—Par Jean-Marie Nol, économiste —
Depuis quelques temps, les tensions identitaires, sociales, raciales, sont palpables aux Antilles et en Guyane, et ce alors même que la situation économique dégradée dans nos régions , et catastrophique dans l’ensemble de la Caraïbe, risque de provoquer une grande pauvreté.
Pourtant, nonobstant ce terrible constat, les Antillo/guyanais n’arrêtent pas de se manifester par des critiques acerbes envers l’immobilisme supposé de la France, mais sont-t- ils seulement conscients des dégâts causés par l’épidémie de Covid-19 sur l’économie mondiale et plus spécifiquement de la Caraïbe alors que la nôtre est « sous cloche » grâce aux aides publiques massives de l’Etat français .
Ces jours-ci une polémique « politicienne » sur le rôle de l’Etat, à travers l’emploi qualifié d’abusif des forces de l’ordre, agite le microcosme politique Martiniquais comme si le pays n’avait pas d’autres problèmes plus importants et plus urgents à régler. Le temps est davantage à se serrer les coudes qu’à jouer des coudes. C’est indispensable qu’on puisse montrer que la classe politique n’est pas dans la polémique stérile, la politique politicienne. La polémique enfle sur les réseaux sociaux et relayée par certains élus qui attisent les braises .