— Communiqué du Groupe Révolution Socialiste —
Quelles que soient les limites des enjeux électoraux dans le système institutionnel français, limites encore plus évidentes dans le cadre colonial, la neutralité n’est pas de mise dans la confrontation du second tour des législatives entre Pamphile/Marie-Jeanne d’un côté, Nadeau/Nilor de l’autre.
Les premiers sont toujours dans la ligne Macron-compatible du « ni droite ni gauche » théorisée depuis belle lurette et régulièrement rappelée par Daniel Marie-Sainte, idéologue en chef du MIM. Dans la « logique » de cette position, il ne fallait pas « se mêler » des choix du peuple français.
Jean–Philippe Nilor a été un fidèle lieutenant de ce « patriotisme » classique. Il s’en est démarqué en s’impliquant dans certaines batailles de la gauche française puis en soutenant ouvertement le mélenchonisme présidentiel. Marcellin Nadeau, d’abord supporter officiel de Jadot, et Jean-Philippe Nilor, se présentent donc aujourd’hui en alliés de la « Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale » (N.U.P.E.S.), nouvelle version de l’Union de la Gauche Française. Ce tournant a évidemment ses limites, qui sont d’abord celles de la N.U.P.E.S.