Catégorie : Sciences Sociales

Portable à l’école : enseignants et surveillants peuvent vous le confisquer.

Portable à l’école : le point

C’est l’une des questions de la rentrée : le portable est-il interdit ou autorisé dans les écoles, les collèges et les lycées ? Pour tout comprendre sur l’utilisation du portable en classe, dans la cour de récréation ou dans les couloirs, on vous explique les règles en 1 minute.

Que dit la loi ?

Depuis 2018, l’utilisation du portable est interdite à l’école.

École maternelle, primaire et collège

L’usage du portable est interdit jusqu’au collège. Mais le règlement peut prévoir des exceptions pour un usage pédagogique.

Les enseignants et surveillants peuvent vous les confisquer.

Lycée

Au lycée, l’utilisation du portable est autorisée. Mais le règlement peut en interdire l’usage dans certains cas (en classe par exemple), sanctions à la clé.

Dans tous les cas, les élèves en situation de handicap peuvent les utiliser si leur état de santé le nécessite.

Et aussi

Fournitures, programmes, bac 2021, téléphone portable, calendrier des vacances… : tout comprendre sur la rentrée scolaire 2019

Publié le 12 septembre 2019 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

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Fédération Nationale Solidarité Femmes : contribution au grand débat national

Mars 2019

 

1. Renforcer l’arsenal législatif en faveur de la lutte contre les violences conjugales

Introduire dans le Code pénal une définition des violences économiques afin qu’elles soient pénalisées au même titre que les autres formes de violences (psychologiques, physiques, verbales et sexuelles).

Introduire dans le Code civil une définition claire et précise des violences conjugales (conjoint, concubin, partenaire de PACS, couple non cohabitant ou ex) sur le même modèle que l’article 3.b de la Convention d’Istanbul qui précise que « la violence domestique désigne tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime », en y incluant les violences administratives du conjoint ou de l’ex-conjoint .

Renforcer la législation en matière civile afin de permettre aux femmes victimes de violences conjugales de quitter le domicile avec leurs enfants sans risque d’être sanctionnées (articles 227-6 du Code pénal et 373-2 du Code civil).

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L’U.F.M. mobilisée, plus que jamais, contre les violences faites aux femmes

La rédaction d’un cahier de doléances

Une minute de silence a été proposée à l’initiative de l’Union des Femmes de Martinique à l’ouverture de la réunion de lancement du Grenelle contre les violences envers les femmes ce mardi 3 septembre à la préfecture, ainsi que la distribution de la liste des femmes tuées par leur (ex) conjoint depuis 1998.
Ces gestes, pour ne pas oublier ces femmes qui aujourd’hui ne sont plus là, mais non pour la résignation. Pour réaffirmer la détermination qui doit être la nôtre, pour que cessent ces violences inacceptables envers les femmes, quels qu’en soient le lieu et les formes.
La mobilisation en Martinique existe depuis des années, par :
▪ Les Associations de terrain,
▪ La population qui s’est mobilisée à de nombreuses reprises
▪ Notamment à travers la pétition de l’Union des Femmes de Martinique, pour une vraie politique de lutte contre les violences envers les femmes qui a recueilli 11 000 signatures.
La parole des femmes survivantes et de leurs enfants, nous la recevons à travers :
▪ Entre 350 et 400 femmes/an reçues dans les lieux d’accueil et d’accompagnement de l’Union des Femmes de Martinique (Espace d’Écoute, d’Information et d’Accompagnement 58 rue Isambert, permanences mensuelles à Trinité et à Ducos)
▪ Mais aussi les centaines qui s’expriment lors des formations que nous dispensons, des manifestations que nous organisons quel que soit le sujet où nous les rencontrons, auprès des militantes dans leur quotidien où qu’elles soient …
Elles nous disent leur peur, leur besoin de protection, et de pouvoir vivre normalement comme des citoyennes à part entière dans une société débarrassée de ce machisme ambiant et très lourd.

