Les violences policières augmentent, s’aggravent. Elles affectent à la fois la confiance des citoyens dans la police et les institutions qui les dénient. Témoin du dysfonctionnement du maintien de l’ordre « à la française », Vincent Brengarth analyse le phénomène et propose des solutions.
La question des dysfonctionnements des pratiques de maintien de l’ordre en France n’a jamais été aussi présente dans le débat public que ces dernières années. Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris depuis 2015, spécialiste en droit pénal et des thématiques de libertés publiques, observe une augmentation des violences policières. Manifestants blessés ou tués, personnes issues de quartiers défavorisés victimes de bavures policières et parallèlement poursuivies pour « outrage et rébellion », militants venant en aide aux personnes exilées confrontés à des difficultés avec les forces de l’ordre, ou bien simples citoyens qui, au cours d’un contrôle, ont été la cible d’injures ou de coups.
Comment agir contre ces violences, en prenant en considération l’ensemble des maux qu’elles révèlent ? Avec son confrère et associé William Bourdon, il est l’auteur de Violences policières, le devoir de réagir (Tracts, Gallimard, 2022).