Catégorie : Sciences Sociales

Vertières, 18 novembre 1803

vertieresEn partenariat avec la Société des Amis des Archives, les Archives départementales ont le plaisir de vous convier à leur prochaine conférence :

La bataille de Vertières, 18 novembre 1803,

Haïti ou le jour où le droit à l’afro descendance et à la citoyenneté a triomphé dans les Amériques

que donnera Jean-Pierre Le Glaunec

Mardi 13 octobre à 18h aux Archives départementales.

Valmy, Austerlitz, Ulm, Waterloo… autant de batailles dont les noms nous sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la guerre d’indépendance haïtienne ? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, le 18 novembre 1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes ? Que les Noirs s’y réclamaient des idéaux de la Révolution ? Ceux qui connaissent cette histoire sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces de sa déconfiture dès la bataille terminée. Depuis 210 ans, Vertières est tour à tour occultée, à peine mentionnée ou encore mal datée, sans parler de l’argument encore prévalent selon lequel les soldats de l’armée indigène n’auraient pu triompher n’eussent été de la fatigue et du découragement des soldats français et de l’aide militaire de l’ennemi britannique allié à Jean-Jacques Dessalines.

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Vaccination contre la grippe : c’est maintenant !

La campagne 2019-2020 de vaccination contre la grippe saisonnière débute le 15 octobre 2019 pour se poursuivre jusqu’au 31 janvier 2020. L’Assurance maladie recommande de se faire vacciner au début de l’automne, avant la circulation active des virus grippaux.

Qui est concerné ?

La grippe est une maladie particulièrement dangereuse pour les personnes à risque. Elle touche chaque hiver entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles, comme :

  • les personnes de 65 ans et plus ;
  • les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes obèses dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 ;
  • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque (pour protéger les nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immuno-déprimées.

Des complications peuvent apparaître, telles que :

  • une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie) ;
  • une aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque…).

La vaccination représente le moyen le plus efficace pour se protéger de la grippe. Le vaccin est sans danger et a peu, voire pas d’effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées).

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« Ennemis mortels : représentations de l’islam et politiques musulmanes en France à l’époque coloniale »

Cette étude traite de la place de l’islam et des musulmans aujourd’hui, au regard de leurs représentations nées entre le XIXe siècle et la guerre d’Algérie par le biais des élites intellectuelles françaises. L’auteur montre comment la diffusion de stéréotypes présentant les musulmans comme dangereux et rétifs au progrès affecte encore le présent et l’islamophobie actuelle.

Rencontre avec Olivier Le Cour Grandmaison, politologue du passé colonial français

— Par Sabine Cessou —
C’est l’une des voix les plus critiques, en France, sur la question du passé colonial, mais pas forcément l’une des plus écoutées. Son dernier livre, Ennemis mortels, revient sur la construction des images péjoratives de l’islam et des musulmans.

Un pavé dans la mare ? Tel n’est pas vraiment l’effet recherché par le politiste français Olivier Le Cour Grandmaison avec son nouvel ouvrage, Ennemis mortels, représentations de l’islam et politiques musulmanes en France à l’époque coloniale, à paraître le 17 octobre chez La Découverte. Ce livre tombe à pic, pourtant, tant les polémiques sont nombreuses, notamment au sujet des discours de haine du chroniqueur et essayiste Eric Zemmour.

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L’avocat Alex Ursulet est visé par une plainte pour viol

— Par Michel Deléan —

L’avocat Alex Ursulet fait l’objet d’une plainte pour viol et harcèlement sexuel déposée par une jeune consœur ayant effectué un stage à son cabinet. Une procédure disciplinaire est également en cours au conseil de l’Ordre des avocats de Paris. Me Ursulet conteste catégoriquement les accusations portées contre lui, et réplique avec une autre plainte.

