La grande distribution alimentaire n’est autre que l’arbre qui cache la forêt de la pwofitasyon en Martinique et Guadeloupe
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le dispositif proposé pour lutter contre la vie chère en Martinique soulève des questions complexes et des conséquences potentielles sur le modèle économique actuel de l’île, en particulier sur les hypermarchés, et aussi toute la panoplie des commerces et des services où les marges sont tout aussi abusives. A la Guadeloupe et la Martinique, le prix des pièces détachées pour les voitures, demeure aussi un symbole de la vie chère comme d’ailleurs les services de toute nature.
Sur cette île des Antilles la Martinique en proie à un mouvement de contestation depuis le début de septembre, le budget automobile des ménages est nettement plus élevé que dans l’Hexagone, alors que les concertations menées sous l’égide de la préfecture se concentrent quasiment sur l’alimentation. C’est là une grave erreur de nature à affaiblir le pouvoir d’achat global et changer le comportement des consommateurs victimes du système. La différence du panier alimentaire est certes de 40% avec l’Hexagone, mais pas que… !