Catégorie : Sciences Sociales

L’éphéméride du 14 septembre

Première parution par Karl Marx du « Capital. Critique de l’économie politique » le 14 septembre 1867

Le Capital. Critique de l’économie politique (du titre original allemand Das Kapital. Kritik der politischen Ökonomie) est l’ouvrage majeur du philosophe et théoricien de l’économie politique allemand Karl Marx.

Marx a consacré plus de 20 ans de sa vie à l’écriture de cette œuvre, mais n’en a achevé qu’une partie : le premier livre, publié le 14 septembre 1867 et dédicacé à Wilhelm Wolff, consacré au développement de la production capitaliste. Des brouillons de Marx ont été utilisés par Friedrich Engels pour publier les livres 2 et 3, en 1885 et 1894. Les ébauches de Marx consacrées à l’histoire des doctrines économiques ont été publiées par le socialiste allemand Karl Kautsky sous le titre Les Théories de la plus-value (4 vol., 1905-1910).

C’est en observant l’industrie britannique contemporaine et ses conditions de travail ainsi qu’en s’appuyant sur les précédents théoriciens de l’économie politique (tels que David Ricardo ou Adam Smith) et en les critiquant que Marx entend démontrer la nature réelle du capitalisme, et mettre l’accent sur les contradictions internes de ce système.

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Crise de l’eau au Lycée de Croix-Rivail : une rentrée scolaire paralysée et des élèves en détresse

— Par Sarha Fauré —

Depuis plusieurs mois, le Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole (LEGTA) de Croix-Rivail, à Ducos, subit de fréquentes coupures d’eau, une situation qui perturbe gravement le quotidien des élèves et du personnel éducatif. Ce problème, déjà alarmant en mai 2024, a atteint son paroxysme lors de la rentrée de septembre, qui n’a tout simplement pas pu se tenir. Les coupures d’eau incessantes, associées à une absence de réponse durable de la part des autorités, ont conduit à une paralysie totale de l’établissement, empêchant les élèves de débuter leur année scolaire.

Dès le mois de mai, les lycéens avaient déjà exprimé leur ras-le-bol en bloquant l’accès à l’établissement pour protester contre la dégradation de leurs conditions de vie et d’étude. Les coupures d’eau récurrentes avaient rendu le maintien des cours difficile, affectant directement la préparation des repas, l’hygiène des élèves et l’organisation des examens. Face à cette situation, les élèves avaient dénoncé l’inaction des autorités et leur incapacité à fournir une solution pérenne. En réponse à cette mobilisation, une citerne d’eau avait été livrée en urgence, offrant un répit temporaire.

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Étudiants : comment faire votre demande pour bénéficier du repas Crous à 1 € ?

Dans les restaurants universitaires gérés par les Crous, les repas sont à 1 € pour les étudiants boursiers, mais aussi pour les non-boursiers en situation de précarité. Pour ces derniers, il est dès à présent possible de faire une demande auprès du réseau des Crous pour bénéficier de ce tarif préférentiel pendant l’année universitaire 2024-2025.

Si vous êtes un étudiant non-boursier, pour pouvoir bénéficier des repas à 1 € dans les restaurants universitaires, vous devez :

  • aller sur le site epa.lescrous.fr et cliquer sur « Faire ma demande » ;
  • vous connecter à votre compte MesServices avec vos identifiants (il s’agit de la plateforme utilisée pour Parcoursup) ;
  • il vous est alors demandé diverses informations personnelles et des justificatifs de situation financière : ressources (salaires, aides au logement, pension alimentaire…) et charges (loyer, abonnement de transport, prêt à rembourser…).

Le service social du réseau des Crous se charge ensuite d’étudier votre dossier. Vous avez jusqu’au 2 janvier de l’année universitaire pour effectuer votre demande. Au-delà de cette date, il sera nécessaire de prendre rendez-vous avec le service social de votre Crous de rattachement afin que votre situation soit examinée.

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Souvenirs de Mai 68

— Par Gary Klang—

En mai 68, j’habitais au 34, rue Gay-Lussac, à Paris, avec mon frère Serge et mon complice Bobby Labrousse. Un immeuble typiquement parisien, avec une minuterie faiblarde qui nous donnait à peine le temps de monter et, à l’entrée, une vieille concierge qui observait tous les mouvements, en tenant un gros chat dans ses bras. Au-dessous de mon appartement, une dame pleine de gaieté : Madame Paul Fort, la femme du poète, jeune fille de 85 ans.

