— Par Marie-Laurence Delor —
Constat 1
« Nous n’accepterons pas que de gens vivent leur vie alors que nous sommes en train de souffrir ». Cette phrase prononcée par une leader syndicale du monde agricole est la pus terrible que nous ayons entendue. Terrible parce qu’elle exprime une frustration et une haine incandescentes et aveugles portées par cette alliance tacite entre syndicat et voyous ; terrible parce qu’elle dit l’intention de ces gens : établir la terreur, faire payer à tous ce qu’on a subi. Une terreur dont personne ne sait jusqu’à quelle extrémité elle ira et jusqu’où elle sera acceptée par ceux qui en sont victimes. Une terreur dont se félicite un généralissime de pacotille en Guadeloupe et dont un petit chef martiniquais affirme l’utilité pour faire céder l’ennemi.
Constat 2
Un Président en campagne qui pour ne pas faire de vagues ne pose pas les limites, biaise et louvoie. Le problème est que l’interprétation qu’en fait le bric-à-brac protestataire guadeloupéen et martiniquais est que le pouvoir hésite, il a peur. On a vu ainsi s’installer une situation surréaliste où la Martinique comme la Guadeloupe sont quasi sous contrôle d’individus improbables qui en plein délire de toute puissance décident selon leur bon plaisir sur des barrages de ceux qui passeront ou pas tandis que d’autre brûle et pillent la nuit tombée.