— Communiqué de Culture Egalité—
A la dernière St Valentin a fleuri sur nos panneaux d’affichage et ceux de la Guadeloupe une publicité étrange : sur fond rose, un cornet de frites suppliait : « À la Saint Valentin, dis-moi que je suis bonne ! »
Deux associations féministes, Culture Égalité de la Martinique et Konbit Fanm Karayib de la Guadeloupe, ont jugé qu’il y avait une assimilation femmes-frites et donc une volonté de cantonner les femmes à un rôle d’objet consommable ou, à tout le moins, d’un être de seconde zone, immature, infantile, réclamant pour exister la validation de l’autorité masculine.
Nos deux associations ont estimé que cette publicité contribuait à créer un environnement peu propices à des relations saines entre les sexes et donc risquait de rendre encore plus ardue notre lutte contre les violences sexistes.
C’est pourquoi elles ont déposé plainte auprès du JDP, le Jury de déontologie publicitaire – organisme d’intérêt général qui traite les plaintes contre les publicités, en vérifiant si elles respectent les règles déontologiques. Malgré les protestations et l’argumentation spécieuse de Burger King, le JDP a jugé que notre plainte était motivée et que la publicité de Burger King pour la St Valentin contrevenait à la Recommandation « Image et respect de la personne ».
Catégorie : Féminismes
Féminismes
Le parquet demande un procès pour viol aggravé contre l’avocat Alex Ursulet
L’avocat est accusé de viol par une jeune avocate, âgée d’un peu plus de 20 ans au moment des faits, qui se seraient produits en janvier 2018.
Le parquet de Paris a requis un procès pour viol par personne ayant autorité devant la cour criminelle départementale contre l’avocat Alex Ursulet, qui conteste les accusations, a appris samedi l’AFP de source proche du dossier. Me Ursulet est accusé de viol par une jeune avocate, âgée d’un peu plus de 20 ans au moment des faits, qui se seraient produits en janvier 2018. Cette dernière effectuait alors un stage dans le cabinet parisien de Me Ursulet, dans le cadre de sa formation. Dans son réquisitoire définitif daté de jeudi, dont l’AFP a eu connaissance, le parquet demande que l’avocat de 63 ans soit jugé par la cour criminelle départementale de Paris, constituée de magistrats professionnels et sans jurés populaires.
Il appartient désormais à la juge d’instruction chargée des investigations d’ordonner ou pas ce procès. Sollicitée par l’AFP, sa défense n’avait pas réagi dans l’immédiat. La plaignante accuse le pénaliste de lui avoir imposé des pénétrations digitales vaginales alors qu’ils se trouvaient seuls à son cabinet.
Féminismes, Université
Se distinguer des femmes : Les hommes et les filières du supérieur dites « féminines ».
Paru le 30 juin 2023
Auteur(s) : Alice Olivier
Auteur(s) moral(aux) : Observatoire national de la vie étudiante
Éditeur : La Documentation française
Disponible en ligne et en librairie
Cet ouvrage analyse la présence d’hommes dans des domaines usuellement associés aux femmes, non pour la traiter comme une anomalie mais pour l’examiner comme un fait social à part. Comment des hommes choisissent-ils de s’orienter vers des filières du supérieur dites « féminines » ? Quelles socialisations et quelles normes de genre se déploient une fois en formation ? Ce livre propose une plongée dans ces trajectoires étudiantes atypiques à partir d’une enquête approfondie menée en études de sage-femme et d’assistance de service social. Il éclaire les fonctionnements de l’ordre du genre : la hiérarchie entre les sexes, mais aussi celle qui ordonne les hommes entre eux dans un contexte de valorisation de la mixité et de l’égalité.
Introduction
Des formations « féminines », des formations « masculines »
Étudier les orientations atypiques
Des hommes dans des « études de femmes »
Une enquête en formations de sage-femme et d’assistance de service social
Argument et plan de l’ouvrage
Echos d'éco, Féminismes
Chez les cadres, les femmes sont moins nombreuses que les hommes à avoir reçu une augmentation salariale
La part de cadres ayant bénéficié d’une augmentation de salaire durant l’année 2022 a atteint « un niveau record » : plus d’un sur deux (57%), en augmentation de 11 points sur un an. Reste que les femmes ont été moins nombreuses que les hommes à en bénéficier et leur rémunération brute médiane demeure inférieure de 15%.