Pourquoi cette digression sur le 34 ? Parce que la première barricade fut érigée dans la nuit du 10 au 11 mai, juste en face de mon immeuble. Les policiers campaient au bas de la rue, matraque en main, tout près du jardin du Luxembourg et un peu plus loin, leur faisant face, je me trouvais devant le 34 avec quelques copains qui avaient, tout comme moi, fui la dictature du médecin malgré lui : Bobby Labrousse, Gérard Aubourg, Ernst Wilson, Jean-Claude O’Garro…

La grande révolte de 68 commença dans l’improvisation. Un quidam, devant le 34, proposa en souriant de dépaver la rue et d’ériger des barricades afin de se protéger des CRS appelés SS.

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Le droit à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle : un enjeu majeur pour l’avenir des jeunes

— Par Sabrina Solar —

Depuis plusieurs années, les voix s’élèvent pour alerter sur les insuffisances du système éducatif concernant l’enseignement de la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) chez les jeunes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis en lumière une baisse significative de l’utilisation des préservatifs chez les adolescents, augmentant le risque de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles. À cette préoccupation s’ajoute celle soulevée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui dénonce le manque criant de respect de l’obligation légale d’éducation à la sexualité, une carence aux lourdes conséquences sanitaires, sociales et économiques.

Le 10 septembre dernier, le Cese a adopté en séance plénière un avis intitulé « Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle », avec 119 voix pour. Ce texte met en évidence l’importance de garantir aux enfants et adolescents une éducation globale qui les aide à construire leur identité affective et relationnelle, tout en les outillant pour comprendre et gérer leur sexualité. En effet, malgré une loi de 2001 imposant trois séances annuelles d’éducation à la sexualité tout au long de la scolarité, seules 15 % des élèves bénéficient de ces cours.

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Un partenaire de Pacs peut-il abandonner le domicile « conjugal » ?

Isabelle vient d’avoir une violente dispute avec son amie Nelly avec laquelle elle est pacsée depuis 2008. Nelly lui annonce qu’elle quitte leur domicile pour s’établir à une autre adresse. Isabelle ne s’oppose pas à son départ. L’achat de la maison dans laquelle elles vivent est financé par un crédit solidaire pour lequel il reste de nombreuses échéances à régler. Isabelle aimerait savoir si sa partenaire de PACS a le droit de partir et de la laisser seule et si, une fois partie, elle continuera de régler les échéances du crédit et les dépenses liées à ce logement.

On vous répond :

Lors de la conclusion du PACS, et pendant toute la durée de ce contrat, les partenaires s’obligent mutuellement à déclarer une résidence commune aux autorités concernées (mairie, services fiscaux). Cela ne les empêche pas d’avoir des résidences distinctes et de vivre séparément. Dans le PACS, il n’y a pas comme dans le mariage cette notion de domicile conjugal obligeant les époux à une communauté de vie.

Un des partenaires peut tout à fait avoir une résidence autre que la résidence commune.

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La Pwofitasyon de la France sur les Antilles

— Contribution à titre personnel de Mireille Pierre-Louis —

1. Si la TVA nationale était le problème, plutôt que la solution ? 2

2. Une fiscalité locale bridée par la TVA nationale & Un déclin inéluctable des Antilles 3

3. Des communes antillaises laissées pour compte 3

4. Une poudrière sociale 5

5. L’octroi de mer : le dernier rempart avant l’abîme 5

6. La crise budgétaire actuelle un prétexte pour l’assaut final de Bercy? 6

7. Pistes de travail sur une discrimination structurelle 8

 

  1. Si la TVA nationale était le problème, plutôt que la solution ?

Il est étonnant de parler de la « vie chère » aux Antilles sans évoquer la TVA nationalei, qui existe aussi à la Réunion, au bon vouloir de l’Etat, mais pas en Guyane et à Mayotte.

Écouter l’interview de Mireille Pierre-Louis sur Martinique1ère

Même en France hexagonale, régulièrement des voix s’élèvent pour réclamer une baisse des taux de la TVA.

Mais dans les DOM, la TVA est transparente et sans reproches, contrairement à l’Octroi de mer au lourd passé colonial (taxait-il le bois d’ébène ?),

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L’OCDE alerte sur le sous-investissement éducatif en France

— Par Sarha Fauré —

L’enquête annuelle de l’OCDE, intitulée « Regards sur l’éducation », révèle que la France investit moins dans son système scolaire que la plupart des autres pays. Ce choix politique persistant contribue à creuser les inégalités.

