Catégorie : Féminismes

Réforme des retraites : Les femmes, premières victimes, et les femmes de Martinique encore plus !

Réflexion et interrogation sur la situation de nos agricultrices non-salariées

— Par l’Union des Femmes de Martinique —

Dans le contexte général de la Réforme des retraites qu’en est-il de la situation des femmes Agricultrices ?

L’agriculture est dotée de règles particulières :

Elle relève socialement du régime de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), AMEXA (en Martinique), fiscalement du régime des bénéfices agricoles, juridiquement, l’activité de nature civile, n’est ni commerciale, ni industrielle, ni artisanale. Elle est régie par un code particulier, le Code rural.

Comment arrivent-elles dans le milieu agricole ?

Elles y arrivent très peu par choix, par filiation, par le biais du mariage, et ou par décision de réorientation pour intégrer le bio ou le concept du développement durable

Quel est leur statut ?

Elles peuvent être :

  • Salariées et bénéficient du régime général, et comme toutes les femmes au travail, elles subiront les effets de la « contreréforme Born » : L’allongement de la durée de cotisation à 43 ans qui pénalise particulièrement les femmes plus concernées par des carrières incomplètes, et les bas salaires. Salariées agricoles, travail saisonnier bas salaires et pénibilité du secteur sont des facteurs aggravant leurs parcours et carrières.

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« L’amour chocolat » ?

— Témoignage par Christelle, mère et éducatrice, membre de Culture Egalité —

Je m’applique à apprendre à mes enfants que l’économie locale doit être soutenue, accompagnée et privilégiée. J’ai attiré leur attention sur le fait que La Chocolaterie Lauzéa est une entreprise qui s’engage, qui permet de faire renaître une production en déclin, qui travaille aussi avec les artisans et producteurs locaux.
J ‘attendais en retour la certitude d’une fiabilité quant aux valeurs mises en avant au sein de cette entreprise, sauf que là, j’ai dû expliquer à mes enfants – que j’emmène régulièrement y acheter des chocolats – que ceux vendus en période de Saint Valentin ne représentent nullement ce qu’ est l’Amour, que le sexe ne peut être exposé ainsi au titre d’une fête, que les femmes et les hommes ne sont nullement des objets, et leurs organes génitaux encore moins.
L’amour est bien loin de cette commercialisation, l’amour est précieux, noble, respectueux et les relations sexuelles sont bien plus que des organes, elles sont importantes, intimes et appartiennent aux personnes qui se respectent mutuellement. Associer un moment particulier durant lequel on peut célébrer de nouveau son amour pour quelqu’un à une exposition d’organes et de positions ternit chacune et chacun, et nous prive de liberté.

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Surendettement: les femmes et les personnes seules en sont les principales victimes

Les femmes seules avec enfant(s) représentent près de 20 % des dossiers mais moins de 10 % de l’ensemble des ménages.

Les femmes et les personnes « isolées » sont toujours surreprésentées dans les dossiers de surendettement, selon les données de la Banque de France publiées lundi et portant sur 2022.

« Les personnes surendettées sont souvent des adultes isolés ou des femmes, surtout quand elles sont cheffes de famille monoparentale », indique la Banque de France dans son communiqué.

« Pas d’évolution notable en 2022 »
Les femmes représentent ainsi 55 % des débiteurs et codébiteurs, contre 50 % dans l’ensemble de la population française. Surtout, les femmes seules avec enfant(s) représentent près de 20 % des dossiers mais moins de 10 % de l’ensemble des ménages.

Les hommes ne sont toutefois pas épargnés, puisque 28 % des ménages surendettés sont des hommes vivant seuls (16 % dans la population française).

Par ailleurs, un quart des surendettés sont au chômage. Et 88 % sont locataires ou hébergés à titre gratuit, « plus du double que dans la population française », selon la Banque de France.