Une plainte pour « viol et harcèlement sexuel » visant l’avocat parisien Alex Ursulet, 62 ans, a été déposée le 25 septembre au parquet de Paris, selon des informations obtenues par Mediapart. La plaignante est une jeune avocate qui a effectué un stage au cabinet de Me Ursulet début 2018. Elle a versé des copies de SMS et des attestations écrites de témoins à l’appui de sa plainte, rédigée par Thibault Laforcade, son défenseur.

Pénaliste disposant d’une certaine notoriété (il a notamment défendu Alain Carignon, Paul Barril, Guy Georges, et a publié plusieurs livres), Alex Ursulet, qui bénéficie de la présomption d’innocence, dément catégoriquement les accusations portées contre lui. Il annonce à Mediapart avoir déposé récemment une plainte pour « dénonciation calomnieuse » et « violation du secret professionnel » contre sa jeune consœur.

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« Antilles, les paroles, les visages et les masques » d’André Lucrèce

— Par Jacques Georges Mérida —

Il n’est pas anodin de constater que le récent ouvrage d’André Lucrèce soit dédié à René Ménil, un des fondateurs, avec Suzanne Césaire et Aimé Césaire, de la revue « Tropiques » pour son esprit critique et sans complaisance de la mystification coloniale à la Martinique, ses contributions efficientes de la démystification de l’idéologie assimilationniste, et sa défense ardente d’une authentique culture martiniquaise, comme en témoigne Lucrèce lui-même dans son livre « Conversation avec ceux de Tropiques » paru en 2013. Aujourd’hui « Antilles, les paroles, les visages et les masques » s’inscrivent dans la même lignée, tout en élargissant la réflexion singulièrement à la Guadeloupe et à Haïti, composantes de ce champ d’îles formant ce que Jean Benoist a appelé « l’archipel inachevé », et dont on peut penser avec le poète barbadien Edward Kamau Brathwaite, qu’il constitue « une unité caribéenne sous-marine ».

C’est cette même « unité sousmarine » qui dans la profusion des questions soulevées, des thématiques analysées, leur apparente hétérogénéité, relie entre eux tous les textes de l’ouvrage. Comme le souligne l’auteur en introduction : « Les Antilles intriguent, les Antilles interrogent.

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Eau !! Pas de panique, il y a des solutions.

— Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

L’Eau est un constituant biologique important, essentiel pour tous les organismes vivants. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale répartition sur Terre, l’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques.

Les grandes villes de France ont entrepris la réalisation de leurs réseaux de distribution d’eau sous pression en 1860-1890, grâce aux tuyaux en fonte que les usines de Pont à Mousson se sont mises à produire. Chez nous, dès 1865, la ville de Saint-Pierre s’est approvisionnée de 400 tonnes de tuyaux afin de capter sur les flancs de la Pelée, à la source Morestin, pour mettre l’eau sous pression à domicile des Pierrotins. Fort-de-France captait en 1856 l’eau de la rivière Absalon et alimentait ainsi par un canal à ciel ouvert la fontaine Gueydon, dont la cascade en marches d’escalier était conçue pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies…

C’est à partir de 1946 que furent construites les usines de traitement actuelles et le réseau de distribution d’eau sous pression, Alphonse JEAN-JOSEPH a mené un titanesque travail pour conduire cette eau dans toute la Martinique.

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Le gaspillage alimentaire en France : des chiffres vertigineux et des astuces faciles pour y remédier

— Par Yannick Boréan, France Bleu —

Depuis 2013, la journée du 16 octobre est dédiée à la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Les chiffres donnent le vertige mais des astuces existent.

À l’heure de la surproduction et de son impact sur l’environnement, une question se pose : comment consommons-nous ? Les actions d’associations, de citoyens et de l’État ont permis de faire prendre conscience aux consommateurs qu’ils consomment mal et trop. Il est vrai que les chiffres du gaspillage alimentaire en France donnent le tournis. Heureusement, des astuces existent.

