Catégorie : Féminismes

Fanm Ek Nonm Ansanm Pou Vansé

ufm_konfians_nou17 et 18 juin : Les 1ères rencontres-échanges Fanm Ek Nonm Ansanm Pou Vansé de l’UFM – Un franc succès et de belles perspectives.

Près de 300 personnes ont participé sur les 3 demi-journées de réflexion organisées autour du thème : « Femmes, féminismes, genre, regards croisés sur nos singularités », en partenariat avec l’Université des Antilles, le CRILLASH* et la CTM.

La date de cet évènement avait été choisie pour célébrer à la fois le 72° anniversaire de l’UFM, le centenaire de la naissance de Jane Lero sa fondatrice, et le 13 juin : journée martiniquaise de lutte contre les violences envers les femmes.

Dans son allocution d’ouverture, Rita Bonheur, la présidente de l’association, expliquait les raisons de l’organisation de ce colloque : sortir des actions militantes et d’accompagnement des femmes victimes de violences, réalisées au quotidien, pour proposer un temps de pause. Un temps de réflexion sur des sujets touchant au féminisme, à partager largement et de façon plurielle entre participant-es et intervenant-es venant de plusieurs horizons : universitaires, auteur-es, professionnel-les, politiques, artistes.

Qu’est-ce qui fonde notre singularité en Martinique sur les représentations du genre, les rapports et les inégalités entre les femmes et les hommes ?

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« L’impunité, c’est fini ››

sexisme_politiqueTribune contre le sexisme  – « Nous ne nous tairons plus. » Alors que l’affaire Baupin secoue la classe politique, 17 anciennes ministres* lancent dans le JDD ce dimanche un appel pour dénoncer les remarques et comportements sexistes.

Nous nous sommes engagées en politique pour des raisons diverses, nous défendons des idées différentes, mais nous partageons la volonté que le sexisme n’ait pas sa place dans notre société. Ce fléau n’est pas propre à notre univers, loin de là, mais le monde politique a un devoir d’exemplarité. Ceux qui écrivent les lois, les votent, sont chargés de les faire appliquer, se doivent de les respecter et donc d’être irréprochables.

Il y a eu l’affaire DSK, la tribune des journalistes politiques << Bas les pattes ! ›› et, cette semaine, les témoignages sidérants de quatre femmes politiques accusant Denis Baupin de faits présumés relevant de harcèlement et d’agression sexuelle. Cela concerne tous les partis, tous les niveaux de pouvoir. Nous prenons donc la plume pour dire que, cette fois, c’est trop, l’omerta et la loi du silence ne sont plus possibles.

Nous avons été ministres, nous sommes ou avons été élues.

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Le divorce « par consentement mutuel » sans juge : Un divorce très dangereux pour les droits des femmes

— Cultre Egalité s’associe complètement à ce communiqué rédigé par ce collectif—
divorceComment combattre la lenteur excessive de la justice ? Comment « faciliter », « accélérer » la procédure ?

Jean Jacques Urvoas, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a trouvé le moyen : supprimer le passage devant le juge lors d’un divorce. Mesure de bon sens ? Non, fausse bonne idée !

Pourquoi ?

Parce que les associations féministes rencontrent tous les jours des femmes dont les droits ont été mal défendus lors d’un divorce.

Parce qu’au quotidien beaucoup de divorces sont prononcés au détriment des droits des femmes, notamment à cause de la formation des magistrat/es et avocat/es sur la base d’un droit relevant d’une idéologie patriarcale traditionnelle.

Nous devrions donc nous réjouir de ne plus passer devant un juge ! Mais en fait cela risque d’être encore pire pour les femmes : lorsqu’il y a violences dans le couple, une fois leur décision prise de quitter le conjoint violent, les femmes qui en sont victimes souhaitent que cela se fasse le plus vite possible et elles sont souvent prêtes à brader leurs droits (prestation compensatoire, pension alimentaire,résidence des enfants…).

