Catégorie : Sciences Sociales

Coronavirus : Une première contamination au Covid-19 ne protège pas forcément d’une seconde

Pour le moment le déconfinement par « passeport immunitaire » ne se base sur rien de sérieux, avance l’Organisation mondiale de la santé

Il n’existe pas de preuve que les personnes testées positives au nouveau coronavirus soient immunisées et protégées contre une réinfection, a prévenu samedi l’OMS, estimant que la délivrance de « passeports immunitaires » risque de favoriser la propagation continue de la pandémie​. « Il n’y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises du Covid-19 et qui ont des anticorps soient prémunies contre une seconde infection », a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué.

« A la date du 24 avril 2020, aucune étude n’a évalué si la présence d’anticorps au SARS-CoV-2 confère une immunité contre une future infection par ce virus chez les humains », précise-t-elle. Certains gouvernements ont émis l’idée de délivrer des documents attestant l’immunité des personnes sur la base de tests sérologiques révélant la présence d’anticorps dans le sang, de façon à déconfiner et à permettre peu à peu leur retour au travail et la reprise de l’activité économique.

Tests sérologiques pas assez puissants

Mais l’efficacité d’une immunisation grâce aux anticorps n’est pas établie à ce stade et les données scientifiques disponibles ne permettent pas justifier l’octroi d’un « passeport immunitaire » ou d’un « certificat d’absence de risque », avertit l’OMS.

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Coronavirus : Avec une économie en berne, le scénario noir se confirme pour la Martinique et la Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Alors que tous les pays du monde font face à la crise sanitaire du Covid-19, ils doivent également faire face à une crise économique et vraisemblablement sociale dont l’impact est encore difficile à évaluer . Les États entrent progressivement en récession, inquiétant les gouvernements qui doivent faire face dans le même temps à des dettes publiques en forte croissance. Comment la France en particulier réagit-elle à cette situation ?

Quid des répercussions de la crise en Martinique et Guadeloupe ?

Pour combattre l’épidémie de Covid-19, le gouvernement français a décidé de confiner la population pour éviter la circulation du virus. Mais en faisant cela, il a paralysé l’ensemble de l’économie nationale en même temps que d’outre-mer et mis toute l’activité des territoires à l’arrêt. Quelles seront les conséquences au déconfinement ? L’économie peut-elle reprendre ? De quelle ampleur sera la crise quand on sait que la croissance sera en chute libre, les chiffres d’affaires en berne, et une forte progression attendue des défaillances d’entreprises …

Une fois l’actuelle crise du coronavirus passée, avec ses quarantaines et autres mises en arrêt de l’activité économique, à quoi pouvons-nous nous attendre comme conséquences pour la Martinique et la Guadeloupe ?

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Les indigènes d’Amazonie appellent à l’aide internationale face à la pandémie

Plusieurs chefs indigènes d’Amazonie ont appelé vendredi à l’aide internationale face à l’absence de structures, notamment médicales, qui les rend vulnérables au nouveau coronavirus, et mis en garde contre un risque d’«ethnocide», de disparition de leurs communautés.

» Lire aussi – Au Brésil, l’évangélisation des peuples d’Amazonie interdite pour les préserver du coronavirus

«Il n’y a pas de médecins dans nos communautés, il n’y a pas d’équipements de prévention face à cette pandémie (…) Il n’y a pas de soutien en matière alimentaire», a dénoncé José Gregorio Diaz Mirabal, de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica). Lors d’une visio-conférence conjointe avec Amnesty International, ces leaders indigènes ont déploré le peu d’assistance que leur accordent les gouvernements de la région, en dépit de la propagation du covid-19.

Ils ont appelé à une «aide humanitaire internationale» afin de prévenir «un ethnocide dans tout le bassin amazonien», selon José Gregorio Diaz Mirabal. Il a en outre dénoncé le fait que les exploitants miniers et forestiers illégaux profitaient du confinement, imposé dans plusieurs de ces pays, pour agir en toute «impunité» et exposer les communautés à la contagion.

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« Les gens ont honte » : à Mayotte, la stigmatisation des malades du coronavirus conduit la population à cacher la maladie

 — Par Farida Nouar —

Sur l’archipel, 354 cas de Covid-19 sont recensés, mais les soignants remarquent que beaucoup de malades cachent la maladie par honte et de peur d’être mis à l’écart.