 Le gaspillage alimentaire en chiffres

La consommation des ménages

Selon les derniers chiffres de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le gaspillage alimentaire des foyers français représentent 30 kg par an et par habitant. Comble de la surconsommation, 7 kg de ce gaspillage concerne des aliments encore emballés.

Ce gaspillage a également un coût pour les ménages : entre 100 et 160€ par an et par personne, soit l’équivalent de 12 à 20 milliards d’€ par an en France.

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De l’avenir de la réduction des pertes alimentaires et des déchets

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

— Par Qu Dongyu — Directeur-General de la FAO

Je suis réconforté de constater que le monde accorde de plus en plus d’attention à la question des pertes et du gaspillage alimentaires et appelle à une action plus résolue pour y remédier. La prise de conscience croissante et la multiplication des appels à l’action sont enracinées dans les fortes connotations morales négatives associées aux pertes et au gaspillage d’aliments. Celles-ci reposent en partie sur le fait que la perte de nourriture implique une pression inutile sur l’environnement et les ressources naturelles qui ont été utilisées pour la produire. Cela signifie essentiellement que les ressources en terres et en eau ont été gaspillées, la pollution créée et les gaz à effet de serre (GES) émis inutilement. Je me demande aussi souvent comment nous pouvons permettre de jeter de la nourriture lorsque plus de 820 millions de personnes dans le monde continuent d’avoir faim chaque jour.

L’attention internationale sur la question des pertes et du gaspillage alimentaires est clairement reflétée dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

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Le problème psychanalytique du générationnel : objets, processus et dispositifs d’analyse

— Par René Kaës —
Le concept de transmission intergénérationnelle assume aujourd’hui un ensemble de questions qui débordent celle de la différence entre les générations, essentiellement constituée par son enjeu œdipien et par les catégories de l’Interdit, du refoulement et de la culpabilité. Le concept englobe désormais la connaissance des processus et des formations psychiques qui, à travers les rapports entre les générations, organisent ou désorganisent l’espace psychique : il oblige à repenser les modes de formation et de transmission de l’inconscient, les effets de subjectivité et d’intersubjectivité qu’il détermine. Cette ouverture du champ est ancrée dans les nouveaux dispositifs cliniques de traitement de la souffrance psychique; elle contribue au débat contemporain sur les processus de symbolisation et sur le rapport à l’originaire.

Émergences du générationnel
L’intérêt manifesté dans la recherche psychanalytique depuis les trente dernières années pour la transmission de la vie psychique entre les générations témoigne de la nécessité d’élaborer la crise multidimensionnelle qui affecte aujourd’hui les fondements et les modalités de la vie psychique. Cette crise est de nature épistémologique autant que praxéologique : elle porte sur l’intelligibilité des souffrances et des organisations pathologiques qui, pour une part, sont tributaires des transformations profondes de la structure des rapports sociaux et culturels.

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« Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? »

Tribune. Collectif

90 personnalités, parmi lesquelles Omar Sy, Céline Sciamma ou Christine Delphy, demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de condamner l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée.

Ils le sont encore plus pour le fils de cette femme, qui a assisté, impuissant, à l’humiliation de sa propre mère. Devant la haine de l’attaque, il n’a pu s’empêcher d’éclater en sanglots dans ses bras, avant de quitter l’assemblée. Qui se soucie du mal qu’il a subi ? Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ? Quelles seront les conséquences d’une telle humiliation publique si ce n’est renvoyer à cet enfant qu’il demeure un citoyen de seconde zone, indigne d’être pleinement français et reconnu comme tel ?

Mais ils sont surtout d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom.

