— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Madame la Sénatrice, Monsieur le Directeur de l’ARS,
Par la présente lettre ouverte, nous venons réagir à votre massive communication à destination de la population ; vous avez dû la mettre en œuvre afin de nous discréditer aux yeux de l’opinion publique, celle-ci a pourtant très bien compris nos différents messages sur la dégradation de l’Eau au robinet.
Nous remercions Monsieur le Préfet d’avoir répondu favorablement à notre demande de mener une campagne d’analyse des résidus pesticides chez le consommateur, méthode qui sera pérennisée afin de comprendre l’évolution du biofilm se trouvant à l’interface des tuyaux du réseau de transport de notre EAU de boisson ; la prise en compte de l’ensemble des pesticides dans le plan 4 Chlordécone n’a pas été effective, d’où notre retrait pour ne pas être caution de cette erreur manifeste.
Vous prétendez respecter les normes européennes pour vos analyses, heureusement pour la population, quoique celle de Basse-Pointe ne bénéficie pas du même traitement. Vous avez pu constater que malgré l’apport d’Eau non polluée, vous ne parvenez pas à faire disparaître la présence de la Chlordécone et des autres molécules, ni même à les diluer.