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Martinique: une femme tuée par balle, son ex-compagnon interpellé

Une femme de 37 ans a été tuée par balle au Gros-Morne, en Martinique, et son ex-compagnon, visé par une plainte pour harcèlement depuis le mois de décembre, a été interpellé jeudi 2 février par la gendarmerie.

D’après les pompiers, une dispute aurait éclaté mercredi soir entre la victime et son ex-conjoint, qui aurait sorti une arme à feu et l’aurait blessée à l’abdomen. L’entourage familial de la victime a alerté les secours. Prise en charge en état d’urgence absolue, la jeune femme a été acheminée vers le CHU de la Martinique, où elle a succombé à ses blessures dans la nuit.

Le suspect devait comparaître devant la justice

En décembre dernier, la victime avait déposé une plainte pour harcèlement contre son ex-conjoint auprès de la gendarmerie. L’homme devait comparaître en composition pénale au mois de février, a indiqué à l’AFP le parquet.

En Martinique, 30 bracelets anti-rapprochement et 33 téléphones grave danger sont entre les mains de la justice. Mais le déploiement de ces dispositifs dépend de juges qui ploient sous la charge de travail.

Plus de 6000 affaires de violences intra-familiales ont été enregistrées en 2022 en Martinique, la plupart concernant des femmes, selon le parquet de Fort-de-France.

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L’horreur a encore frappé en Martinique !

La liste morbide des féminicides s’allonge à nouveau (1)

— Communiqué de presse de l’UFM —
Nous avons appris, aux aurores ce matin, qu’une jeune femme, blessée hier soir par plusieurs impacts de balles au Gros-Morne, qui auraient été tirées par con ex-conjoint, a succombé par la suite. C’est intolérable et révoltant !

Nous apportons tout notre soutien à la famille de la victime, endeuillée après cette terrible nouvelle.

Ce nouveau féminicide vient rallonger inexorablement la liste déjà longue de 31 femmes (et parfois leurs enfants) victimes de leur bourreau en Martinique, même après la séparation, souvent refusée par l’auteur.

Elle a été précédée cette fois, par une plainte pour violence déposée courageusement par la victime. Une majorité de femmes est dans l’incapacité d’arriver à ce stade tant le contexte des violences conjugales est DANGEREUX, voire MORTEL.

L’UFM dit encore une fois NON !

Nous alertons la population sur les phases délicates d’une séparation quant aux risques encourus tant par les femmes que leurs enfants, victimes collatérales.

L’U.F.M appelle les potentielles victimes à se rapprocher de son Espace d’Ecoute et d’Information « La Maison de Solange » (3) pour un accompagnement par des professionnelles à leur écoute ; elle invite également l’ensemble des collectivités à se doter de moyens de prévention prévus par la réglementation en vigueur.

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Retraites : pas question d’être prises pour des truffes

Le projet de réforme gouvernemental sidère tant il paraît déconnecté du monde réel et du quotidien des femmes.

— Par Alexandra Schwartzbrod —

Comment comprendre qu’en 2023, à l’heure où l’égalité hommes-femmes reste un combat quotidien, le chef de l’Etat ait pu envisager de démarrer son nouveau mandat avec un projet de réforme des retraites qui lèse clairement les femmes ? Certaines erreurs d’Emmanuel Macron et de son gouvernement frôlent décidément l’amateurisme. Ou attestent d’une déconnexion totale avec le monde réel et le quotidien de la population. A ce niveau-là, on ne sait pas ce qui est le pire. L’exécutif a bien tenté de faire croire que les femmes étaient les grandes gagnantes de ce projet, mais le bobard n’a pas tenu très longtemps. Il a suffi à certaines de se précipiter sur leur simulateur pour comprendre que, une fois de plus, elles n’étaient pas traitées de la même façon que les hommes, une évidence confirmée en début de semaine par… le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester. La mesure la plus aberrante reste l’annulation des trimestres attribués pour congé-maternité du fait du report de l’âge légal du départ à la retraite.