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Hommages à Jane Apolinaire Léro

Vendredi 18 octobre 18h30 & Dimanche 20 octobre à partir de 9h 30. FdF

Voulez-vous connaître Jane Lero, une pionnière du mouvement féministe en Martinique ? mieux connaître les femmes notre histoire ? 2 rendez-vous originaux vous sont proposés par l’UFM sur les pas de Jane Léro, fondatrice de l’UFM :

  • Vendredi 18 octobre 2019 18h30 ex conseil général, avenue des Caraibes : conférence et présentation du nouveau livret sur Jane Lero

  • Dimanche 20 octobre 2019, dans le cadre des journées nationales d’architecture, connaître la vie de Jane Léro à travers le patrimoine immobilier de Fort de France avec une balade urbaine. Départ à 9h30 de l’Atrium

Jane Léro (8 février 1916 – 17 juillet 1961) est une militante féministe et communiste martiniquaise.

Biographie
Jane Apolinaire Léro grandit avec ses sept frères et sœurs dans une famille de petits commerçants originaires de Lamentin en Martinique. Adolescente, elle intègre le Pensionnat colonial des jeunes filles de Fort-de-France. En 1938, Jane Léro obtient le prix d’honneur en mathématiques et en sciences du lycée Schoelcher. Elle souhaite alors poursuivre ses études supérieures en France, mais seuls ses deux frères Etienne et Thélus, y sont autorisés.

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Concours de plaidoiries des lycéens

Inscriptions jusqu’au 6 novembre 2019. Finale le 24 janvier 2020

Art. 1 : L’organisateur du 23e concours de plaidoiries des lycéens sur les droits de l’homme est le Mémorial de Caen (Esplanade du général Eisenhower, CS 55026, 14050 Caen cedex 4).

Objectif du concours
Art. 2 : Les candidat(e)s doivent prononcer une plaidoirie illustrant une situation d’atteinte aux droits de l’homme. Le sujet de la plaidoirie devra être librement choisi par le lycéen et ne pas résulter d’un travail de l’ensemble de la classe ou du lycée. La plaidoirie devra porter sur une cause concrète et d’actualité. Elle devra obligatoirement s’appuyer sur un ou plusieurs cas particulier(s) concernant une (ou des) personne(s) persécutée(s).

Qui peut participer ?
Art. 3 : Le concours est ouvert aux élèves de seconde, première et terminale des lycées d’enseignement général, technologique, professionnel ou agricole, publics et privés, de France métropolitaine, des départements d’Outre-mer et des lycées français à l’étranger.
Art. 4 : Les plaidoiries pourront être préparées et présentées soit par un(e) candidat(e) seul(e), soit par une équipe constituée de 2 candidat(e)s maximum. Un(e) lycéen (ne) ne peut présenter qu’une seule candidature.

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Esther Duflo, une autre pensée économique de la pauvreté

 Abhijit Banerjee, Esther Duflo et Michael Kremer lauréats du prix Nobel d’économie 2019

Paris – La Franco-étasunienne Esther Duflo, qui s’est vu décerner lundi le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur la lutte contre la pauvreté, s’est imposée ces dernières années comme l’une des économistes les plus brillantes de sa génération.

Avant même d’obtenir le Nobel, cette Franco-américaine était l’une des économistes les plus célébrées dans le monde, notamment aux Etats-Unis, pour ses travaux empiriques contre la pauvreté qui lui ont valu de recevoir des prestigieux prix dont en 2010 la médaille John Bates Clark.

Nombre de récipiendaires de cette distinction, qui récompense les travaux d’économistes aux Etats-Unis de moins de 40 ans, ont d’ailleurs aussi par la suite été consacrés par le Nobel, à l’instar de Joseph Stiglitz, Paul Samuelson, Milton Friedman, James Tobin et Paul Krugman.

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Chlordécone : quatre ministres auditionnés sur la pollution aux Antilles

Les ministres de la santé, des outre-mer, de la recherche et de l’agriculture, vont être entendus à partir de lundi sur ce pesticide ultratoxique employé en Guadeloupe et en Martinique jusqu’en 1993.

Bien avant les polémiques en France autour du glyphosate, l’usage du chlordécone en Guadeloupe et en Martinique de 1972 à 1993 est le « fruit d’un aveuglement collectif », dans lequel l’État doit « prendre sa part de responsabilité », avait dit Emmanuel Macron lors d’un déplacement en septembre 2018 aux Antilles.

