Dorian s’est abattu dimanche sur les îles Abacos avec des pluies torrentielles et des vents frôlant les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire de cet archipel.
L’ouragan Dorian, désormais classé en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson, frappait les îles Abacos, dans l’archipel des Bahamas, dimanche 1er septembre, avec des vents frôlant les 300 km/h. Il a touché terre à Elbow Cay, qui fait partie des îles Abacos aux Bahamas, à 1640 GMT. Des vagues géantes ont commencé à submerger les parties les plus basses de cette bande de terre de 14 km. Des habitants de Great Guana Cay avaient quitté les lieux en prévision de l’ouragan, rejoignant Nassau, la capitale des Bahamas, ou d’autres régions de l’archipel, mais deux à trois cents d’entre eux sont restés. L’électricité a été coupée et les météorologues prévoient jusqu’à 60 cm de pluies et des ondes de tempête de plus de 6 mètres. On s’attend à deux jours de pluies diluviennes et de vents violents.
Les rafales peuvent dépasser 350 km/h, ce qui en fait un ouragan aussi puissant que Gilbert (1988), Wilma (2005) et l’ouragan du Labor Day de 1935.