Catégorie : Sciences Sociales

Les origines de l’Épiphanie… et de la galette des Rois!

C’est l’Eglise qui institua cette tradition typiquement française. Elle remonte au 13ème siècle (entre 1200 et 1300 ans).
A cette occasion, la galette était partagée en autant de portions que d’invités, plus une part. Cette portion supplémentaire, appelée « part du Bon Dieu » ou « part de la Vierge » était donnée au premier pauvre qui passait.

La fève dans la galette des rois remonte au temps des romains.
Au 11ème siècle (entre 1000 et 1100 ans), certains avaient pour habitude de désigner leur chef en cachant une pièce dans un morceau de pain. Une pièce d’argent, une pièce d’or ou bien pour les plus pauvres une fève (haricot blanc). Celui qui la trouvait était alors élu ! Plus tard ce pain fut remplacé par de la brioche.

Lire aussi : Ni trois, ni rois… La véritable histoire des « Rois mages »

Du XVII siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume d’offrir une galette des Rois à leurs clients. L’usage s’est perdu et la galette est véritablement devenue un produit commercial.
La première fève en porcelaine date des années 1870.

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Faut-il s’inquiéter de perspectives éconmiqques peu réjouissantes?

Les perspectives économiques pour 2025 ne semblent guère réjouissantes : alors faut – il s’inquiéter ?

—Par Jean-Marie Nol —

Les perspectives économiques pour 2025 semblent incertaines dans de nombreux pays, en raison de plusieurs facteurs tels que l’inflation persistante, les tensions géopolitiques, la hausse des taux d’intérêt et les défis liés à la transition écologique et énergétique. Cependant, il est important de nuancer et de ne pas céder à un pessimisme excessif.Il est légitime de rester vigilant, mais il faut aussi garder à l’esprit que l’économie est cyclique et qu’elle peut rebondir grâce à des ajustements stratégiques. Cela passera nécessairement par une réforme du  modèle économique antillais sans le casser par une autonomie politique jugée illusoire . C’est là une stratégie prudente et nécessaire !

Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe, s’inscrivent dans un cadre économique marqué par l’héritage de la départementalisation. Ce modèle, bien que actuellement à bout de souffle et critiqué pour sa dépendance à l’égard des transferts financiers de l’État français, a permis d’assurer une stabilité économique et sociale dans un environnement insulaire soumis à des contraintes structurelles importantes.

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De l’impérieuse nécessité d’organiser et orienter nos relations économiques vers le Canada

— Par Jean-Marie Nol —

Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe et la Martinique, sont encore loin d’être à un tournant de leur histoire économique. L’économie de ces îles reste largement tributaire des échanges avec la France métropolitaine, un modèle hérité de l’époque coloniale qui limite leur capacité à diversifier leurs partenaires et à développer des secteurs stratégiques autonomes. Une orientation vers des relations économiques renforcées avec le Canada pourrait offrir une voie alternative pour rompre avec cette exclusivité historique et poser les bases d’un nouveau modèle de développement productif, axé sur l’agroalimentaire et l’innovation.Le président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, Serge Letchimy, a récemment exprimé ses vœux pour l’année à venir, tout en dressant un bilan des actions menées au cours de son mandat. Si le discours met en lumière les réalisations économiques des douze derniers mois, il conclut sur une réflexion plus large : la nécessité de s’engager vers un nouveau modèle de développement. Et force est de constater que dans son esprit, Serge Letchimy pense surtout à une coopération renforcée avec la région Caraïbe à travers l’adhésion au CARICOM.

