Catégorie : Féminismes

Féminicides : 122 femmes tuées en 2021, en hausse de 20% par rapport à 2020

Selon le ministère de l’Intérieur, 143 morts violentes au sein du couple ont été recensées en 2021, 122 femmes et 21 hommes.

122 femmes ont perdu la vie en 2021 sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente, selon le bilan des « morts violentes au sein du couple » publié vendredi par le ministère de l’Intérieur.

Lire aussi : Féminicides : en Outre-mer, dix femmes ont été tuées par leur conjoint ou…

Selon cette étude, 143 morts violentes au sein du couple ont été recensées en 2021, 122 femmes et 21 hommes, marquant ainsi une hausse après la nette baisse observée en 2020 (125 décès).  « Les 143 homicides conjugaux recensés en 2021 correspondent davantage au niveau du nombre de morts violentes au sein du couple observées avant l’épidémie de Covid-19 », précise l’étude du ministère de l’Intérieur. 

Comme les années précédentes, les femmes sont les principales victimes : 102 d’entre elles avaient perdu la vie en 2020, alors que 146 féminicides avaient été recensés en 2019. « Le profil type de l’auteur n’a pas changé.

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Le meurtre de Madame Marie-Josèphe Regard : ni un fait divers, ni un « homicide » ! Une mort violente et un féminicide

— Communiqué de l’UFM —

La mort violente de Mme Marie-Josèphe Regard, tuée au Lamentin dimanche dernier, allonge la sinistre liste des féminicides à 31 depuis 1998.

Ce fait horrible a largement ému la population, et autour de nous de nombreuses personnes nous ont témoigné leur consternation, leur émotion, leur condamnation, et leur désarroi…

Nous avons noté avec surprise que ce meurtre est répertorié par plusieurs médias dans la rubrique « faits divers ».

Nous voulons rappeler avec force qu’un acte aussi terrible ne peut être considéré comme un fait divers.

Cette classification dénoncée par les associations féministes, et régulièrement rappelée par nos soins, tend à banaliser les faits, les violences contre les femmes, le machisme, à minorer les actes et la culpabilité de l’auteur, au lieu de les caractériser pour ce que sont ces actes : des faits de violences, des faits de société.

Aussi nous avons suggéré aux médias concernés de changer les articles de rubrique, et au moins de les transférer dans une rubrique existante : « violences », ou « faits de société ».

Par ailleurs, le fait que le suspect ne soit pas le compagnon de la victime n’en ferait pas un féminicide aux yeux de certaines personnes, et a pu interroger sur l’utilisation du terme ?

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Un nouveau féminicide en Martinique le 14 août 2022

Une quinquagénaire a été découverte morte à son domicile dans la soirée du dimanche 14 août 2022, au quartier Palmiste au Lamentin. Le drame se serait déroulé entre 20h et 21 h. Une arme blanche a été trouvée sur les lieux par les secours, qui ont été alertés par des voisins. Ces derniers venaient de mettre la main sur un homme présumé coupable, dans le jardin de la victime. ( FranceTVinfo)

L’Union des Femmes de Martinique interpelle les autorités :

À l’UFM nous venons d’apprendre la terrible nouvelle d’une nouvelle femme tuée en Martinique hier soir dimanche 14 aout.

En première réaction, nous voulons dire notre vive émotion, et notre écœurement pour cette nouvelle vie détruite que rien de saurait expliquer.

Une nouvelle fois, nous ne pouvons rester silencieuses, et une nouvelle fois, nous devons dire avec force et ensemble : NON !

Face à l’augmentation des violences chez nous, quelle part les violences envers les femmes occupent-elles dans les propositions de nos politiques ? AUCUNE !

Nous reviendrons rapidement après de plus amples informations.

Nos pensées solidaires et de soutien à sa famille.

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Soutien de l’UFM aux femmes turques !