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Un « pisse-debout » pour femmes bientôt disponible en supermarchés

pisse_debout-0Le « pisse-debout » est un accessoire qui permet aux femmes d’uriner sans avoir besoin de s’asseoir ou se déshabiller. Franc succès sur internet, l’objet pourrait être commercialisé en supermarchés dans toute la France.

Le nom peut faire sourire, mais l’objet connaît un véritable succès. Le « pisse-debout », démocratisé en France par une entreprise de Montpellier du même nom, s’est écoulé à 50.000 exemplaires en à peine trois ans, rapporte l’édition locale de 20 Minutes.

Encore peu connu dans l’Hexagone, le « pisse-debout » est un accessoire de forme conique qui, placé entre les jambes, permet aux personnes dépourvues de pénis d’uriner sans s’asseoir, ni même baisser son pantalon. Idéal donc en pleine nature sans toilettes à l’horizon, pour remplir un flacon destiné à des analyses, ou encore dans des WC publics d’une propreté douteuse.

Vers une commercialisation dans toute la France

Déjà utilisé depuis des années dans les hôpitaux ou encore par certains sportifs, notamment les adeptes d’escalade, l’accessoire est accessible à tous depuis 2014 grâce à la compagnie Pissedebout.

Fabriquée à Montpellier, la version jetable, biodégradable et compostable est vendue en ligne pour moins d’un euro, et également dans quelques magasins Auchan à Marseille et Vélizy-Villacoublay (Yvelines).

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Les hommes viennent-ils de MARS & les femmes de VENUS ?

Samedi 9 avril, à 17 heures au Garage Popular, 116 rue Lamartine à Fort-de-France

culture_egaliteCarbet de l’égalité – Réservé aux femmes

A moins d’avoir vécu ces dernières années dans une grotte, vous n’avez pas pu passer à côté du best-seller de JOHN GRAY, vendu à 50 millions d’exemplaires et traduit dans 46 langues. Et vous avez certainement eu vent du spectacle éponyme de PAUL DEWANDRE, adaptation toute personnelle, à la fois instructive et hilarante, de ce guide indispensable des relations entre les… Martiens et les Vénusiennes, les hommes et les femmes…
Introduction
Une semaine après la naissance de notre fille Lauren, ma femme, Bonnie, et moi étions complètement épuisés. Chaque nuit le bébé nous réveillait. Bonnie, qui avait subi une déchirure du périnée au cours de l’accouchement, devait prendre des analgésiques et avait du mal à marcher. j’ai passé un peu de temps auprès d’elle pour la soutenir puis, au bout de cinq jours, je suis retourné au bureau car elle semblait aller mieux. Pendant mon absence, ses comprimés contre la douleur vinrent à manquer. Au lieu de m’appeler au bureau, elle demanda à l’un de mes frères, qui était venu lui rendre visite, de lui en acheter d’autres.

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Les traditions culturelles sont-elles un obstacle à l’égalité femmes/hommes ?

Vendredi 8 avril à 18h à la Maison des femmes & des hommes

tradition_&_sexisme* Quelles sont les idées et représentations des femmes et des hommes transmises dans notre culture ? objets, arts, récits, cérémonies, danses, .etc …

* L’héritage de notre passé, transmis de génération en génération, est-il encore très fort ? comment évolue t’il ?
* Trahissons-nous notre héritage en remettant en cause certaines traditions ?

Venez échanger, discuter en toute liberté et en toute simplicité dans un espace convivial, parole libre et agréable, pour évoquer nos préoccupations, nos questionnements, nos envies de comprendre et d’agir…

Ensemble nous partagerons le pot de la solidarité : ce que chacune et chacun aura amené en toute simplicité, à boire ou à manger !

SOUTENEZ-NOUS !

L’Union des Femmes de Martinique se bat au quotidien pour l’égalité, la dignité et le respect envers les femmes. Avec toute l’énergie de ses militant-es bénévoles !.
Vous partagez nos idées ? Vous pouvez adhérer à notre association (35€ pour l’année), ou nous aider en faisant un don (à partir de 35€).