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CP@JusticePourCJ

Pour que J. victime dʼinceste par son père, puisse retrouver sa mère qui a dénoncé les violences, dont il est séparé.

— Communiqué de presse, relayé par l’UFM —

Cynthia et J., son jeune enfant de 5 ans, vivent un enfer que nous nous devons aujourdʼhui de nommer et partager avec vous afin quʼil cesse urgemment. Voici dans un premier temps le déroulé des faits.

(CW et TW : inceste, violences au sein du couple, injures misogynoires, validistes, violences institutionnelles)

Le 30 juin 2022, la police, armée, aidée par les pompiers qui avaient déployé un énorme camion monté sur vérins avec grande échelle, est venue défoncer la porte de Cynthia, au domicile de sa mère É., âgée de 65 ans, avec laquelle elle vit, dans le 13ème arrondissement à Paris, ainsi quʼavec son petit garçon de 5 ans, J.

La police armée, mandatée par un juge des enfants, était accompagnée de deux éducateurs de lʼASE pour y placer lʼenfant conformément à la décision du juge.

Que sʼest-il passé ? Le père de lʼenfant, que lʼon nommera ici “Cyril”, violentait Cynthia depuis plus de deux ans avant la naissance de celui-ci.

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Réforme des retraites Les femmes, premières victimes, et les femmes de Martinique encore plus !

— Par Marie-Josephe Sellaye Hardy Dessources de Union des Femmes de Martinique —

Le calcul des droits à la retraite, s’appuie sur un système qui dépend de plusieurs données

  • l’âge d’ouverture des droits : l’âge à partir duquel on peut prendre sa retraite (actuellement fixé à 62 ans sauf pour les carrières longues et/ou pénibles) ;

  • la durée de cotisations, le nombre de trimestres ou d’annuités nécessaires pour partir avec un taux plein ;

  • la pension de référence, le montant de la pension touchée lorsque l’on part en retraite (75 % du traitement hors primes des six derniers mois dans la fonction publique, 50 % de la moyenne des 25 meilleures années dans le secteur privé) ;

  • la décote/surcote, le malus/bonus par rapport à la pension de référence si on part avant/après la durée de cotisation requise ;

  • l’âge d’annulation de la décote, à savoir l’âge à partir duquel tout le monde peut partir « à taux plein » (67 ans).

Le système actuel des retraites est déjà inégalitaire et pénalise davantage les femmes

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Les entraves à l’éducation toujours aussi fortes pour les filles dans les zones de crise

— Par Louise Huet—

À l’occasion de la journée mondiale de l’éducation, ce 24 janvier, plusieurs ONG rappellent à quel point les inégalités entre les filles et les garçons persistent dans l’accès à l’apprentissage. Au sein des régions en situation d’urgence, le constat est sans appel : les filles demeurent toujours les premières mises à l’écart de la scolarité.

Malgré des progrès notables en matière d’accès des filles à l’école dans le monde, en 2021 encore 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans ne vont pas à l’école, dont 75% d’adolescentes, d’après la Banque mondiale. Parmi elles, une sur quatre se trouvent dans un pays en développement.

En effet, si toutes les données indiquent qu’en moyenne, les filles comblent progressivement les écarts d’accès à l’éducation avec les garçons, la situation est beaucoup plus contrastée quand l’on se penche d’un peu plus près sur certaines régions. D’après l’association Plan international, il est pourtant indéniable que l’éducation est « un véritable levier d’émancipation pour les filles » et un puissant vecteur pour « sortir un pays de la pauvreté ».

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« Le sexisme ne recule pas en France, les jeunes générations sont les plus touchées » alerte le Haut Conseil à l’égalité

Cinq ans après #MeToo, « le sexisme ne recule pas en France. Au contraire… ». Dans un rapport alarmant rendu ce lundi 23 janvier 2023, le Haut Conseil à l’Égalité déplore notamment des « réflexes masculinistes » chez les jeunes hommes, et appelle à un plan massif pour lutter contre le sexisme en France.

