Catégorie : Féminismes

« la Maison des femmes » t’ouvre ses portes

Mais qu’est-ce que c’est qu’être féministe ?

maison_des_femmesL’UFM t’invite, toi, ta soeur, tes amies …
Venez échanger, discuter en toute liberté et en toute simplicité Espace convivial, parole libre, agréable autour d’un pot entre femmes pour évoquer nos préoccupations, nos questionnements, nos envies de comprendre et d’agir…
Mais qu’est-ce que c’est qu’être féministe ?
C’est une des questions sur lesquelles nous nous pencherons à cette édition.
Comment fonctionne l’UFM ? Quelles sont ses actions ? Que puisje y faire ?
Ensemble nous partagerons le pot de la solidarité féminine : ce que chacune aura amené en toute simplicité, à boire ou à manger
La Maison des Femmes
Le vendredi 16 mai à 18h
17 rue Lamartine à Fort de France
Contact : UFM 0596 71 26 26 – u.femmesmartinique@wanadoo.fr

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Le recul de la cause des femmes sous le pontificat de Jean-Paul II

— Par Anne Soupa (Présidente du Comité de la jupe) —

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Jean-Paul II et les femmes En canonisant Jean-Paul II, ce 27 avril prochain, Rome accepte de pactiser avec les ombres de ce pontificat. On a souvent évoqué le double aveuglement du pape devant les agissements pervers du fondateur de la Légion et devant les crimes pédophiles de certains prêtres. Mais envers les femmes, ce sont ses propres initiatives qui sont en cause. Il faut dire que l’émancipation des femmes forçait l’Église de la seconde moitié du siècle dernier à se prononcer. Vatican II prend clairement position en refusant « toute forme de discrimination fondée sur le sexe » (Gaudium et Spes, 29, 2) et Paul VI, tout en restant sur les positions traditionnelles de l’Église, prône une intense promotion des femmes dans la société et dans l’Église.

Mais Jean-Paul II, en apportant une réponse très particulière à la question de l’émancipation des femmes, infléchit gravement le cours des choses. Déjà, avant même d’être pape, il avait obtenu de Paul VI le refus de la contraception, contre l’avis dominant de la commission ad hoc.

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Harcèlement de rue : « Me siffler n’est pas un compliment! »

me_siffler—Par Hermance Murgue—
Un collectif s’est monté à Paris pour lutter contre le harcèlement de rue, ces actes non répréhensibles par la loi et qui commencent souvent par de la drague indésirable. Au menu, tractages et affichages, sur le terrain comme sur le web.
Une étude de l’Insee révèle que 20% des femmes de 18 à 29 ans disent se faire injurier au moins une fois par an dans la rue.

Collectif harcèlement de rue

Remarques gênantes, sifflements, insultes… Tous les jours, les femmes, peu importe leur âge ou leur physique, sont confrontées au harcèlement de rue. Il y a deux ans, la réalisatrice belge Sofie Peeters a mis en lumière ce phénomène avec Femme de la rue, un documentaire sur le sexisme ordinaire à Bruxelles.
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En France, des acteurs souhaitent, eux aussi, dénoncer cette pratique. C’est le cas du collectif « Stop harcèlement de rue », né le 13 février à Paris. Inspiré de son grand frère américain « Stop street harassment », il s’est fait connaître grâce à une tribune publiée dans Libération, à l’occasion de la semaine internationale contre le harcèlement de rue qui a eu lieu début avril.

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La Maison des Femmes

maison_des_femmes« la Maison des femmes »
t’ouvre ses portes
L’UFM t’invite, toi, ta soeur, tes amies …
Venez échanger, discuter
en toute liberté et en toute simplicité
Espace convivial, parole libre, échanges autour d’un pot
entre femmes sur nos préoccupations, nos
questionnements, nos envies de comprendre et d’agir …
Après le succès de la 1° édition, on repart !
Ensemble nous partagerons le pot de la solidarité féminine : ce que chacune
aura amené en toute simplicité, à boire ou à manger
La Maison des Femmes
Le vendredi 11 avril à 18h
17 rue Lamartine à Fort de France

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Disparition de Solange Fitt Duval, militante féministe

