« En raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire, et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine », a prévenu jeudi le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, David Beasley.
Un problème mondial, aux effets potentiellement dévastateurs. En recevant le Nobel de la paix à distance, le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est inquiété, jeudi 10 décembre, d’une « pandémie de la faim » aux conséquences, selon lui, potentiellement plus graves que l’épidémie de Covid-19.
« En raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire, et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine », a prévenu le chef du PAM, l’Américain David Beasley.
« Ne pas satisfaire leurs besoins provoquera une pandémie de la faim qui occultera l’impact du Covid-19. »
David Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial lors de la remise du prix Nobel de la paix
Fondée en 1961, la plus grande organisation humanitaire de lutte contre la faim nourrit chaque année plusieurs dizaines de millions de ventres affamés (97 millions l’an dernier) sur tous les continents.