Malgré la sensibilisation qu’a provoquée le mouvement #MeToo, le sexisme perdure en France, notamment avec des « réflexes masculinistes » chez les jeunes hommes, déplore, dans un rapport rendu lundi 23 janvier 2023, le Haut Conseil à l’Égalité, qui demande notamment de « réguler les contenus numériques ».

Lire aussi : Sexisme au travail : ce que révèle l’enquête accablante des services du ministère de l’Intérieur

Du sexisme partout

La présidente du HCE, Sylvie Pierre-Brossolette, doit être reçue par le président Emmanuel Macron mercredi, à l’occasion de la Journée contre le sexisme. L’instance consultative indépendante, qui fête ses dix ans, participera cette semaine à une campagne de sensibilisation et ouvrira mercredi un « procès contre le sexisme », organisé par le collectif Ensemble contre le sexisme, qui sera clos par la ministre chargée de l’Égalité hommes-femmes, Isabelle Rome.

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Inégalités hommes-femmes : quelles conséquences avec la réforme des retraites ?

Avec un écart de 24 % entre la retraite moyenne d’une femme et celle d’un homme, l’inégalité est claire à l’heure actuelle. Et elle pourrait empirer avec la réforme des retraites à venir.

Allemagne, 1889. Avec la mise en place des premières retraites obligatoires alimentées par les cotisations des employeurs et des salariés, les règles sont débattues. Confortablement installé dans son fauteuil, le chancelier Otto Von Bismarck, aurait demandé à son conseiller : « à quel âge faut-il fixer l’âge de la retraite pour qu’on n’ait jamais à la verser ? » ; « à 65 ans », lui aurait-on répondu.

France 1910. La loi sur les retraites ouvrières et paysannes est contestée. Sur les murs des usines, des affiches de la CGT sont collées. On pouvait lire : « en somme, camarade, si tu n’es pas crevé avant les 65 ans d’ici l’année 1950 ; tu auras 27 centimes et demi à manger par jour. Quelle duperie et quelle ironie que ces retraites pour les morts ! ».

France 2023. Le gouvernement du président de la République Emmanuel Macron affirme sa volonté de reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans.

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Procès insoutenable d’un père et beau-père incestueux aux assises de Martinique… l’UFM s’insurge !

Les multiples plaintes pour incestes, classées sans suite ont, une fois de plus, une fois de trop et trop longtemps laissé de nombreuses victimes dans la souffrance, à la merci d’un père prédateur sans limites !

L’UFM rappelle aujourd’hui encore que les Victimes d’inceste et violences doivent être écoutées et crues, c’est le rôle principal des forces de l’ordre et des institutions judiciaires ! Le soutien des proches est aussi essentiel.

Les pseudos enquêtes « à charge » des victimes…ne doivent plus être légion.

Les victimes sont encore pour beaucoup trop souvent contraintes à un mutisme, en proie à leur traumatisme, des états de sidération, meurtries par des années de douleurs extrêmes…laissent les criminels incestueux sévir au gré de leurs proies successives…en toute impunité ! Nous disons NON !

En Martinique, seule une quinzaine de dossiers d’incestes est portée chaque année devant la justice, et nous savons bien que les victimes sont beaucoup plus nombreuses.

Victimes…vous n’êtes plus seules !

Les femmes ont droit au RESPECT !

Nous saluons le courage de celles qui osent aujourd’hui dénoncer ces crimes, malgré les pressions que représentent l’insularité et la peur que cela se sache, puisque « tout le monde se connait ».

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Inceste en Martinique – Levons le tabou

— Par Culture Égalité —

Encore une fois, l’association Culture Égalité est présente devant le tribunal où se tient à huis clos un procès pour inceste.

Un père, accusé de violences sexuelles sur sa fille et ses belles-filles, ainsi que sa compagne inculpée pour non-dénonciation de crime, comparaissent depuis 3 jours devant la cour d’assises de Fort-de-France.