—Par George Arnauld—
Solange_Fitt-DuvalAvec la mort de Solange Fitt Duval, une page de l’histoire des luttes des femmes se tourne. Je salue aujourd’hui sa mémoire et son combat.
Solange Fitt Duval en me rencontrant en 1991, alors que j’étais chargée de mission à l’Education Nationale, pour la « diversification du choix professionnel des filles » dans l’académie des Antilles et de la Guyane, me permit mes premiers contacts organisationnels avec son organisation. En tant que présidente et avec l’équipe en place elles m’invitaient à animer une conférence sur ce thème.
Lors de mon élection en tant que présidente de l’U.F.M en 1997 elle m’envoyait un courrier de félicitations soulignant nos désaccords sur certains points mais me donnait sa confiance pour faire avancer l’UFM et surtout la lutte des femmes pour leur totale émancipation.

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Elections municipales de mars 2014 : Citoyennes, nous voulons plus !

— Par l’Union des Femmes de Martinique—ufm_325
Dans quelques jours se dérouleront les élections municipales, et les DE LA MARTINIQUE différent-es candidat-es nous parlent de leur programme, sollicitent nos
suffrages. C’est le moment ! De quoi ? D’être attentives à ce qu’ils nous proposent, de leur poser des questions, de les interpeller sur des points qui nous paraissent importants pour notre commune. Et parmi ceux-ci : quelle place auront les femmes ?
La loi sur la parité s’est encore renforcée : désormais ce sont toutes les communes de plus de 1 000 habitant-es qui doivent élire leurs conseiller-es au scrutin de liste, et l’équipe des adjoint­es devra être paritaire. Il en est de même, pour la 1° fois, pour les conseiller-es communautaires. Elle concerne donc 32 des 34 communes de chez nous.
C’est une avancée appréciable, mais la présence équilibrée de femmes et d’hommes dans les organes de décision n’est pas en elle-même un garant de la gestion des politiques dans le sens de la prise en compte de la dimension du genre.
Alors, nous vous engageons, vous qui êtes sensibles aux conditions de vie des femmes, qui souhaitez comme nous avancer vers une Martinique plus respectueuse des femmes, que vous soyez femme ou homme, à poser ces 10 questions aux différent-es candidat-es afin qu’ils et elles se positionnent, et afin de contribuer à votre choix de vote.

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Maryse Condé se livre et se délivre

Maryse Condé : La vie sans fards, Paris, J.C. Lattès, 2012, 334 p., 19 €.

maryse-conde-Par Michel Herland – En plaçant d’entrée ce livre de mémoires sous l’invocation de Jean-Jacques Rousseau et de ses Confessions, Maryse Condé (née en 1937) annonce la couleur. Loin de vouloir dresser pour la postérité une statue à sa gloire, elle livrera aux lecteurs le récit « sans fards » de ses années de jeunesse. Ce livre devrait passionner, au-delà des admirateurs de l’auteure de Ségou (publié en 1984), les Africains, sans parler de tous les Européens ou Antillais qui, comme elle, ont laissé une part d’eux-mêmes sur « le continent ». C’est pourtant en Haïti que ces nouvelles confessions ont fait le plus de bruit (1) quand il est apparu que le père de Denis, le fils aîné de M. Condé, né en 1956, n’était autre que Jean Dominique (1930-2000), une figure de la résistance contre les Duvalier, coupable d’avoir abandonné Paris et sa jeune maîtresse passionnée lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte de ses œuvres.

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Manifeste « Prenons la Une »

Collectif de femmes journalistes pour une juste représentation des femmes dans les médias et l'égalité professionnelle dans les rédactions.

 martinique_1ere325Nous, femmes journalistes, dénonçons la trop grande invisibilité des femmes dans les médias. Dans les émissions de débat et les colonnes des journaux, les femmes ne représentent que 18 % des experts invités. Les autres femmes interviewées sont trop souvent présentées comme de simples témoins ou victimes, sans leur nom de famille ni leur profession.
Nous, femmes journalistes, ne supportons plus les clichés sexistes qui s’étalent sur les Unes. Pourquoi réduire encore si souvent les femmes à des objets sexuels, des ménagères ou des hystériques ? Par ces déséquilibres, les médias participent à la diffusion de stéréotypes sexistes. Or ils devraient à l’inverse représenter la société dans toutes ses composantes.
Ces stéréotypes sont à la fois la cause et le résultat des inégalités professionnelles, des propos et attitudes sexistes au sein des rédactions, mais aussi du manque de sensibilisation des journalistes à ces sujets.