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Grenelle de lutte contre les violences envers les femmes

Septembre 2019 : propositions de l’UFM

I – Le contexte :

En France :

L’importante mobilisation des associations féministes et des familles des victimes, suite au nombre de femmes victimes de violences depuis le début de l’année : 101 à ce jour.

Le gouvernement propose la tenue du Grenelle pour lutter contre les violences envers les femmes en septembre.

En Martinique :

26 femmes assassinées depuis 1998

L’Union des Femmes de Martinique (UFM), choquée avec toute la population de Martinique par le meurtre d’une nouvelle femme (Jessica) en janvier 2018, 4 mois après celui horrible d’une autre femme (Leila) et de ses enfants, a lancé une pétition au lendemain de cet énième féminicide aveugle et gratuit de trop en Martinique.

Ceci afin que les pouvoirs locaux, premiers acteurs de proximité auprès de leur population puissent, au côté des efforts que déploient sans cesse les associations du secteur, mettent enfin en place une véritable politique locale de lutte contre les violences à l’encontre des femmes.

Avec nos moyens limités, nous avons enregistré le nombre impressionnant de plus de 11 000 signatures.

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Dolor Banidol : nous voulons la vérité!

Création et premières actions du « Comité Dolor Banidol pour la Vérité sur le Crash du 3 décembre 1969 »

Le 3 décembre 1969 le Boeing assurant le vol AF 212 s’écrasait au large de Caracas une minute après son décollage de l’aéroport Simon Bolivar avec ses 62 passagers et membres d’équipage. Les interrogations émises à l’époque prennent aujourd’hui la dimension de sérieuses présomptions d’attentat qui pourrait avoir visé deux éminents dirigeants des partis communistes martiniquais (Dolor Banidol) et Guadeloupéen (Euvremont Gène), de retour d’un congrès du parti communiste chilien à Santiago du Chili. Un communiqué des syndicats d’Air France publié il y a 2 ans, signale qu’un document du Bureau d’enquête sur les accidents aéronautiques (BEA), classé secret défense, évoque une  » forte probabilité que l’accident soit imputable à l’explosion d’une bombe dans le puits du train gauche de l’avion « .. Les résultats de l’examen des restes des corps des deux responsables politiques plaident, également selon les dires d’un médecin les ayant examinés à l’époque, en faveur de cette thèse.

Ce lundi 2 septembre 2019 un comité a été créé en Martinique pour mener campagne pour la vérité dans ce dossier, entre autres avec la levée, 50 ans après, de ce curieux secret défense et pour honorer la mémoire des victimes parmi lesquels D.

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Lettre aux maires pour renommer des rues en hommage aux soldats Africains et des Outre-mer

Lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le chef de l’État a appelé à renommer des rues en hommage aux soldats Africains et Antillais de l’Armée française qui ont participé à la Libération. Des responsables associatifs, intellectuels et personnalités publient une lettre ouverte aux Maires de France et des Outre-mer afin qu’ils s’engagent dans ce sens.

« Ils ont fait l’honneur et la grandeur de la France. Et pourtant qui d’entre nous se souvient aujourd’hui de leurs noms, de leurs visages ? » a questionné le chef de l’État lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence à Saint-Raphaël dans le Var, le jeudi 15 août 2019. Plusieurs responsables associatifs, personnalités publiques, journalistes, médecins et universitaires pour la mémoire des Tirailleurs Africains et des Outre-mer emmenés par le professeur Marcel Lourel, commandant de réserve citoyenne à Lille s’interrogent : « Pourquoi les Tirailleurs Africains et des Outre-mer sont-ils les grands oubliés de l’Histoire ? Plus de 400 000 d’entre eux ont versé le prix sang au cours des deux Grandes guerres… Aujourd’hui, Emmanuel Macron appelle à renommer des rues pour leur rendre hommage.

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Commission d’enquête sur le chlordécone

— Par Roland M’Sabi —

Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.

