— Par AFP —
Cayenne – Découverte d’une aire marine méconnue, observations de dizaines d’espèces de cétacés: une mission scientifique inédite Greenpeace-CNRS s’achève dans les eaux de la Guyane pour mieux comprendre le récif de l’Amazone, riche en biodiversité et menacé par le développement du pétrole offshore au Brésil.
« Nous découvrons des poches de vie, trésors de biodiversité, explorées par l’être humain pour la toute première fois et dont le mystère reste encore entier », s’enthousiasme Alexis Rosenfeld, plongeur-photographe de la mission océanique menée à 100 kilomètres au large de la Guyane.
Cette expédition intervient alors qu’un traité sur la haute mer est en cours de négociations à l’ONU, en écho au rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Publié mardi ce rapport souligne la nécessité pour les gouvernements d’intensifier et d’accélérer leurs efforts pour faire face à la crise climatique et protéger les océans.
Par 100 mètres de profondeur, dans une eau à forts courants et boueuse, une équipe de six professionnels a plongé pour la première fois sur la partie guyanaise du récif de l’Amazone, un assemblage d’algues calcaires, d’éponges et de coraux noirs.