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08 mars : journée internationale de luttes pour les droits des femmes

1944 – 2014 : 70 ans de solidarité féministe

Cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes est l’occasion de dénoncer les inégalités, les discriminations, la violence dont les femmes sont victimes, mais aussi de montrer la solidarité dont nous avons besoin pour faire reculer tout cela, et aller vers une société avec plus de progrès, de respect et de dignité pour les femmes.

8 mars 2014 : toutes et tous ensemble et solidaires !

A l’appel de plusieurs organisations, syndicats et associations

Rassemblement dès 8h30

Place de l’enregistrement (devant le Centre Commercial Perrinon)

Manifestation de rue à 9h30
Nous vous attendons,
Ce rendez-vous s’adresse aux femmes et aux hommes
Tambour,  expressions libres, prises de paroles,
tout au long du parcours, autour de la condition des femmes

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Quand on réécrit l’histoire du féminisme avec Antoinette Fouque

Billet

— Par Annette Lévy-Willard—

antoinette_fouqueQuelle étrangeté que d’entendre, ce samedi 22 février 2014, les grandiloquents hommages à Antoinette Fouque, disparue jeudi à l’âge de 77 ans. Sans elle, si l’on croit ce qu’on nous répète en boucle, les Françaises ne seraient ni libérées, ni indépendantes. Horreur, sans Antoinette Fouque nous serions encore, malheureuses, toujours sans le droit à la contraception, à l’avortement, à la parité, harcelées sexuellement dans les ascenseurs… ? Ainsi de la ministre des Droits des femmes qui a donné le ton : «Sa contribution à l’émancipation d’une génération de Françaises est immense», affirme sans hésiter et sans modération Najat Vallaud-Belkacem, qui a l’excuse d’être née dix ans après le début d’un mouvement de femmes en France. Et c’est de ma génération qu’elle parle.

«Merci ! Merci !», tweetent les unes après les autres, les ministres femmes qui semblent dire qu’elles lui doivent leurs postes dans le gouvernement socialiste.

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Antoinette Fouque, cofondatrice du MLF, est morte

De formation littéraire, cette psychanalyste avait été à l'origine de la création du M.L.F. avec Monique Wittig, en octobre 1968.

—Par Le Nouvel Observateur avec AFP—
antoinette_fouqueAntoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de libération des femmes (MLF) en 1968, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris à l’âge de 77 ans, ont annoncé vendredi 21 février soir « ses amies du MLF ».

Figure historique du féminisme français des années 70, créatrice et directrice des éditions des Femmes (1973), elle fut l’animatrice du groupe « Psychanalyse et Politique », l’un des courants majeurs du féminisme en France.

Elle avait été députée européenne (Radicale) de 1994 à 1999.

Née le 1er octobre 1936 à Marseille (Bouches-du-Rhône), Antoinette Fouque, diplômée d’études supérieures de lettres et docteur en sciences politiques, est d’abord enseignante (1961), et parallèlement, à partir de 1964, critique littéraire et traductrice, notamment aux Cahiers du Sud et à La Quinzaine littéraire

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Non, elles ne veulent pas être mères, et alors?

4,3% des femmes déclarent ne pas vouloir d'enfants, selon une étude de l'Ined parue ce mercredi. Le non désir de maternité reste tabou.

—Par Claire Hache—

pas_de_bebe325Dans une France féconde -deux enfants par femme en moyenne- elles font figure d’exception. Elles, ces femmes qui ne sont pas mères et ne veulent pas le devenir représentent 4,3% des Françaises, selon les données de l’enquête Fecond réalisée par l’Ined. Ces femmes qui font le choix de « l’infécondité volontaire » restent minoritaires. Mais elles interrogent une certaine vision de la femme, du couple et de l’accomplissement personnel par la maternité.

« Ma mère est assistante-maternelle. Chez nous, il y a toujours eu plein d’enfants et j’adore ça. Je suis gaga devant un bébé, je suis la première à proposer de garder les enfants de mes amis. Je ne fais pas de rejet. Je ne veux juste pas faire des enfants qui subiront le monde tel qu’il est. » Nora, 27 ans, en couple, assume son choix qui s’éloigne de la norme.

