Catégorie : LGBTI

Nicolas Maury, président du jury de la Queer Palm, prix LGBT à Cannes

Le comédien Nicolas Maury, révélé par la série « Dix pour cent » et réalisateur d’un premier film « Garçon chiffon », présidera le jury de la Queer Palm 2021, prix LGBT décerné pendant le Festival de Cannes (6-17 juillet), ont annoncé mercredi les organisateurs.

Créée en 2010 par le journaliste Franck Finance-Madureira, rédacteur en chef de la revue de cinéma « FrenchMania« , la Queer Palm, qui fêtera sa dixième édition, est l’équivalent cannois des « Teddy Awards  » décernés pendant la Berlinale.  

Le prix récompense un film traitant des thématiques LGBT+, « queer » ou féministes, parmi toutes les sélections cannoises. 

La Queer Palm 2019 a récompensé la Française Céline Sciamma pour son film « Portrait de la jeune fille en feu« , une histoire d’amour entre deux femmes, une peintre et son modèle, au 18ème siècle, qui a rencontré un grand succès à l’international.  

L’édition 2020 a été annulée en même temps que le Festival de Cannes. 

« Être président du jury de la Queer Palm cette année, représente pour moi une mission d’une haute importance poétique et politique: nous accueillerons les films comme des fleurs fortes et précieuses en cet étrange jardin qu’est notre +aujourd’hui+« , a confié Nicolas Maury, en lice par ailleurs pour le César du premier film. 

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Les personnes transgenres autorisées à servir dans l’armée américaine

Donald Trump avait interdit les personnes transgenres dans les forces armées. Le président Joe Biden est revenu sur cette décision controversée.

la fin de son mandat, Barack Obama avait décidé de permettre aux personnes transgenres d’intégrer l’armée américaine à partir du 1er juillet 2017. À son arrivée au pouvoir, Donald Trump avait reporté l’échéance au 1er janvier 2018, pour finir par totalement revenir sur cette décision de son prédécesseur. Joe Biden, investi depuis seulement cinq jours, a décidé de défaire ce qu’avait fait le républicain, et finalement autoriser les personnes transgenres à intégrer les forces armées. « Le président Biden considère que l’identité sexuelle ne devrait pas être un obstacle au service dans l’armée et que la force de l’Amérique réside dans sa diversité », explique la Maison-Blanche dans un communiqué.

En présence du ministre de la Défense Lloyd Austin et du chef d’état-major, le général Mark Milley, Joe Biden a signé un décret selon lequel « tous les Américains aptes à servir dans les forces armées des États-Unis devraient pouvoir le faire », indique aussi l’exécutif.

« C’est dans notre intérêt national »

« Permettre à tous les Américains aptes à servir leur pays sous l’uniforme est meilleur pour l’armée et meilleur pour notre pays parce qu’une force (armée) inclusive est une force plus efficace », poursuit le communiqué.

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Homosexuels: le pape François défend le droit à l’union civile (documentaire)

Cité du Vatican – Le pape François a défendu mercredi le droit des couples gays, « enfants de Dieu », de vivre au sein d’une « union civile » qui les protège légalement.

« Les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille« , a déclaré le souverain pontife argentin, dans un documentaire présenté mercredi à la Fête du cinéma de Rome.  

« Ce qu’il faut, c’est une loi d’union civile, elles ont le droit à être couvertes légalement. J’ai défendu cela« , a-t-il souligné dans ce documentaire intitulé « Francesco » et réalisé par Evgeny Afineevsky. 

Depuis son élection comme pape, François avait déjà évoqué à plusieurs reprises, sans la rejeter, la notion d’unions civiles pour les personnes de même sexe.  

Selon son biographe Austen Ivereigh, Jorge Bergoglio, le futur pape, avait aussi défendu le bien fondé de cette protection légale lorsqu’il était encore archevêque de Buenos Aires, dans le contexte d’un débat animé en 2010 dans son pays sur la légalisation des mariages gays.

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Entre « TERF » et « transactivistes », féministes et militants LGBT se déchirent sur la question trans

— Par Hadrien Mathoux —

L’exigence envers toujours plus d’inclusivité crée de fortes tensions entre certains défenseurs de la cause des transgenres et celles qui s’inquiètent de conséquences négatives sur les droits des femmes, accusées de transphobie. Jusqu’à conduire à des situations ubuesques.