La préfecture de Mayotte demande de « cesser de stigmatiser les malades du Covid-19 » sur le territoire. Les personnes touchées par le virus sont mises à l’écart, ajoute la préfecture dans un communiqué. Conséquence : les malades hésitent à consulter de peur de subir le même sort, avec le risque d’accroître la propagation du virus sur l’archipel qui compte aujourd’hui 354 cas confirmés de Covid-19

Coronavirus : les dernières informations sur l’épidémie dans notre direct.

D’autres malades demandent aux soignants d’être discrets quand ils se rendent à leur domicile. « Certaines familles nous disent : ‘Il ne faut pas qu’on divulgue que la grand-mère ou le grand-père est touché’. Parce qu’il va être confiné et les voisins vont découvrir qu’il a le coronavirus. Les gens ont honte », relate Saindou Allaoui, le représentant du Syndicat national des infirmiers et infirmières libéraux à Mayotte. Les conséquences sont « dramatiques car si on ne soigne pas les patients, ils peuvent en mourir », insiste l’infirmier.

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Le coronavirus aggrave les inégalités au travail

— Par Grégoire Normand —
Environ un quart des salariés doit se rendre sur site pendant cette crise sanitaire exceptionnelle. Si la pandémie remet en avant certains métiers longtemps délaissés, elle exacerbe certaines inégalités déjà existantes sur le marché du travail.

Aides-soignants, infirmiers, livreurs, personnel de caisse, éboueurs, intérimaires…depuis plus de six semaines déjà, de nombreux professionnels continuent de se rendre sur leur lieu de travail malgré les risques de contamination. Une myriade de témoignages sur les réseaux sociaux rend compte tous les jours du malaise chez certains salariés confrontés au manque de moyens de protection (masques, blouses) pour se prémunir de cette maladie infectieuse. Avec la réouverture des usines dans l’automobile et des chantiers en France, l’angoisse s’amplifie pour de nombreux travailleurs. « Dans de nombreux pays, les inégalités de revenu ont considérablement augmenté depuis les années 1980 et ont eu des conséquences sociales et économiques néfastes. Aujourd’hui, la pandémie de COVID-19 met cruellement en lumière ces inégalités – qu’il s’agisse d’attraper le virus, de rester en vie, de faire face aux conséquences économiques dramatiques. Certaines catégories, comme les travailleurs migrants et les travailleurs de l’économie informelle, sont particulièrement affectées par les répercussions économiques du virus.

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Coronavirus en Haïti: les experts craignent plus de 20000 morts

Texte par : Amélie Baron

L’épidémie de Covid-19 n’en est encore qu’à ses prémices en Haïti : selon le dernier bilan officiel, publié jeudi, le pays de la Caraïbe n’a recensé que 72 cas dont 5 malades qui sont décédés des complications liées au virus. Mais les experts s’inquiètent du potentiel lourd bilan humain : selon leurs projections, plus de 20 000 Haïtiens pourraient mourir du coronavirus.

 Lavez vous les mains et portez un masque. » Les autorités répètent sans cesse ces consignes pour prévenir la propagation du virus. La cellule scientifique mise en place par le gouvernement le mois dernier a tenu sa première conférence de presse vendredi et l’épidémiologiste Patrick Dely a présenté les inquiétantes projections pour les prochaines semaines.

« Dans un cas de figure idéal, dans le meilleur scénario possible, nous prévoyons environ 2 000 décès mais, suivant l’évolution de la situation, nous pouvons prendre ces prévisions et les multiplier par cinq, par dix. Et dans un cadre catastrophique, nous pouvons aller au-delà de 20 000 décès », estime-t-il.

Les mesures barrières que sont le confinement et la distanciation sociale sont un luxe que les habitants les plus pauvres d’Haïti ne peuvent malheureusement se permettre.

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Pour les EHPAD, en Martinique

Les chaînes de télévision locales nous ont, après France-Antilles, fait connaître « Un cœur au soleil », la généreuse action initiée par Samele Lelo Futi et Arlette Pujar en direction de nos aînés. D’autres initiatives voient le jour à la Martinique, en voici deux exemples. Rappelons par ailleurs que, jusqu’à ce jour, le virus n’est pas entré dans nos Ehpad, et faisons des vœux pour que cela perdure !