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Elisabeth Roudinesco : «Notre identité est bien triple : biologique, psychique, sociale»

—Propos recuillis par Cécile DAUMAS—

identite_tripleTout s’est emballé. Un concept mal compris – le genre – une rumeur folle, des peurs irrationnelles. Pourquoi un programme visant à l’égalité, dispensé à l’école, a-t-il laissé croire qu’on allait transformer les filles en garçons et les garçons en filles ? Pourquoi dans le sillage du mariage pour tous, tout projet sociétal concernant la famille est-il désormais vécu par une part de la population comme une mise en danger de l’enfant et un démantèlement de la structure familiale ? Réponses de l’historienne et psychanalyste Elisabeth Roudinesco.

Etes-vous surprise de ces mobilisations au nom de la famille en danger ?
Je ne suis pas surprise. Depuis un an, à l’occasion du vote du mariage pour les personnes du même sexe, on a vu émerger cette forme d’hostilité qui est en fait le symptôme d’autre chose.

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« Théorie » du genre à l’école : rétablissons la vérité !

—Par le Webpedagogique—
egalite_hom_femLa « théorie » du genre ça existe vraiment?
Tout d’abord le concept même de théorie du genre n’existe pas. Ce principe a été écrit mille et mille fois mais des radicaux voudraient nous faire croire le contraire. En réalité il existe tout un panel d’études sociologiques et scientifiques que l’on dénomme « gender studies ».

Ça consiste en quoi cette « théorie »?
L’idée est née dans le années 70 auprès de chercheurs américains mais aussi français, que notre identité sexuelle n’était pas uniquement biologique mais aussi sociale via l’acculturation (c’est à dire le berceau social dans lequel on est élevé). Le genre serait une construction sociale. Mais les études ne portent pas que sur le sexe mais bien plus sur la hiérarchie et les inégalités qui demeurent entre hommes et femmes de par leur construction sociale.

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30 millions de filles victimes de mutilations sexuelles dans les 10 prochaines années

125 millions de filles et de femmes actuellement en vie dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient ont subi une forme de mutilations génitales (soit 90 % des femmes excisées dans le monde).

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— Par Rémi Barroux —
Le nombre de mutilations génitales féminines tend à diminuer lentement dans le monde, mais trente millions de filles risquent d’en être encore victimes dans les dix prochaines années.  Selon un rapport de l’Unicef publié à l’occasion de la Journée mondiale contre les mutilations génitales féminines et l’excision, jeudi 6 février, ces pratiques continuent de toucher plus de 125 millions de femmes et de filles, dans une trentaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Pour Michèle Barzach, présidente de l’Unicef France :

« Trop souvent, ces actes se perpétuent avec la participation des femmes elles-mêmes, prisonnières du poids de la tradition et de la norme sociale. Mais je suis optimiste : le soutien des femmes à ces pratiques est en baisse, y compris dans les pays à forte prévalence. De plus en plus d’hommes sont, eux aussi, pour l’abandon de l’excision, ce qui est fondamental pour le succès de notre combat.

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Avortement : No pasaran !

osez_le_feminisme—Par Hélène Demilly et Anne-Cécile Mailfert, pour Osez Le Féminisme ! —

En ce début d’année 2014, l’horizon international voit se dessiner un contexte particulièrement menaçant pour le droit fondamental des femmes à disposer d’elles-mêmes.

La Tunisie vient d’adopter dans son projet de Constitution un article qui dispose que « le droit à la vie est sacré », formulation imprécise et ambivalente qui laisse craindre de futures interprétations contraires aux droits des femmes, malgré la consécration de l’égalité « entre citoyens et citoyennes » dans ce texte.
Au même moment, en Suisse, un référendum d’initiative populaire propose de supprimer le remboursement de l’IVG par l’assurance maladie. Intitulé « financer l’avortement est une affaire privée », il sera soumis au vote le 9 février.
En Espagne enfin, le projet de loi du gouvernement Rajoy vise à supprimer le droit à l’avortement. Si celui-ci venait à être approuvé par le Parlement, ce serait pour les Espagnoles la fin de leur liberté de choix, marquant une brutale régression dans un pays qui possède l’une des législations les plus avancées au monde dans ce domaine.