Le sujet a débarqué aux yeux du public sous forme de quasi-blague. Rappelez-vous, c’était en juin 2018 : lors d’une émission d’Arrêts sur images, Arnaud Gauthier-Fawas, solide gaillard barbu, provoque la stupeur (et l’hilarité) d’une bonne partie d’Internet en réprimandant Daniel Schneidermann : « Je ne suis pas un homme, monsieur ! (…) Il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre, sinon on va déjà mal partir. Je suis non binaire, ni masculin ni féminin, et je refuse qu’on me genre comme un homme« .

Cette interpellation, qui peut sembler lunaire aux non-initiés, cache en fait une bataille politique et militante tellement passionnelle qu’elle peut dégénérer en affrontements violents dans les réseaux militants. Elle oppose des partisans de la cause des trans, désignés par leurs adversaires comme des « transactivistes radicaux« , à certaines féministes accusées par les premiers d’être des « TERF » : TERF, pour « trans-exclusionary radical feminist« , soit une militante qui exclurait les personnes trans de la cause féministe.

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La discrimination des LGBTI reste élevée en Europe, selon un rapport de l’UE

Il s’agit de la plus vaste enquête jamais réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA)

La peur, la violence et la discrimination restent élevées chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBTI), même si elles sont aujourd’hui plus nombreuses à évoquer ouvertement leur identité, révèle une enquête de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publiée ce jeudi.

Dans les douze mois ayant précédé le questionnaire, les LGBTI sont 43 % à s’être sentis discriminés, un chiffre en augmentation de 6 points par rapport à la dernière enquête effectuée en 2012. Pour les transgenres, cette proportion monte même à 60 %.

Des « zones sans idéologie LGBTI »

Les personnes transgenres et intersexuées sont deux fois plus nombreuses que les autres groupes LGBTI à faire état d’une agression dans l’année précédant l’enquête. La moitié d’entre elles déclarent avoir des difficultés à subvenir à leurs besoins. La FRA a interrogé en 2019 140.000 personnes LGBTI dans les 27 pays de l’Union européenne (UE), au Royaume-Uni, en Serbie et en Macédoine du Nord. Pour la première fois, son enquête inclut les expériences des personnes intersexuées et des adolescents âgés entre 15 et 17 ans.

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«En tant qu’homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la PMA et la GPA»

– Alors que les opposants à l’extension de la PMA sont souvent accusés d’homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l’enfant». Pour eux, la question n’est pas celle de l’égalité, mais du risque d’aliénation de l’humain par la technique.

Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l’art, et journaliste.
Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.
Jacques Duffourg-Müller est critique musical.

Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes, c’est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C’est en tant qu’homosexuels que nous souhaitons aujourd’hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d’un individualisme exacerbé et contre ce qui n’est rien d’autre qu’une tentative de briser l’interdit entourant la réification du corps humain.

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En 2018, 133 000 ménages sont formés d’un couple de même sexe


— Par Richard Flurin —

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie le 19 septembre une étude pour l’année 2018 sur les couples cohabitants de même sexe. Les données, qui proviennent de l’enquête annuelle de recensement, témoignent d’une hausse significative, entre 2011 et 2018, de la proportion des couples de même sexe partageant leur lieu de vie.Ainsi en 2018, 133 000 couples de même sexe cohabitaient, ce qui représente 226 000 personnes, à comparer aux 173 000 qui déclaraient habiter en couple avec une personne de même sexe dans l’enquête « famille et logements » de 2011.

Une proportion des couples de même sexe en hausse

Ces couples de même sexe cohabitants représentent toutefois moins de 1 % de l’ensemble des couples, pacsés, mariés ou concubins qui vivent sous le même toit. Bien que faible au regard de la population globale, cette part a, logiquement, augmenté sensiblement, passant de 0,5 % en 2010 à 0,9 % en 2018. Autrement dit, l’augmentation de la part des couples de même sexe au sein de l’ensemble des couples, en France, est de l’ordre 75 % en huit ans. Cette part moyenne baisse par ailleurs fortement dès lors que l’on s’éloigne des grandes villes.