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L’inacceptable démantèlement de notre système éducatif

— Par Madeleine de Grandmaison —

Aucun Martiniquais ne devrait être insensible à ce qui se passe au niveau de notre système éducatif. Je dis notre car, comme tous les acquis sociaux, nous l’avons gagné et nous les payons d’une façon ou d’une autre, et de l’éducation, de l’instruction, de la formation, nous en avons le droit.

– L’esclavage n’avait pas droit à l’instruction

– L’esclavage évangélisé (christianisé) bravait son maître pour aller à la messe, au catéchisme et autres moments d’enseignement, les recueils de textes religieux, parce qu’ils pouvaient, d’une certaine façon, ouvrir les portes de la connaissance ou donner envie d’en savoir plus, étaient plus que suspects et Dieu sait si « l’évangélisation » des esclaves et des peuples coloniaux n’est pas ma tasse de thé, il faut se souvenir que bien des prêtres, un tant soit peu progressistes, se sont trouvés en butte avec les hiérarchies et plus près d’eux, les autorités locales, maîtres, représentants de la puissance coloniale…

Si nous revenons à notre problème, la Martinique a mis près d’un siècle pour se voir doter d’un système éducatif, un tant soit peu structuré.

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La dengue tue quatre fois plus cette année au Brésil

La dengue a tué quatre fois plus de personnes au Brésil de janvier à août que sur la même période de l’an dernier, faisant au moins 591 morts, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont fait état par ailleurs de 486 cas mortels suspectés, mais non confirmée à ce stade. En comparaison, 141 personnes étaient mortes de la dengue de janvier au 24 août 2018, selon le ministère.

Les cas de dengue, à 1,43 million dans tout le pays jusqu’au 24 août, ont été multipliés par près de sept par rapport aux 205.791 cas de la même période de 2018. L’année 2015 reste celle du pic de la maladie au Brésil avec près de 1,7 million de cas, dont 986 mortels.

Lire aussi : Dispositif de lutte contre la dissémination du moustique « Aedes albopictus » en France métropolitaine

Les Etats du Sud et du Sud-Est, comme ceux de Sao Paulo et du Minas Gerais, sont les plus touchés par la maladie infectieuse transmise par les moustiques Aedes aegypti qui prolifèrent surtout dans les zones urbaines grâce à la chaleur et l’humidité.

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Avec l’arrivée de l’IA, 120 millions d’actifs pourraient voir leur job disparaître

Durant les 3 prochaines années, les plus grandes économies du monde vont être touchées par ces changements majeurs.

— Par Valentin Cimino —

Une récente étude d’IBM laisse penser que l’intelligence artificielle pourrait remplacer des millions de travailleurs à travers le monde : 120 millions pour être exact. Cette fois-ci ça y est, l’intelligence artificielle est prête pour faire son entrée sur le monde du travail. Au cours des 3 prochaines années, les 12 plus grandes économies du monde pourraient bien être totalement chamboulées par ce changement majeur.

L’IA arrive-t-elle trop vite dans le monde du travail ?
Pour Amy Wright, co-directrice d’IBM Talent & Transformation : « les entreprises sont confrontées à des préoccupations croissantes face à l’arrivée de l’intelligence artificielle sur le marché du travail. Le fossé se creuse entre les compétences d’une IA et d’un humain. Une prise de conscience sur l’impact que ces nouvelles technologies pourraient avoir sur l’économie mondiale est seulement en train d’émerger. Cependant l’intelligence artificielle n’arrivera pas demain dans notre quotidien, mais bien aujourd’hui ».

Lire aussi : L’IA devrait détruire 120 millions d’emplois d’ici 3 ans

Effectivement, d’après le rapport, la moitié des PDG interrogés estiment ne pas avoir les ressources financières nécessaires pour remplacer leur main d’œuvre par des machines.

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Il perd sa maison pour des droits de succession jamais payés depuis 30 ans

Une solution pour la Martinique?