L’OCDE met en garde contre les répercussions sociales de ce sous-investissement, qui affecte tant les élèves que les enseignants.

La France continue de se distinguer négativement en matière d’investissement éducatif. C’est ce que démontre la dernière édition de l’enquête statistique annuelle de l’OCDE, « Regards sur l’éducation 2024 », publiée le mardi 10 septembre.

Les dépenses éducatives françaises, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, sont en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. La France se situe au même niveau que le Portugal ou l’Estonie, bien loin des pays comparables comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Suède, les États-Unis ou encore le Danemark.

Cette étude fournit un aperçu détaillé du système éducatif en France, en se basant sur les données de Regards sur l’éducation 2023. Elle met l’accent sur l’enseignement et la formation professionnels (EFP), tout en examinant d’autres aspects du système éducatif français.

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L’Europe à la croisée des chemins : Urgence de réformes face au déclin économique

—Par Jean Samblé —

L’Union européenne se trouve aujourd’hui confrontée à un tournant historique, face à une série de défis économiques, technologiques et géopolitiques qui menacent non seulement son modèle économique, mais aussi son rôle sur la scène internationale. Les rapports commandés par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, à deux anciens Premiers ministres italiens, Enrico Letta et Mario Draghi, offrent une analyse approfondie des problématiques auxquelles l’Europe doit faire face. Celui de Mario Draghi, publié le 9 septembre, dresse un constat alarmant : l’Europe risque une « lente agonie » si elle n’opère pas des transformations radicales pour rester compétitive et répondre aux enjeux mondiaux.

Un constat sans appel : le déclin économique européen

Les chiffres et les tendances mis en avant par Mario Draghi sont préoccupants. Depuis deux décennies, l’Europe connaît une stagnation de ses dépenses en recherche et développement, et le fossé avec les États-Unis s’est creusé. Les revenus disponibles des citoyens américains ont augmenté presque deux fois plus vite que ceux des Européens depuis l’an 2000, tandis que la Chine, autre grande puissance montante, rattrape l’Europe sur de nombreux fronts.

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Derrière l’arbre de la vie chère, se cache la forêt du pillage capitaliste

— Par Robert Saé —
Pour nous tous et toutes qui en subissons les effets, «la vie chère» est une piqûre qui, tous les jours sans exception, vient rappeler que nous n’avons pas les moyens de répondre aux exigences d’une vie décente. Au moindre achat que nous faisons, à chaque facture que nous recevons, chaque fois qu’il faut payer les impôts, l’essence (etc.), ce sont les frustrations, le mal-être et la souffrance qui sont inconsciemment attisés et qui nous poussent, parfois, à agir de façon inconséquente. Il est donc essentiel d’analyser scientifiquement les racines de ce phénomène de «vie chère» et de définir avec lucidité les moyens d’avancer dans une direction alternative et salutaire.
Ces dernières semaines, à l’occasion des actions visant à combattre la vie chère dans notre pays, nous avons vu se succéder dans les médias, représentants d’entreprises, économistes, journalistes et dirigeants politiques, tous venus porter leurs explications quant à la racine du mal. Ce qui a été mis en avant par ceux qui s’accommodent du système, c’est que les marchandises viennent de loin, qu’il faut payer le fret et les intermédiaires et puis un diabolique «octroi de mer» qui, soit dit en passant, sert à financer les collectivités locales.

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Droit à l’oubli : quand l’IA complique la suppression de vos données

— Par Martin Van Waerebeke & Marco Lorenzi —

Vos données vous appartiennent. Du moins, c’est ce que prévoit la loi européenne sur la régulation des données (RGPD). D’une part, elle limite la collecte de vos données par les entreprises privées à ce que vous avez consenti. D’une autre, elle vous permet de demander l’effacement total des informations vous concernant des serveurs de cet acteur : il s’agit du droit à l’oubli. C’est ce second volet qui nous intéresse ici, et son applicabilité dans le monde moderne. Si supprimer quelques lignes d’une base de données n’a rien de compliqué, la tâche devient nettement plus périlleuse quand l’intelligence artificielle (IA) entre en jeu.