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Absence de « gène gay », influence du vécu… Une nouvelle étude se penche sur ce qui détermine l’orientation sexuelle

Comme être petit ou grand, ou plus ou moins intelligent, le fait d’aimer les hommes ou les femmes n’est pas défini par un seul gène, mais par de multiples régions du génome et, comme tout caractère humain complexe, par d’insaisissables facteurs non génétiques.

La génétique seule permet d’expliquer pourquoi vous avez les yeux marron ou bleus. Elle ne permet pas, en revanche, d’expliquer pourquoi vous êtes attirés par les hommes ou les femmes. Une étude d’une ampleur jusqu’alors inédite, réalisée par un groupe de chercheurs américains et européens, vient d’enterrer la théorie selon laquelle il existerait un « gène gay ». 

Publiée jeudi 29 août dans la prestigieuse revue Science (Pdf) et relayée par le Washington Post (lien en anglais, pour abonnés), cette étude affirme que l’orientation sexuelle est un caractère humain complexe, dans lequel sont impliqués de multiples régions du génome et d’insaisissables facteurs non génétiques.

Franceinfo décrypte les principaux points de ces travaux. 

Pas de « gène gay », mais la génétique joue un rôle parmi d’autres dans l’orientation sexuelle 

En 1993, le généticien américain Dean Hamer et son équipe publiaient dans la revue Science une étude qui allait biaiser, pendant plus de vingt ans, la perception par le grand public du rôle de la génétique dans le choix des partenaires sexuels.

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Elles/Ils font la fête. Sœur Vulverine, pour marier paillettes, conseils et indulgence

— Par Agnès Polloni —

Fête de l’Humanité 2019

Elles sont maquillées à outrance et coiffées d’une cornette. Un accoutrement qui passe à peu près aussi inaperçu que leurs cils exagérément longs. Les Sœurs de la perpétuelle indulgence, un mouvement né aux États-Unis après les émeutes de Stonewall, se sont propagées à travers le monde. Ces hommes et femmes de la communauté LGBTQ+ se réunissent chaque mois dans un des dix couvents de proximité répartis dans l’Hexagone. Vulverine est membre du couvent de Paname depuis 2015, après avoir découvert les Sœurs dans un festival. « J’étais obnubilée par leur discours, voire un peu collante », se souvient-elle en riant. Les sœurs s’amusent avec audace et panache à détourner les codes religieux. Le visage teinté d’une multitude de couleurs, elles apportent conseils et réconfort aux personnes LGBTQ+, aux séropositifs ou encore aux curieux en pleine découverte sexuelle. Ce sera le cas à la Fête de l’Humanité, où Vulverine et ses consœurs tiendront un stand pour la troisième année consécutive. Elles y distribueront des protections, animeront des cessions de prévention et débattront avec les festivaliers.

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Out d’or 2019 : Bilal Hassani élu personnalité LGBTI de l’année

La cérémonie organisée par l’association des journalistes lesbiennes, gays, bi et trans récompense les personnalités ayant oeuvré à la visibilité des personnes LGBTI.

Le chanteur Bilal Hassani, représentant de la France lors de l’Eurovision 2019, a remporté mardi le prix de la personnalité LGBTI de l’année remis lors de la troisième cérémonie des Out d’or, qui récompense chaque année les personnalités ayant oeuvré à la visibilité des personnes LGBTI dans la sphère publique.

« Gagner un prix comme ça si tôt dans ma carrière c’est extrêmement impressionnant et très gratifiant », a déclaré Bilal Hassani, ouvertement gay, révélé il y a quelques mois sur les réseaux sociaux et régulièrement victime d’homophobie et de racisme.

« On m’utilise dans plein de médias pour dire ‘Regardez c’est bon, il y a un homo avec une perruque tout est réglé, tout va mieux’. C’est faux ! », a déclaré le chanteur. « Des gens meurent, c’est grave, il faut que ça change », a-t-il ajouté devant plus de 600 personnes, dont la secrétaire d’État Marlène Schiappa, rassemblées au Cabaret Sauvage par l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes (AJL).

