— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Au moment où le débat institutionnel nous est de nouveau resservi, nous, PUMA, avons fait un début de proposition que nous venons détailler par la présente. Nous n’avons pas la prétention de nous autoproclamer Juriste ou Scientifique ; par contre nous avons toujours été accompagnés par ces derniers reconnus mondialement.
Nous avons souvent mis en évidence l’existence du biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson et, comme souvent, en Martinique, nous nous heurtons au refus de la prise en compte de la littérature scientifique. Il faut rappeler que notre Eau « propre à la consommation humaine » provient à plus de 90 % de nos Rivières. À ce jour, certains des six périmètres de protection des captages ne sont toujours pas mis en place, singulièrement dans les bassins versants qui se situent dans la production de bananes se trouvant être la plus grosse consommation de pesticides et autres produits chimiques. Afin de protéger cette production, le choix politique a consisté à ne pas se conformer à la réglementation mise en place pour éviter les dangers de ces polluants.