57% : c’est la part de cadres ayant bénéficié d’une augmentation individuelle ou collective en 2022. Soit un niveau record, en augmentation de +11 points par rapport à 2021, d’après le baromètre annuel de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), réalisé auprès de 13.000 cadres du secteur privé et publié ce lundi 19 juin.
Reste un point noir : en 2022, comme lors des années précédentes, les femmes ont été moins nombreuses que les hommes à bénéficier d’une augmentation (54% contre 59%), en particulier chez les jeunes (62% contre 70%).
La rémunération annuelle brute médiane des femmes a ainsi atteint 48.000 euros en 2022, soit un différentiel de 15% par rapport à celle des hommes (55.000 euros). Stable depuis des années, cet écart varie de 6% chez les moins de 35 ans à 19% chez les 55 ans et plus.
Féminismes
Les préjugés sexistes « enracinés », pas d’amélioration en dix ans, déplore l’ONU
Il n’y a eu aucun progrès ces dix dernières années dans la réduction des préjugés sexistes, “enracinés” dans les sociétés malgré les campagnes pour le droit des femmes comme MeToo, a déploré l’ONU lundi.
Utilisant les données du World Values Survey – projet international sur l’évolution des valeurs et des croyances dans le monde – dans 80 pays couvrant 85% de la population mondiale, le PNUD a mis à jour son Indice des normes sociales de genre (GSNI) qui intègre des dimensions politique, économique, liées à l’éducation et à l’intégrité physique.
Chez les hommes comme chez les femmes, “les normes sociales basées sur les préjugés de genre sont largement répandues dans le monde: près de 90% de la population a au moins un préjugé” sexiste parmi sept passés en revue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ces “préjugés sont répandus chez les hommes et les femmes, suggérant qu’ils sont profondément incrustés et influencent les hommes et les femmes à des degrés similaires”, poursuit le rapport.
Utilisant les données du World Values Survey – projet international sur l’évolution des valeurs et des croyances dans le monde – dans 80 pays couvrant 85% de la population mondiale, le PNUD a mis à jour son Indice des normes sociales de genre (GSNI) qui intègre des dimensions politique, économique, liées à l’éducation et à l’intégrité physique.
Féminismes
La Fête des mères, une tradition qui occulte la condition féminine
A l’origine : la fécondité
La fête des mères – naguère fête sacrée, aujourd’hui décriée – reflète à la fois l’image de la femme dans la société tout autant que celle de la famille.
L’origine de cette fête remonte d’abord à l’antiquité où les Grecs et les Romains célébraient la fertilité. Et puis la fête disparaît, bannie par les Chrétiens qui la considéraient comme une fête païenne. C’est en 1914 que sous l’impulsion d’Anna Jarvis, les États-Unis instituent pour la première fois une fête officielle en l’honneur des mères.
En France, une première célébration de la mère remonte à 1906 dans le petit village d’Artas, on organise une fête en l’honneur des familles nombreuses. Et c’est dans le même esprit que le maréchal Pétain remet à l’honneur non pas la maman mais la natalité et la nécessaire procréation avec pour but de repeupler la France et de défendre les valeurs chrétiennes.
Pétain prône l’idée qu’il faut renvoyer les femmes dans leur foyer pour qu’elles retrouvent leur fonction première : faire des enfants
Valérie Piette, sociologue à l’ULB : « Pétain prône l’idée qu’il faut renvoyer les femmes dans leur foyer pour qu’elles retrouvent leur fonction première : faire des enfants.
Féminismes
En finir avec le tabou des règles !
Agissons concrètement !
“Les ragnanas”, “être indisposée”, “les anglais ont débarqué”, “les chutes du Niagara”… Vous savez ce que ça signifie ? Nous les femmes oui !
Il existe plus de 5 000 expressions dans le monde pour parler des règles sans les nommer !
Encore trop de filles, y compris chez nous, ont leurs règles pour la 1° fois dans la surprise, l’angoisse, la honte, l’inconfort, les injonctions…
C’est dire combien ce sujet, quoi qu’on en pense, reste encore tabou.
C’est la raison de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, le 28 mai.
L’instauration de cette journée date de 2014.
Pourquoi le 28 mai ?
Parce que c’est une date symbolique :
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Le 28ème jour du mois, parce que c’est la durée moyenne d’un cycle menstruel.