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« Zanmi », un court métrage de Nadia Charléry à diffuser largement

Belle et sympathique soirée LGBT, après la première du film, le 17 mai

— Par Roland Sabra —

« Zanmi » le court métrage de Nadia Charléry est une réussite. Projeté à Tropiques-Atrium le 17 mai dans le cadre de la journée de lutte internationale contre l’homophobie, il a fait salle comble et n’a pu accueillir tout le monde. D’autres projections sont heureusement prévues. Tourné avec peu de moyens, mais avec une détermination sans faille, le film mobilise des comédiens antillais pour défendre le droit à la différence. Autour de la table du repas qui réunit une douzaine d’amis s’organise un jeu de la vérité. Un convive énonce une affirmation, par exemple je n’ai jamais bu de pastis, et celles et ceux qui sont dans le même cas s’abstiennent de boire tandis que les autres sont tenus de vider leur verre. Ou l’inverse peu importe. Très vite le jeu s’engage sur des thématiques amoureuses et sexuelles, d’autant plus que l’ordonnateur du repas titille un couple de garçons en voulant savoir lequel des deux « fait la femme ». Il lui est répondu qu’il n’aura qu’à participer aux prochains ébats pour savoir.

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« Défendre la non-discrimination des personnes LGBT, c’est défendre des valeurs universelles d’égalité et de dignité pour toutes et tous. »

— Par Jacques Toubon, Défenseur des Droits —

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Agir contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre

Malgré le renforcement des droits, des politiques publiques et la multiplication des actions menées en faveur des personnes LGBT ces dernières années, les actes et propos LGBTphobes persistent dans la société française. Ils se traduisent par des réactions, avouées ou non, de rejet, d’injures, de discriminations, de harcèlement voire de violences physiques.
Lorsqu’une personne LGBT fait l’objet de rejet, c’est la société dans son ensemble qui souffre d’une régression des valeurs fondamentales autour desquelles elle s’est construite. Dès lors, défendre la non-discrimination des personnes LGBT, c’est défendre des valeurs universelles d’égalité et de dignité pour toutes et tous.
Si le lieu de travail se doit de respecter le droit de la nondiscrimination, il est aussi le centre d’un tissu d’interactions humaines et sociales et joue un rôle important dans la socialisation des individus. La prise en compte des droits des personnes LGBT y est donc essentielle. Se préoccuper des personnes LGBT, c’est se préoccuper du bien-être au travail.

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« Zanmi », court métrage de Nadia Charlery

Vendredi 17 mai 2019 à 18 h Salle Case à Vent Tropiques-Atrium

Dans le cadre de la journée mondiale des luttes contre les LGBTPHOBIES, projection en avant-première du court métrage ZANMI réalisé par la talentueuse Nadia Charlery.

Cette projection vient couronner des mois de travail, depuis les ateliers « d’écriture de scénario » en octobre dernier, jusqu’au tournage en février pour arriver devant vous ce vendredi 17 mai 2019

ATTENTION : les places étant limitées à 60 personnes, les inscriptions sont obligatoires à kap.caraibe@live.fr
Les entrées se feront sur liste.

La soirée se poursuivra au Garage Popular pour une soirée festive avec diverses animations. Ce sera l’occasion de rencontrer l’équipe de KAP

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Une campagne pour lutter contre l’homophobie et la transphobie à l’école

Quid en Martinique?

— Par AFP agence —

Le ministère de l’Éducation nationale lance ce lundi une nouvelle campagne de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie dans les collèges et lycées, sur fond de recrudescence d’actes homophobes en milieu scolaire.

«Ça suffit!», peut-on lire sur les posters et «flyers» qui seront distribués dans tous les établissements du second degré. Les lettres noires et couleur arc-en-ciel barrent différentes formes de discriminations inscrites en arrière-plan. Avec un slogan: «tous égaux, tous alliés». Ce lundi, Jean-Michel Blanquer présente la campagne de sensibilisation à l’homophobie et la transphobie dans un lycée professionnel du 19ème arrondissement de Paris.

Appréhension face à l’école

Des prospectus proposant des pistes pour s’engager au quotidien et devenir un «allié» des jeunes LGBT seront également distribués; un guide d’accompagnement pour les équipes pédagogiques sera accessible en ligne dès le début de la semaine prochaine, et un service d’écoute et d’aide à distance – ecoute.contrelhomophobie.org – accessible par téléphone (08.10.20.30.40 ou 01.41.83.42.81, tous les jours de 8h à 23h), par courrier électronique et par chat. La dernière campagne contre l’homophobie à l’école datait de décembre 2015.