Espace Jane Lero – Espace d’Ecoute, d’Information et d’Accompagnement
17 rue Lamartine – 97200 Fort de France
tél : 0596 71 26 26 – mail : u.femmesmartinique@wanadoo.fr

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Merci Madame la Ministre pour votre colère à propos de la mode islamique !

mode_islamiqueLettre ouverte à Madame Laurence Rossignol

Les associations signataires se réjouissent que vous ayez réagi avec force et indignation face à la banalisation du port du voile islamique, qui veut se faire beau et élégant à travers des défilés de mode visant un immense et juteux marché mondial.
L’image qui vous est venue à l’esprit est celle de l’esclavage, car c’est bien ce que symbolise le voile, par l’invisibilité, paradoxalement voyante, du corps des femmes dans l’espace public. Une sorte de rappel humiliant de la claustration des femmes, une façon d’afficher la ségrégation entre les sexes.
Ni l’élégance, ni la couleur, ni la taille, ni la richesse des tissus, ni leur texture, ne sauraient changer le sens de ce symbole..
Les sociétés humaines sont construites sur des symboles : le drapeau, l’hymne, le patronyme, la grammaire…

Le système patriarcal se reproduit à travers certains d’entre eux. Nous devons savoir les reconnaitre. Ce combat-là n’est pas secondaire. Hélas, les opprimé.e.s, sont souvent les complices de cette perpétuation.
Vous avez eu raison, en tant que Ministre des droits des femmes, de vous indigner.

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La parité n’est pas encore une exception culturelle

— Par Magali Jauffret —
orlanContrairement aux idées reçues, et malgré les prises de conscience et recommandations, les métiers de l’art et de la culture sont gravement exposés aux inégalités de genre.

Voilà quelques années, l’exposition « Elles@centrepompidou » se dote d’un slogan qui sonne comme un aveu : « Au Centre Pompidou, les femmes représentent 17,7 % des artistes dans les collections. La nouvelle présentation leur est consacrée à 100 %. » Ce grand écart volontariste, peut-être même ghettoïsant – ça se discute – est pensé comme un rattrapage, après le scandale qu’a provoqué, quelque temps auparavant, en ce même lieu, « Dionysiac », dont les œuvres des femmes étaient absentes, alors que la commissaire de l’exposition était Christine Macel, conservatrice au Centre Pompidou, récemment nommée commissaire générale de la 57e Biennale de Venise.

Le pire, c’est que cette absence est théoriquement justifiée, dans le catalogue, par les propos aberrants et sexistes de l’artiste Jean-Marc Bustamante, lesquels n’ont pas empêché l’ex-ministre de la Culture, Fleur Pellerin, de le nommer, l’an dernier, à la tête des prestigieux Beaux-Arts de Paris, après en avoir évincé Nicolas Bourriaud.

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Réforme du droit du travail : « Non à la double peine pour les femmes »

— Tribune signée par un collectif de militantes féministes, de chercheuses et de syndicalistes sur le site inegaleloitravail.fr

double_peineUne fois de plus, le gouvernement oublie les droits des femmes. Le préambule de l’avant-projet de loi rappelle que « le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes doit y être respectée ». Voilà pour la théorie, et c’est bien le minimum quand on sait que les femmes continuent de gagner en moyenne un quart de moins que leurs homologues masculins et que la France se classe 132e en matière d’égalité salariale sur 145 pays. Le problème, c’est que cette déclaration de principe n’est accompagnée d’aucune mesure pour rendre enfin l’égalité effective.

Surtout, le projet de loi repose sur l’inversion de la hiérarchie des normes et fait systématiquement primer les accords d’entreprise sur les accords de branche ou la loi. Ce principe est fondamentalement nuisible à la lutte pour l’égalité professionnelle, qui n’a avancé qu’imposée par la loi et sous la pression des luttes féministes. Ajoutons que les femmes sont plus nombreuses dans les TPE/PME, où il y a moins d’implantation syndicale, et donc moins de possibilité de négocier et de se mobiliser.

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«L’emploi ne doit plus s’évaluer sur des critères masculins»

— Entretien réalisé par Latifa Madani —

balima-vittinLes différences salariales persistent dans le monde, affirme l’Organisation internationale du travail (OIT). Que 171 pays aient ratifié la convention de 1951 sur l’égalité des rémunérations n’empêche pas les emplois d’être déterminés par le genre plutôt que la compétence. Entretien avec Cécile Balima-Vittin du département des normes internationales du travail au BIT.