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Le mois de mai est le 5ème de l’année, soit le nombre de jours moyen de la durée des règles.
Son but est de rompre le silence sur la gestion de l’hygiène menstruelle., et d’interpeller les décideurs afin d’améliorer la vie des personnes pendant leurs règles.
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Parce que la santé menstruelle est une question d’hygiène et de dignité, mais aussi qu’une mauvaise santé et hygiène menstruelle entravent les droits fondamentaux des femmes
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Parce qu’elle concerne directement plus de la moitié de la population de notre pays et du monde.
Féminismes, Santé
28 mai : Journée mondiale consacrée à l’hygiène menstruelle.
La communauté internationale commémore chaque 28 mai une Journée mondiale consacrée à l’hygiène menstruelle.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estime qu’en Afrique 66% des filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. La même source indique que sur le continent africain, une fille en âge de scolarisation sur dix s’absente régulièrement de l’école pendant ses règles.
Rompre le silence
L’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et à diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle.
Cette journée a aussi pour but d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires en milieu scolaire dans le but d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, leur participation et leur maintien à l’école, même pendant leurs règles.
28/5
Le choix du jour, le 28ème du mois, a été effectué en pensant à la durée moyenne d’un cycle menstruel.
Education Formation, Féminismes
Les B.A.D. (Brigades Anti-Discriminations) se donnent en spectacle
Le 27 mai de 11h à 12 h au LP Chateauboeuf
Les B.A.D. (Brigades Anti-Discriminations) se donnent en spectacle au LP Chateauboeuf Des élèves prennent en main la lutte contre les discriminations et s’adresse à leurs camarades
Au programme, 3 minutes «d’interpellation théâtrale » sur le thème des discriminations de genre. 3 minutes durant lesquelles stéréotypes et sexisme sont passés à la moulinette de la dérision. Sur l’air de « l’amour est enfant de bohème » de Offenbach, avec des paroles revisitées par les brigadistes de Chateauboeuf !
Qui sont les BAD ?
Des élèves volontaires du LP de Chateauboeuf.
L’objectif des BAD ? Combattre toutes formes de discriminations – sociales, sexistes, raciales, validistes, écologiques…
L’arme des BAD ? Le théâtre, l’humour, l’empathie et l’écoute
Les soutiens des BAD :
o Patrice Lénamouric, comédien et metteur en scène
o Géraldine de Thoré, professeure d’histoire-géographie, référente égalité fille-garçon du LP de Chateauboeuf et responsable du projet
o L’association Culture Égalité, porteuse du projet
o Les lycées de Chateauboeuf et de Bellefontaine, partenaires opérationnels
o La DAC et la DRDFE, partenaires financiers
Féminismes
Le harcèlement sexuel
— Par Huguette Emmanuel Bellemare militante et cofondatrice de Culture Égalité —
Qu’appelle-t-on harcèlement sexuel ?
« Le harcèlement est une violence fondée sur des rapports de domination et d’intimidation qui a pour objet ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime et un impact sur sa santé physique ou psychique. » (Le Gouvernement)
Plus précisément, c’est un enchaînement d’agissements hostiles et à connotation sexuelle. Il se manifeste, par exemple, par :
* des propositions sexuelles non voulues et répétées (dès la deuxième fois)
* des remarques répétées sur le physique ou la tenue vestimentaire qui mettent mal à l’aise, des moqueries déstabilisantes, des commentaires sexuels
* des questions et confidences intrusives sur la vie privée
* des photos intimes prises ou diffusées à l’insu de la victime.
Qui est la victime?
Le plus souvent, c’est une femme :
Féminismes
Inégalité salariale : demander les bulletins de salaires de ses collègues masculins est possible
Pour prouver une inégalité salariale, une salariée peut légitimement demander la communication de bulletins de paie de salariés masculins occupant des postes de niveau comparable au sien. C’est ce que la Cour de cassation vient de rappeler dans un arrêt rendu par la chambre sociale le 8 mars 2023.
Une salariée licenciée par son employeur considère avoir subi une inégalité salariale par rapport à plusieurs collègues masculins ayant occupés les fonctions qui étaient les siennes.
La cour d’appel, dans le cadre du droit à la preuve, ordonne à l’employeur de communiquer à la requérante les bulletins de paie de salariés masculins employés à des postes de niveau comparable au sien. L’employeur se pourvoit en cassation car cette communication porterait atteinte à la vie privée des salariés concernés.