Puisque la succession n’a pas été réglée depuis plus de 30 ans, une maison de Seine-et-Marne a été déclarée «sans maître» et attribuée à la commune. L’occupant qui en avait hérité de sa grand-mère doit être expulsé.

Ne pas régler ses droits de succession peut être lourd de conséquences. Pour ne pas s’être occupé de régler les formalités et les frais liés au décès de sa grand-mère décédée en 1985, un habitant de Féricy (Seine-et-Marne), Pascal Monin, est en train de l’apprendre à ses dépens. Comme le rapporte Le Parisien, la vaste demeure de 466 m² entourée de 2281 m² de terrain, qu’il considère comme la sienne est désormais propriété de la commune. Puisque ni sa mère, ni lui-même n‘ont jamais ouvert de succession, ni réglé les moindres frais en ce sens, l’administration fiscale estime que l’on peut parler de «bien sans maître».

Au terme d’un délai de prescription de 30 ans où le propriétaire ne se fait pas connaître, la maison est ainsi attribuée à la commune. L’occupant des lieux, un homme de 58 ans vivant du RSA, ne l’entend pas de cette oreille et ne compte pas libérer les lieux, soutenu par des voisins et par l’association Droit au logement.

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« L’obèse n’est pas embauchable parce qu’il est jugé fainéant »

— Par Fabiola Dor …
Le monde du travail est impitoyable avec les personnes en surpoids. Du recrutement à la négociation salariale, les salariés victimes de grossophobie nous racontent leurs discriminations.
Dans l’imaginaire collectif, les beaux réussissent mieux que les autres.

“Avant d’arriver sur le marché du travail, je subissais déjà une grossophobie quotidienne mais j’ai vite appris à passer outre les commentaires des cons. En revanche, quand j’ai commencé à chercher un emploi, j’ai très mal vécu qu’on doute de mes compétences à cause de mon poids”, confie Gabrielle Deydier, auteure de On ne naît pas grosse, un livre basé sur ses expériences personnelles.

Caraïbe. Les femmes de plus en plus obèses 

Dans cet ouvrage publié en 2017, l’auteure espère briser les tabous sur la grossophobie. Elle partage des anecdotes humiliantes avec les professionnels de santé, les enseignants ou encore les recruteurs. “À la fin d’un entretien, un employeur m’a dit que mon QI n’est pas proportionnel à mon IMC, rapporte-t-elle.

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Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe

Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.

La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre.

Une dégradation causée par « l’activité anthropique », selon l’Office de l’eau, dont « l’agriculture et l’assainissement (…) et dans une moindre mesure l’industrie ».

Stations d’épuration non conformes

Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés.

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Le racisme comme système

— Par Denis Colombi —

Lorsque l’on tape « racisme » sous google, la première proposition qui apparaît est « racisme anti-blanc ». Et sur les liens proposés, il faut attendre le quatrième pour avoir une critique de cette notion. Les sociologues affirment souvent que le « racisme anti-blanc » n’existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu’il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la « bien-pensance ». Derrière cette idée, ce qu’il y a en jeu, c’est la compréhension de ce qu’est le racisme. Le plus souvent, celui-ci est perçu comme un sentiment individuel – en grande partie parce que les mouvements et politiques anti-racistes contribuent largement à le cadrer ainsi. Pourtant, du point de vue sociologique, ce n’est pas cela le racisme. Le racisme, c’est un système. Explications.

Pour une bonne introduction à ce problème on peut regarder ce sketch de l’humoriste australien Aamer Rahman. En affirmant qu’il est possible de faire du « racisme inversé » (reverse racism, le terme anglais qui correspond le mieux à ce que certains appellent « racisme anti-blanc »), il montre l’absurdité de cette notion.