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Le Smong, cette tradition ancestrale qui a sauvé tant de vies lors du tsunami en 2004

 — ParMuzayin Nazaruddin. & Muzayin Nazaruddin —

C’est un chiffre qui défie toute logique. Alors que le tsunami dévastateur de l’océan indien a tué des centaines de milliers de personnes dans toute l’Asie du Sud Est en 2004, seules cinq personnes sont mortes à Simeulue, une petite île indonésienne au large de Sumatra et à proximité de l’épicentre. Certaines sources en mentionnent seulement trois. Derrière cette réalité incroyable se trouve en fait des savoirs locaux ancestraux qui ont appris aux habitants de cette île à lire les signes d’alerte de la nature et à se mettre à l’abri. Un patrimoine oral connu sur l’île sous le nom de smong, terme qui désigne les tsunamis dans la langue de Simeulue.

Transmis de génération en génération depuis un précédent tsunami en 1907, le smong rappelle les signes avant-coureurs d’un tsunami : un fort tremblement de terre et une mer qui recule soudainement. Des connaissances qui, mises en pratique, se révèlent être un véritable guide de survie enjoignant les habitants à s’éloigner immédiatement de la côte ou à se diriger vers un terrain plus élevé lorsque de telles choses sont observées.

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De la forte interpellation des faits économiques en 2025 aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol —

Nul citoyen des territoires d’outre-mer n’est aujourd’hui censé ignorer que la France vit non seulement une période de profonde instabilité politique, mais au surcroît se retrouve  au bord du gouffre financier . Actuellement , il faut savoir que l’État supporte un fardeau de dette de l’ordre de 3300 milliards d’euros. Son coût augmente sans cesse, au rythme des déficits et de la progression des taux d’intérêt, jusqu’à asphyxier l’action publique. Alors point besoin de feindre la surprise ou l’ignorance quand les agences de notations ont récemment dégradé la note de la France et de dix grandes banques françaises . 
Nul doute qu’il advient simplement ce que certains économistes et la Cour des comptes répètent dans le vide depuis des années : la France vit à crédit sans en avoir les moyens.
En 2025, alors que la France fait face à une situation budgétaire tendue, les Martiniquais et les Guadeloupéens semblent malheureusement parfois déconnectés des débats économiques et financiers sur la dette et les déficits publics. Pourtant, les conséquences de cette crise touchent directement ces territoires ultramarins, qui dépendent largement du modèle social français et des transferts financiers de l’État pour leur fonctionnement économique et social.

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Bonne année 2025

bonne année
bon lanné
bon nannen / bon lannen
bònn ané
bon lanné / bonanné
happy new year
ilufio ètussé
Gëzuar vitin e ri
Frohes neues Jahr / prosit Neujahr
Gelukkig Nieu jaar
e glëckliches nëies / güets nëies johr
عام سعيد (aam saiid) / sana saiida
շնորհավոր Նոր տարի (shnorhavor nor tari)
amokitanone
bouno annado
yeni iliniz mübarək
aw ni san’kura / bonne année
gelükkig nyjaar
nwii lam / ngand nwii lam
urte berri on
shuvo noboborsho
assugas amegaz
mbembe mbu
nauka sal mubarak hoe
hnit thit ku mingalar pa
З новым годам (Z novym hodam)

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Face à l’escalade de la violence et des meurtres, Trinité-et-Tobago déclare l’état d’urgence

Le 30 décembre 2024, le gouvernement de Trinité-et-Tobago a officiellement proclamé l’état d’urgence, une mesure exceptionnelle face à l’augmentation dramatique de la criminalité, en particulier des assassinats, qui secoue le pays. Cette décision a été prise sur la recommandation du Premier ministre Keith Rowley, après un avis des autorités sécuritaires, notamment du Conseil de sécurité nationale et de la police, qui ont alerté sur l’intensification de l’activité criminelle menaçant gravement la sécurité publique. Le rapport détaillait notamment une hausse des homicides, qui a atteint 623 meurtres en 2024, contre 577 en 2023 et 599 en 2022, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années.