Ces jeunes femmes ont osé dénoncer alors que nous savons comment la libération de la parole des victimes a toujours été difficile :

  • Parce que l’agresseur c’est papa, c’est tonton, c’est un ami de la famille…

  • Parce que les proches ne les croient pas ou les font taire pour éviter le scandale, pour ne pas « salir la réputation de la famille »

  • Parce que d’autres filles de la famille ont subi la même chose et n’en sont pas mortes, alors « tu verras ça va passer, tu oublieras »

  • Parce qu’elles se sentent quelques fois responsables, fautives,

  • Parce qu’elles ne savent pas nommer ce qu’elles vivent…

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« Nous, membres de La France insoumise et de la Nupes, demandons l’exclusion d’Adrien Quatennens »

— Collectif —

Condamné pour violences contre son ancienne compagne, le député du Nord ne peut rester au sein d’un mouvement affirmant être féministe, déclarent, dans une tribune au « Monde », plus de mille militantes et militants de LFI ou de la Nupes.

Nous, militantes et militants féministes de La France insoumise (LFI) des villes de Strasbourg, Toulouse, Le Havre (Seine-Maritime), Clermont-Ferrand, Marseille, Amiens, Rennes, La Roche-sur-Yon, Saint-Etienne, Montauban, Paris, Bordeaux, Talence (Gironde), Lyon, Cluny (Saône-et-Loire), Montpellier, Sevran, Le Blanc-Mesnil, Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Villeparisis (Seine-et-Marne), Pertuis (Vaucluse), Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Poitiers, Périgueux, Lille, Le Mans, Maillezais (Vendée), des départements de l’Essonne, de la Loire, de la Martinique, de La Réunion et d’ailleurs, avec le soutien des féministes de toute la gauche, affirmons, à travers cette tribune, notre contestation des décisions prises par les dirigeants nationaux de LFI, ces dernières semaines.

Après la condamnation d’Adrien Quatennens à quatre mois de prison avec sursis et à 2 000 euros de dommages et intérêts pour des faits de violence sur sa conjointe, la décision de LFI était attendue par les militantes et militants.

Silence, consternation, puis explosion de colère chez une grande partie des militantes et militants « insoumis ».

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Union des Femmes de Martinique : appel aux dons!

Vous nous connaissez pour notre engagement  depuis de nombreuses années, pour dénoncer et lutter contre les inégalités et les violences qui touchent les femmes, chez nous en Martinique, et dans le monde.

Beaucoup d’entre vous, de plus en plus nombreux et nombreuses, partagent largement nos idées et nos actions. 

Ce sont en fait des actions citoyennes, parce qu’elles ne concernent pas que les femmes, mais visent à faire avancer notre société martiniquaise toute entière.

Vous avez envie de nous aider concrètement ? 

Nous espérons pouvoir compter sur vous.

Il vous reste 8 jours pour le faire

Ce sont les dons de personnes comme vous qui nous aident à agir encore plus !

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Pourquoi donner à l’UFM ? 

En soutenant l’Union des Femmes de Martinique, vous pouvez nous permettre de :

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Qu’est-ce à dire ?! 

— Par Culture Égalité —

Que disent les femmes de la Martinique, de Guadeloupe, de Guyane de cette année 2022 ?

Oui, une année après pandémie qui n’a fait que rendre plus dure une vie déjà bien difficile, nombreuses sont celles dont le quotidien ne cesse d’être un cauchemar.

Nous avons perdu notre travail, ou notre job, ou bien nous avons été mises à temps partiel. Souvent, nous avons entendu :

« Vous voyez la situation, nous sommes obligé.es de vous passer à mi-temps pour l’instant »

« Vous savez, nous devons vous licencier. Pas d’autres solutions »

Oui des centaines et des centaines d’entre nous sont venues grossir les rangs des demandeuses d’emploi. 