L’UFM est solidaire des associations féministes turques et de toutes les organisations qui manifestent contre la sortie de la TURQUIE de la Convention d’Istanbul : ce traité constitue un cadre juridique international par lequel les 36 Etats signataires s’engagent à lutter contre toutes les formes de violences à l’égard des filles et des femmes, et la violences domestique, et à promouvoir l’égalité.

C’est en mars 2021 par un simple décret du président Erdogan que la Turquie est sortie de la Convention du Conseil de l’Europe qu’elle avait été pourtant la première à signer en 2011 et ratifiée en 2012.

Ce désengagement vient d’être validé par le Conseil d’Etat turc le mardi 19 juillet 2022. Il a provoqué la colère des défenseur.es des droits des femmes, car ce retrait de la Turquie de la convention d’Istanbul a rendu les femmes turques plus vulnérables face aux violences et fragilise encore plus leur situation, de plus en plus difficile, en Turquie.

Cet acte constitue un symbole et donne un signal désastreux de « permissivité » aux auteurs de violences, quoiqu’en dise la Ministre de la famille et des services sociaux de Turquie.

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Nous sommes de celles qui disent non à l’ombre

Des pans entiers de territoire en déshérence et la paupérisation galopante de nos populations.
L’explosion des violences quotidiennes sur les plus faibles.
Depuis plus de deux ans, une crise sanitaire inimaginable.
L’effondrement démographique de nos pays qui perdent leur sang et une grande partie de leur force créatrice depuis 60 ans…
– Notre eau intoxiquée.
– Notre air intoxiqué.
– Notre terre intoxiquée.
– Notre mer intoxiquée.
– Nos rivières intoxiquées.
– Notre sang intoxiqué.
– Nos esprits intoxiqués.
Nos pays semblent bien au bord du gouffre.

Mais NOUS, Femmes écoféministes de Guadeloupe et de Martinique nous disons NON à l’ombre de la désespérance qui s’étend sur nos pays.

Nous pensons que :
– Voici venu le temps d’écouter les messages de la crise avant la catastrophe.
– Voici venu le temps de faire ensemble.
– Voici venu le temps de changer nos habitudes.

Face à ce bien sombre tableau de la situation de nos deux pays…

Nous, Femmes écoféministes savons que dans un monde capitaliste construit par les hommes, les violences contre les femmes vont de pair avec les violences exercées sur la planète.

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#Jepeuxpasj’aiCE

— Par Culture Égalité —

Depuis le début du mois de juillet, Culture Egalité propose aux femmes et aux enfants des ateliers, des projections sur les thèmes les plus divers. Ceci dans une philosophie éco-féministe qui consiste à lier pensées féministes et écologistes.

Nous voulons attirer l’attention sur l’intérêt des thèmes traités. Tous ils abordent de façon ludique, accessible, mais aussi avec compétence et pédagogie, des sujets qui sont d’actualité et qui font souvent l’objet de questions aux différents examens de l’Éducation Nationale. On peut citer la question de l’environnement, les conséquences du dérèglement climatique sur les femmes, la définition de l’éco-féminisme, le rôle et la place des femmes dans l’histoire du monde, l’évolution des droits des femmes…

La culture générale est essentielle. Elle peut rendre nos jeunes  plus à l’aise dans leur expression, en particulier pour le fameux Grand Oral au Bac. Alors, nous incitons jeunes et moins jeunes à y participer.

Et, cerise sur le gâteau, nous formons des jeunes femmes qui proclameront haut et fort : « Je suis la femme de ma vie ! »
Qui dit mieux ?

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« Fanm doubout village » le 10 juillet 2022

Vous voulez :

  • FAIRE DES AFFAIRES SYMPA, et nous aider dans nos actions ?
    Venez à la braderie solidaire, toute la journée : vêtements, objets déco maison, accessoires de vacances, livres pour la famille

  • Créer VOTRE PROPRE TEE-SHIRT FÉMINISTE pour les vacances ? 