55 tablettes 4G pour les Ehpad* de Martinique

L’opérateur SFR a remis des tablettes afin de lutter contre l’isolement des aînés.

En plein confinement, la Collectivité Territoriale de Martinique et l’État s’engagent pour maintenir le lien social et lutter contre l’isolement à travers le plan « Sé yon a lot ». Ce dispositif vise, entre autres, à lutter contre l’isolement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Pour répondre à ce besoin urgent, SFR Caraïbe a décidé d’offrir 55 tablettes équipées de cartes SIM 4G aux Ehpad en Martinique.

Chaque carte SIM est créditée d’un forfait de 200 gigas, afin de permettre aux résidents de communiquer avec leurs proches et rompre l’isolement lié au confinement.

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Attaques contre les Professeurs

Communiqué de presse

Le SNUEP-FSU Martinique apporte son soutien à tous les personnels de l’Éducation, aujourd’hui, cibles de nombreuses attaques rageuses, sur les médias et sur la toile.

Nous assistons à un véritable déferlement de haine contre les Professeurs, remettant en cause notre professionnalisme autant que notre statut.

Ces attaques sont d’autant plus inacceptables quand, insidieuses, elles proviennent de responsables d’associations de parents, parlant au nom de l’Ecole. (Certains d’entre eux n’ont aucun enfant scolarisé).

Et sont dangereuses, quand pourtant hautement nauséabondes, elles sont relayées ostensiblement par des Politiques, Élus censés nous représenter voire même nous défendre.

Le SNUEP-FSU Martinique tient à appeler tout ce beau petit monde à la raison.

Toutes nos énergies doivent converger en un seul but : Continuer à sauver des Vies et nous acheminer vers une reprise des cours, sans incidences pour les élèves, leurs parents et les autres personnels de l’Ecole.

Le SNUEP-FSU Martinique rappelle que les professeurs ne sont pas responsables de cette crise. Bon nombre d’entre eux contribuent à amoindrir ses conséquences, par exemple, en assurant la garde d’enfants de personnels soignants, sans doute au péril de leur vie.

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À lire chaque week-end : le « Pawol anba fey »

France-Antilles :  Notre rubrique du week-end, « Pawol  anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !

France-Antilles, pour le moment journal web seulement —  « il est où le bonheur, il est où »… demande la chanson… bonheur d’aller chaque jour en ville acheter le journal version papier, et d’en tourner les pages, au risque parfois de  se noircir quelque peu  d’encre fraîche le bout des doigts, ou la nappe blanche sur la table étalée, en remplissant la page « jeux » —, France- Antilles donc nous offre de nouveau sa petite chronique humoristique hebdomadaire, pleine de bon sens populaire, en français mâtiné de créole martiniquais… Quelques minutes de lecture heureuse, d’autant plus qu’elle s’accompagne là d’un dessin original de Gabourg, agrémenté d’un bien joli texte! Une invite à lire, à rire, et à réfléchir… Un vrai cadeau ! (Janine Bailly)

 

Mennen mwen alé souplé…

Péloponèse (*) qui est aussi connue sous le ti-nom de Fonmi-wouj, fait partie des gens que le coronavirus qui est tombé sur nous là, a fini de conforter dans les certitudes que notre bas-monde est maudit.

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Épidémie Covid-19 : ce qu’il faut savoir

Informations générales, déplacements et confinement, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d’enfants, enseignement, voyages, loisirs… Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Informations générales

Quelles sont les sources d’information officielles et régulièrement mises à jour à consulter ? Quels sont les numéros utiles ? Où trouver les foires aux questions officielles ? Comment contacter les services publics ? Comment se passe la remise d’une lettre recommandée ? Quand prend fin l’état d’urgence sanitaire ? Où trouver les textes de loi du jour ? Quelles sont les reports des délais échus ?

Coronavirus (Covid-19) : comment vous informer ?

Coronavirus (Covid-19) : numéros utiles

Coronavirus : les foires aux questions (FAQ) officielles

Confinement : comment contacter les services publics ?

Recevoir une lettre recommandée pendant le confinement : comment ça se passe ?

