Plusieurs organismes du secteur, dont la CGT Spectacle, Force ouvrière, la SACD, le Syndicat des metteurs en scène ou les fédérations du spectacle vivant, demandaient un report de l’application. Le juge des référés les a déboutés.
L’offensive était venue de toute part. À l’annonce de la mise en place d’un passe sanitaire dans les lieux de culture recevant plus de 50 personnes à partir du 21 juillet, plusieurs organismes, syndicats et associations du secteur culturel* étaient montées au créneau devant le Conseil d’État pour contester la décision prise par le gouvernement et son décret. Parmi les arguments des opposants, le choix d’un calendrier très serré entre l’annonce de la mesure et son application. Trop serré selon ces acteurs du milieu culturel qui ont choisi de saisir la haute juridiction administrative en référé liberté (c’est-à-dire en procédure accélérée). Ils soulignaient également la différence de traitement avec d’autres secteurs, comme ceux de la restauration, où le passe sanitaire n’interviendra que début août. Et estimaient qu’il ne revenait pas à leurs employés de contrôler les passes sanitaires, «prérogative de police».
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Le Conseil d’État a rendu ses conclusions lundi et a rejeté les demandes des requérants.