  • Vous informer sur l’ENDOMETRIOSE, ses manifestations, ses conséquences, comment être aidée ?

  • Mieux connaitre l’ASSOCIATION MATETE, et l’aide qu’elle peut vous apporter ?

  • Connaitre les CULOTTES MENSTRUELLES et profiter d’une promo sur les tarifs ? 

  • Vous faire du bien en apprenant à pratiquer de la RÉFLEXOLOGIE, de l’AUTOMASSAGE ?

  • ÉCHANGER

  • ET VOUS INFORMER sur le CORPS DES FEMMES : injonctions, droit au plaisir, consentement … donnez votre avis !

  • Et terminer par UNE SUPER INITIATION AU BELE ?

 Venez visiter nos stands, 

participer aux conférences et aux ateliers !

 Le programme complet sur notre site :

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Portes ouvertes du 5 au 6 juillet à La Maison de Culture Égalité

L’association féministe Culture Egalité ouvre ses portes aux femmes. Nous avons un

espace d’accueil et une nouvelle maison depuis mai 2021 : un espace doux et accueillant pour les femmes et jeunes filles.

C’est l’occasion de vous présenter l’association, ses actions, ses ateliers en direction des femmes que nous recevons au sein de KAY FANM. Mais c’est aussi un moment de partage avec les militantes et les intervenantes.

Venez nombreuses le Mardi 5 et Mercredi 6 Juillet de 9h à 17h !

A cette occasion nous vous présenterons nos ateliers de juillet ouverts à toutes les femmes et jeunes filles, une programmation de rencontres, de projections, de débats…

#je peux pas j’ai CE –

Les ateliers de juillet

#Jepeuxpasj’aiCE

Mardi 5 et Mercredi 6 Juillet de 9H à 17H :

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Brésil : Bolsonaro juge «inadmissible» l’avortement d’une fillette victime de viol

Le président brésilien Jair Bolsonaro a qualifié d’«inadmissible» le fait qu’une enfant de 11 ans ait interrompu sa grossesse légalement après avoir été victime d’un viol, dans un pays où le droit à l’avortement est encore très restreint.

«Quand on parle de sept mois de grossesse, peu importe comment le bébé a été conçu, ou si l’avortement est légal ou non dans ce cas de figure. C’est inadmissible de tuer cet être sans défense», a déclaré le chef de l’État sur Twitter. «La seule certitude sur cette tragédie, c’est que la fillette et le bébé sont des victimes, des âmes innocentes, qui ne devraient pas payer pour des faits dont elles ne sont pas coupables, mais être protégées (…) du harcèlement des groupes pro-avortement», a-t-il ajouté.

Le président d’extrême droite a également publié une photo d’une couveuse avec bébé né prématuré à 25 semaines, quatre mois de moins que le fœtus de la fillette. Mercredi, cette dernière a finalement pu se faire avorter, un mois et demi après qu’une juge lui eut interdit d’interrompre sa grossesse, selon la presse brésilienne.

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La révocation de l’IVG aux USA : le monde entier doit réagir !

Les associations soussignées de Martinique et de Guadeloupe condamnent fermement la décision de la cour suprême états-unienne de révoquer le droit à l’IVG au niveau fédéral qui existait depuis 1973.

Comme la majorité des femmes, des féministes et démocrates états-unien.nes, mais aussi du monde entier, nous sommes révoltées.

Alors que la population est majoritairement pour l’IVG, c’est un brutal retour en arrière de 50 ans pour les femmes états-uniennes, et en particulier les plus précaires, puisqu’on a vu que plusieurs états, qui s’y étaient déjà préparés, se sont précipités pour interdire l’avortement et fermer immédiatement les centres IVG et on pense que ce sera 50% des états, sous le contrôle important des lobbies anti-avortement.

