— Par jean-Marie Nol, économiste —

Gouverner la Guadeloupe avec moins d’un tiers des électeurs c’est faire la part belle au sectarisme voire au populisme, et se créer une situation démocratique précaire, celle que nous voyons aujourd’hui. Certaines personnes ont beau jeu de se féliciter de la soit disant belle victoire enregistrée par le gusr et du recul des socialistes à l’occasion des dernières élections régionales et départementales , le résultat ne trompe personne. Il faut admettre que c’est une claque et même une énorme claque pour toutes les formations politiques de la Guadeloupe . Il va falloir se réveiller et trouver autre chose que des éléments de langage pour dire que c’est une réussite électorale , parce que nous avons un taux d’abstention record .
Les guadeloupéens manifestent un certain dégoût mêlé de déception vis-à-vis de la politique, certains pensent que le résultat du vote ne changera pas leur vie de toute façon. C’est vrai, et les responsables politiques doivent répondre à ces sentiments qui les interpellent, bien sûr. Mais le rôle primordial de l’opportunisme électoral explique aussi l’abstention qui est un danger à terme pour la démocratie locale.

Brasilia – Le président brésilien Jair Bolsonaro n’en finit pas de voir sa gestion de la pandémie lui porter du tort. Vendredi, le parquet a ouvert une enquête sur des accusations portées contre lui pour avoir omis de signaler une tentative de corruption dans l’achat de vaccins.
Depuis 
Dans le Nevada, une “Alliance des familles” a demandé, début juin, que les professeurs d’école portent des
Citoyens POUR MILA
Première partie: Quels avancées et quels obstacles?
– par Janine Bailly –
La presse haïtienne de ce week-end évoque une pénurie de carburant et de matériels médicaux à Port-au-Prince, qui mettent la vie des patients en danger. Ces pénuries sont des conséquences directes de la guerre des gangs qui se poursuit à Martissant et dans d’autres quartiers de l’agglomération de la capitale haïtienne, écrit Le Nouvelliste. Selon le journal, la route nationale numéro 2 est « bloquée depuis 25 jours » ce qui empêche « l’approvisionnement des centres hospitaliers ». Le Nouvelliste souligne que les « forces de l’ordre incapables de rétablir l’ordre abandonnent ces axes routiers aux bandits. Résultat : la circulation des personnes et des produits de toutes sortes se font difficilement et à haut risque ». D’après le journal, les hôpitaux St-Luc et St-Damien qui comptent 300 lits dont 65 patients Covid-19 sous oxygène « sont les premiers à avoir officiellement lancé un appel à l’aide face à une pénurie de diesel, carburant indispensable au bon fonctionnement de ces deux institutions ».
Faisant écho à un article paru dans la presse où l’échec d’Alfred MARIE-JEANNE, ce dimanche soir, est plus que suggéré, la vraie question peut se poser de savoir quel aura été son bilan politique. On peut s’y coller même si, nouveau miracle, la liste conduite par AMJ sortait en tête ce soir. L’issue de l’élection n’y changera pas grand-chose. Pour la commodité de l’exercice on pourrait comparer ce bilan à celui d’Aimé CESAIRE, les 2 hommes étant les acteurs les plus emblématiques de la politique martiniquaise depuis 1946. CESAIRE est quasiment entré dans l’histoire tandis que le second, qui lui avait prédit d’être jeté aux poubelles de l’Histoire, a toujours souhaité y entrer. C’est cela la rivalité entre les deux hommes et l’intérêt qu’il y a à les comparer.
Aujourd’hui en Guadeloupe la démocratie est prise dans un redoutable cercle vicieux. Les élections régionales et départementales ne font pas exception : à chaque scrutin, un nouveau record d’abstention. Les Guadeloupéens , qui ont longtemps tout attendu depuis l’ère de la départementalisation du politique (« trop », disent certains), n’en espèrent plus rien. Plus de 60 % des électeurs inscrits ne sont pas allés voter aux deux tours des élections régionales et départementales . Ce chiffre est révélateur d’un nouveau rapport à l’expression politique dans lequel le vote et les institutions n’occupent plus un rôle central. Nos élus, censés avoir prise sur le réel, semblent désormais s’y cogner. L’enseignement principal des élections régionales et départementales ,outre la reconduction attendue du président de région sortant, c’est sans aucun doute le taux d’abstention, qui est un taux record. On aurait tort de ne pas voir le mouvement tellurique en dessous qui est tout simplement le désamour, le désintérêt, le désarrimage profond d’une grande partie des guadeloupéens pour la chose électorale.
On ne peut que déplorer le mécanisme de mise en œuvre de la loi de juillet 2011 créant la collectivité territoriale de la Martinique (CTM). Les anomalies statutaires sont les fruits amers de dispositions empruntées à une collectivité de l’article 74 de la constitution, que les électeurs martiniquais avaient refusée. Ainsi donc, des statuts prévus pour un petit gouvernement issu de l’article 74 ont été transcrits à la hâte pour la CTM, collectivité de l’article 73. Ces dispositions qui ont voulu sauver la mise aux élus perdants du « 74 » ont donné naissance à un monstre institutionnel dont on ne sait pas vraiment qui des deux présidents est le véritable président de la CTM. 
L’espérance trahie
Les gangs, en majorité du G-9, ont conquis et renforcé leurs positions depuis plus de deux semaines. Ce week-end, ni les menaces du directeur a.i. de la police Léon Charles, ni les envolées du Premier ministre a.i. Claude Joseph, ni la prise de parole du président Jovenel Moïse n’ont empêché le pillage systématique de trois entrepôts sur la nationale numéro un, à proximité des principaux ports commerciaux et du terminal pétrolier de Varreux.
La liste RÈSPÉ félicite chaleureusement les 658 électrices et électeurs courageux et lucides qui l’ont choisie parmi les 14 listes de ce scrutin.
Une centaine de femmes étaient ce lundi matin 21 juin devant le Palais de justice à Ndjamena pour protester contre les violences faites aux femmes et l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes. Les manifestantes étaient furieuses après une nouvelle affaire de viol collectif.
1-Nous remercions les 565 électeurs qui ont porté leurs suffrages sur notre liste COMBAT OUVRIER – FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS conduite par Gabriel JEAN-MARIE.
La liste Allians pour Matinik obtient 31,66% des suffrages, devant la liste du président sortant, qui comptabilise 25,80% des voix. Au total, quatre listes sont en mesure de se maintenir au second tour.
L’ordre règne à la tour Lumina!
— Par les miltantes de Culture Égalité —
Le 18 Juin 2021 (oui c’est aussi un appel)
Par ces temps d’élections, il est commode pour les élus de savonner la pente du populisme. L’arrivée de Marocains en Guyane se prête bien à l’expression d’une xénophobie facile et sans risque de conflit intérieur et de voisinage. Les déclarations d’élu(e)s qui disent s’appuyer sur la population laissent sans voix. Les incidents qui opposent ces derniers aux immigrants, phénomène qui fait davantage que montrer le bout du nez en Martinique, sont la preuve que le lepénisme n’est pas l’apanage de la famille Le Pen. Le réflexe se retrouve à des degrés divers jusque chez les plus chatouilleux des progressistes. Lesquels ne s’expriment guère ces jours-ci en Guyane, alors que les discours d’ostracisme vont plutôt bon train. On aimerait bien entendre sur la xénophobie en terre amazonienne celle qui a pu expérimenter l’ostracisme sous d’autres cieux et à ses dépens, Mme Christiane Taubira.