— Par Gilbert Pago —
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
L’histoire et la géographie de nos territoires se conjuguent pour rendre selon nous évidente la mission pour vous qui découle de la brûlante actualité de notre partie du monde. Personne ne peut être sourd aux bruits de bottes que l’on entend poindre pour le Venezuela.
En tant que Parlementaires, vous pouvez goûter facilement aux amères délices de la fiction suivante.
Imaginez le Président de votre Assemblée Nationale ou de votre Sénat, soudain atteint par la folie du pouvoir ou gagné par le « dégagisme » qui s’exprime en ce moment dans les rues de nombreuses villes de France, depuis 14 semaines contre le Président en exercice, se déclare Président à sa place ( on appelle ça un » président autoproclamé » ) au motif , d’ailleurs vrai !, que celui-là n’a été élu que par une minorité du corps électoral français.