C’est aussi une grande peur qui s’installe : celle du contrôle par le biais des applications numériques de suivi menstruel, de géolocalisation et les moteurs de recherche. Les appels se multiplient pour inciter les femmes à supprimer les données des applications de suivi de leur cycle menstruel, qui pourraient permettre d’identifier un éventuel avortement dans les Etats où l’IVG est désormais prohibée, ainsi que les outils de géolocalisation pour connaitre toute personne ayant approché une clinique où se pratique l’avortement, les outils de recherche pour les personnes ayant acheté une pilule abortive en ligne ou même cherché à s’informer sur le moyen d’aider des associations pro-choix.

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Les droits des femmes sont des droits humains!

— Pa l’Association féministe Culture Égalité —

La position actuelle tyrannique, archaïque, rétrograde des États-Unis concernant les droits des femmes est très dangereuse pour nous toutes et doit nous pousser à réagir vivement !
En interdisant progressivement, sur tout leur territoire, le droit à l’avortement, ils affirment que le corps des femmes appartient au domaine public et est naturellement un objet de débat et de législation.
Nous disons NON ! Nos droits ne doivent pas servir des intérêts autres que les nôtres : notre liberté, notre dignité, notre valeur humaine.
En aucun cas nos droits ne peuvent être les premiers bafoués, les plus « adaptables », ceux qu’on renégocie dès qu’une religion, le fanatisme patriarcal, un système sexiste souhaitent les réduire, voire les interdire.
Alors que les luttes menées par les femmes et jeunes filles en Amérique latine et en Irlande ont manifesté que ce droit est un droit fondamental pour les générations futures, ce recul du droit à l’avortement aux États-Unis risque encore une fois d’influencer très négativement tous les système politiques conservateurs qui font perdurer les oppressions patriarcales et entravent l’émancipation de toutes les femmes.

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Oliwon la Matinik, la Caravane de Culture Égalité sillonne le Nord Atlantique

Dès le 29 juin juin à 9h

Dans le cadre du déploiement de ses actions à travers le territoire, l’association Culture Egalité organise une caravane itinérante dans le Nord Atlantique le 29 juin dès 9h.
Cette action s’inscrit dans le cadre du projet Oliwon la Matinik, projet qui a pour but de diffuser et rendre accessible les activités de l’association aux habitants et habitantes des communes éloignés de son siège. La caravane s’inscrit dans cette démarche d’inclusivité qui fait partie des valeurs constituantes de Culture Egalité.
Nous interviendrons dans 9 communes : Le Morne-Rouge, L’Ajoupa-Bouillon, Grand-Rivière, Macouba, Basse-Pointe, Le Lorrain, Le Marigot, Sainte-Marie et La Trinité.
A cette occasion nous distribuerons nos différents matériels et supports de prévention aux lieux stratégiques, tels que les cabinets médicaux, les Centre Communaux d’Action Sociale, les gendarmeries et les mairies. Mais également dans des commerces de proximité.
Cette caravane itinérante sera la première pierre d’un projet de plus large envergure, qui vise à diffuser la Culture de l’égalité à travers toute la Martinique.
L’association Culture Egalité.

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Le droit à l’avortement n’est plus constitutionnel aux États-Unis : le grand bond en arrière

La Cour a aboli l’arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, qui faisait de l’interruption volontaire de grossesse un droit reconnu par la Constitution. Dans la foulée, le Missouri est le premier Etat à interdire ce droit. Comment en est-on arrivé à ce grand retour en arrière ?

— Par Christophe Deroubaix —

Le corps des femmes américaines n’est plus protégé par la Constitution. Ainsi en a décidé ce vendredi la Cour Suprême des États-Unis dans un arrêt au contenu malheureusement attendu depuis qu’une première ébauche avait fuité début mai.

L’arrêt Roe v. Wade, pris en 1973, qui considérait le droit à l’avortement comme constitutionnel est invalidé. Il faudra lire avec précision les dizaines de pages de ce nouvel arrêt qui sera connu sous le nom de Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, mais le premier « draft », obtenu et publié par le site journalistique Politico livrait des indications qui n’ont pas été contredites.