Ce travail nous manque car, même précaire, dur et mal payé, il nous permettait de prendre soin de nos enfants et un peu (si peu !) de nous-mêmes, mais aussi de sortir de nos murs, de rencontrer des personnes avec qui échanger sur nos souffrances communes ou rire à propos de la vie… 

Des rires vite enterrés par nos journées, nos semaines ponctuées, entre autres, par les « droits de retrait » des employés du transport… Les mots ne sont pas assez forts pour raconter nos journées sur les bords des routes à attendre un éventuel stop.

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Le nombre de victimes de violences conjugales enregis­trées en 2021 a augmenté de 21 % par rapport à 2020

3 des 5 départements d’Outre-mer parmi les 10 dépar­tements enregistrant le plus de violences conjugales

Une hausse de 21 % des victimes de violences conjugales enregistrées en 2021, mais pour un quart d’entre elles, ces faits sont antérieurs à 2021
Le nombre de victimes de violences conjugales enregis­trées en 2021 a augmenté de 21 % par rapport à 2020. Cette hausse est de la même ampleur que celle obser­vée en 2019 (18 %), après une progression plus limitée en 2020 (+12 %). L’évolution du nombre de victimes enregis­trées par les forces de sécurité ne rend cependant pas compte directement de l’évolution de la délinquance car elle reflète également celle de la propension à porter plainte, qui dépend tout à fois de la nature de l’infrac­tion, du contexte dans lequel elle a été commise, de l’évolution des comportements dans la société pouvant favoriser la libération de la parole des victimes mais aussi des conditions d’accueil réservées aux victimes qui portent plainte et des dispositifs de protection ou de sanction mis en place.
On peut faire l’hypothèse que la sensibilisation de plus en plus forte de la société au phénomène des violences conjugales et les mesures adoptées à l’issue du Grenelle des violences conjugales pour encourager les victimes à porter plainte ont conduit à une libération de la parole qui a profité davantage aux faits anciens qu’aux faits les plus récents.

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Atteintes à caractère sexuel et sexiste dans les transports publics : parution du bilan annuel 2021

Conformément à la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), le Ministère chargé des Transports publie le bilan annuel 2021 des atteintes à caractère sexuel et sexiste dans les transports publics collectifs de voyageurs.

Elaboré à partir d’un questionnaire unique diffusé aux exploitants des services de transport, par l’intermédiaire des principaux représentants des opérateurs [1], ce bilan annuel compte 157 réponses.

Les principaux enseignements à retenir sont que près d’un tiers des répondants ont constaté ou eu connaissance d’atteintes sexuelles et sexistes commises sur leur réseau, soit 51 exploitants. Une augmentation de 7% par rapport à 2020, sur un panel identique de 111 exploitants. Le nombre d’atteintes signalées ou remontés par les voyageurs sont de 3 491 d’atteintes dont 68% sont qualifiées d’atteintes sexuelles avec ou sans contact et 31% d’outrages sexistes. Une hausse de 37% par rapport à 2020 (panel identique).

Une très large majorité de ces atteintes est dirigée vers les femmes (74%) contre 7% des hommes [2]. L’aire urbaine de Paris concentre près de trois quarts de ces atteintes et elles sont commises, tous types confondus, majoritairement dans l’après-midi.

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Un nouvel outil pour repérer plus systématiquement les violences faites aux femmes

La Haute Autorité de santé (HAS) met en place un nouvel outil pour permettre aux médecins généralistes de repérer plus systématiquement les cas de violences conjugales. L’objectif est de permettre une prise en charge plus précoce de ce problème et d’assurer une meilleure protection des femmes victimes de violences.

Fruit d’une expérimentation auprès des praticiens

La Haute Autorité de santé (HAS) encourage les médecins généralistes, qui sont le plus souvent le premier recours des patientes du fait de leur relation de confiance, à utiliser cet outil d’aide au repérage des violences conjugales.

Il s’agit de questionner systématiquement toutes les patientes sur l’existence éventuelle de violences conjugales, actuelles ou passée. Ce questionnaire synthétique est le fruit d’une expérimentation menée auprès de 1 153 médecins généralistes volontaires.