HD. Que révèlent les inégalités salariales persistantes entre hommes et femmes ?

Cécile Balima-Vittin. La majorité reste sur le concept de « à travail égal, salaire égal », au lieu du principe qui va plus loin de « salaire égal pour travail de valeur égale », que défend l’OIT. Même si l’emploi est différent, la valeur est égale. Nous l’appelons équité salariale. Les hommes et les femmes doivent percevoir une rémunération égale, non seulement pour un travail identique ou similaire, mais aussi pour un travail de valeur égale.

Or, nous constatons de façon récurrente un écart résiduel « inexpliqué », injustifié, entre le salaire des hommes et celui des femmes, une fois éliminées les causes dites objectives : scolarité, expérience, secteur d’activité, nombre d’heures… Une partie de l’écart salarial pourrait être résorbée par des politiques agissant sur ces causes.

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Pour un 8 mars participatif, multiple, solidaire, ancré dans nos réalités !

ufm_konfians_nouPartout dans le monde, les organisations féministes et démocratiques se battent pour que les gouvernements s’engagent à franchir le pas pour accélérer le mouvement vers l’égalité entre les femmes et les hommes, pour que les sociétés changent.

En Martinique, le 8 mars, est important à marquer avec détermination dans notre société encore bien inégalitaire : chômage, temps partiel, emplois précaires, bas salaires, accès aux responsabilités, à une vie sociale, partage des tâches ménagères et familiales, éducation, politiques menées, stéréotypes, violences sexistes … la liste du hit-parade des inégalités pour les femmes est toujours aussi longue malgré des lois.

C’est la preuve que c’est l’action conjuguée de toutes et de tous qui permettra de faire avancer les mentalités et que les femmes et les hommes soient égaux dans toutes leurs caractéristiques.

C’est pourquoi l’UFM a décidé de faire de cette journée un 8 mars participatif, multiple, solidaire, ancré dans nos réalités.

Plus que jamais, unissons-nous pour balayer les inégalités socio-économiques significatives persistant entre les femmes et les hommes sous toutes les formes, dans tous les lieux : dans les quartiers, au travail, dans l’espace public, à la maison, dans les politiques locales …

« KONFYANS NOU SE FOS NOU, ACTRICES DANS NOS VIES !

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8 Mars encore et toujours nécessaire !

— Par Culture & Egalité —
we_want_sex_equalityFemmes, cette fois encore, mobilisons-nous pour cette journée de lutte des femmes pour nos droits !
Non, nous ne souhaitons pas prendre la place des hommes, nous voulons mieux vivre tout simplement, car :
Nous sommes les plus nombreuses à gagner des petits salaires.
21 % de celles d’entre nous qui travaillent sont à temps partiel, contre 7,7 % des hommes. (300 % de plus qu’eux) – un temps partiel le plus souvent imposé.
Alors que nous sommes plus diplômées que les hommes, nous n’occupons pas les postes de responsabilité et sommes surqualifiées pour les fonctions qu’on nous concède !
Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’on nous prépare une loi sur la règlementation du travail qui nous frappera de plein fouet en aggravant la précarité dont nous sommes déjà les plus grandes victimes.
Par exemple, les horaires de travail ne seront plus encadrés par notre contrat de travail, mais fluctuants, décidés par notre employeur selon les « besoins » de l’entreprise. Concrètement, pour beaucoup d’entre nous, adieu à des revenus fixes à la fin de chaque mois !

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« Kimbidalé » : le combat contre l’excision en Ethiopie.