Le procureur général, Stuart Young, lors de sa conférence de presse, a expliqué que la déclaration de l’état d’urgence était directement liée à ce climat d’insécurité de plus en plus inquiétant. Selon lui, 61 assassinats ont été enregistrés rien qu’en décembre, accentuant l’urgence de la situation. Les autorités ont précisé que cette mesure exceptionnelle n’imposerait pas de couvre-feu ni de restrictions à la circulation des citoyens, contrairement à d’autres états d’urgence dans le monde, afin de ne pas perturber l’économie nationale, un point sensible dans un pays où la population est déjà soumise à de nombreux défis économiques.

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Épidémie de grippe et de bronchiolite en Martinique : une situation préoccupante

Du 16 au 22 décembre, la Martinique a connu une forte poussée de grippe, avec des indicateurs en nette augmentation, selon le dernier bilan de Santé Publique France concernant les infections respiratoires aiguës (IRA) dans les Antilles. La grippe A, majoritaire en médecine de ville, a particulièrement frappé la population. Le nombre de cas cliniquement évocateurs a ainsi grimpé à 565, contre 470 en moyenne sur les quatre semaines précédentes, illustrant un regain significatif d’infections. Cette flambée a également conduit à une hausse des visites à domicile : 79 visites ont été réalisées la semaine dernière, un chiffre bien supérieur à la moyenne habituelle de 37 visites.

Les passages aux urgences ont également doublé, passant de 7 à 15, et cinq hospitalisations ont été recensées, contre deux en moyenne les semaines précédentes. Cette évolution témoigne d’une pression croissante sur le système de santé martiniquais. À ce stade, la grippe A semble dominer les autres infections respiratoires, dont le Covid-19, dont l’activité reste stable à un faible niveau.

La bronchiolite, bien qu’en diminution, reste une préoccupation majeure
Parallèlement à la grippe, l’épidémie de bronchiolite persiste en Martinique, bien que les indicateurs montrent une légère diminution.

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Ce qui change au 1er janvier 2025

Taux de prélèvement à la source inchangés, aides énergétiques revalorisées, bonus écologique révisé, taux de PEL modifié… Découvrez ce qui change pour vous en tant que particulier en ce début d’année 2025. Tous les changements et les liens utiles sont dans cet article.

Sommaire

  1. Impôts et revenus
  2. Épargne et argent
  3. Transition écologique et énergétique
  4. Consommation
  5. Aides et allocations
  6. Autres changements

Impôts et revenus

La non-revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu

En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu « barème IR » ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel.

Pour en savoir plus nous vous invitons à consulter notre article Bercy infos dédié : Comment calculer votre impôt d’après le barème de l’impôt sur le revenu ?

Vous pouvez également consulter notre article d’actualité : Quels sont les effets de la non revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu en 2025 ?

Taux de prélèvement à la source inchangés en janvier 2025

En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel.

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Dolor Ravi nous a quittés

Dolor Ravi, pianiste martiniquais de renom et ancien élève de Manu Dibango et Boncana Maïga à l’Institut national des Arts d’Abidjan, est décédé à l’âge de 62 ans.

Reconnu sur la scène internationale pour son talent et sa créativité, il a marqué le jazz caribéen par un style alliant rythmes africains, latins et antillais. Parmi ses œuvres, on retiendra des albums comme Foyal Blues, Lounge Kreyol et Yako, véritable hommage à la résilience et à ses racines ivoiriennes. En 2011, il avait reçu le Prix SACEM pour le meilleur album Jazz et Recherche.

Dolor Ravi a également collaboré avec de nombreux artistes internationaux et de la diaspora, laissant derrière lui un héritage musical riche et diversifié.

En parallèle de sa carrière artistique, il a mené une vie professionnelle remarquable en tant que cadre et consultant, occupant notamment des fonctions à la préfecture et comme délégué général d’HEC Zone Antilles.