Remonter un à un les échelons du système judiciaire

« Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé » : ces mots figuraient en toutes lettres dans le document, laissant augurer du pire.

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Carbet de l’Égalité

Samedi 18 juin à 17h30 au Téat Otonom Mawon

Au temps de nos ancêtres Caraïbes, le carbet était le centre où se déroulait la vie sociale et politique du village. Les hommes s’y retrouvaient pour fumer, boire, palabrer et traiter les affaires du village. L’entrée en était en principe interdite aux femmes et aux enfants !
Les femmes l’investissent aujourd’hui pour déconstruire cette société d’inégalités entre les femmes et les hommes.

« On ne naît pas femme, on le devient »

nous dit Simone de Beauvoir dans une formule aussi célèbre qu’apparemment paradoxale. Que voulait-elle dire par là ? Quel rôle historique cette affirmation a-t-elle joué dans le féminisme ? En quoi peut-elle inspirer, enrichir notre militantisme aujourd’hui ?

Parlons-en samedi 18 juin à 17h30 au Téat Otonom Mawon
Tel : 0696 199 158

George Arnauld: Au temps de nos ancêtres Caraïbes, le carbet était le centre où se déroulait la vie sociale et politique du village. Les hommes s’y retrouvaient pour fumer, boire, palabrer et traiter les affaires du village. L’entrée en était en principe interdite aux femmes et aux enfants !

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Journée mondiale de l’hygiène menstruelle le 28 mai 2022

« Elles sont dans le rouge » :  campagne de l’UFM pour la journée mondiale de l’hygiène menstruelle

La communauté internationale commémore chaque 28 mai une Journée mondiale consacrée à l’hygiène menstruelle.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estime qu’en Afrique 66% des filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. La même source indique que sur le continent africain, une fille en âge de scolarisation sur dix s’absente régulièrement de l’école pendant ses règles.

Rompre le silence
L’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et à diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle.

Cette journée a aussi pour but d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires en milieu scolaire dans le but d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, leur participation et leur maintien à l’école, même pendant leurs règles.

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Émission d’un timbre à l’effigie de la Mulâtresse Solitude

L’Union des femmes de Martinique et le club philatélique Philapostel, ont annoncé la sortie, ce vendredi 13 mai, du timbre à l’effigie de la Mulâtresse Solitude, femme guadeloupéenne, résistante au rétablissement de l’esclavage en Guadeloupe.

Solitude, de son prénom Rosalie, née vers 1772 en Guadeloupe et morte le 29 novembre 1802 sur la même île, est une figure historique incarnant a posteriori la résistance des esclaves noirs luttant contre le rétablissement de l’esclavage en 1802. À la suite de l’échec du mouvement de résistance de Louis Delgrès face aux forces coloniales, elle est condamnée à mort à l’âge de 30 ans.

Biographie historique
Solitude a bien une historicité mais on ne connaît ni sa mère, ni son année de naissance, ni le sexe de son enfant, ni sa condition avant 1794 (libre de couleur ou esclave). Le peu qu’on sait tient à une quinzaine de lignes dans l’Histoire de la Guadeloupe d’Auguste Lacour, publiée en 18581. Enceinte, elle est capturée en un lieu inconnu à une date inconnue après la défaite et le sacrifice de Delgrès puis exécutée au lendemain de son accouchement.

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«Une double peine» : face aux discriminations au travail, les femmes lesbiennes contraintes à la loi du silence

— Par Mathilde Seifert avec AFP —

Au travail, les femmes lesbiennes hésitent à faire leur coming out. 

Si le sexisme au bureau est loin d’être éradiqué, l’orientation sexuelle constitue également une discrimination supplémentaire. Au point que les femmes lesbiennes gardent souvent le silence sur leur vie de couple.