En effet, des modèles d’IA de plus en plus complexes, fondés sur des réseaux de neurones artificiels, sont déjà déployés par de nombreux acteurs privés. Ces modèles ont besoin d’apprendre à partir d’un maximum de données pour être performants. Ainsi, la présence d’informations vous concernant dans les serveurs d’une entreprise implique souvent son utilisation pour l’entraînement de ses modèles d’IA. Dès lors, l’oubli de vos données passe de la simple suppression d’une ligne dans un tableau à une opération complexe s’approchant plus de la neurochirurgie appliquée à des « cerveaux » artificiels.

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Johnny Hajjar : Pour un nouveau modèle économique face à la crise de la vie chère en Martinique

L’ancien député de la Martinique, Johnny Hajjar, figure emblématique de la lutte contre la vie chère, continue d’œuvrer pour un changement économique structurel dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution. À travers ses prises de position et son rôle en tant que rapporteur d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, il dénonce un modèle économique inadapté, générateur d’inégalités et de précarité dans les territoires ultramarins.

Lors d’une interview, parue dans France-Antilles du 09/09/24, Hajjar a souligné l’aspect prévisible du mouvement social en cours en Martinique. Selon lui, la détérioration constante des conditions de vie, marquée par l’appauvrissement des classes moyennes et l’extrême pauvreté des classes modestes, a inévitablement conduit à cette mobilisation populaire. « La souffrance quotidienne de la majorité du peuple martiniquais est devenue insoutenable », déclare-t-il, ajoutant que les inégalités et injustices se sont accrues de façon alarmante ces dernières années.

Dans ce contexte, Hajjar estime que les acteurs économiques, en particulier les grands groupes agroalimentaires, pourraient agir pour faire baisser les prix de 20 %, simplement en jouant sur la transparence des marges arrière.

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Aux Antilles la lutte contre la vie chère face à un dilemme : risquer l’impasse ou être sur la corde raide ?

— Par Jean-Marie Nol —

Depuis une semaine déjà les manifestations contre la vie chère rythment de façon subliminale la vie économique de la Martinique et plus sporadiquement celle de la Guadeloupe. Le mouvement social contre la vie chère qui commence à secouer actuellement les Antilles françaises, en particulier la Martinique, prend ses racines dans une revendication de longue date : celle de lutter contre la vie chère, un phénomène qui gangrène ces territoires depuis des décennies. Alors que les activistes du RPPRAC , les syndicats et certains acteurs politiques dénoncent une hausse insoutenable des prix, principalement dans la grande distribution, ils réclament des mesures immédiates pour aligner les tarifs sur ceux pratiqués en « métropole ».

Si la colère des manifestants contre la cherté de la vie est légitime, les méthodes employées, notamment les blocages des commerces et des routes, posent de sérieuses questions quant à leur efficacité et aux conséquences potentielles sur l’économie locale.La revendication centrale des protestataires repose sur l’idée d’une baisse généralisée des prix à la consommation. Ce souhait, bien que compréhensible, semble s’ancrer dans une méconnaissance des réalités économiques spécifiques aux Antilles.

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Vie chère : Le mouvement ouvrier et syndical doit s’impliquer !

— Le n° 361 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
 —Tribune libre de Philippe Pierre-Charles (GRS)—

Le premier et plus indiscutable mérite du RPPRAC (le R et ses camarades) est d’avoir osé ! D’avoir pris ses responsabilités face à la vie chère, aux détresses et à la colère que celleci génère. De s’être ouvertement dressé contre les profiteurs qui nous mènent en bateau, à travers leurs déclarations sans conséquence ou leur « commission » préfectorale de pure consultation.

Les centaines de combattant·e·s contre la vie chère présent-e-s dans la rue ce dimanche 1er septembre, à l’appel du RPPRAC, laissent penser que les mots d’ordre lancés et répétés depuis juillet, ont rencontré un écho réel dans la population.

Nombreuses sont, dans le peuple, les personnes qui approuvent cette mobilisation, sans forcément s’y joindre activement (pour diverses raisons). L’action qui débute avec le mois de septembre, est une interpellation objective des forces dont la fonction et la nature est de défendre sans faillir les intérêts, les aspirations, la dignité et le droit à la vie du plus grand nombre.