Covid-19 : suivez chaque jour les nouveaux textes de loi

L’état d’urgence sanitaire en pratique

Date limite des délais : report pendant la période d’urgence sanitaire

Déplacements et confinement

Quelles sont les règles pour se déplacer pendant le confinement ? Quels commerces et quels établissements restent ouverts ? Quelles sont les bonnes pratiques pour utiliser l’attestation de déplacement ?

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Quand l’eau charrie tout…

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Depuis 2009, nous signalons régulièrement les difficultés politiques, techniques et administratives rencontrées avec le Conseil Général (CG) de l’époque, pour la réparation de la casse du principal tuyau de 800 mm, à Séguineau au Lorrain, qui passe sur plusieurs terrains privés.
Nous avons toujours dénoncé les pratiques consistant à mettre en cause le propriétaire de la parcelle de terrain servant d’assiette à cette importante canalisation, desservant plus de cent mille personnes dans le Sud et le Centre de la Martinique.
Florilège de fausses informations
Nous avons, grâce à nos médias, régulièrement alerté l’opinion publique sur cette déplorable situation, très pénalisante pour la population, prise dans une pitoyable pièce de théâtre politicienne. Excédés par ce mépris caractérisé envers la population, nous avons profité de la présence du virus Covid-19 pour frapper un grand coup.
Depuis, c’est un florilège de fausses informations qui circulent à propos de la question du manque d’eau :
a) Non, la sécheresse n’est pas la seule responsable du manque d’eau dans nos robinets, la Martinique n’a pas de problème de ressource sur les captages en rivière des usines de production d’eau ; nous ne pouvons que regretter le manque d’anticipation pour pallier ces difficultés.

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Coronavirus : au Venezuela, la menace d’une tragédie sanitaire et humanitaire

— Par Marie Delcas —
Les hôpitaux de la République bolivarienne manquent de tout. Le président Maduro affirme que le pays compte peu de cas de Covid-19, ce que conteste l’opposition.

Sur la carte mondiale du coronavirus (élaborée par l’université américaine Johns-Hopkins), le Venezuela est marqué d’un tout petit point rouge. Contre toute attente, le pays semble résister mieux que ses voisins à la pandémie. La République bolivarienne enregistrait, mardi 21 avril, 288 cas de Covid-19 et 10 décès. Masque sur le visage, le président Nicolas Maduro a annoncé lui-même ce nouveau bilan à la télévision, où il multiplie les apparitions, plus souvent entouré de ses généraux que de son ministre de la santé.

« En temps normal, je déteste Maduro, mais là je dois admettre qu’il fait bien les choses », dit Frankin, infirmier dans la ville de San Cristobal, à la frontière avec la Colombie. Médecins et scientifiques ont, eux, reconnu que le gouvernement a pris à temps les dispositions qui s’imposaient. Quelques opposants aussi. « Avec un Jair Bolsonaro aux manettes du Brésil et Donald Trump à Washington, Nicolas Maduro fait figure de véritable d’homme d’Etat », soupire un député d’opposition.

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Remboursement de billets : l’UFC-Que choisir menace de poursuivre 57 compagnies aériennes

Après que certaines compagnies ont fait exploser le prix des billets des Français bloqués à l’étranger au début de la crise, nombre d’entre elles entendent aujourd’hui renier le droit à remboursement des millions de passagers aux vols annulés en leur imposant un bon d’achat. Après avoir fait le constat que près de 80 % des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC-Que Choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients.

La majorité des compagnies aériennes bafouent la réglementation

Après l’annulation en série des vols aériens suite à la crise du Covid-19, les compagnies, après avoir vainement tenté un lobbying pour faire changer la réglementation, mènent aujourd’hui une campagne de désinformation portant sur les modalités de remboursement des consommateurs. Près de 80 % des principales compagnies analysées sont ainsi hors la loi en niant le droit à remboursement des passagers et en imposant un avoir.

Alertée par des milliers de consommateurs qui ne souhaitent pas être contraints d’accepter un avoir qui ne les satisfaits pas, l’UFC-Que Choisir a analysé les modalités de remboursement de 76 compagnies aériennes qui représentent près de 80 % du trafic aérien annuel(1) de passagers.

