— Par Jean-Marie Nol —
Depuis une semaine déjà les manifestations contre la vie chère rythment de façon subliminale la vie économique de la Martinique et plus sporadiquement celle de la Guadeloupe. Le mouvement social contre la vie chère qui commence à secouer actuellement les Antilles françaises, en particulier la Martinique, prend ses racines dans une revendication de longue date : celle de lutter contre la vie chère, un phénomène qui gangrène ces territoires depuis des décennies. Alors que les activistes du RPPRAC , les syndicats et certains acteurs politiques dénoncent une hausse insoutenable des prix, principalement dans la grande distribution, ils réclament des mesures immédiates pour aligner les tarifs sur ceux pratiqués en « métropole ».
Si la colère des manifestants contre la cherté de la vie est légitime, les méthodes employées, notamment les blocages des commerces et des routes, posent de sérieuses questions quant à leur efficacité et aux conséquences potentielles sur l’économie locale.La revendication centrale des protestataires repose sur l’idée d’une baisse généralisée des prix à la consommation. Ce souhait, bien que compréhensible, semble s’ancrer dans une méconnaissance des réalités économiques spécifiques aux Antilles.