Elles évoquent «une double peine» : au travail, les femmes lesbiennes hésitent à faire leur coming out. Quel que soit le secteur professionnel dans lequel elles évoluent, ou leur position dans la hiérarchie, elles craignent les remarques déplacées, l’incompréhension ou tout simplement les discriminations. «Ça passe par une petite remarque ou un regard. Ça semble peu, mais c’est une petite pierre qui s’ajoute dans mon “sac à dos”», confie à l’AFP Aurore Foursy, 39 ans, cadre dans une entreprise agroalimentaire. «C’est un peu la double peine. Si en plus du sexisme, on vit avec une femme, on est davantage marginalisées».

À LIRE AUSSIQui est Karine Jean-Pierre, la nouvelle porte-parole noire et gay de la Maison-Blanche ?

Si 80 % des lesbiennes disent avoir confié être homosexuelles à une poignée de collègues, elles sont moins d’un tiers à l’avoir évoqué devant leurs supérieurs hiérarchiques, selon les résultats d’une enquête Ifop réalisée auprès de 1400 personnes pour l’association L’Autre cercle, qui lutte contre les discriminations au travail des personnes LGBT.

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« Dans la Famille Roptus, j’appelle… » : marche théâtralisée sur la vie se Lumina Sophie

Samedi 7 mai à 11h25 Circuit Manikou sur la route des Pitons
Projet de l’association Culture Égalité
Programmée au Festival Lézard TiShow

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous sommes programmés dans le cadre du festival des arts de rue du Carbet les Lezard Tishow le samedi 7 mai 2022.
Nous vous proposons, dans un cadre naturel, le temps d’une déambulation de 45 mn d’assister à la prestation théâtrale de trois comédiennes venues incarner trois générations : Reine-Sophie : la grand-mère de Lumina, esclave ; Zulma : la mère de Lumina, esclave qui a connu l’Abolition et Lumina, née libre et personnage central de l’insurrection du Sud en 1870.
Les spectateur.trices suivent le parcours d’un pèlerinage symbolique qui leur offre, au milieu des bois, une triple rencontre avec trois personnages féminins. Bien-sûr le public est conscient qu’il s’agit d’une interprétation, mais porté par des comédiennes professionnelles et sachant que ces femmes ont bel et bien existé, le trouble d’une vérité s’installe au milieu de la résonance de la forêt, comme une rencontre avec nous mêmes.`
Textes : Huguette Bellemare et Hervé Deluge (adaptés des ouvrages de Gilbert Pago)
Mise en espace : Hervé Deluge
Comédiennes : Reine Sophie : Appolline Steward ; Zulma : Sarah-Corinne Emmanuel ; Lumina : Rita Ravier
– Évènement Gratuit et ouvert à tous.tes

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De la passion du jeu à l’engagement féministe

Tandis que la crise sanitaire a particulièrement impacté les femmes, Coralie Franiate et Isa terrier, créatrices d’outils ludiques de sensibilisation aux enjeux environnementaux et sociétaux ont mis à profit le confinement pour créer « le jeu des 1000 pas », destiné à lutter contre les obstacles qui freinent les carrières féminines.

— Par Eugénie Barbezat —

«  J’ai été évincée d’un processus de recrutement où j’étais finaliste au moment où j’ai annoncé à mon futur employeur que j’étais enceinte.» Une femme sur dix cache sa grossesse le plus longtemps possible par crainte de réaction négative de son employeur », énonce Thomas. Il lit la carte rouge que Ben vient de déposer sur son jeu afin de ralentir sa progression vers un cumul de 1000 pas qui lui permettraient de remporter la partie. Pour pouvoir avancer de nouveau, Thomas devra dégotter une carte verte, qui propose une piste de solution au problème soulevé. Mais en attendant, à la table des 4 amis venus ce jeudi soir au Social Bar, à Paris où étaient organisées des sessions du « jeu des 1000 pas », la discussion est amorcée. 