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Comprendre et combattre la vie chère : Stratégies et enjeux d’une lutte globale

Émission RFA du 08 09 2024 (texte transmis par Léon Serveur)

Aujourd’hui, le thème que nous nous proposons de décortiquer est celui de « la vie chère ». Dans l’émission que nous avons présentée la semaine dernière et qui concernait la problématique de la violence,  nous avons insisté sur l’importance, d’une part, de dépasser les réactions seulement suscitées par l’émotion et les préjugés, d’autre part, de se défaire de l’aliénation qui conduit à porter des jugements moraux ou intellectualistes sur les événements sociaux. Concernant la la problématique de «la vie chère», il est absolument indispensable de soumettre la réflexion aux mêmes exigences. En effet, pour nous tous et toutes, qui en subissons les effets, « la vie chère » est une piqûre qui tous les jours sans exception, vient rappeler que nous n’avons pas les moyens de répondre aux exigences d’une vie décente. Au moindre achat que nous faisons, à chaque facture que nous recevons, chaque fois qu’il faut payer l’essence (etc.), ce sont les frustrations, le mal-être et la souffrance qui sont inconsciemment attisés et qui nous poussent, parfois, à agir de façon inconséquente.

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James Earl Jones : Une voix légendaire s’éteint à 93 Ans

— Par Hélène Lemoine —

James Earl Jones, l’une des voix les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, s’est éteint le 9 septembre 2024 à l’âge de 93 ans, dans sa maison du comté de Dutchess, New York. Né le 17 janvier 1931 à Arkabutla, Mississippi, il a laissé derrière lui un héritage colossal marqué par plus de soixante ans de carrière dans le cinéma, la télévision et surtout au théâtre. Acteur aux talents multiples, il est mondialement connu pour avoir prêté sa voix à Dark Vador dans la saga Star Wars, ainsi qu’à Mufasa dans Le Roi Lion.

Une enfance difficile et un destin peu probable

Rien ne semblait prédestiner le jeune James Earl Jones à devenir l’une des figures les plus marquantes du paysage artistique américain. Fils de Robert Earl Jones, acteur et boxeur, et de Ruth Connolly, une enseignante, James est né dans un contexte difficile marqué par la ségrégation raciale du sud des États-Unis. Abandonné par son père peu après sa naissance, il grandit dans la ferme de ses grands-parents maternels dans le Michigan. C’est là que l’une des batailles les plus ardues de sa vie commence : le bégaiement.

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L’éphéméride du 10 septembre

Lancement en pleine 1ère Guerre Mondiale du Canard enchaîné le 10 septembre 1915

« La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas »

Le Canard enchaîné est un hebdomadaire de la presse satirique en France paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915 par Jeanne et Maurice Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, notamment le plus ancien titre de presse satirique encore actif. Depuis les années 1960, c’est aussi un journal d’enquête qui révèle nombre d’affaires scandaleuses.

Pour l’historien Laurent Martin, ce journal, très attaché à la protection des sources d’information des journalistes, représente « une forme alternative de presse qui n’a guère d’équivalents en France et dans le monde ».

Histoire
Son nom fait allusion au quotidien L’Homme libre édité par Georges Clemenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Il subit alors la censure de la guerre5 et son nom fut changé pour L’Homme enchaîné. S’inspirant de ce titre, les journalistes Maurice et Jeanne Maréchal, aidés par le dessinateur H.-P.

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Journalisme en deçà et au-delà …

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Dans un article paru en 2018, on relève l’anecdote mettant en scène un journaliste communiste résidant dans la banlieue parisienne qui avait été invité par le PPM. Celui-ci venait de participer à un repas plantureux organisé en son honneur par un dignitaire du parti. Surpris, il n’avait pas reconnu la situation misérabiliste qu’on lui avait annoncée. En regagnant son hôtel, il manifesta quelque agacement pour l’abondance des agapes auxquelles il venait de prendre part. Le militant qui l’accompagnait l’avait bien compris et avait cru devoir faire un crochet au quartier Volga Plage pour remettre l’opinion de son hôte dans le bon sens. « Je vois bien, dit-il sur le ton de l’énervement, que vous voulez me montrer un quartier pauvre ». En passant devant l’épicerie du coin, il demanda au chauffeur de s’arrêter, puis tous deux pénétrèrent dans le lolo. « Voyez ces marchandises, dit-il à son interlocuteur (une bonne dizaine de produits), en Russie, on ne peut les trouver que dans des magasins réservés aux riches. Et encore ! »

Ce samedi 7 septembre 2024, un reportage télévisé sur la cherté des prix fut consacré au relevé, par leurs victimes, des misères individuelles de certains manifestants de Genipa.