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Pani moli pour dwa fanm

— Par l’Asociation Culture et Egalité —
ivg_libre_gratuitAttention, en Espagne la liberté des femmes est menacée.
Un projet de loi menace de supprimer le droit à l’avortement pour les femmes espagnoles sauf deux cas particuliers : suite à un viol ayant fait l’objet d’une plainte, ou lorsque la santé physique ou psychologique de la femme est en danger.
L’Espagne peut nous paraitre bien lointaine et notre droit à l’avortement définitivement garanti dans le cadre français. Mais il n’en est rien, l’Espagne est un pays européen comme la France et ce qui s’y passe est le témoin que le droit des femmes à disposer de leur corps est un droit fragile, sans cesse menacé, sur lequel il faut veiller avec la plus grande attention.
Le droit des femmes à l’avortement a été obtenu en France en 1975 au prix de longues luttes menées par des femmes, pour des femmes.

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Qui a peur de l’égalité entre les sexes ?

— Par Comité de l’Association de recherche sur le genre en éducation et formation (ARGEF) —

egalite_hom_femLes milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la «théorie du genre» à l’école. L’enjeu : l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.

Depuis quelques semaines, dans la mouvance de la Manifestation pour tous, une campagne de désinformation est lancée dont le but est de convaincre les parents d’élèves qu’une pernicieuse «théorie du genre» est en train de s’infiltrer à l’Education nationale. Cette «théorie», récemment inventée, fantasmée, par les milieux intégristes et réactionnaires, est accusée de nier à la fois le sexe, l’identité, les goûts et le libre arbitre des enfants.

Plus précisément, ces groupuscules ciblent le dispositif ministériel des «ABCD de l’Egalité» qui ont vocation à permettre aux enseignant-e-s d’aborder l’éducation à l’égalité entre filles et garçons par des séquences pédagogiques au sein de programmes existants : sciences, éducation physique et sportive, maîtrise de la langue, histoire etc.

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La réussite scolaire passe par la fin des stéréotypes

—Par Marie Duru-Bellat (Sociologue)—

scolariteSi l’on n’est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l’heure d’Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l’être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s’agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l’a dit et répété maintes fois, il n’y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.

De nombreux travaux d’anthropologues (ceux de l’ethnologue Margaret Mead dans les années 1960, par exemple) ou d’historiennes (notamment ceux de l’historienne Michèle Perrot dans les années 1990) en attestent. Il ne s’agit pas de nier qu’il y a des hommes et des femmes, mais de poser tranquillement que, au-delà de ce qui est lié strictement à la reproduction (pour ceux et celles qui choisissent de se reproduire), tout est ouvert…

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La détresse des femmes, fruit d’une histoire de lutte !

— Par Véronique Séhier (co-présidente du Planning Familial) et Carine Favier (co-présidente du Planning Familial) —

occupe-toi_de_ton_rosaireLe terme « détresse » apparaît en 1974. A cette époque, les femmes qui le pouvaient avortaient à l’étranger. Des avortements clandestins avaient lieu en France où les femmes et les médecins qui le pratiquaient, risquaient la peine de prison. Dans ce contexte, il s’agissait de «mettre fin à une situation de désordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurée et humaine à un des problèmes les plus difficiles de notre temps ».

Il est connu que des services sociaux, des médecins, des miltants et des militantes, aidaient des femmes à avorter. Le terme de « détresse » s’est justifié alors pour obtenir le consensus parlementaire permettant que l’avortement soit toléré en France pour mettre fin à une situation où la loi répressive était ouvertement bafouée, voire ridiculisée…

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La violence masculine : une horreur !

 —Par l’Association Culture Egalité —

culture_egalite… Il y a quelques semaines, au François, un homme agressait son ex-compagne, détruisait sa voiture et celle de son père et s’attaquait à sa maison sous le prétexte que cette femme, lassée de sa violence (il avait déjà été condamné 3 fois !), ne voulait plus de lui…
Il y a deux jours, toujours au François, une femme est aspergée d’essence, par son compagnon encore. La violence masculine dans toute son horreur ! La traduction même de la domination masculine dans cet acte inqualifiable, inacceptable. La mort par une souffrance horrible afin de bien punir. Punie pour avoir refusé l’Autre.
Si certain-e-s reprennent cette idée révoltante que tout est de la faute de la femme, la plupart des gens s’interrogent : Comment un homme peut-il arriver à ça ? Quelle est cette barbarie ? Comment peut-on avoir droit de vie ou de mort sur une femme ? Sur cette femme dont cet homme a décidé qu’elle doit être sienne. Elle n’a pas le droit de décider sa vie. « Je te veux, tu dois m’accepter, et c’est insupportable pour moi que tu aies osé ne pas me choisir, me quitter, et en plus, faire le choix d’un autre homme.