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Utilisation des insecticides à la maison : ce qu’il faut savoir

Lutte contre les insectes, les acariens, les rongeurs ou encore les puces de nos animaux de compagnie… nous utilisons régulièrement des pesticides dans nos intérieurs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle les précautions d’emploi des pesticides à la maison.

L’Anses insiste sur l’importance de bien lire les recommandations figurant sur les emballages ou les notices mais aussi de les suivre :

  • en portant des gants si nécessaire ;
  • et en aérant les pièces de l’habitation où le produit a été utilisé.

Concernant les antiparasitaires vétérinaires vendus en pharmacie ou par les vétérinaires pour les animaux de compagnie, l’Anses demande par ailleurs aux professionnels de bien expliquer les conditions d’application des produits concernés.

Enfin, l’Anses rappelle aussi qu’il est recommandé de ne pas les jeter à la poubelle, ni de les vider dans l’évier mais de les déposer à la déchetterie ou à l’endroit prévu par la mairie, la communauté de communes ou d’agglomération.

<p »> À savoir :

Cette étude qui a permis d’identifier plus de 5 400 produits a été réalisée en France métropolitaine en 2014 auprès de 1 507 ménages.

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« Nos adolescents d’aujourd’hui » un livre de Julie Ostan-Casimir

Ce quatrième ouvrage s’intéresse à l’adolescent dit « ordinaire » dans nos régions. Une majorité semble « aller bien ».
Toutefois, nous avons souhaité pour commencer notre étude, recourir à des chiffres-clés présentés par différentes institutions de Martinique, Guadeloupe, Guyane pour tenter de situer des sujets dans leur dynamique sociétale, ouvrir aussi le lecteur aux difficultés que rencontrent certains enfants, certains jeunes dans la tranche d’âge des 15-24 ans. Des jeunes pourraient subir avec plus de force les bouleversements de la période.
Puis, une analyse tente de rendre compte de la question de l’identité, de l’autonomie et de la dépendance chez les adolescents. C’est le temps des métamorphoses, des transformations. Et notre adolescent souhaite s’émanciper, se dégager des dépendances de l’enfance, réclame liberté.
Au préalable, nous nous serons penchées, sur la période dite « de latence », décrite par les psychologues et psychanalystes qui s’étale de 6 à 11-12 ans environ, et qui a pour fonction de préparer l’enfant à faire face aux bouleversements de l’adolescence. Pouvons-nous encore parler de phase de latence compte-tenu des stimuli que reçoit actuellement cette classe d’âge dont entre autres, publicités à tout va, hypersexualisation de la société ?…

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Règles : la pudeur de gazelle de la télévision appartient-elle au passé ?

Le CSA a reçu près de 400 plaintes et 1 000 signalements après que la marque d’hygiène féminine Nana a diffusé un spot jugé osé, relate « Le Parisien ».

Cachez-moi ces règles que je ne saurais voir. Tel pourrait être le dicton du monde cathodique, qui se montre bien pudique lorsqu’il s’agit de parler des périodes menstruelles. Le sujet paraît si tabou dans la société française que les marques et les agences de publicité qui travaillent pour elles ont pris un malin plaisir à éviter tout réalisme dans leurs réclames. Montrer du sang à l’écran ? Hors de question ! Les spécialistes de l’hygiène féminine lui préfèrent un liquide bleu déshumanisé, mais bien plus pur et moins choquant pour les téléspectateurs. Et tant pis si ces derniers restent dans l’ignorance. « Quand j’étais petit, je croyais que les filles versaient du liquide bleu en secret », reconnaissait le célèbre youtubeur Cyprien dans un sketch paru en 2013 sorti de l’oubli par nos confrères de Stratégie.

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Sciences sociales : nouveautés du 13 octobre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Une histoire colorée !

