Luigi Di Maio est ministre italien des affaires étrangères depuis septembre 2019. Il a dirigé jusqu’en janvier le Mouvement antisystème 5 étoiles. Mais ce dernier accumule les revers électoraux depuis son accession au pouvoir en juin 2018, d’abord en coalition avec la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite), puis associé au Parti démocrate (Centre gauche). M. Di Maio a reçu Le Monde à la veille du sommet franco-italien de Naples, jeudi 27 février.
Dans le contexte du coronavirus, qu’attend l’Italie de ses partenaires, et en premier lieu de la France ?
Nous remercions le gouvernement français et Emmanuel Macron pour leur venue à Naples, en ce moment difficile. C’est un geste de proximité avec l’Italie, en même temps qu’un signal envers la communauté internationale.
Avant cela, il y a eu, mardi après-midi, la visite des ministres de la santé des pays voisins de l’Italie, à Rome, qui a permis d’expliquer tout ce que nous avons fait. Nous avons pu rappeler que le virus est en grande partie circonscrit à une zone de 47 000 habitants, dans la province de Lodi, plus un deuxième foyer en Vénétie, celui de Vo Euganeo.