— Collectif —
La révolution numérique en cours se traduit par le remplacement de nombreux emplois par des « robots » sous diverses formes.
Dans l’industrie, le processus est à l’œuvre depuis des années (le premier robot dans l’automobile date de 1961) mais toutes les branches d’activité sont maintenant concernées. Les supermarchés remplacent les caissier.es par des automates, ce qui leur permet au passage de contourner la réglementation sur l’ouverture du dimanche ; Les banques remplacent les analystes financiers et les traders par des algorithmes et l’intelligence artificielle ; Les guichetiers dans les gares sont remplacés par des bornes ; Les releveurs de compteurs ne sont plus nécessaires là où linky et gaspar envoient directement les données aux gestionnaires ; Sans parler des plates-formes et de l’e-commerce qui métamorphosent nos modes d’achat au détriment de la proximité.
La liste est infinie des suppressions d’emploi, en cours ou à venir, liées à cette révolution numérique. Selon l’OCDE, 9% des emplois en France présentent un « risque élevé de substitution » par des robots. Cela représente 2,4 millions d’emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement dans les années qui viennent.