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Le choix d’une retraite

— Par Jean Abrosi —
Lucien est à la retraite depuis 30 ans après de bons et loyaux services à la RATP. Il a choisi de revenir dans son île natale après avoir vécu en France pendant une quarantaine d’années. Grâce à ses économies et à celles de sa fidèle épouse, il avait émis le voeu de s’acheter un bout de terrain en Martinique et de construire une maison où tous les deux viendraient vivre leur retraite. Grâce à Dieu, leur voeu fut exaucé et ils ont retrouvé le pays de leur enfance. Animé d’une attitude positive, ce couple a adhéré dès les premières années, aux différentes activités communales voire à un club de convivialité qui lui a permis de se retrouver avec des amis d’enfance. Hélas, comme tous ceux qui ont vécu en France et qui sont revenus dans leur pays natal, ils ont été déçus par la mentalité antillaise, trop rétrograde à leur avis. Et Lucien le premier s’est retiré dans sa tour d’ivoire.

Aujourd’hui, il préfère se retrouver seul, sans voisins, sans amis. Le matin dès 4 h, il est levé.

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Épandage de pesticides: 5 mètres de protection pour quoi faire?

— Par Pierre Sautreuil avec l’AFP —

Le gouvernement soumet aujourd’hui à consultation un projet de décret fixant à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre les habitations et les zones d’épandage de produits phytosanitaires. Mais d’où viennent ces chiffres?

L’annonce a fait bondir les écologistes, mais Élisabeth Borne l’assure: «ces distances ne sortent pas d’un chapeau». D’après la ministre de la transition écologique, le projet de décret proposant des distances de protection de 5 à 10 mètres s’appuie sur des recommandations formulées en juin 2019 l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) un organisme scientifique rattaché au ministère de l’Agriculture.

● Que contient ce rapport?

Dans son avis rendu le 14 juin, l’agence recommandait la mise en place de «distances de sécurité» allant de 3 mètres pour les grandes cultures à 10 mètres pour les vergers et vignes. Ces distances de sécurité peuvent être «supérieures, par mesure de précaution en particulier pour les produits classés cancérogènes, mutagène ou toxique pour la reproduction», précise l’Anses.

L’agence recommande aussi «la généralisation des dispositifs limitant la dérive» des pesticides. Elle insiste aussi sur «l’importance des programmes de formation des agriculteurs aux bonnes pratiques».

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Martinique : trois jeunes morts, emportés par une crue soudaine

Les victimes ont été piégées par la brusque montée des eaux d’une rivière alors que l’île était placée en vigilance jaune en raison d’orages et de fortes pluies.

La crue soudaine d’une rivière en Martinique, au Marigot, dans le nord de l’île, a causé la mort de trois jeunes personnes, dimanche 8 septembre, ont indiqué des pompiers.

Les trois victimes, dont les âges n’ont pas été précisés, étaient venues profiter de la rivière, au lieu-dit Fond Papin, alors que Météo-France avait placé l’île en vigilance jaune pour fortes pluies et orages dimanche après-midi.

Ils ont été emportés vers 15 heures heure locale par une brusque montée des eaux de la rivière le Lorrain, dans la commune du Marigot. Deux corps ont été repêchés dans l’après-midi par les gendarmes et les pompiers, dont l’un juste avant la tombée de la nuit avec l’appui de l’hélicoptère de la sécurité civile. Le troisième corps était toujours recherché, et une enquête était en cours pour déterminer les circonstances du drame.
Quatre autres personnes secourues

La Martinique avait été placée en vigilance jaune samedi après-midi pour fortes pluies et orages alors qu’il faisait grand soleil.

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France-Allemagne : le grand écart des salaires des profs

— Par Gilles Fumey —
La longue crise du recrutement des enseignants en France peut-elle être mise en regard avec l’Allemagne ? Curieux qu’il n’y existe pas de crise. Les professeurs débutants sont rémunérés plus du double des stagiaires français : 24 580 € de ce côté-ci du Rhin, 50125€ de l’autre côté. Etonnant, mais il y a un biais géographique.

