est irresponsable de parler de coup d’État au Venezuela »

— Par Sarah Diffalah —

Paula Vasquez Lezama est spécialiste du Venezuela. Elle décrypte la situation après l’autoproclamation de Juan Guaido comme président par intérim.

Le Venezuela s’est réveillé ce jeudi 24 janvier avec deux présidents : Nicolas Maduro, réélu le 20 mai 2018 lors d’un scrutin boycotté par la coalition de l’opposition (une élection non reconnue par une partie de la communauté internationale), et Juan Guaido, président du Parlement, nouvelle figure de l’opposition. Décryptage de la spécialiste du Venezuela, Paula Vasquez Lezama, chargée de recherche au CNRS.

En France, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une « tentative de coup d’Etat », reprenant les paroles de Nicolas Maduro. Peut-on parler de « coup d’Etat » ?

Bien sûr que non ! C’est irresponsable de dire cela. C’est de la manipulation. Nicolas Maduro a usurpé son élection. Elle n’est pas légitime. L’opposition a essayé de respecter la Constitution. A la suite de la fraude électorale de 2018, le président de l’Assemblée nationale a prêté serment comme président par intérim, en accord avec la Constitution.

Comment parler de coup d’Etat alors qu’il n’y a eu aucune utilisation de la force ?

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Meeting de solidarité avec « la révolution bolivarienne »

Jeudi 31 janvier 2019 à 18h Maison des syndicats à FdF

— Par le CNCP, le PKLS, le MODEMAS —

Non à l’ingérence ! Non à la subversion ! Solidarité avec la révolution bolivarienne

Les médias au service des multinationales intensifient leur campagne de désinformation pour justifier le renversement d’un Président démocratiquement élu.
Le même MACRON qui réprime sauvagement les « Gilets Jaunes » et multiplient des mesures fascisantes en France a le culot d’ordonner au Président MADURO d’organiser des élections et de se plier devant un coup d’Etat téléguidé par le fasciste TRUMP.
Toute notre région risque d’être déstabilisée par la politique agressive des puissances impérialistes occidentales qui bafouent les règles les plus élémentaires du droit international.
Pour connaître la vérité sur la situation au Venezuela
Pour manifester notre solidarité avec le peuple vénézuélien
LE CNCP, LE PKLS, LE MODEMAS
VOUS INVITENT AU MEETING QU’ILS ORGANISENT
JEUDI 31 JANVIER 2019 A 18 H
Maison des syndicats à Fort-de-France

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