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«De l’amour»: une chanson et un clip contre l’homophobie

« De l’amour à chaque instant chaque jour/celui qu’on peut vivre au grand jour/ne plus avoir peur de qui je suis »: 70 artistes et personnalités dont Christiane Taubira, Muriel Robin, Julie Gayet et Marc-Olivier Fogiel se sont réunis pour un clip et une chanson contre l’homophobie.

À l’initiative de l’association Urgence Homophobie, avec le partenariat de France Télévisions, la chanson « De l’amour » a été écrite par Patxi Garat. « Parce que dans certains pays du monde être homosexuel ou transgenre est toujours considéré comme un crime passible d’emprisonnement ou de peine de mort, parce qu’avec plus de 15% d’agressions physiques supplémentaires enregistrées en France en 2018 (par rapport à l’année précédente), ils ne sont toujours pas libres de s’aimer ou d’assumer leur identité, même dans notre pays », justifie Urgence Homophobie qui lance cette campagne de sensibilisation à la radio et à la télévision. La chanson « De l’Amour » raconte l’histoire d’Azamat, le premier réfugié accueilli par Urgence Homophobie en France.

Le clip choral réalisé par Benoît Pétré entremêle des scènes de violences et des scènes d’amour, « représentatives du quotidien de la population LGBTQI+ » (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queer et intersexes), souligne l’association dans un communiqué.

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« L’homosexualité n’est pas une pathologie »

Réaction du Syndicat des psychiatres français après les propos du pape sur l’orientation sexuelle des enfants

Le président du Syndicat des psychiatres français réagit aux déclarations du pape François, qui a recommandé le recours à la psychiatrie lorsque des parents constatent des « tendances homosexuelles » chez leurs enfants.

Sa déclaration a suscité l’ire des associations LGBT+. Le pape François a recommandé le recours à la psychiatrie lorsque des parents constatent des « tendances homosexuelles » chez leur enfant, dimanche 26 août, au cours d’une conférence de presse dans l’avion qui le ramenait d’Irlande à Rome. « Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire, par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C’est autre chose quand cela se manifeste après 20 ans », a estimé le souverain pontife.

Une déclaration retirée du verbatim du pape par le Vatican, lundi. « Avec ce mot, il n’avait pas l’intention de dire qu’il s’agissait d’une maladie psychiatrique, mais que peut-être il fallait voir comment sont les choses au niveau psychologique », a expliqué une porte-parole du Vatican.

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« Les amants de couleur » de Carl Jaro

Le 17 mai 2018 à Un Oeuf de 18h à 22 h : Amour, humour et convivialité contre la discrimination

Dans le cadre de la journée contre l’homophobie et la transophobie, Kap Caraïbe a choisi de projeter « Les Amants de couleur » , un court métrage d’un réalisateur franco-haïtien, Carl Jaro. Des clips musicaux, des vidéos humoristiques, didactiques, informatives ou encore touchant à l’art seront également diffusés. L’objectif est d’aborder différentes thématiques afin de libérer la parole. « En Martinique, on parle facilement de sexe, parfois de façon très crue mais on parle peu d’amour et de tendresse » , explique Mathieu Guérard.
– Le 17 mai, de 18 à 22 heures à Un Oeuf – maison d’artistes, 19 rue Garnier-Pagès. Les projections du court métrage et des vidéos seront suivies d’une rencontre avec d’autres associations.

Cinéma : « Les amants de couleur » de Carl Jaro
Synopsis :
Yann est amoureux d’Aman, ils vivent une belle aventure entre hommes. Mais cette idylle va être dérangée par une femme qui veut contraindre Yann à une relation hétérosexuelle. Un trouble entre les deux amants homosexuels et une vie amoureuse déchirée pour Yann, qui souffre des préjugés et de l’homophobie de cette intrigante.

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Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai

La Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie est célébrée le 17 mai. Cette initiative vient du Québec où la Fondation Émergence1 lance en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie2. Par la suite elle a été reprise par le Français Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (du nom de la journée en anglais, International Day Against Homophobia and Transphobia).

Elle est parfois désignée de façon abrégée comme la Journée mondiale contre l’homophobie ou Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Le 17 mai a été choisi comme date symbolique pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie pour commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale (à l’initIative de Louis-Georges Tin)3.