— Par Lucien Cidalise Montaise —
« Pour rire ou pleurer »
Deux Antillais « descendants d’esclaves » se rencontrent un jour à « l’aréoport » Aimé Césaire. Le Nègre debout.
-ça ou fè , vié fwè ! Moin sav ou té an « métwopol »…Tout’ bagay ou en éta ? Ban moin news ti fwè ou, Bèben ?
-ça va vié fwè. Moin là. Moin join’ Bèben an sel fwa adan en metwo. Mon vieu, i té épi yan bel fam… I té ka vlopé kon si cété iche li !Messié dam’…
An sakwé bel fam !( un silence).An fam de koulè…
-Ah ouè ! Ki kouley ?
Une voiture imposante, conduite par un « blanc » tout de blanc vêtu couvre la réponse en démarrant.
NB : Merci de trouver la couleur ! Urgent.

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Après la publication de ses cahiers noirs. La lecture de Heidegger peut-elle être recommandée aux élèves de terminale ?

Rappel des faits. Une pétition initiée par le philosophe Vincent Cespedes demande à « sortir Martin Heidegger » de la liste des auteurs recommandés.
Débat avec Stéphane Domeracki Philosophe et auteur de Heidegger et sa solution finale (Connaissances & Savoirs), Pascale Fautrier Écrivaine, autrice de la Vie en jaune (Au diable vauvert) et Maurice Ulrich Journaliste et auteur de Heidegger et le Golem du nazisme (Arcane 17)

Les manipulations d’un auteur nazi

— Par Stéphane Domeracki Philosophe et auteur de Heidegger et sa solution finale (Connaissances & Savoirs) —

L’initiative de cette pétition (1) suscite la levée de boucliers attendue, avec son cortège d’arguments spécieux. Pour les uns, il y aurait « censure » et remise en cause de la liberté pédagogique de l’enseignant : or, ce n’est nullement le cas, puisqu’il ne s’agirait que de cesser d’en recommander officiellement la lecture à des élèves de 17 ans. Pour d’autres, le nazisme de Heidegger serait indétectable dans les œuvres précédant l’engagement nazi officiel : Être et Temps, que son auteur estime pourtant largement incompris par les perspectives ontologiques et existentielles qu’on se plaît à s’en proposer, serait ainsi jugé au-dessus de tout soupçon.

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PMA pour toutes : homophobie ou sexisme ?

— Par Jean Gabard —
Les sociétés évoluent et les lois doivent aussi évoluer pour en tenir compte. L’évolution peut cependant être positive ou négative. Changer de direction et même prendre la direction inverse, quand on croit s’être trompé, ne certifie pas aller forcément dans le bon sens. C’est ainsi que dans les débats sur l’ouverture de la PMA à toutes les femmes on peut parfois se demander où sont les réactionnaires, les conservateurs et les progressistes ?
Pendant des millénaires, la société patriarcale a imposé son idéologie autoritaire et sexiste. Comme toute différence, la différence des sexes gêne, en nous interrogeant sur notre identité. Qualifier la femme « d’homme incomplet » était la manière d’affirmer que l’homme représentait la norme et que le « défaut » de la femme constituait une différence qui ne devait pas exister. C’était ne pas reconnaître la différence du sexe féminin et tenir cette position est aujourd’hui insupportable et condamnée à juste titre pour sexisme.
Aujourd’hui, parce que la différence des sexes a été très mal gérée et a servi à inférioriser les femmes, on ne cherche toujours pas à la gérer autrement mais encore à la dénier.

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Ce que chacun peut faire pour lutter contre le gaspillage alimentaire

— Par Christine Gonzalez & Beatrice Siadou-Martin. –

En France, on jette environ 29 kg d’aliments par personne à la poubelle chaque année. Mais la lutte contre le gaspillage alimentaire ne concerne pas que le consommateur. Des applications permettent d’aider à lutter contre ce gâchis à tous les niveaux, du distributeur au client.