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Une femme brûlée vive par son ex-compagnon

tous_creoles_325Communiqué de presse de « Tous créoles »

C’est avec indignation que le Conseil d’administration de l’Association « Tous Créoles ! » a appris l’horrible et lâche agression dont a été victime lundi 20 janvier 2014 une femme du François (Martinique), qui a été brûlée vive par son ex-compagnon.

Une nouvelle fois, un homme s’est attaqué à une femme en l’immolant par le feu, un acte de barbarie inqualifiable, que rien ne peut justifier.

Les actes de violence domestique à l’égard des femmes sont quotidiens, sans doute simplement parce qu’elles sont femmes, et que certains contestent leur droit à décider de leur vie.

Mais l’escalade dans cette violence devient insupportable par la fréquence et la brutalité des délits ainsi commis par de tels bourreaux.

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Brûlée vive par son ex-compagnon

—Par Rita Bonheur, Présidente de l’UFM —

Toutes et tous solidaires pour condamner cet acte barbare !
violence_faite_auxfemmes-32C’est avec horreur et révolte que nous apprenons l’agression sauvage contre une femme qui a eu lieu ce lundi au François. Une nouvelle fois, un homme s’est attaqué à son ex-compagne et l’a immolée par le feu. Un acte de barbarie inqualifiable, gratuit, que rien ne peut justifier. Une nouvelle fois, une femme est victime de la violence domestique et se retrouve dans un état critique, parce qu’elle est une femme qui a pensé avoir le droit de décider de sa vie.
Une nouvelle fois, cet acte se veut un signal de peur pour toutes les femmes qui voudraient croire qu’elles n’ont pas le droit de se séparer de leur conjoint…violent ou non !
Nous ne pouvons pas continuer à assister, impuissant-es, à ces drames atroces, voire ces tueries et nous contenter de recenser et pleurer les mortes et les handicapées à vie.
Pour les bourreaux, passivité et silence valent complicité, approbation et même encouragement à continuer.
Nous pouvons manifester notre colère et notre condamnation de tels actes inqualifiables par une chaine de solidarité.

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Benoîte Groult, le féminisme jusqu’au bout du crayon

— Par Lucie Servin —
ainsisoit_benoite_groultCatel a écrit « Ainsi soit Benoîte Groult« , une biographie dessinée d’une grande figure du féminisme, récompensée par le prix  Artémisia.

Ainsi soit Benoîte Groult, de Catel. Éditions Grasset, 22 euros. «Une bande dessinée, quelle drôle d’idée ! » s’est exclamée Benoîte Groult lorsqu’elle a compris l’ambition de Catel d’écrire un roman graphique sur sa vie. Il faudra toute la force de persuasion de la dessinatrice pour convaincre l’écrivaine que la BD ne se limite pas à Bécassine. Bien lui en a pris.

À quatre-vingt-treize ans, Benoîte Groult est de celles qui ont traversé et marqué l’histoire du féminisme du XXe siècle.

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« Adresse d’Elisabeth Badinter aux femmes qui portent la burqa » : un bel article?

— Par Roger BELLEMARE—

burqa_niqab-325J’ai reçu récemment dans un e-mail, transféré cinq fois,  la photocopie d’un article de Mme Badinter paru le 9 juillet 2009 (!) dans le Nouvel Observateur, intitulé : « Adresse à celles qui portent volontairement la burqa » avec comme seul commentaire : « bel article ».  J’ai lu et relu cette adresse et, j’en suis désolé, je ne trouve pas que ce soit un « bel article », mais plutôt un article  consternant.
Pour comprendre celle qui parle, il faut savoir qui elle est et d’où elle parle. Elisabeth Badinter est la fille de Marcel Bleustein Blanchet, elle est féministe mais aussi femme d’affaires. Actionnaire majoritaire du conseil de surveillance du groupe Publicis (4° groupe mondial de publicité) créé par son père, ce qui lui donne collectivement avec sa famille la 51ème fortune de France. Elle fait partie de la gauche sociale-démocrate.
Enfin, elle n’ignore pas que l’Article 9-2 de la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales prévoit que : « La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions… que celles… nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.

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