En 2019, la Haute Autorité de santé publiait déjà une recommandation aux professionnels de santé de premier recours de questionner leurs patientes lors de la consultation, même en l’absence de signes d’alerte. Face à la faible application de celle-ci, du fait d’une méconnaissance du dispositif et d’un manque de formation, la HAS a décidé de mener cette expérimentation, en appui avec l’équipe des sciences comportementales de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP), et de mettre en place cet outil national d’aide au repérage, qui sera adressé à l’ensemble des médecins généralistes avec l’appui de l’Assurance maladie.

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Merci, Rachel Kéké !

— Communiqué de l’ U.F.M. & de la C.D.M.T.

Le séjour de Rachel Kéké, députée de la France insoumise du 2 au 7 décembre en Martinique à l’invitation de l’UFM et de la CDMT, a été un succès total, riche en échanges, en informations réciproques, en contacts, en émotion et en engagements.

Cette courte mais intense séquence a suscité un intérêt très palpable dans la population. Les témoignages de sympathie se sont multipliés.

– Rachel Kéké à largement informé sur son mémorable combat, sur les luttes qui continuent à l’Assemblée Nationale comme sur le terrain.

– Elle a maintes fois, devant divers publics et dans les médias, appelé à la lutte, à l’union des opprimé.es, à la solidarité des forces de progrès de Martinique et de France  » hexagonale ».

– Elle a pu rencontrer des dizaines de salarié.es des « métiers essentiels » rendu.es invisibles par le système, de nombreuses agricultrices en lutte pour la vie et pour des retraites décentes.

– Elle s’est aussi adressée à un public militant attentif à ses appels.

– Elle a pu échanger avec des organisations féministes et des mouvements politiques (GRS, Peyi-a, Insoumis.es

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La bataille contre les inégalités faiblit, selon le Women’s Forum

— Par Laurance N’Kaoua —

L’organisation internationale, qui ouvre ses portes ce mardi, au Palais Brongniart, à Paris, a publié la troisième édition de son baromètre annuel : dans le monde, une femme sur deux ne touche pas de retraite. Et en entreprise, les stéréotypes demeurent vivaces.
Jugée essentielle par 91 % des répondants en 2020, la bataille contre les inégalités de genre n’est plus prioritaire que pour 77 % d’entre eux.

Ce pourcentage fait frémir. En 2022, seules 45 % des femmes perçoivent une retraite dans le monde. C’est ce que révèle le baromètre du Women’s Forum, ce Davos au féminin qui a ouvert ses portes ce mardi 29 novembre au Palais Brongniart, à Paris.

L’étude, réalisée par Ipsos auprès de 3.500 citoyens des pays du G7, est formelle : « Même dans ces pays qui représentent 46 % du PIB mondial, les femmes de plus de 65 ans basculent plus souvent que les hommes dans la pauvreté », déplore Nadia Caïd, directrice scientifique du Women’s Forum.
Quatre heures non rémunérées par jour

La faute aux temps partiels en cascade, aux congés maternités qui brisent des trajectoires, aux emplois subis et souvent moins qualifiés qu’occupent les femmes… Mais aussi aux charges non payées qui pèsent souvent sur leurs épaules, comme la prise en charge d’un parent.

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« Femme, Vie, Liberté »

Un collectif d’écrivains et d’intellectuels, parmi lesquels Belinda Cannone, Mona Ozouf, Michelle Perrot et Sorour Kasmaï, apporte son soutien à la révolte des femmes en Iran, et demandent aux pays européens de maintenir les sanctions internationales.

Depuis la révolution islamique de 1979, les femmes iraniennes ont été l’objet de la haine d’un régime autoritaire, théocratique et patriarcal qui a essayé par tous les moyens de réduire leurs droits civiques et humains, afin de mieux les refouler à la marge de la société. L’obligation du port du voile islamique constitua le vecteur principal de la politique discriminatoire mise en place dès la prise de pouvoir des ayatollahs en Iran.