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“Vie chère”, pour qui sonne le glas!

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Assurément, pour la classe politique martiniquaise ,qui s’est révélée incapable de porter avec efficacité le dossier de la vie chère dans notre île devant les plus hautes instances nationales ,afin qu’une solution pérenne lui soit apportée. Bien que comprenant pas moins de six parlementaires (4 députés et 2 sénateurs) ,deux présidents de collectivité territoriale , trois présidents d’EPCI et trente quatre maires, elle en est réduite à s’en remettre aux initiatives d’un ancien repris de justice pour faits de violence et trafic de drogue ( selon les propres dires de l’intéressé !) ,apparemment seul en mesure de mobiliser la population ,“son peuple “ (sic) ,pour ce combat légitime contre la vie chère. On ne saurait mieux démontrer à quel point le fossé s’est creusé entre ces éminents responsables politiques et la masse des citoyens. Pendant qu’ils multipliaient les réunions en congrès, pour discuter doctement du sexe des anges ,les problèmes que doivent affronter journellement leurs compatriotes ne faisaient que s’aggraver.

On en est maintenant arrivé à l’heure de vérité sur le plan politique : que demandent les manifestants rassemblés autour du “R” ?

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Ce qu’il faut savoir sur l’assurance scolaire

À l’approche de la rentrée scolaire, vous vous demandez quelle assurance scolaire vous devez souscrire pour vos enfants ? Est-elle obligatoire ? Que garantit-elle en cas d’accident ? toutes les réponses à vos questions.

L’assurance scolaire est-elle obligatoire ?  

L’assurance scolaire a un caractère facultatif, mais dans certains cas, elle est obligatoire. Il est vivement recommandé d’en souscrire une pour protéger votre enfant en cas de dommage :

  • pour les activités scolaires obligatoires (celles qui s’inscrivent sur le temps scolaire même si elles se déroulent à l’extérieur de l’établissement, telles que les activités sportives), l’assurance n’est pas obligatoire, même si elle est fortement recommandée par le ministère en charge de l’Éducation nationale.   
  • pour les activités scolaires facultatives (par exemple une sortie incluant la totalité de la pause-déjeuner, une promenade, une visite de musée, une classe découverte, etc.), l’assurance est obligatoire.  De même, si votre enfant prend ses repas à la cantine, il devra également être assuré.   
  • pour les activités périscolaires, les organisateurs peuvent aussi demander que les enfants soient assurés.

Lire aussi : Assurance scolaire : à quoi sert-elle ?

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Vie chère , une cause certes légitime , mais qui pourrait être un prochain Boomerang sur l’activité économique de la Martinique ! 

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La dernière note de conjoncture économique de l’IEDOM qui vient juste de paraître sur l’économie martiniquaise met en lumière plusieurs enseignements préoccupants concernant la trajectoire économique du territoire en 2024. D’ores et déjà les principaux enseignements que l’on peut en tirer est la baisse du climat des affaires, ce qui est un signe de défiance croissant des acteurs économiques.

L’indicateur du climat des affaires (ICA) a reculé pour atteindre 98,6, un niveau inférieur à sa moyenne de long terme, et le plus bas depuis le premier trimestre 2021. Cela reflète un pessimisme croissant des acteurs économiques quant aux perspectives à court terme, et une perte de confiance progressive depuis le début de l’année.Ce recul est particulièrement significatif car il montre une tendance continue de détérioration : une baisse de 4,7 points depuis janvier 2024. Le fait que l’ICA soit passé sous la barre des 100, marque du seuil de confiance, indique que les chefs d’entreprise s’attendent à des difficultés croissantes, notamment dans le contexte d’une activité économique stagnante. Cette défiance pourrait influencer leurs décisions d’investissement et d’embauche, accentuant encore les difficultés économiques locales.