Histoire
Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.

La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990.

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La Marche des Fiertés de Paris

La quarantième édition de la Marche des fiertés parisienne a réuni plusieurs milliers de participants, samedi après-midi, entre les places de la Concorde et de la République. Le mot d’ordre de cette année : l’ouverture de la PMA à tous les couples.

Des milliers de personnes se sont réunies samedi pour la quarantième Marche des fiertés parisienne, pour revendiquer en particulier un accès plus large à la procréation médicalement assistée.
Dès les abords de la place de la Concorde, la foule colorée a entamé sa marche en direction de la place de la République, après s’être prêtée au contrôle des policiers. parmi les manifestants, des gladiateurs, des garçons en bas résille, des filles fardées aux couleurs de l’arc-en-ciel, des manifestants plus sobrement habillés et des couples s’embrassant.

La PMA reste un sujet délicat en France où la mobilisation contre le mariage pour tous a été virulente. Le Comité consultatif national d’éthique doit rendre mardi un avis très attendu sur la PMA, concernant notamment les couples de femmes.
Voir le diaporama sur france3-regions

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Inouï: viol tranquille gare de Lyon, sur les quais du RER D?

— Communiqué de la Fédération Total Respect —
Une adhérente guadeloupéenne de la Fédération Total Respect (Tjenbé Rèd) a subi samedi soir, en gare de Lyon sur les quais du RER D, un harcèlement sexuel sous le regard égal des usagers & agents de la SNCF. Alors qu’elle prenait son train pour Corbeil-Essonnes, trois hommes l’ont poursuivie en exigeant des faveurs sexuelles (https://www.facebook.com/10154791466193693).

Alertés, les services de la SNCF n’ont pas approché les harceleurs, ne les ont pas interpellés, ne les ont pas interrogés… alors qu’ils restaient sur place à narguer leur victime. Au contraire, les agents de la SNCF alliés aux usagers masculins du train ont reproché à la jeune femme de bloquer le trafic, ne lui laissant d’autre choix que de descendre du train (puisque les harceleurs manifestaient l’intention d’y monter).

Juëlle BOYER, présidente par intérim de Total Respect, a déclaré: «Ce comportement de la SNCF est vraiment inouï & participe d’une culture française du viol. Nous avons saisi Guillaume PEPY, président de la SNCF & François MOLIN, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris.

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Canular homophobe de Cyril Hanouna : La lettre émouvante d’un artiste belge devient virale

— Par Hélène Sergent —
Homophobie : Le metteur en scène belge, Ismaël Saidi, auteur de la pièce « Djihad », a écrit une lettre ouverte à Cyril Hanouna et l’a publié sur Facebook…

    • Jeudi 18 mai, l’animateur de «Touche pas à mon poste» (TPMP) sur C8 a diffusé un canular pour piéger des homosexuels
  • Le CSA a reçu depuis plus de 10.000 signalements de téléspectateurs choqués par la séquence
    •  L’animateur ne s’est pas excusé et assure que le sketch n’était pas homophobe selon lui

Ismaël Saidi n’est pas ce que l’on peut appeler un pisse-froid. Depuis plus d’un an, ce scénariste et metteur en scène belge sillonne les routes, les écoles et les prisons françaises et wallonnes pour produire sa pièce intitulée Djihad. Rire de la radicalisation, de la mort, du terrorisme pour parler d’un sujet tabou, c’est le parti pris de cet artiste originaire de Schaerbeek.

> A lire aussi : Théâtre: Faire rire avec le djihad? Un pari fou, mais réussi

Vendredi dernier, Ismaël Saidi n’a pas ri en regardant le canular de Cyril Hanouna.

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« Baisers cachés « : une histoire d’amour à l’épreuve de la différence

17 mai 2017 à 21h sur France 2

Synopsis
Baisers cachés
La naissance d’une histoire d’amour entre deux lycéens dans la France de 2017 n’est pas toujours un chemin semé de roses. Démonstration avec Baisers cachés, téléfilm de France 2 diffusé à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie.