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Commerces : peut-on vous refuser un paiement en espèces par crainte du virus ?

Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu’à 50 €.

Ce n’est pas permis

Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l’obligation d’accepter. S’il refuse, il est passible d’une amende de 150 € (2e classe). Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui est une pratique interdite par le Code de la consommation.

Toutefois, le refus est possible dans certains cas. Par exemple :

  • le nombre de pièces utilisées par le consommateur pour payer est supérieur à 50 € ;
  • le commerçant n’a pas assez de pièces pour rendre la monnaie. C’est le consommateur qui doit faire l’appoint ;
  • la pièce ou le billet est trop abîmé et pourrait être rejeté par la Banque de France ;
  • la pièce ou le billet est suspecté d’être faux ;
  • il s’agit d’une pièce ou d’un billet retiré de la circulation ;
  • la pièce ou le billet est une devise étrangère ;
  • pour des raisons d’ordre public ou techniques : par mesure de sécurité pour des commerçants en horaires de nuit, par mesure de protection contre des actes de vandalisme envers les horodateurs.

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Lire à la Martinique en période de confinement, suite !

Librairie « Le Papillon Bleu »

Avec Kazabul et Anolivres, une troisième librairie, Le Papillon Bleu, signale qu’elle assure désormais à Fort-de-France, un service de vente d’ouvrages « en drive ». De quoi satisfaire les nombreux amateurs, qui attendaient impatiemment de retrouver leur librairie familière et si chaleureuse, quand bien même ils devront se contenter désormais de réceptionner les ouvrages commandés devant l’enseigne, sans pouvoir pénétrer dans les lieux. Un quatrième établissement, la librairie « Présence Kreol », annonce qu’il est en train de faire ce qu’il faut pour donner lui aussi satisfaction à ses amateurs de bonnes lectures !

Merci à nos libraires de nous offrir cette opportunité, en dépit du fait que les librairies n’aient pas été considérées comme commerces de première nécessité… Autre conception des choses… À Berlin, par exemple, dit le metteur en scène Thomas Ostermeier, « les librairies restent ouvertes, contrairement au reste de l’Allemagne, parce que le maire de Berlin pense que les livres sont essentiels pour la vie ». En effet, en ces moments bien difficiles à vivre, il s’avère qu’aux nourritures du corps, beaucoup d’entre nous aspirent à conjuguer les nourritures de l’esprit !

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Reprise des cours : la Martinique tire la sonnette d’alarme.

Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.

 

Reprise ou non ?

La reprise progressive des cours à partir du 11 mai semble s’éloigner de plus en plus pour les collégiens et lycéens de l’île. Après le scepticisme, voire le véto de certaines organisations syndicales d’enseignants, les élus font savoir à leur tour qu’ils ne partagent pas l’optimisme du Chef de l’Etat et du Gouvernement. La semaine dernière, lors de la grande concertation, initiée par la CTM, autour des mesures à prendre pour le déconfinement, l’ensemble des maires et présidents de communautés d’agglomérations semblait unanime sur cette problématique. Ces élus réclamaient la mise en place d’une stratégie martiniquaise pour la gestion de cette crise sanitaire et sociale et pour la préparation du dé-confinement.

En charge des 43 collèges et 25 lycées de l’île, la Collectivité Territoriale de Martinique a un rôle majeur à jouer dans ce dossier.

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Coronavirus : « Il y aura une aide financière pour les étudiants ultramarins », affirme Annick Girardin

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur

D’autant plus isolés que, pour certains, leurs proches se situent à des milliers de kilomètres, et que, parfois, ils sont arrivés il y a si peu dans l’Hexagone qu’ils n’ont pas eu le temps de prendre leurs repères. Les étudiants ultramarins installés en métropole en bavent plus que d’habitude depuis le début du confinement instauré pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. A quelles aides ont-ils droit ? Quand pourront-ils rentrer chez eux ? Les compagnies aériennes maintiendront-elles des tarifs accessibles lorsque les liaisons pourront reprendre ? Ces questions qui les tenaillent, nous les avons posées à Annick Girardin, ministre des Outre-mer.

Tout d’abord, pouvez-vous nous dire à combien est estimé le nombre d’étudiants ultramarins en métropole, y compris les primo-arrivants ?