25 Février 2016 18h. Médiathèque de Ducos

kimbidale-2Depuis 20 ans, Madina Aidahis et Halima Issé mènent une lutte acharnée pour mettre fin à la pratique de l’excision et de l’infibulation en pays Afar éthiopien.
Chaque jour, elles sillonnent les villages de la région de Gawani pour sensibiliser les habitants aux effets néfastes de ces mutilations. Quelques fillettes sont sauvées grâce à leurs actions sur le terrain. Mais pour les animatrices de l’association Gamissa, c’est encore insuffisant.
A partir de 2005, leur combat prend une dimension internationale. Soutenues, accompagnées par le mouvement féministe français Femmes Solidaires, Madina et Halima réussissent à sauver plus de 850 petites filles et ainsi à faire reculer une tradition vieille de 27 siècles.

A travers ces deux héroïnes, « Kimbidalé » retrace une lutte solidaire menée simultanément en Ethiopie et en France. Ce film, optimiste, prend le parti de montrer la volonté, le courage, la solidarité et l’espoir de ces femmes qui ont fait des mutilations génitales féminines, le combat de et pour leur vie.

Ecrit et réalisé par Emmanuelle Labeau

Durée du film : 51 minutes

Lire: Ces femmes qui se battent contre l’excision

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 L’Union des Femmes de la Martinique et Femmes Solidaires
ont le plaisir de vous inviter aux projections-débats gratuites du film Kimbidalé
en présence de la réalisatrice Emmanuelle Labeau
 

Vendredi 19 Février 2016 à 19h

à La Salle Kaz à Vents au Tropique Atrium de Fort-de-France
 
et

Jeudi 25 Février 2016 à 18H

à la Médiathèque de Ducos

 

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Famille, enfants et droits des femmes. Quel retour en arrière!

— Par Culture Egalité —
ministere_famille_&_femmeLe remaniement ministériel annoncé jeudi 11 février chamboule les attributions relatives aux Droits des femmes. Lors du dernier grand remaniement en août 2014, la rétrogradation du ministère des Droits des femmes à un simple secrétariat d’Etat avait déçu.
Aujourd’hui, sont associés sous un même Ministère ‘la famille, l’enfance et les droits des femmes’. Un tel intitulé enferme les femmes dans un rôle stéréotypé, les assignant encore une fois au rôle d’épouse et de mère. Comme de nombreuses associations féministes et de nombreuses personnalités françaises, Culture égalité s’inquiète et dénonce le lien ainsi établit entre famille, enfants et droits des femmes. Quel retour en arrière! Ce gouvernement paritaire vient de démontrer de façon éclatante, son aveuglement, son désintérêt pour la question de l’égalité entre femmes et hommes. Ici, en Martinique, mobilisons-nous afin de dénoncer toutes les formes de sexisme et continuons à nous battre pour que notre société cesse d’enfermer les femmes dans le rôle archaïque de la ménagère. Le 8 mars, faisons entendre nos voix. Plus fort encore.

Le vendredi 12 février 2016
Pour Culture & Egalité
Géraldine de Thoré
George Arnauld

En un quinquennat, les droits des femmes seront passés d’un ministère de plein exercice à un secrétariat d’Etat rattaché aux Affaires sociales, pour finir accolé… à la Famille et à l’Enfance.

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“No more clichés”: la vidéo qui tourne en dérision le sexisme dans la publicité


Les temps ont changé ? Pas dans la publicité en tout cas. Après la ménagère dévouée des années 1950, la femme soumise des années 1970 ou la femme objet des années 1990, la femme d’aujourd’hui est faussement libérée. Encore représentée uniquement pour éveiller le désir masculin, elle prend son pied dans des poses suggestives, même dans les publicités de yaourts ou de glace. Et même si elle est (enfin) représentée en train de conduire, la femme du XXIe siècle n’est pas pour autant douée, et “a toujours un petit problème avec le parking”. Et “quand elle n’est pas à la maison, tout part à vau-l’eau“.

Alors, pour le réseau “Toutes femmes, toutes communicantes“, auteur de cette vidéo aux allures de teaser de film hollywoodien, “Il serait peut-être temps de changer de film. En 2016, soyons tendance, luttons contre les clichés sexistes”.