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Plaidoyer pour une Martinique attractive

— Antoine Delblond —

Attractif, « qui a la propriété d’attirer ». Appliquer aujourd’hui ce qualificatif à la Martinique peut sembler irréaliste, rêveur, voire réfractaire à l’évidence. Pourtant, une Martinique attractive est non seulement une ambition réaliste, mais une nécessité, qui mérite un plaidoyer. Pas n’importe lequel, ni à n’importe quel prix. Il faut une raison, une stratégie, des moyens.

Quelles raisons de rechercher une Martinique attractive ? Au vu des événements récents, d’abord et avant tout pour la cohésion sociale. Paradoxal, direz-vous ? Pas du tout. La Martinique ne sera attractive que par la convergence de toutes ses forces vives, de toutes les composantes de sa société, sans distinction d’origine, de race, de milieu social. Attractive pour l’extérieur bien sûr, mais surtout pour elle-même, dans l’estime de soi et la cohabitation bienveillante. Ces deux dimensions sont intimement liées. Il serait illusoire de déployer tous les programmes imaginables d’attractivité si certaines personnes ont le sentiment d’être laissées pour compte de cette action et d’autres considérées comme les éternels boucs émissaires des maux de notre société. Attirer les familles, les entreprises, les salariés, les talents, sur un territoire, c’est développer des dynamiques sociales plurielles, valorisantes pour tous.

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De sombres prévisions et perspectives incertaines pour l’économie des Antilles en  2025

— Par Jean-Marie Nol —

L’économie antillaise se trouve aujourd’hui à un tournant critique pour ne pas dire à la croisée des chemins en 2025, marquée par des perspectives économiques peu encourageantes et un environnement social profondément affecté par la lutte contre la vie chère .
La Martinique et la Guadeloupe, déjà confrontées à des défis structurels persistants, voient leurs horizons s’assombrir davantage face à une conjoncture mondiale et nationale difficile. Les indicateurs économiques peignent un tableau préoccupant : une croissance atone, un chômage galopant, une précarité croissante, et une consommation freinée par une inflation toujours élevée et un pouvoir d’achat en berne.

Les dernières enquêtes économiques, notamment celle de l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM), font état d’un climat des affaires marqué par un pessimisme généralisé. Les acteurs économiques locaux expriment leurs inquiétudes quant à un avenir économique incertain, aggravé par des contraintes spécifiques à ces territoires insulaires. Le taux de chômage, officiellement annoncé autour de 14 et 18 %, masque une réalité encore plus sombre où sous-emploi, travail non déclaré et départs massifs de jeunes qualifiés viennent exacerber les tensions sur le marché du travail.

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Pour le renouveau d’une Droite Martiniquaise avachie

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Face aux autonomo -indépendantistes, aucune voix ne s’élève pour faire entendre l’opinion de la majorité silencieuse qui rejette massivement, en son for intérieur, la volonté séparatiste clairement affichée par cette mouvance, avec la complicité active des médias à leur solde. Cette situation ne peut s’expliquer que par la démission, pour ne pas dire la trahison des ex-leaders de la Droite qui, à l’instigation du défunt Pierre PETIT, se sont progressivement alignés sur les revendications statutaires du PPM. Le résultat de cette orientation contre-nature a été la complète démobilisation de l’électorat de la Droite qui ne sait plus à quel saint se vouer et s’enfonce dans un brouillard idéologique profitant à ses adversaires pourtant minoritaires dans la population; aux élections de 2021 à la Collectivité Territoriale de Martinique 55,17 % des électeurs s’étaient abstenus, soit plus de la moitié des votants, et l’actuel Président du Conseil Exécutif quant à lui ne totalisait sur son nom que 16,35% des suffrages ( source Ministère de l’Intérieur).Dans ces conditions, il est stupéfiant d’entendre ce même personnage annoncer, sans que cela ne provoque aucune réaction d’indignation de la part des membres de l’assemblée territoriale ( au moins de ceux qui ont été élus avec les voix des partisans du maintien dans la France !),

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La Jamaïque en route vers la république : un projet de loi pour remplacer le roi Charles III par un président jamaïcain