Quelques chiffres suffisent à comprendre l’ampleur de la problématique : dans le monde, un tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés ; en France, le consommateur est responsable d’un tiers du gâchis alimentaire et jette chaque année 29 kg d’aliments à la poubelle.

Au-delà de ce constat chiffré, il est important de garder à l’esprit deux éléments essentiels : d’une part, un milliard de personnes souffrent de la faim ou de la malnutrition, et d’autre part, l’alimentation représente entre 20 et 50 % de notre empreinte environnementale.

Le problème ainsi énoncé, le gaspillage alimentaire représente un scandale moral, une aberration, un contresens économique et social. Pourtant, c’est bien en reprenant ces mêmes arguments (d’un côté, le constat d’une pauvreté visible au quotidien et de l’autre, l’existence de denrées alimentaires non-consommées et jetées) que Coluche proposait le lancement des Restos du Cœur il y a plus de trente ans.

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«En tant qu’homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la PMA et la GPA»

– Alors que les opposants à l’extension de la PMA sont souvent accusés d’homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l’enfant». Pour eux, la question n’est pas celle de l’égalité, mais du risque d’aliénation de l’humain par la technique.

Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l’art, et journaliste.
Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.
Jacques Duffourg-Müller est critique musical.

Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes, c’est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C’est en tant qu’homosexuels que nous souhaitons aujourd’hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d’un individualisme exacerbé et contre ce qui n’est rien d’autre qu’une tentative de briser l’interdit entourant la réification du corps humain.

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« Une minute quarante-neuf secondes » : la tuerie de Charlie Hebdo par Riss

— Par Marie-Laure Delorme —

Une minute quarante-neuf secondes raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C’est le récit intime et raisonné d’un événement tombé dans le domaine public : l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
À travers le solitaire trajet de l’impossible retour à l’impossible normale, Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l’inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d’une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage.
“Il est impossible d’écrire quoi que ce soit” : ce sont les premiers mots de ce livre, magistralement démentis, avec une probité et un courage intellectuel rares. “Comment être à la hauteur de ce qui nous est arrivé ?” : c’est l’insoluble obsession qui accompagne jour après jour son auteur. Question qui nous engage, nous autres lecteurs à qui, aussi, en un sens, Charlie Hebdo est arrivé.

La presse en parle :

Alain Jean-Robert, AFP
« « Il est impossible d’écrire », soutient Riss car « on ne transmet pas une désagrégation ».

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Établissements scolaires : ça branle dans le manche en Martinique!

— Communiqué mobilisations des établissements scolaires —
Des mouvements de mécontentement d’élèves affectent plusieurs établissements scolaires de notre île.
Ces mouvements sont relayés et soutenus légitimement par les personnels qui vivent au quotidien, les mêmes difficultés :

 Conditions déplorables de sécurité, d’encadrement et d’accueil
 Salles surchauffées sans ventilation suffisante, ou équipement en état de fonctionner
 Salles trop petites aux boiseries et menuiseries obsolètes

Dans certains établissements, et comme si l’on n’apprenait rien du passé, ce sont des vies scolaires exsangues, qui ont dû faire face à la rentrée de centaines d’élèves.
Le sempiternel manque de personnels d’encadrement (PEC) s’est conjugué à l’inquiétante et irresponsable absence d’ Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap (AESH).

Le SNUEP-FSU demande aux décideurs de se montrer responsables et à la hauteur de leurs fonctions, en répondant rapidement, aux revendications remontées par les élèves ainsi que les personnels.

Les élèves et leurs professeurs ne caressent que cet unique objectif : Pour les premiers, avoir des conditions dignes pour apprendre et pour les autres, conduire leurs élèves à la réussite.

Le SNUEP-FSU demande aux équipes de direction des établissements scolaires ainsi qu’aux associations de parents d’élèves, de s’associer en soutenant ces mouvements de révolte des élèves de notre académie.

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