Depuis début janvier, le gouvernement a mis en place un « service public des pensions alimentaires ». L’objectif ? Limiter les impayés.
« Cette réforme n’a pas de défaut » : les ministres de la Santé Olivier Véran et de la Justice Eric Dupont-Moretti ont fait ce lundi la promotion de la réforme des pensions alimentaires, qui selon eux devra bénéficier d’ici fin 2022 à quelque 230 00 familles.
« C’est une réforme simple, juste, de proximité, faite pour nos citoyens les plus modestes. Il est extrêmement important que les femmes qui sont dans des situations compliquées sachent qu’elles peuvent franchir la porte de la CAF pour réduire ce type de difficultés », a déclaré Eric Dupont-Moretti lors d’un déplacement avec Olivier Véran à la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Lyon Part-Dieu.
Des intermédiaires pour le versement des pensions
Depuis début janvier, le gouvernement a mis en place un « service public des pensions alimentaires », qui permet aux couples séparés de confier aux CAF ou de Mutualité sociale agricole (MSA) un rôle d’intermédiaire pour le versement de ces pensions.
Ce sont ces organismes qui perçoivent la pension, la versent à l’ex-conjoint et se chargent du recouvrement en cas d’impayé et, en attendant, versent au bénéficiaire une allocation de soutien familial (ASF) de 116 € par enfant.