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Horaires atypiques de travail : les femmes peu qualifiées de plus en plus exposées

—  Par Anne Lambert, Laetitia Langlois

Les horaires atypiques de travail, tôt le matin, le soir, la nuit, le samedi et/ou le dimanche, ont progressé ces dernières décennies suite aux lois favorisant la modulation du temps de travail et étendant le recours dérogatoire au travail dominical. Quelles catégories socioprofessionnelles ont été les plus touchées par cette évolution ? Les femmes ont-elles été affectées de la même façon que les hommes ?

Les inégalités sur le marché du travail ont longtemps été examinées au travers des seules questions du statut d’emploi, du salaire et de la durée du travail. La répartition des heures et jours de travail dans la semaine soulève également d’importants défis pour les familles et la santé des salariés [1, 2, 3]. Si la « journée de bureau » s’est progressivement imposée comme la norme de référence au cours du XXe siècle, les horaires standards sont numériquement en recul. En 2019, 37 % des salariés de l’Union européenne travaillent ainsi habituellement en horaires non standards, c’est-à-dire le soir, la nuit, le samedi et/ou le dimanche. Plusieurs évolutions ont favorisé le développement des horaires atypiques de travail : l’essor de l’économie numérique et du travail à la demande, aussi appelée « ubérisation » de l’économie ; le vieillissement de la population et la hausse des besoins en matière de soins aux personnes âgées ; les changements dans les modes de vie et de consommation ; la dérégulation du temps de travail.

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Il y a 50 ans, une pilule pas facile à faire passer

— Un texte de Myriam Chopin et Olivier Faron, historiens. —

Il a fallu cinq ans pour que la pilule contraceptive autorisée par la loi Neuwirth en 1967, devienne réalité en France. Une véritable révolution qui a permis aux femmes en maîtrisant leur fécondité, de libérer leur sexualité et de conquérir la souveraineté sur leur corps. Un peu tombé dans l’oubli, ce symbole fort de la lutte féministe est aujourd’hui remis en question, au profit d’une contraception sans danger et d’une responsabilité partagée avec les hommes.

On associe généralement l’histoire de la pilule contraceptive à deux lois phares : celles portées respectivement par Lucien Neuwirth en 1967 et Simone Veil en 1974. Pourtant, 1972 est bien la véritable année de libéralisation de son accès car c’est de mars que datent les derniers décrets d’application de la loi Neuwirth. Il aura fallu cinq années pour que la libéralisation annoncée devienne réalité, pour que les femmes puissent enfin maîtriser leur fécondité. Cinq années pour que la société française connaisse une formidable révolution culturelle et sociétale, aujourd’hui un peu tombée dans l’oubli. La pilule permet en effet de rompre avec des siècles de contraception incertaine et essentiellement portée par des hommes recourant soit au coït interrompu, soit au préservatif.

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Événement : Hors des Murs et animation au Fuji Sushi

Vendredi 25 mars, dès 17h30

— Communiqué de presse de Culture Égalité —
Dans le cadre d’un partenariat avec Culture Égalité, la ville de Fort-de-France invite sa population à découvrir les rues, places et bâtiments qui portent des noms de femmes, le vendredi 25 mars à 17h30.

Le départ se fera au siège de Culture Égalité au 158 rue Victor Hugo. Nous nous rendrons au Marché de poissons « Man Zouzou », puis nous nous dirigerons vers l’avenue Jean-Jaurès pour découvrir l’immeuble Olga Mesnil. Nous continuerons ensuite vers la place Toto Bissainthe, rue Bolivar, pour se diriger vers la place Paulette Nardal et enfin nous arriverons à l’avenue Rosa Parks, sur le bord de mer. Une biographie de ces femmes sera lue sur chaque site.

Nous terminerons cette marche par une animation quizz au restaurant Fuji pour découvrir d’autres femmes de Fort-de-France. Des petites surprises attendront les gagnant.es. Nous vendrons également nos productions autour de femmes qui ont marqué l’histoire de la Martinique.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux, pour découvrir ces femmes trop souvent effacées par l’histoire. Rendez-vous le vendredi 25 mars, dès 17h30 au 158 rue Victor Hugo et dès 18h30 au restaurant Fuji Sushi au 46 rue Ernest Desproges.