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Allaitement : cessons de culpabiliser les femmes

allaitement— Par Titiou Lecoq, Auteure , Elisabeth Bost, Journaliste , Pénélope Bagieu , Auteure de bandes dessinées , Lauren Bastide, Journaliste , Delphine Manivet , Créatrice de mode , Alix Girod de l’Ain , Journaliste , Nadia Daam, Journaliste , Alexandrine Duhin, Editrice , Marlène Schiappa, Présidente de «Maman travaille» et Sophie de Closets, Editrice —

L’allaitement au sein ou au biberon doit rester un choix personnel. Chaque femme mérite un respect égal dans ses choix. Nous demandons de conserver notre droit à décider sans devoir affronter une culpabilisation permanente.

Je n’ai pas allaité mes enfants au sein.

Et je trouve inquiétant que ce choix soit socialement de plus en plus difficile à assumer. C’est le signe à la fois d’une remise en cause profonde des droits des femmes et d’une assignation à un idéal maternel oppressant.

Nous qui avons choisi le biberon serions de mauvaises mères, privilégiant notre confort au détriment de celui de nos enfants, refusant d’assumer nos fonctions biologiques. En réalité, nous considérons simplement que notre corps nous appartient. Les progrès permettent à celles qui le souhaitent de ne pas allaiter au sein.

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« Culture Égalité » : un premier bilan positif et une invite à continuer!

culture_ega_bilan-1Culture Égalité, une jeune association féministe qui s ‘engage pour la défense des femmes et des droits humains.

Le dimanche 17 janvier 2016, pour la jeune association féministe Culture Egalité, c’était l’heure du bilan.

Les militantes privilégient deux axes d’action principaux : la prise de conscience par les femmes (et les hommes) de l’inégalité entre les sexes et des freins au développement des individus et de la société que cela engendre et la défense des droits humains en général. Un combat dans lequel le mouvement féministe s’inscrit tout naturellement.

En 2015, avec peu de moyens, mais forte de l’inlassable mobilisation de ses membres, du soutien de ses ami-e-s, de ses partenaires financiers et associatifs, Culture Egalité a organisé des manifestations qui ont rassemblé au total quelques 500 personnes et en ont touché beaucoup plus.

Elle a relevé le défi de produire et de diffuser 9 numéros d’une émission intitulée Fanm Ouvè Zié’w, sur Zouk TV. Ainsi le 4e mercredi de chaque mois, elle a fait rentrer dans les foyers des téléspectateur.trice.s des débats sur la parité politique, l’éducation des enfants, l’hypersexualisation, le droit du travail, l’histoire des femmes, l’écologie, etc.

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La fondation Raja, porteuse d’espoir pour les femmes et l’environnement

fondation_raja

Danièle Kapel-Marcovici, PDG du groupe Raja, se bat pour le droit des femmes sur tous les fronts. Cette année, sa fondation porte la voix des femmes à travers des projets liés à l’environnement. La dotation est de 400 000 euros.

« La bataille du climat ne se gagnera qu’avec les femmes. Pas seulement parce qu’elles représentent la moitié de l’humanité ou qu’elles sont en première ligne face aux effets du changement climatique. Grâce à leurs connaissances et leur savoir-faire, elles sont des actrices du changement incontournables pour s’adapter face aux évolutions du climat », déclare Danièle Kapel-Marcovici. Cette femme de 69 ans, militante féministe depuis les années 70, défend depuis plus de 30 ans le droit des femmes au sein de son entreprise. Un groupe européen, spécialisé dans les solutions d’emballage pour les entreprises, ayant réalisé environ 460 millions d’euros en 2015. Son action pour cette cause se concrétise à travers sa fondation, créée en 2006. Son objectif est de défendre les droits des femmes en France et partout dans le monde. Pas moins de 800 000 euros sont attribués chaque année à des associations menant des actions sur le terrain, en France, en Afrique, en Amérique latine et en Asie.

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Largement, elle fut un exemple !

— Par Gilbert Pago —

Yvette Guitteaud-Mauvois est décédée à 93 ans. Il faudra certainement écrire l’histoire de la vie de cette militante en dehors des lieux communs ou des généralités mais on peut d’ores et déjà en dire quelques traits. De mon témoignage, je voudrais souligner trois points qui me paraissent essentiels.
D’abord la caractéristique de son engament féministe dès ses débuts, puis la force de ses convictions de libre penseuse, ensuite la tonicité et la longévité de sa combativité.