Partons d’abord de ce constat qu’un étudiant dont on exige un master 2, donc cinq ans d’études post-bac, a du mal à accepter un job avec un salaire à 135% du Smic en début de carrière pour 268% en Allemagne. Oui, le salaire est bien pour les jeunes professeurs (pas les vocations tardives) un repoussoir pour ce métier qui ne reconnaît pas les efforts des études longues et exigeantes.

En outre, l’Allemagne ne subit pas l’humiliation annuelle de l’enquête Pisa, publiée par l’Ocde, comparant le niveau de formation des collégiens. L’Allemagne était dans les mêmes clous que la France il y a vingt ans. Aujourd’hui, elle est très loin devant alors que la France après avoir reculé fait du surplace (26e rang sur soixante-dix pays).

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En Guadeloupe, des habitants réhabilitent le centre historique de Pointe-à-Pitre

— Par Syrine Attia —

En Guadeloupe, une association réhabilite le quartier du centre historique de Pointe-à-Pitre depuis plusieurs années, en repeignant les façades des habitations ou encore en créant des jardins partagés. L’objectif : transformer l’image et la vie du quartier.

L’association “Ateliers Odyssée” a lancé l’opération “Pli Bel Lari” en 2014, dans le centre historique de Pointe-à-Pitre. Pour œuvrer à son embellissement, ses membres ont d’abord commencé par repeindre certaines habitations. Les images de façades colorées se succèdent ainsi sur leur page Facebook.

Plusieurs clichés montrent également les bénévoles armés de pinceaux, prenant la pause devant des maisons fraîchement “relookées”.

Voir les photos et vidéo sur le site France24

“Nos maisons avaient grise mine, alors nous avons décidé de les repeindre”

Sylvie Adélaïde, architecte-urbaniste et plasticienne de formation, est la présidente de l’association. Elle explique comment est né le projet :

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Une personne sur dix vit dans l’isolement

— Par Pierre Sautreuil —

Les Français sont-ils plus seuls aujourd’hui qu’il y a dix ans? Si les chiffres de l’isolement semblent rester stables dans la durée, le sentiment de solitude change de visage et touche toutes les catégories sociales.

La réalité étudiée par l’Insee dans son dernier rapport paru mardi et consacrée à l’isolement des personnes a quelque chose de glaçant, tant le critère semble sévère. Sont «isolés», au regard de cette étude, les individus de plus de 16 ans qui disent n’être en contact avec un ami ou un membre de leur famille qu’une fois par mois, au mieux -téléphone et messagerie instantanée inclus. Cet isolement relationnel extrême concerne pourtant 3% des Français. Plus grave, ils sont 10% à ne rencontrer un membre de leur entourage ou de leur famille «au plus une fois par mois».

Proportions stables
Cette étude réalisée auprès de 21.000 personnes en 2015 ne paraît que cette semaine, mais présente l’avantage d’avoir déjà été conduite à deux reprises, en 2011 et 2006, des bornes de comparaison pour étudier la manière dont l’isolement a évolué au cours des deux décennies écoulées.

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Parutions en Sciences Sociales : nouveautés du 8 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le racisme «anti-blanc» n’est «pas une expérience de masse»

— Par Sylvain Mouillard —
Seulement 15% des personnes des Français «majoritaires non paupérisés» déclarent avoir déjà été la cible de discrimination, contre 60% des descendants d’immigrés d’Afrique subsaharienne. Photo Vincent Kessler. Reuters
Une étude de l’Ined se penche sur ce phénomène, bien moins répandu que le racisme envers les minorités, et qui ne débouche que très peu sur des discriminations.

Quelle est la réalité sociologique du «racisme anti-blanc» ? C’est à cette question – et à beaucoup d’autres – que les chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (Ined) ont tenté de répondre dans leur colossal travail mené depuis une dizaine d’années auprès de 22 000 personnes. Constatant la «forte médiatisation» de cette thématique et le fait que des «personnalités politiques et intellectuelles ont voulu en faire une question de société» (Jean-François Copé, Alain Finkielkraut), les chercheurs se sont efforcés d’appréhender ce qu’ils appellent les «faits de racisme déclarés par la population majoritaire». Autrement dit, les personnes nées en France métropolitaine et dont les deux parents étaient Français à la naissance.