La Cour de cassation rejette le pourvoi. Pour elle, la communication de ces bulletins de paie était indispensable à l’exercice du droit à la preuve et proportionnée au but poursuivi, à savoir « la défense de l’intérêt légitime de la salariée à l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail ».
Féminismes, Université
Non aux violences sexuelles à l’université des Antilles!
— Par l’association Culture Égalité —
L’associaton CULTURE ÉGALITÉ, solidaire de toute action de lutte contre les discriminations et contre les violences sexistes et sexuelles, est aux côtés des étudiant.es qui appellent à la mobilisation, ce jeudi 4 mai.
L’université ne doit pas être un lieu de peur, d’insécurité, de violences. Ses responsables doivent tout mettre en oeuvre pour que les étudiant.es travaillent dans la quiétude.
Chaque jour dans le monde, des femmes sont victimes de violences psychologiques, physiques, économiques… La Martinique est le territoire qui enregistre un des plus forts taux de violences sexuelles envers les mineur.es. La question de l’inceste y est prégnante et demeure encore tabou. Alors, à l’Université des Antilles, nous exigeons que nos jeunes soient protégé.es.
Pour cela, les textes existent, mais il faut que les dirigeant.es manifestent clairement la volonté de mettre en place des moyens de prévention, des cellules de veille et d’accompagnement mais aussi leur décision de prendre fermement position contre les auteurs quels qu’ils soient.
Dans cette attente, nous restons vigilantes et nous appelons les victimes à briser ce silence qui fait le jeu des harceleurs, violeurs…
Nous sommes disponibles pour vous accompagner dans ce combat… Ne restez pas seules !
Féminismes, Parutions
» Guide pratique anti-machiste » de Ruth Manus
Dans ce portrait critique de notre société patriarcale, l’autrice pointe les comportements et discours sexistes que nous reproduisons tous et toutes, hommes et femmes, et cherche à déconstruire les modèles qui nous sont imposés dès l’enfance. Car admettre que nous sommes toustes concerné·es par le machisme est le premier pas pour s’en affranchir.
Valoriser les petites filles pour autre chose que leur apparence, ne pas interrompre une femme lorsqu’elle parle, comprendre que les violences faites aux femmes ne se limitent pas aux agressions physiques et sexuelles, s’intéresser à la diversité des identités de genre et d’orientations sexuelles, ne pas considérer que l’on « aide » une femme lorsque l’on fait des tâches ménagères… Voici quelques-unes des pistes avancées pour lutter simplement contre le machisme au quotidien.
Ayons le courage de changer nos mentalités pour changer la société ! La lutte contre la violence patriarcale est un combat collectif au nom de l’égalité et de la liberté pour tous et toutes.
Ruth Manus est avocate spécialiste en droit du travail féminin, conférencière TEDx et autrice de sept livres sur les questions féminines.
Féminismes
Des relations intimes consenties écartent-elles forcément le harcèlement sexuel ?
Un employeur et son assistante comptable entretenaient une relation intime et sexuelle de manière consentie relevant de la sphère privée. Le harcèlement sexuel peut-il alors être retenu et donner lieu à la résiliation judiciaire du contrat ? La Cour de cassation y répond dans un arrêt du 15 février 2023.
Le harcèlement sexuel était constitué au moment des faits par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés, qui soit portent atteinte à la dignité, soit créent une situation intimidante, hostile ou offensante. Toute forme de pression grave (même non répétée) exercée dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle constituait également cette infraction.
La charge de la preuve est partagée. La salarié doit apporter des éléments laissant supposer l’existence d’un harcèlement sexuel, et l’employeur des éléments objectifs contraires.
En l’espèce, une salariée avait été embauchée en qualité d’assistante comptable le 22 février 2016. Le 25 octobre 2016, elle est placée en arrêt de travail et saisit le Conseil de prud’hommes le 14 décembre 2016 pour des faits de harcèlement sexuel. Elle demande la résiliation judiciaire de son contrat de travail.
Education Formation, Féminismes
Le monde a besoin des femmes
— Par Aude De Thuin (Women’s Forum et de Women in Africa), Karine Berger (Secrétaire Générale l’INSEE ) —
Absentes des filières scientifiques, les femmes ont besoin de politiques ambitieuses au niveau national afin d’investir tous les secteurs professionnels d’avenir.