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Inceste : il a pris 14 ans… elles ont pris perpète !

— Par Culture Égalité —
Après une semaine de procès éprouvante pour les victimes, leur famille, le verdict est tombé : 14 ans de prison pour ce grand-père indigne qui a été reconnu coupable des faits que ces fillettes, devenues femmes, n’ont eu de cesse de dénoncer.
Oui, nous, à Culture Égalité, nous sommes satisfaites et nous sommes fières d’elles, car elles ont brisé le silence et leur courage a payé… elles ont été crues… la machine judiciaire s’est enfin mise en route et même si cela a été long, difficile, à rebondissements, même si parfois, par découragement, elles auraient pu être tentées de laisser tomber… Elles ont gagné leur combat contre ce pédocriminel !
Oui, nous sommes satisfaites, car cette victoire doit donner confiance à d’autres enfants, à d’autres femmes qui se taisent, qui ont peur…
Oui, nous sommes satisfaites, car ceux et celles qui savent et qui se font complices du bourreau, qui ferment les yeux alors que des générations d’enfants sont violentées au sein de la famille… oui ceux-là et celles-là sauront que se taire aussi est criminel.

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État des lieux des droits des femmes guadeloupéennes

— Par Claudine Blasco, membre de la Ligue des Droits de l’Homme en Guadeloupe —

Article basé sur le rapport 2021 du ministère chargé de l’égalité femmes hommes,

8 Mars 2022 État des lieux des droits des femmes guadeloupéennes

« Vers l’égalité réelle entre les hommes et les femmes »

Aujourd’hui les femmes guadeloupéennes représentent 52,8% de la population de la Guadeloupe.et 40% d’entre elles ont plus de 50 ans d’après le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.

Droits politiques et économiques et sociaux

Elles sont donc majoritaires sur nos îles et pourtant d’après le dernier rapport du ministère français chargé de l’égalité entre les hommes et les femmes, dans les Outre-mer, le taux d’emploi des femmes est partout inférieur à celui des hommes. Elles sont minoritaires en tant que maires, mais majoritaires en tant que mères seules, deux fois plus qu’en métropole. Et qui dit mère isolée dit précarité, chômage, temps partiel, difficultés dans la vie quotidienne.

Aux hommes le pouvoir politique et économique aux femmes le silence et la pauvreté .

Droit à la santé

Le recours à l’IVG est plus fréquent chez nous qu’en métropole.

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Plus diplômées que les hommes, les femmes perçoivent des salaires moins élevés

— Par Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee) —

Sommaire

  1. Les femmes sont davantage diplômées
  2. Les femmes accèdent moins souvent à des postes de cadres et sont moins rémunérées
  3. Les femmes vivent plus souvent seules, avec ou sans enfant(s)
  4. Encadré 1 – Près de 9 femmes sur 10 travaillent dans le tertiaire
  5. Encadré 2 – L’index de l’égalité professionnelle

En 2017, 1,7 million de femmes et 1,6 million d’hommes vivent en Bretagne. Plus nombreuses, les femmes sont en particulier largement majoritaires (58 %) parmi les personnes âgées d’au moins 65 ans. Cela s’explique par une espérance de vie à la naissance bien supérieure : 85,2 ans contre 78,7 ans.

Les différences et inégalités entre les personnes des deux sexes s’observent dans de nombreux autres domaines : l’éducation, le marché du travail, les conditions de vie (figure 1). Ainsi, les femmes sont plus diplômées, mais elles occupent moins souvent des postes de cadres.

Les femmes sont davantage diplômées

Les filles présentent de meilleurs résultats scolaires. En particulier, en Bretagne, elles ont un taux de réussite au bac général supérieur de trois points à celui des garçons.

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