— Sabrina Solar —

La Jamaïque se prépare à franchir une étape historique en annonçant son intention de devenir une république, un projet qui pourrait signifier la fin de la monarchie constitutionnelle après plus de six décennies. Le 5 décembre 2024, le gouvernement jamaïcain a présenté un projet de loi visant à abolir la monarchie et à remplacer le roi Charles III par un président jamaïcain en tant que chef d’État. Ce changement, longuement débattu, marque une volonté forte de la part des autorités jamaïcaines de se détacher définitivement de la couronne britannique, un processus qui s’inscrit dans une dynamique de républicanisme croissante dans les Caraïbes.

Un changement mûri et symbolique

Bien que la monarchie en Jamaïque soit un rôle essentiellement cérémonial, son maintien est perçu par de nombreux citoyens comme un vestige du colonialisme britannique. Depuis l’indépendance du pays en 1962, la Jamaïque conserve le monarque britannique comme chef d’État, un arrangement souvent jugé incompatible avec l’idéal d’une nation pleinement souveraine. La ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles, Marlene Malahoo Forte, a expliqué que la présentation de ce projet de loi répondait à une volonté populaire exprimée chaque année lors des célébrations de l’indépendance.

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Une nouvelle ère de la colonisation s’ouvre :  alors bis répétita pour les Antilles et autres territoires ?

— Par Jean-Marie Nol —

L’histoire de la colonisation , qui de tout temps a été associée à des épisodes de guerres de conquête , est étroitement liée à l’appropriation des ressources et à l’exploitation des richesses naturelles, souvent en réponse aux besoins des puissances dominantes à des moments clés de leur développement économique ou technologique. Bien que jouissant d’une plus grande antériorité dans l’histoire de l’humanité, le fait colonial débute à l’ère moderne avec les grandes inventions et les grandes découvertes qui marquent la fin du Moyen Age. Christophe Colomb met pied en Amérique le 12 octobre 1492. C’est alors que l’Europe à cette époque , et elle seule, va s’étendre, conquérir, dominer et coloniser.Il commence au XVe siècle pour s’achever au cours de la seconde moitié du XXe. A son apogée, vers 1938, l’Europe colonisatrice étend sa domination sur plus de 40 % du monde habité. La Grande-Bretagne et la France possèdent, à elles seules, à la veille de la seconde guerre mondiale, 85 % du domaine colonial existant. Au point qu’on estime que 70 % des habitants actuels de la planète ont un passé colonial, soit en tant qu’anciens colonisateurs, soit comme ex-colonisés.(

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Libérez Le R !

Halte à la répression judiciaire et au mépris colonial !

— Communiqué de Combat Ouvrier —

Toutes et tous au rassemblement, Palais de justice de Fort de France, lundi 30 décembre 2024 dès 13H

Voilà un mois que Rodrigue Petitot, leader du RPPRAC et du mouvement contre la vie chère a été kidnappé sur son lieu d’habitation par la police, puis jeté derrière les barreaux de la prison de Ducos.

Petitot n’a pas volé. Il n’a tué ni blessé personne. Ce n’est ni un empoisonneur, ni un criminel !

Il a été jeté en prison le 26 novembre dernier suites aux déclarations dans lesquelles il exigeait le départ du préfet de Martinique et demandait aux maires de fermer les mairies en soutien.

Son crime est d’avoir parlé « d’attaques politiques » dans une vidéo.

Une incarcération pour des déclarations, au mépris du plus élémentaire droit d’expression, c’est de la discrimination et de l’acharnement ! Parce que Petitot est un « petit colonisé », exploité, noir et contestataire du pouvoir colonial !

L’Etat et ses représentants, préfet et procureure en tête, au service des grands possédants, ont recours à des méthodes répressives rappelant celles employées aux Antilles contre les militants anticolonialistes ou simplement jugés rebelles dans les années 60 : Ordonnance de 1960 et mesures d’éloignement contre des militants communistes ; Procès contre les militants de l’OJAM en 1963.