Déclaré bien public, le corps des femmes fut d’emblée nationalisé par le nouveau pouvoir. Soumises à des règles très strictes conditionnant leur présence en public, les femmes, bien que voilées, sont devenues l’objet de tous les regards et de toutes les convoitises. Le modèle, la forme, la couleur ou encore la longueur de leur tenue (foulard, manteau, tchador, pantalon, bas, chaussettes) enflammèrent les esprits et provoquèrent de nombreux débats au sein de la société fortement masculinisée de l’Iran postrévolutionnaire.

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25 novembre – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

25 novembre : un peu d’histoire

En 1981, lors des « Premières rencontres féministes d’Amérique latine et des caraïbes », des militantes pour les droits des femmes ont choisi la date du 25 novembre comme journée de lutte contre les violences, en mémoire de trois sœurs dominicaines engagées contre la dictature, Patria, Minerva et María Teresa Mirabal, connues dans la clandestinité sous le nom de « Las Mariposas » (papillons).

Emprisonnées à plusieurs reprises, victimes de tortures, violées, les trois militantes furent assassinées, le 25 novembre 1961, sur les ordres du chef de l’État dominicain, Rafael Trujillo.

Dans une résolution du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.

Pourquoi cette journée ?

  • La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
  • La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.

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Violences sexistes: des défilés dans toute la France samedi contre l’«impunité des agresseurs»

Des dizaines de milliers de manifestantes et manifestants sont attendues samedi dans toute la France pour réclamer une « loi-cadre » contre les violences sexistes et sexuelles.

Après une première manifestation en 2021, celle de cette année devrait attirer encore plus de monde. – AFP

Elles veulent « crier leur colère » face aux dysfonctionnements de la justice et aux discours politiques qui « défendent les agresseurs » : des dizaines de milliers de manifestantes — et manifestants — sont attendues samedi dans toute la France pour réclamer une « loi cadre » contre les violences sexistes et sexuelles.

Dans les commissariats, les tribunaux ou au sein des partis politiques, « les derniers mois ont prouvé à quel point la parole des victimes de violences de genre était remise en cause », s’insurgent les organisatrices de la mobilisation.

« Ce qui nous met en colère, c’est l’impunité des agresseurs et le mauvais traitement réservé aux victimes » lorsqu’elles déposent plainte, explique à l’AFP Maëlle Noir, membre de #NousToutes qui coordonne l’organisation des défilés.

« On ne cesse de nous répéter que la justice doit faire son travail, mais quel travail?

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Le combat des « colleuses », militantes contre les féminicides, à l’honneur dans le documentaire « Riposte féministe »

Avec leurs affiches artisanales, elles ont contribué à sensibiliser sur les violences dont les femmes sont victimes, telles que les féminicides. Leur lutte est au cœur d’un documentaire qui sortira en salles mercredi 9 novembre.

Après les murs des villes, les salles obscures : le combat des « colleuses », ces militantes qui ont contribué avec leurs affiches artisanales à la prise de conscience publique autour des féminicides notamment, est au centre du documentaire Riposte féministe, en salles mercredi 9 novembre.

« La voix de celles qui n’en ont plus »

Quelques-unes de ces « colleuses », vêtues de noir en signe de deuil, avaient déjà marqué en mai dernier le Festival de Cannes, où ce film était projeté hors compétition, en déroulant sur le tapis rouge les noms de dizaines de victimes de féminicides. « Céline, défenestrée par son mari », « Présumées menteuses », « Même mon chien comprend quand je lui dis non », « Mon corps, mon choix, et ferme ta gueule »… Ce sont ces messages plaqués sur des murs dans toute la France, sur feuilles A4 blanches, qui ont d’abord interpellé les documentaristes Marie Pérennès et Simon Depardon, fils de Raymond, le légendaire photographe et réalisateur.

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