Nouveau au lycée, Nathan (Béranger Anceaux) est invité à une soirée. Son attirance pour un autre garçon se conclut par un baiser furtif dans le jardin du pavillon qui accueille la fête. À leur insu, ils sont photographiés. L’image circule dès le lendemain sur les portables, alimentant les conversations peu amènes. Nathan est la cible d’un véritable déluge d’homophobie. Quand les insultes tournent à la rixe, les profs blâment la victime et l’administration se défile. Chaque exemple pourrait être vraisemblable – y compris la prof lesbienne honteuse (Catherine Jacob) qui reproche au garçon son manque de discrétion – mais leur accumulation évoque une ambiance de village catholique bavarois au XVe siècle plus que la France contemporaine.

Après une première demi-heure soumise à ce régime, le scénario se focalise heureusement sur le terrain familial.

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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Le 17 mai

La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie constituent une priorité. A l’instar d’autres formes de discrimination et d’intolérance telles que le racisme, le sexisme ou l’antisémitisme, l’homophobie engendre en effet des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des individus qui en sont victimes. L’homosexualité est encore punissable dans près de 80 pays dans le monde ; les droits des personnes LGBT (Lesbian, Gay,Bisexual, Transgender) sont bafoués dans davantage de pays encore.
Le 17 mai est une date symbolique pour la lutte contre l’homophobie. C’est en effet le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.

Malgré le renforcement des politiques publiques et la multiplication des actions menées, les actes et propos LGBTphobes restent nombreux. Leur augmentation a été constatée par les associations LGBT et confirmée par les statistiques officielles, mais non rendues publiques, de la police et de la gendarmerie nationale. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, célébrée chaque année le 17 mai, le Défenseur des droits rappelle que les droits de chaque personne, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre, doivent être également respectés et que la mobilisation pour prévenir et sanctionner les atteintes aux droits des personnes LGBT doit se poursuivre.

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21ème rapport annuel de SOS homophobie: face aux LGBTphobies, le temps des responsabilités

SOS homophobie publie son 21ème rapport sur l’homophobie. Il constitue le seul état des lieux chiffré de la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie en France aujourd’hui.

Après deux années consécutives de baisse des témoignages, SOS homophobie fait le triste constat d’une nouvelle progression des LGBTphobies avec une augmentation de 19,5 % des témoignages reçus par l’association en 2016. Les personnes trans sont parmi les premières victimes de cette hausse (+ 76 % de témoignages). La haine envers les personnes lesbiennes, gays, bies et trans (LGBT) persiste, s’amplifie et s’ancre toujours aussi profondément dans notre société.

Si Internet reste le lieu le plus propice au développement de la parole homophobe et transphobe (22,5 % des témoignages), le climat d’homophobie et de transphobie est palpable dans toute la société française. L’homophobie quotidienne, subie dans le contexte familial et dans l’entourage proche, dans les lieux publics, à l’école ou au travail, demeure très importante (42 % des témoignages).

Alors qu’au cours des dernières années, des progrès importants ont été accomplis en faveur des droits et libertés des personnes lesbiennes, gays, bies et trans et que ces progrès sont très largement approuvés par l’opinion publique, la banalisation des discours de rejet et de haine remettant en cause ces avancées donne toute sa force aux LGBTphobies.

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Etude AJL: Hanouna sur C8, un mois d’homophobie ordinaire

 Cyril Hanouna est obsédé par l’homosexualité. Durant le mois de novembre 2016, lui et les chroniqueurs de Touche pas à mon poste (C8) ont abordé 42 fois le sujet à l’antenne, souvent pour en rire de manière rabaissante. C’est ce qu’a pu constater l’Association des Journalistes LGBT (AJL), qui œuvre pour un meilleur traitement des questions LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans) dans les médias.

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Du 2 au 30 novembre 2016 (20 émissions), les journalistes de l’AJL ont regardé le show de Cyril Hanouna pour savoir quelles valeurs portait Touche pas à mon poste au quotidien, au delà des « dérapages » régulièrement pointés du doigt par la presse. Le relevé (en intégralité ci-dessous), et ses effets de répétition, sont inquiétants. Sur les 42 mentions faites à l’homosexualité, la grande majorité (28) l’est sous couvert de la « blague » de mauvais goût, à caractère sexuel. Le 7 novembre, par exemple, le chroniqueur Camille Combal et Cyril Hanouna imitent, comme ils le font souvent, un couple gay semblant tout droit sorti de La cage aux folles.

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