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Mayotte : l’urbanisation au cœur des vulnérabilités face au cyclone Chido

— Collectif (*) —

Les notions de vulnérabilité et de risque sont fortement liées : elles sont le composé de l’aléa cyclonique et de la fragilité de l’organisation sociale de Mayotte. Si les médias font souvent la comparaison entre le cyclone Chido et Dicel de 1934, la force des vents et les dégâts ne sont pour autant pas du tout comparables. Entre 1934 et aujourd’hui, le paysage mahorais a considérablement changé : il s’est urbanisé, artificialisé, littoralisé et densifié. En moins de quarante ans, la population de l’île a plus que quintuplé.

À la vulnérabilité géographique de l’île dans cette zone de l’océan indien s’ajoute donc une vulnérabilité sociale construite : les adaptations sociales aux variations climatiques et démographiques ont eu des effets importants sur le paysage et les ressources naturelles (sols, plantation, urbanisation, eau, forêts…), qui, conjuguées au faible engagement des pouvoirs publics dans la résorption de la crise écologique et démographique ont conduit à une vulnérabilisation générale qui interdit d’opposer catastrophe naturelle et catastrophe non naturelle.

D’un paysage rural à un paysage urbanisé

Il y a encore une cinquantaine d’années, le paysage mahorais était rural.

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« Nouvelle-Calédonie : l’invraisemblable verdict»,  par Olivier Pighetti

Hienghène, 5 décembre 1984 : Massacre, procès et mémoire d’une tragédie calédonienne

Disponible jusqu’au 29/12/2024 sur FranceTV

Le 5 décembre 1984, dans la vallée de Hienghène, un drame sanglant bouleversa la Nouvelle-Calédonie et marqua durablement les mémoires. Dix Kanaks, militants indépendantistes, furent abattus dans une embuscade tendue par un groupe de caldoches. Ce massacre, véritable paroxysme des tensions politiques et ethniques de l’époque, cristallisa les divisions au sein de l’archipel et précipita une série d’événements violents qui marquèrent la fin des années 1980.

Un contexte explosif : tensions politiques et fractures sociales

Au début des années 1980, la Nouvelle-Calédonie est le théâtre d’un affrontement entre deux visions irréconciliables : l’indépendance pour les Kanaks, portée par le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), et le maintien de l’archipel dans le giron français, défendu par les Européens, majoritairement caldoches. À cette époque, les Kanaks revendiquent non seulement leur souveraineté, mais aussi la reconnaissance des injustices historiques subies depuis l’instauration de la colonisation française en 1853.

Dans ce climat déjà tendu, les élections territoriales prévues pour le 18 novembre 1984 deviennent un catalyseur de violence.

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Rue Oudinot, le Petit Matignon des Outremers

— Par Yves-Léopold Monthieux 

La question se pose régulièrement de savoir pourquoi il y a un ministre des Outremers (ex-DOM – TOM) puisque nous sommes Français ? Autrement dit, une bonne administration des pays dits des Outremers ne peut elle pas se passer d’un organe de liaison ? La coordination de la gestion de l’outremer par un même département ministériel serait-elle intellectuellement inepte et techniquement inopérante ? En réalité, pour ceux qui conceptualisent cette idée, elle est politique. Même si le bon sens apparent conduit de nombreux candides à y adhérer.

Dès lors, faudrait-il supprimer l’étape du ministère pour permettre aux représentants de l’Outremer de traiter des affaires de leurs pays respectifs directement avec les ministères thématiques ou directement avec le Premier ministre ? En réalité, placé auprès du Premier ministre, ce cabinet ne serait-il pas l’équivalent du ministère des Outremers, qu’il soit hébergé à Matignon ou à la rue Oudinot ?

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Mayotte meurtrie ! Mayotte humiliée, Mayotte en colère !