« Avec 18 % de femmes seulement, le métier d’ingénieur informatique est l’un des dix métiers contribuant le plus à la ségrégation hommes-femmes dans le travail. »
Le constat est affolant de l’avis unanime des écoles, des entreprises et des pouvoirs publics : les femmes sont absentes des filières scientifiques françaises dans toutes les branches des STEM, c’est-à-dire les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.
C’est inacceptable en soi et au regard des dynamiques d’égalité qui s’enclenchent par ailleurs : nous refusons d’en rester là et de laisser les femmes à l’écart d’un pan majeur du monde de demain. Selon l’observatoire des Nations unies, 75 % des emplois créés d’ici à 2050 seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Les femmes rentreront-elles chez elles ?
Moins confiantes que les garçons
Au-delà des chiffres accablants, la précocité du phénomène est elle-même sidérante.
Féminismes
#balancetonporc.mq
Oui la honte doit changer de camp !
— Par Culture Égalité —
Les violences sexuelles, les viols sont les agressions qui abiment le plus les femmes et celles que les femmes taisent le plus. Honte ? Culpabilité ? Peur de jeter l’opprobre sur un proche qui souvent est le violeur?
Il est important de dénoncer les violences subies.
Nous sommes toutes concernées : Violans asou an fanm, sé violans asou tout fanm !
Les dénoncer c’est :
– Mieux comprendre ce qui s’est passé
– Pouvoir en parler librement
– Ne plus être dans la culpabilité qui tétanise
– Faire que la justice se mette en marche.
– Obtenir réparation
– Pouvoir commencer à se reconstruire.
Les violences à l’encontre des femmes sont l’ultime degré de la domination masculine. Culture Egalité fait de la lutte pour leur éradication une priorité dans ses actions. D’où son dispositif Kay Fanm (0696 53 71 16) : des écoutantes, des avocates, une psychologue pour un appui efficace, du réconfort et du soutien car nous, on vous croit, on vous écoute, on partage votre douleur et votre colère.
Féminismes
L’U.F.M. salue « Balancetonporc.mq »
L’Union des Femmes de Martinique salue le courage des femmes qui osent aujourd’hui dénoncer les violences qu’elles ont subies, par le biais de l’initiative récente « Balancetonporc.mq ».
Nous savons combien il est difficile souvent de parler, de surmonter la peur, la honte, les pressions, la tentative d’oublier en pensant que cela s’effacera … c’est un parcours souvent semé d’embûches.
Ces violences sont inacceptables et les auteurs doivent savoir qu’ils ne peuvent pas rester impunis !
Avec la parole, l’aide à un retour vers une reconstruction est primordiale, pour redevenir actrice de son parcours de vie en toute sérénité.
En lien avec la créatrice de la page, nous rappelons que l’UFM a un lieu d’écoute, la Maison de Solange, et tient des permanences dans de nombreuses communes.
Notre équipe d’intervenantes sociales accueille et accompagne les femmes pour sortir des violences vécues (de tous types et en tous lieux), et se reconstruire selon leur situation et leur volonté. Quelle que soit leur ancienneté, il n’est jamais trop tard pour se sentir mieux.
Continuons résolument, ensemble et solidairement, à lutter contre les violences faites aux femmes de toutes formes et en tous lieux.
Cinéma, Féminismes
« Debout les femmes », un film de François Ruffin & Gilles Perret
Conférence-débat avec l’U.F.M. / Vendredi 17 mars 2023 à 18h / Biblothèque municipale de Ducos
De François Ruffin, Gilles Perret
13 octobre 2021 en salle / 1h 25min / Documentaire
Synopsis :
» Mais qui m’a mis cette tête de con ? » Ce n’est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin. Et pourtant… C’est parti pour le premier « road-movie parlementaire » à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…
La presse en parle :
L’Humanité par Michaël Mélinard
Un beau film touchant, incarné, féministe et souvent drôle.
La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film engagé, politique, humain.
Les Fiches du Cinéma par Michel Berjon
Sans militantisme idéologique ni discours sociologique ou technocrate, évitant ainsi les sigles qui cloisonnent et rendent invisibles les métiers du lien, essentiels mais déconsidérés, Debout les femmes !