Dans l’entre-deux –guerres, la famille Guitteaud vit aux Terres Sainville dans un nouveau faubourg qui se construit sur les marécages du « Quartier des Misérables ». Le père Guitteaud est commerçant de petite quincaillerie à l’actuelle rue Yves Goussard ex rue de la république prolongée. Il est aussi éleveur de coqs de combat ( coq game – prononcez djemm), il en vend à Eugène Aubéry, ce baron du sucre et du rhum. Son épouse, épicière et tenancenière d’un « débit de la régie » s’établira plus tard à Ravine Bouillée où elle subit une à deux fois l’an, les rudes inondations de ce bouillant ruisseau en temps de pluie.

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« Monsieur le président, graciez Jacqueline Sauvage ! »

jacqueline_sauvageUne pétition demandant la grâce de cette femme condamnée à la prison pour avoir tué son mari violent a dépassé les 210 000 signatures. Parole 
à l’une de ses instigatrices, une militante féministe qui appelle à une grande mobilisation populaire contre les violences faites aux femmes.

Elles sont quatre : Lamia, Véronique, Carole et Karine. Quatre citoyennes choquées, comme tant d’autres, par le verdict prononcé au nom du peuple français par la cour d’assise du Loir-et-Cher, le 3 décembre dernier, à l’encontre de Jacqueline Sauvage. Cette femme de soixante-huit ans a été condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent, après quarante-sept ans de coups et d’abus sexuels sur elle et ses enfants. Choquées, les quatre femmes décident de façon totalement spontanée, et en dehors de tout cadre collectif, de lancer une pétition sur Internet et les réseaux sociaux pour demander à François Hollande qu’il accorde sa grâce à cette femme qui a connu toute sa vie l’enfer. Elles fusionnent donc leur texte, qui a recueilli 218 707 signatures en moins de quatre semaines. Avant les vœux présidentiels, nous donnons la parole à l’une d’entre elles, Karine Plassard, adhérente d’Osez le féminisme !.

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Voici Karbé Fanm !

— Culture Egalité —
karbe_fanm_n1C’est la nouvelle revue de l’association féministe Culture Égalité. Elle a pour objectif de retrouver, retracer, accueillir l’histoire des femmes de notre pays.
Pourquoi Karbé ? Parce qu’au temps de nos ancêtres Caraïbes, le carbet était le centre où se déroulait la vie sociale et politique du village. Les hommes s’y retrouvaient pour fumer, boire, palabrer et traiter les affaires du village. L’entrée en était en principe interdite aux femmes et aux enfants. En intitulant notre revue Karbé Fanm, nous voulons accompagner, annoncer l’irruption d’une présence et d’une parole féminines en des lieux qui leur étaient jusque-là peu familiers, voire interdits. Nous voulons resituer la femme au cœur de la cité, de sa vie politique, sociale et culturelle.
Pourquoi l’histoire des femmes ? Parce que, depuis toujours, nombreuses sont les femmes qui se sont opposées à l’exclusion et au déni de leurs droits. Car « les femmes n’ont pas été seulement des victimes. Elles ont été des actrices de l’histoire, de leur histoire. » (Michelle Perrot)
Connaitre l’histoire des femmes c’est donc s’inspirer des combats de nos aînées pour mieux mener les nôtres et mieux résister aux oppressions…
Ce premier numéro de Karbé Fanm présente , Suzanne Roussi Césaire,
Notre revue s’intéressera à d’autres grandes figures d’avant hier, mais aussi d‘hier.

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Jacqueline Sauvage condamnée à 10 ans de prison : indigne pour toutes les femmes battues !