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Un bras de fer sur la vie chère qui peut s’avérer improductif pour le pays Martinique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En Martinique, la question de la vie chère et des tensions économiques s’intensifie avec l’apparition de mouvements comme celui des activistes RVN, qui se mobilisent pour dénoncer la hausse des prix, en ciblant particulièrement la grande distribution. Ils procèdent à des blocages, notamment des hypermarchés, tandis que le préfet, les acteurs de la grande distribution et les politiques semblent peiner à aborder les véritables enjeux de la vie chère et plus largement des problématiques économiques et sociaux qui touchent l’île. En effet, en dépit du fait que l’ensemble des acteurs du monde économique, les élus, les services de l’État aient compris l’importance des enjeux et se sont réunis ce jeudi (5 septembre) en préfecture pour une table ronde sur la vie chère pour proposer au final une probable baisse de prix de l’ordre de 20% sur 2500 produits de première nécessité. Mais malgré tout, le trouble demeure sur une absence de sortie de crise, car cette réunion a été notamment marquée par la sortie des activistes du RPPRAC, dès l’ouverture des négociations qui ne sont pas du tout d’accord avec les modalités de cette réunion, et qui dès lors maintiennent leurs exigences radicales de strict alignement de tous les prix sur ceux de l’hexagone.

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L’UFM : « Tu peux pas être mon gars si… »

Lancement de la campagne de communication contre le sexisme

L’Union des Femmes de Martinique (UFM) est fière d’annoncer le lancement de sa première campagne de communication intitulée « Tu peux pas être mon gars si… », financée par Contrat de Convergence et de Transformation de la CTM. Cette campagne percutante et nécessaire vise à sensibiliser le grand public aux comportements sexistes banalisés qui persistent au sein de notre société. Avec « Tu peux pas être mon gars si… », l’UFM souhaite dénoncer les attitudes sexistes mais aussi encourager chacun et chacune à les reconnaître, à les rejeter, et à contribuer activement à une société plus égalitaire et respectueuse. Cette campagne est un appel à la réflexion sur les comportements que nous acceptons, tolérons, ou perpétuons, souvent inconsciemment.

La campagne a débuté le 28 août 2024 sur les réseaux sociaux, avec la collaboration des influenceuses Rani et Petit Bout de Soleil. À travers cette collaboration, l’UFM invite les femmes à rejoindre le mouvement afin de faire entendre nos voix contre le sexisme quotidien. Nos slogans seront également visibles sur divers médias numériques.

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Afin que nul n’ignore !

— Jean- Marie Nol, économiste —

Voilà un article ci – dessous que je porte à votre connaissance, et qui me donne parfaitement raison sur l’iniquité de la pensée et pour ne pas dire l’absurdité coupable des élus à vouloir instaurer une autonomie en Martinique, Guyane et surtout Guadeloupe. Dans un précédent texte, nous avions écrit que la CTM pour fonctionner normalement avait besoin de 200 millions d’euros supplémentaires dans sa trésorerie. Avec sa menace de procédure judiciaire contre l’État, Serge Letchimy prisonnier d’une logorrhée idéologique s’enfonce dans le déni, et va à coup sûr dans le mur. Nos élus à force de ruer dans les brancards tête baissée et sans aucune visibilité sur l’avenir, et bien le résultat des courses qui nous pend au nez est que l’État français va finir bel et bien par asphyxier totalement financièrement la Martinique. C’est pathétique d’irresponsabilité et d’une cécité coupable de la situation actuelle extrêmement dégradée des finances publiques de la France. En témoignent les dernières prévisions économiques de Bercy qui annoncent un déficit public s’élevant à 6,2 % du PIB en 2024, avec une trajectoire difficilement tenable sans mesures correctives de la dépense publique.

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Forum annuel des associations au Carbet

Samedi 7 septembre de 9h à 13h

Ce samedi 7 septembre, la ville du Carbet organise son forum annuel des associations, un événement incontournable pour les habitants. De 9h à 13h, l’espace associatif et culturel accueillera ce rendez-vous riche en découvertes et en rencontres. Quel que soit votre âge ou vos centres d’intérêt, cette matinée sera l’occasion idéale de trouver les activités qui répondent à vos envies pour l’année à venir.

Avec 32 associations participantes, les visiteurs auront l’embarras du choix. Parmi les domaines représentés, on retrouve des associations sportives, artistiques et culturelles, proposant des activités aussi diverses que la danse classique, les danses traditionnelles, le bèlè, les arts du cirque, ou encore le fitness et la gymnastique pour les seniors. Ce forum est une véritable vitrine de la diversité associative du Carbet.

Tout au long de la matinée, les bénévoles des différentes associations seront présents pour échanger avec les visiteurs et leur fournir toutes les informations nécessaires pour s’inscrire aux activités de leur choix. Un moment particulier sera également consacré à la reconnaissance des membres méritants des associations, en hommage à leur engagement bénévole.

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