Le n° 376  de « Révolution Sociliste », journal du GRS —

Les images sont terribles, et on n’en a aucune du reste des Comores. La solidarité doit aller à toutes les victimes de l’archipel. La réflexion, elle, doit aller audelà de l’urgence immédiate qu’il faut, bien sûr, traiter en priorité. Le geste par la CTM du vote d’une solidarité financière d’urgence, serait utilement suivi d’une coordination avec les autres territoires coloniaux.

On pourrait gloser sans fin sur le côté artificiel du rattachement de nos destins réciproques, en arguant de la géographie. Mais, la réalité réelle est que nous sommes légitimement touchés par la tragédie vécue par un peuple que la France a décidé de garder sous sa tutelle coloniale, malgré les décisions internationales. Et nul n’ignore que, par la logique des dynamiques historiques et administratives, un nombre non négligeable de Martiniquais, de Guadeloupéens vivent, provisoirement ou pas, dans ce lointain territoire.

La goujaterie de Macron, humiliant les Mahorais·e·s avec des propos suffisamment commentés pour qu’on ait besoin de les répéter ici, ignore cette règle élémentaire : le pays qui a décidé de s’adjoindre un autre, quelle que soit l’opinion que l’on a du consentement des habitant·e·s de l’endroit, peutil s’exonérer des obligations découlant de cette annexion ?

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Valls , ministre des outre-mer : une « sinistre » nouvelle !

— Communiqué de la CGTM —

Après la désignation de Manuel Valls comme ministre des outre-mer

Vendredi 13 décembre 2024, Bayrou a été désigné Premier Ministre. Il remplace Michel Barnier après le vote de censure qui a fait tomber le gouvernement de ce dernier le 4 décembre 2024.

Lundi 23 décembre 2024, Bayrou a désigné comme ministre des outre-mer Manuel Valls, un aventurier politique depuis ses différents échecs pour être président de la république, maire de Barcelone, député et membre à part entière du parti de Macron. Valls est le 8ème ministre des outre-mer de Macron !

Cette désignation n’est pas un honneur fait aux populations de ces différents pays. Elle montre plutôt le mépris que Macron et Bayrou témoignent à leur égard en nommant un homme ayant un tel parcours politique. La seule et unique préoccupation de Valls est son intérêt personnel.

Manuel Valls a été ministre de l’Intérieur durant le mandat de François Hollande. A ce poste, ses prises de position n’avaient rien à envier à celles de Retailleau dont il est maintenant le collègue.

Manuel Valls a ensuite été le Premier Ministre de François Hollande et son ministre de l’économie était un certain … Emmanuel Macron.

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MIBI n° 6 : Corps et parole

« Mibi » en langue caraïbe signifie lien, liane.
Après la rencontre avec le monde européen, le concept s’enrichit d’une nouvelle classe d’objets : la corde. Par-là s’ouvrait l’interpénétration possible de deux mondes culturels. L’histoire s’est écrite autrement.

Notre voeu est que Mibi soit un lien entre les chercheurs des sciences humaines, entre les psychologues, entre le lecteur et nous…

Lè ou ka mofrazé lang sé kwayib la, « Mibi » lé di lyann, lyannaj. Apré moun pa koté Lérop débatjé, pawol la wouvè pou i pran sans sa yo ka kriyé kòd. Dé modèl kilti épi tradision té pé mawot pou
aliansé. Mé an vérité sé pa kon sa sa pasé adan listwa.
Nou té ké lé Mibi divini an lyannaj pou moun ka fè richach adan espésialité sians pou tout moun asi latè, pou lé espikolog, pou tout moun ka li èk pou nou épi yo…

Corps et parole
Revue MIBI numéro 6
Ont participé à la présente édition de MIBI :
Laury BEAUBRUN EN FAMILLE DIANT, Marie-Laure BERNARD, Annabelle BEZO, Yan BYLON, Mickaël Bernard CARUGE, Dominique FLORET, Kevin GROGUENIN, Victor Martine LINA, Paulette LUBIN, Edwige MILLIEN, Julie OSTAN-CASIMIR, Catiana SAINT-AMOUR, Tony WARD.