Féminismes
Culture Égalité : les rendez-vous de mars 2023
Samedi 11 mars à 17h
Le Samedi 11 Mars nous vous attendons au TOM à 17h pour la projection du film Les invisibles. Un film poignant de réalité sur l’errance des femmes, et leur rage de vivre.
» Des femmes au parcours cassé, violent, empreint de grande souffrance et de précarité, se posent la journée dans un centre de jour pour sans-abris. Elles se connaissent ou pas, se retrouvent, se livrent et repartent dans leur vie déstructurée et invisible.
Ce centre, seul lieu de ressources et de repos doit fermer. Avec l’engagement des travailleuses sociales, ces femmes vont se bouger, s’impliquer pour sortir de l’indifférence, vaincre l’invisibilité imposée par la société et vivre la sororité. »
Dimanche 12 Mars de 8H à 13H
Rejoignez-nous pour célébrer l’histoire le Dimanche 12 Mars de 8H à 13H pour un rallye à travers les rues de Fort-de-France, sur les traces des femmes inspirantes qui ont marqué l’histoire ici et dans le monde.
Une quinzaine de femmes à découvrir !
Elles ont brisés les barrières et ouvert la voie à l’égalité et à la justice pour les générations futures.
Féminismes
Journée internationale des droits des femmes : les filles reçoivent moins d’argent de poche que les garçons
— Par Gael Brulin —
Une étude d’une néobanque révèle lundi qu’en moyenne et par an, les filles reçoivent 90 euros d’argent de poche de moins que les garçons. Pourquoi cette différence ?
Dans un certain nombre de secteurs, les sexes masculin et féminin ne sont pas égaux alors que le recours à une simple logique devrait remettre les pendules à l’heure. L’ONU a récemment reconnu qu’au rythme actuel, l’égalité entre les hommes et les hommes ne pourrait être atteinte, au mieux, que “dans 300 ans”. Lundi, une étude de la néobanque Pixpay a mis en lumière de potentiels dégâts causés dès la jeunesse, alors qu’en ce mercredi est célébrée la Journée internationale des droits des femmes.
Chaque mois, les garçons recevraient 7,5 euros en plus que les filles
L’enquête, rapportée par Le Progrès, a été conduite par le Teenage Lab de Pixpay auprès de 150 000 utilisateurs, entre le 6 janvier et le 6 février 2023. Première observation, chaque mois et sur des adolescents de 10 à 18 ans, les garçons recevraient 7,5 euros d’argent de poche en plus que les filles.
Féminismes
Précarité menstruelle : près de quatre millions de femmes concernées en France, selon un sondage
— Par Clara Hidalgo —
Le nombre de Françaises qui éprouvent des difficultés financières à se fournir en protections menstruelles a doublé depuis 2021, selon un sondage publié lundi 6 mars.
30% des femmes âgées de 18 à 24 ans ont été contraintes financièrement de renoncer à acheter des protections périodiques.
«Je trouve que c’est impensable que les femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin.» Sur le plateau de C à Vous lundi 6 mars, Élisabeth Borne s’est exprimée sur la précarité menstruelle. La première ministre a annoncé la mise en place d’un «remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables à partir de l’an prochain», pour les femmes de moins de 25 ans. Un signal fort envoyé deux jours avant la journée mondiale des droits des femmes.
Près de quatre millions de Françaises sont victimes de précarité menstruelle en 2023, selon le sondage OpinionWay pour Règles Élémentaires, publié lundi 6 mars. «Toute personne qui éprouve des difficultés financières à disposer de suffisamment de protections périodiques pour se protéger correctement pendant ses règles est en situation de précarité», précise le communiqué.
Féminismes
Gros plan : Journée internationale des droits des femmes
Ce 8 mars 2023, rejoignez ONU Femmes et les Nations Unies pour célébrer la Journée internationale des femmes placée sous le thème : Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes.
Depuis les balbutiements de l’informatique jusqu’à l’ère actuelle de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, les femmes ont apporté un nombre incalculable de contributions au monde numérique dans lequel nous évoluons de plus en plus. Leurs réalisations se sont imposées contre vents et marées dans un secteur qui ne les a jamais véritablement accueillies ni valorisées.