Il n’existe pas de liste officielle des étudiants ultramarins dans l’Hexagone, parce que, en France, on ne recense pas les étudiants selon leur région d’origine. L’estimation moyenne tourne autour de 40.000 étudiants ultramarins résidents en métropole. Cette estimation se base à la fois sur les 12.000 étudiants bénéficiaires du passeport mobilité études de l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom) et sur les remontées des différentes collectivités.

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Les dettes publiques au temps du coronavirus

— Par Henri Sterdyniak —

La crise sanitaire va accentuer deux tendances fortes de l’évolution monétaire de ces dix dernières années : le gonflement des dettes publiques et le bas niveau des taux d’intérêt. Dans tous les pays développés, les Etats ont pris des mesures massives de soutien de la population ou de l’activité ; les déficits publics qui en ont résulté ont été financés sans difficultés à des taux d’intérêt très faibles pour la plupart des pays, sauf pour certains pays de la zone euro. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? La mise en œuvre de politiques d’austérité pour réduire ces dettes publiques serait économiquement et socialement désastreuse. Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques. Sont-elles réalistes ?(1)

* * *

La hausse des déficits publics a été financée

La crise sanitaire se traduira obligatoirement par une forte hausse des déficits et des dettes publics dans l’ensemble des pays développés. Celle-ci dépendra essentiellement de la longueur des arrêts d’activité induits par la pandémie, puis de la force de la reprise une fois la pandémie enrayée.

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Ouverture des écoles: Le Maire du Prêcheur Marcellin Nadeau dit Non!

Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Monsieur le Président, Cher Collègue.

Depuis l’annonce, par le Président de la République, de la fin du confinement et de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai, les élus mais aussi les syndicats de personnels enseignants, non-enseignants ainsi que les associations de parents d’élèves s’interrogent sur l’opportunité d’une telle décision.

Pour beaucoup de maires, dont je suis, de nombreuses questions restent sans réponses notamment celles ayant trait, au respect des gestes barrières, à la distanciation physique, dite sociale ; mais aussi la question de l’approvisionnement en masques, en gel hydroalcoolique la généralisation des tests les modalités d’organisation et de fonctionnement de la restauration scolaire, du transport scolaire.
Dans ce contexte d’incertitude quant à la maîtrise de cette pandémie du Covid-19, et estimant que les conditions de réouverture de l’école communale à la date du 11 mai, ne peuvent pas être réunies, j’opte donc pour le maintien de sa fermeture.

Toutefois, il me semble essentiel que les maires de Martinique se réunissent afin d’élaborer une stratégie commune et d’apporter une réponse concertée et efficace face aux nombreuses problématiques qui découlent de la gestion de la crise liées au Covid-19 et notamment la question de la reprise des activités des activités scolaires.

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Covid-19 : le confinement, catalyseur des inégalités scolaires

Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.

Le nouveau coronavirus accentue les inégalités scolaires en France. En métropole, le taux de décrochage scolaire s’élève à 4 %, a ainsi indiqué, mardi 21 avril devant les députés, le ministre de l’Éducation nationale. Il s’établit par ailleurs « entre 15 % et 25 % » pour l’Outre-mer, a estimé Jean-Michel Blanquer.

Pour les enfants dont les parents ne maîtrisent pas le français, le travail à la maison relève du chemin de croix. Heureusement, des structures sociales locales viennent en aide à ces élèves.

Outre la barrière de la langue, des problèmes de ressources matérielles se posent. Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à une connexion Internet ni à un ordinateur.

Dans ces conditions, certains parents et enseignants s’inquiètent de découvrir de grandes disparités entre les élèves à la rentrée.

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Chômage partiel : quels seront mes revenus ?

Afin d’éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été modifié. Désormais l’allocation versée par l’État est proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle, dans la limite de 4,5 le Smic. Elle s’établit à 84 % du salaire net avec un plancher calculé sur la base de 8,03 € par heure. Des salariés qui en étaient exclus peuvent désormais bénéficier du chômage partiel.

Qui peut bénéficier du dispositif exceptionnel ?