Ils ont pour cela divisé ce groupe sans ascendance migratoire en plusieurs catégories : les majoritaires «altérisés du fait de leur religion ou de leur apparence» (7%), ceux ayant vécu en couple mixte (8%), les «paupérisés et étudiants en situation de précarité» (10%) et les «majoritaires non paupérisés» (75%).

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« En finir avec l’élevage intensif, cet ennemi de l’intérêt général »

— Par Collectif —

L’association de défense des animaux L214 lance, dans une tribune au « Monde », un appel contre l’élevage intensif, soutenu par près de 200 signataires, dont Isabelle Adjani, Stéphane Bern, Florence Burgat, Frédéric Lenoir, Michel Onfray, Amélie Nothomb, Pablo Servigne et Véronique Sanson.

Nous, citoyennes, citoyens, organisations, conscients des enjeux éthiques, environnementaux, sanitaires et sociaux, ne voulons plus des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, dans des bassins en béton, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes.

Nous ne voulons plus d’élevages intensifs non respectueux de l’environnement, fortement émetteurs de gaz à effet de serre, producteurs d’algues vertes et de pluies acides.

Nous ne voulons plus d’élevages intensifs destructeurs de la biodiversité, acteurs de la déforestation.

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«Il y a du racisme dans la culture blanche»: les propos de Lilian Thuram font polémique

« Le peuple, qui au début de la lutte avait adopté le manichéisme primitif du colon : les Blancs et les Noirs, les Arabes et les Roumis, s’aperçoit en cours de route qu’il arrive à des Noirs d’être plus blancs que les Blancs » Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre , La Découverte Poche, 2002, ch. II, p. 139.

 

Dans une interview donnée mercredi au journal italien Corriere dello Sporte, l’ex-footballeur champion du monde 1998 dénonce le racisme des sociétés européennes caractérisé, selon lui, par un sentiment de supériorité des blancs.

Quelques jours après l’incident raciste de Cagliari (Italie) qui ont vu des supporteurs italiens pousser des cris de singe lors du penalty de Romelu Lukaku, l’attaquant belge de l’Inter de Milan, Lilian Thuram, vainqueur de la coupe du monde 1998 et militant antiraciste, a fait une sortie qui fait polémique dans le quotidien italien, Corriere dello Sport.

«Si on en parle depuis tant d’années, mais qu’on ne réussit à rien faire, cela veut dire qu’il y a une énorme hypocrisie et qu’on manque de volonté», déclare-t-il aux journalistes italiens.

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Assurance scolaire : à quoi sert-elle ?

Une attestation d’assurance scolaire vous est demandée par l’école, le collège ou le lycée de votre enfant et vous vous demandez s’il est utile de souscrire une telle assurance. Est-elle indispensable ou même obligatoire ? Que couvre-t-elle exactement ?

Une fiche pratique de l’Institut national de la consommation (INC) répond à ces questions.

La souscription d’une assurance n’est pas exigée pour les activités scolaires obligatoires inscrites dans l’emploi du temps de l’élève (sorties à la piscine ou au gymnase par exemple).

En revanche, pour les activités facultatives organisées par l’établissement (visites de musée, séjours linguistiques, classes de découverte), l’assurance est obligatoire afin de couvrir à la fois les dommages dont l’enfant serait l’auteur (responsabilité civile) et ceux qu’il pourrait subir (assurance individuelle-accidents corporels).

Cette assurance est également nécessaire pour l’enfant qui fréquente la cantine mais aussi pour les activités périscolaires organisées par les communes.

  À noter :

Il existe principalement deux formules de contrat d’assurance scolaire :

  • « Scolaire et trajet » : elle couvre uniquement l’école et le trajet aller et retour du domicile à l’école. Elle n’est pas valable pendant les vacances, durant les jours de congés ou au domicile des parents.

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