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L’urgence d’un nouveau modèle économique de développement…

…face à des déséquilibres croissants aux Antilles.

— Par Jean-Marie Nol —

L’Outre-mer français, en particulier la Martinique et la Guadeloupe, traverse une période qui pourrait à terme devenir critique , car marquée par une crise économique et financière latente, mais profondément enracinée dans un processus de mal développement . Ces territoires, déjà fragilisés par des faiblesses structurelles, subissent durement les effets d’une dette publique nationale vertigineuse, d’une conjoncture économique défavorable et d’une gestion des ressources parfois inefficace. La Martinique, en particulier, illustre avec acuité les défis d’un territoire en proie à un déclassement progressif, malgré les efforts soutenus de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Lors de la récente séance plénière du 19 décembre 2024, les élus martiniquais ont adopté un budget primitif pour 2025 s’élevant à 1,457 milliard d’euros, dont 378 millions dédiés à l’investissement. Bien que solidaire et responsable, ce budget révèle les limites imposées par des contraintes budgétaires et sociales croissantes.

La CTM a conçu ce budget dans un contexte d’incertitudes économiques majeures, marqué par une baisse des dotations de l’État, l’absence de compensation pour des charges sociales toujours plus lourdes, et l’alourdissement des dépenses structurelles.

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Médecin généraliste, pédiatre, psychiatre… : le prix des consultations augmente

À partir du 22 décembre 2024, une visite classique chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Cette augmentation concerne le montant des consultations chez le médecin généraliste et la plupart des spécialistes. C’est ce que prévoit l’accord signé entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux le 4 juin 2024. Cet accord vaut pour une durée de 5 ans.

Quel sera le tarif d’une consultation chez un généraliste à partir de décembre ?

L’arrêté du 20 juin 2024 portant approbation de la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie a été publié au Journal officiel du 21 juin 2024.

À partir du 22 décembre 2024, une visite chez le généraliste coûtera 30 €, contre 26,50 € actuellement. Pour les enfants de moins de 6 ans, la consultation passera à 35 €, contre 31,50 € jusqu’à présent.

Depuis le 15 mai 2024, la participation forfaitaire, c’est-à-dire la contribution du patient qui ne fait l’objet ni de remboursement de l’Assurance maladie ni de la complémentaire santé, a doublé pour passer de 1 à 2 €.

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Les urgences de Martinique sous tension : Adoptons les bons réflexes !

— Communiqué de presse de l’ARS Martinique —

En Martinique, le système de santé connait depuis ces dernières semaines de fortes tensions impactant particulièrement les services d’urgences dans un contexte de circulation active de la grippe saisonnière, associée à une augmentation significative des infections chez les nourrissons et jeunes enfants. La Martinique demeure en phase épidémique de bronchiolite, avec un nombre de passages aux urgences en hausse : 39 cas enregistrés en semaine 49, contre 26 cas de la semaine 45 à 48.

Face à cet afflux de patients et dans la perspective des fêtes de fin d’année, l’Agenñe Régionale de Santé, le Centre Hospitalier Universitaire de Martinique et les professionnels de santé se mobilisent pour limiter les effets de ces tensions, faciliter l’aññès aux soins de tous et garantir la qualité des prises en charge.

A compter du 16 décembre, les personnes ne relevant pas des urgences seront réorientées par celles-ci vers une prise en charge appropriée.

Les urgences, c’est pas automatique : J’appelle mon médecin, j’appelle le 15 !

Les services d’urgenñes ont vocation à prendre en charge, d’aord et en priorité, les urgences vitales nécessitant une réponse immédiate en termes de soins médicaux et de moyens.

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