Aujourd’hui, un écart persistant entre les sexes en matière d’accès au numérique empêche les femmes d’exploiter pleinement le potentiel des technologies. Leur sous-représentation dans l’enseignement et les carrières dans les domaines des STIM reste un obstacle majeur à leur participation à la conception et à la gouvernance des technologies. Par ailleurs, la menace omniprésente de la violence en ligne fondée sur le genre – à laquelle s’ajoute l’absence de recours juridique – les contraint trop souvent à quitter les espaces numériques qu’elles occupent.
ans le même temps, les technologies numériques offrent de nouvelles perspectives pour l’autonomisation au niveau mondial des femmes, des filles et d’autres groupes marginalisés.
Féminismes
U.F.M. : en 2023, plus que jamais la lutte continue !
Rejoignez-nous mercredi 8 mars 2023
à 8h30 Maison des Syndicats pour la mobilisation contre la réforme des retraites et pour les droits des femmes
à 18h Maison des syndicats pour la projection-débat
A l’appel de l’intersyndicale et des associations sensibles aux droits des femmes : UFM – Amazones – Culture Egalité – Fanm Madabike – Femmes Solidaires de Sainte-Luce – Mouvement du Nid
Nos mots d’ordre : vigilance, solidarité et combativité contre la réforme des retraites !
Le 8 mars qui fait l’objet de manifestations de plus en plus nombreuses en Martinique, ne doit en aucun cas être assimilée à une fête commerciale !
VIGILANCE !
Car les droits chèrement obtenus ne le sont jamais pour toujours ! On assiste à un retour de bâton par les tenants du patriarcat le plus obtus et le plus machiste :
C’est le cas pour le droit à l’avortement supprimé au niveau fédéral en juin 2022 aux Etats Unis. En Pologne et en Hongrie il devient de plus en plus difficile, voire quasiment impossible d’avorter, ….
En Corée du Sud, les Coréennes doivent faire face depuis l’élection du nouveau président à des masculinistes qui ne supportent pas la concurrence professionnelle des femmes et leurs revendications égalitaires qui bousculent la tradition.en
Féminismes
Ce 8 mars exige une mobilisation du plus grand nombre. Pourquoi ?
— Par Culture Égalité —
Parce que, partout dans le monde, les droits des femmes régressent.
Là, les femmes sont tuées parce qu’elles manifestent et réclament la liberté.
Ailleurs, elles voient leur vie en danger, leur avenir compromis parce qu’on leur refuse le droit d’avorter.
Les femmes payent le prix fort dans les pays en guerre mais aussi dans les pays où la barbarie fait la loi et dans une indifférence du plus grand nombre. Oui elles sont victimes de viol ! Nous avons une pensée très forte pour les femmes, en Haïti, qui subissent les actes les plus odieux de barbares sans foi ni loi et qui agissent en toute impunité.
Les féminicides, étape ultime de l’oppression patriarcale, augmentent dans le monde. Ici, il y a 3 semaines, une des nôtres tombait sous les balles de son bourreau.
Les violences envers les femmes sont de plus en plus nombreuses et exacerbées, qu’elles soient psychologiques, économiques, ou sexuelles. Nos corps, dès notre petite enfance, se trouvent à la merci de prédateurs qui prétendent nous protéger.
La pauvreté croît partout sur la planète et particulièrement chez nous, dans la Caraïbe.
Féminismes
Un néo-féminisme contre les femmes
— Par Jean Gabard —
Il faut être aveuglé pour ne pas reconnaître que les luttes féministes n’ont pas totalement abouti et que l’égalité en dignité et en droits, depuis peu dans les textes, est encore peu respectée. La nécessité de poursuivre le travail pour plus de justice et moins de violence est d’ailleurs soutenue par une majorité de la population. Fort de ce soutien, des féministes, qui considèrent que seules les femmes peuvent être féministes et que l’on peut appeler néo-féministes, en profitent pour élargir leurs revendications, certaines de ne pouvoir défendre, dans tous les cas, que la démocratie. Celles-ci transforment le féminisme des années 1960 en une idéologie fortement inspirée des Etudes de genre et plus récemment du « wokisme ».
Avec ces néo-féministes, la lutte justifiée des Etudes de genre contre les discriminations se trouve transformée. Il ne s’agit plus de montrer et combattre ce qui dans les inégalités provient de la construction sociale sexiste, mais de montrer que toutes les inégalités ont pour origine les discriminations et la construction sociale. Il faudrait en finir avec toute différence, toujours jugée injuste.