  • les salariés en temps plein ou partiel ;
  • les salariés au forfait annuel heure/jour ;
  • les intérimaires ou les salariés en CDD ;
  • les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation  ;
  • les salariés employés à domicile par des particuliers ;
  • les assistants maternels ;
  • les salariés de droit privé dans les entreprises publiques s’assurant elles-mêmes contre le risque chômage ;
  • certains salariés saisonniers ;
  • les salariés travaillant en France employés par des entreprises étrangères ne comportant pas d’établissement en France.

Dans certaines conditions, peuvent également en bénéficier :

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Liste rouge des espèces menacées en France : une situation préoccupante pour la faune de Martinique

Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.

Les analyses réalisées concernent en particulier les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et une partie des coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

La destruction des habitats et leur fragmentation par l’urbanisation et les aménagements représentent les premières menaces pour les espèces animales de Martinique. Ce sont les milieux forestiers qui sont les plus touchés, en particulier les forêts semi-humides du Sud, qui représentent l’unique habitat et des ressources essentielles pour nombre d’espèces.

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Covid-19 : en Outre-mer, un taux de décrochage scolaire bien plus élevé qu’en métropole

Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.

En Outre-mer, le taux de décrochage scolaire lié à la fermeture des écoles pour lutter contre le coronavirus s’établit « entre 15 et 25% », contre 4% dans l’Hexagone, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, devant les députés. 

En Outre-mer, « l’impact social du confinement, sur l’aggravation des différences sociales, est plus grand », a expliqué le ministre, lors des questions au gouvernement. « C’est entre 15 et 25% de décrochage scolaire, là où nous réussissons à être à 4% en métropole », a-t-il poursuivi. 

« Inégalité sociale »

Il a insisté sur la capacité « de faire de la différenciation territoriale », « pour mettre fin à ces problèmes d’inégalité sociale ». Pour la prochaine rentrée scolaire de septembre, il a rappelé qu’il y aurait « des créations de postes à Mayotte et en Guyane », pour « des raisons démographiques », tout comme à La Réunion. 

Quant à la Martinique et la Guadeloupe, il souligne avoir « pris en compte » la situation de ces deux territoires « avant même la crise sanitaire » (à la suite de blocages d’établissements par les syndicats pendant plusieurs semaines en début d’année, ndlr), et que les territoires antillais « vont être les départements ayant le meilleur taux d’encadrement de France à la rentrée prochaine ». 

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Covid-19 : « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », avertit l’ONU

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un un cri d’alarme sur les conséquences du Covid-19 en termes d’alimentation. La famine pourrait menacer deux fois plus de personnes fragilisées, à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale.

Le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde pourrait doubler, « atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », a prévenu mardi 21 avril le Programme alimentaire mondial (PAM). La pandémie de coronavirus risque de provoquer, en raison de ses répercussions économiques dévastatrices une « catastrophe humanitaire » à l’échelle planétaire, d’après cette agence de l’ONU.

Alors que le Covid-19 a fait plus de 174 000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre, selon un bilan établi mardi par l’AFP, le PAM a lancé un cri d’alarme sur ses conséquences en termes d’alimentation.

Une trentaine de pays menacés par la famine

« Nous sommes au bord d’une pandémie de faim », a précisé David Beasley, le patron du PAM,. « Nous sommes non seulement confrontés à une pandémie de santé mondiale, mais aussi à une catastrophe humanitaire mondiale.

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Covid-19 : en estimant à 5,7% le nombre d’infectés, l’Institut Pasteur enterre l’immunité collective

Seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai, selon des estimations publiées mardi par l’Institut Pasteur. Le défi du déconfinement sera immense.

Après le confinement, retour à la case départ? Telle est la crainte des experts de l’Institut Pasteur. Ces spécialistes ont détaillé devant la presse mardi après-midi les résultats de l’étude de modélisation publiée ce matin sur le site de l’institut Pasteur* (réalisée à partir des données d’hospitalisation et de décès) qui conclut que seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai. 3,7 millions de Français ont contracté le Covid-19, affirme cette étude. La fourchette de contaminations est estimée entre 2.3 et 6.7 millions. Très loin, donc, du chiffre de 70% permettant d’atteindre l’immunité collective.

« En termes d’immunité, on est quasiment comme au début de l’épidémie », a commenté Simon Cauchemez, l’auteur principal de l’étude, responsable de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur, selon qui la situation reste « difficile ». « Pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées.

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