— Par l’UFM —

En 2012, Jacqueline Sauvage a tué son mari de trois coups de fusil. Ce dernier, également incestueux avec ses filles, la battait et la violait depuis 47 ans. À 66 ans, Jacqueline Sauvage vient d’être condamnée en appel à 10 ans de prison pour cet acte. Un verdict qu’il faut combattre, pour toutes les femmes, comme elle, victimes de violences conjugales

Après plus de 40 années de violences extrêmes, Jacqueline Sauvage et ses filles ne méritaient pas cette condamnation.
Dans la violence conjugale, l’agresseur enferme les victimes dans le silence, la honte, la terreur et la culpabilité. Rien ne transparait. L’inceste provoque les mêmes conséquences. Les traumatismes et la peur paralysent, jusqu’au jour où un acte de trop, qui n’est pas forcément le plus grave, amène les femmes à réagir. Parce qu’elles sentent la mort, parce qu’elles n’en peuvent plus.

Les associations qui accompagnent des dizaines de milliers de femmes chaque année, comme à l’UFM, le constatent chaque jour.

Jacqueline Sauvage n’avait pas d’autre solution pour sauver sa vie. Elle en aurait eu une, si les professionnel-le-s et les proches qui ont connu la famille, s’étaient penchés sur les signes qui ont sûrement été relevés durant toutes ces années.

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Respect des droits humains : toutes et tous concerné-e-s

Jeudi 10 décembre 2015, à 18h, sur la place de la ville de Schœlcher

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Qu’est-ce que les droits humains ?

Les droits humains sont les droits fondamentaux que chaque personne possède du seul fait de sa qualité d’être humain. Ils reposent sur le principe que tous les êtres humains sont égaux en dignité et en droits.

A quoi servent les droits humains ?

Les droits humains affirment notre droit de vivre dans la dignité qui inclut le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité.

Tous les droits humains sont indivisibles, intimement liés et interdépendants : La remise en cause de l’un de ces droits fragilise tous les autres. Les droits humains invitent au respect mutuel. Ils nous poussent à agir afin de nous assurer que les droits des autres ne sont pas bafoués et à être vigilant-e-s pour ne pas discriminer les humains qui nous entourent.

Pourquoi nous engager dans la défense des droits humains ?

En ces temps de violence où la crise économique augmente les inégalités sociales, où certains considèrent leurs préjugés comme une vérité divine.

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Oranger le monde!

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2015

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Pourquoi cette Journée?
Parce que :

La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie
La campagne du Secrétaire général « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » a proclamé tous les 25 du mois une « Journée orange », nous invitant tous à porter du orange pour appeler à l’élimination sans réserve, hésitation ni délai de la violence contre les femmes⋅

En Martinique

– 25 Novembre – 12h – 18h : animation de sensibilisation au centre commercial Océanis (Robert)
A la rencontre de la population : tenue de stand – distribution de documents – échanges – lecture de textes …

25 Novembre – 17h : Opération « 1000 Paniers pour l’espoir »
Partenariat avec le club Intrépide Basket Club au Terrain de basket-ball Dillon Rocade à Fort de France.

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Inégalité ménagère homme-femme : une interminable injustice !

taches_menageresAspirer, repasser, frotter restent des activités féminines ? Les hommes n’assurent que 20 % des tâches ménagères. Et plus il y a d’enfants, moins ils en font à la maison ?! Extrait du magazine Marie-Claire.Les Françaises assument toujours 80 % des tâches domestiques. Une situation scandaleuse qui les force à un épuisant numéro d’équilibriste pour concilier travail et vie privée. Et si l’injustice ménagère était à l’origine de toutes les inégalités sociales entre les sexes ? Décryptage et témoignages de femmes lessivées.

« Pourquoi c’est moi qui fais tout ou presque à la maison ? » La question, fait grimacer Nathalie, 41 ans, prof de maths dans un collège francilien. « Effectivement, quand j’y pense, il n’y a pas de raison objective. Certes, je ne vais au collège “que” dix-huit heures par semaine, par rapport à mon mari, informaticien (quarante heures de travail en moyenne), mais faire cours dans un bruit de fond à des élèves plus ou moins motivés, c’est épuisant. Le soir, j’ai des copies à corriger et des leçons à préparer après avoir donné le bain au petit dernier, supervisé les devoirs de l’aînée, cuisiné, rangé et balayé la cuisine, lancé une lessive.

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