Catégorie : Féminismes

Pour l’élimination des violences faites aux femmes

Du 23 novembre au 1er décembre 2017

Dans le cadre de la campagne annuelle pour l’élimination
des violences faites aux femmes se déroulant en Martinique

du 23 Novembre au 1er décembre inclus,

l’Union des Femmes de Martinique à le plaisir de vous
informer de nos actions:

Vendredi 24 Novembre :

Projection débat autour du film « Mon roi », Suivi d’un débat : 
Les violences psychologiques, des violences conjugales ? Quelles formes?
Que peut-on accepter par amour ?
Reconnaître les pièges pour en sortir

18h – Maison pour tous de Trinité – Quartier Desfort
 
 
Samedi 25 Novembre :

Stand et distribution des supports de la campagne
9h-11h près du marché couvert de Fort de France
Action collective – Place de l’Enregistrement

 Vendredi 1er décembre

Maison des Femmes et des Hommes
Débat autour du thème : Que penser du phénomène « Balance ton porc »?
Nous sommes concerné-es !
Venez donner échanger, donner votre avis, votre témoignage,
proposer des actions …
18h00 – UFM 17 rue Lamartine
 

Du 23 au 29 novembre :

Collecte de « Parol

e d’hommes pour que cessent les violences faites aux
femmes »
sur FB et le site de l’UFM
 

.

→   Lire Plus

Langue française et domination sexiste. Faut-il encourager l’écriture inclusive ?

Retour sur un débat loin d’être clos

Rappel des faits L’écriture inclusive, ensemble de procédés visant à féminiser certains aspects de la langue française, fait débat dans la sphère publique.

Un des derniers bastions de la domination masculine par Éliane Viennot, Professeure émérite de littérature française et Raphaël Haddad, Docteur en sciences de l’information et de la communication.

Polémiques autour de la publication d’un manuel scolaire par les éditions Hatier, fable de La Fontaine parodiée, prises de position sarcastiques : l’écriture inclusive a fait cette semaine irruption dans la controverse publique. Si le débat est évidemment souhaitable, les formes exaltées qu’il a prises dans certains médias (où les « contre » ont souvent abusé d’anathèmes et chargé des moulins à vent) ne l’ont guère éclairé.

Commençons donc par une définition : l’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égale représentation des femmes et des hommes dans la langue écrite, attentions qu’on retrouve évidemment pour partie dans la langue orale. Le langage est en effet ce par quoi les mentalités se structurent et il est illusoire de penser qu’elles pourraient changer, faire advenir l’égalité des sexes en continuant d’être formatées par des usages linguistiques qui ne cessent de réaffirmer la primauté d’un genre sur l’autre.

→   Lire Plus

« Portage à tête de femmes » : un pan inconnu de l’histoire des femmes en Martinique

— Par Annette Catayée* —

La conférence de l’UFM sur le « portage à tête de femmes » du vendredi 17 novembre, un grand succès

L’Union des femmes de la Martinique (UFM) a choisi d’emprunter depuis 1994 la route des « silences de l’Histoire », afin de contribuer à faire connaitre la place des femmes chez nous.
Vendredi 17 novembre, dans la salle des délibérations de la CTM à Cluny, elle présentait un pan inconnu de l’Histoire des femmes en Martinique : « le portage à tête de femme ».
Plus de 150 personnes ont suivi avec beaucoup d’intérêt la communication du conférencier, Maurice henry.
Il a longuement décrit cet élément important de la vie sociale et économique de la Martinique, du 19eme siècle à la construction de la route de la trace en 1935. Certains éléments clés, tels la charge des paniers de 60Kg de charge sur la tête de ces femmes, les conséquences de leur travail sur leur santé. Cette soirée a également permis de faire connaître la vérité historique sur la construction de la route de la Trace et les efforts accomplis par celles qui ont contribué à construire le pays que nous connaissons aujourd’hui.

→   Lire Plus

Affaire Tariq Ramadan : « Nous choisissons d’inverser la charge de la preuve et de croire la parole des femmes »

  — Par delphysyllepse —

Dans une tribune au « Monde », un collectif de féministes musulmanes et antiracistes affirme refuser de suivre tant les adversaires que les soutiens les plus zélés de ce prédicateur, qui en profitent pour déverser leur haine.

Avec l’aimable autorisation d’une des auteures

 Tribune. Les scandales autour des agissements de prédateurs sexuels à Hollywood, dans le monde politique et médiatique français ou les affaires Nouman Ali Khan et Tariq Ramadan nous ont bouleversées, tant l’ampleur du phénomène et le désarroi des victimes sont insoutenables. Et en même temps, l’espoir est permis parce que chaque plainte pour viol ou agression sexuelle est en soi une victoire, tant les conséquences d’une prise de parole publique de femmes violées et agressées sexuellement sont lourdes.

 Les hommes coupables d’agression sexuelle ont droit à la « présomption d’innocence » voire à la « prescription des faits », alors que leurs victimes doivent peser avec prudence chaque mot sous peine d’être attaquées pour diffamation et sont condamnées à vivre avec la honte toute leur vie. D’aucuns diront pourtant qu’il est trop tôt pour réagir, car il faudrait attendre que « justice soit faite ».

→   Lire Plus

Des enseignants refusent que « le masculin l’emporte sur le féminin »

— Par Denis Peiron —

Alors que fait rage le débat autour de l’écriture « inclusive », plus de 300 professeurs de tous niveaux s’engagent, dans une tribune publiée hier, à ne plus appliquer cette règle d’accord orthographique jugée sexiste.

Comment ces enseignants justifient-ils leur démarche ?

Dans une tribune publiée hier par le site Slate.fr, 314 professeurs du primaire, du secondaire et du supérieur affirment qu’ils n’enseigneront ni n’appliqueront plus la règle selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin ». Pour justifier leur décision, ils rappellent notamment que cette règle remonte au XVIIe siècle et qu’elle a « dû attendre la généralisation de l’école primaire obligatoire », autrement dit la fin du XIXe siècle, pour être « appliquée massivement ». Elle a aussi et surtout été promue pour une raison « politique » et non linguistique, affirment les signataires, en citant un ouvrage du conseiller d’État et grammairien Dupleix, La Liberté de la langue française dans sa pureté (1651) : « Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif.

→   Lire Plus

#1femmesur2

14Monsieur le Président,

Nous savons votre agenda chargé. Vous n’avez pourtant pas pu passer à côté. Depuis des jours, plusieurs centaines de milliers de messages sont apparus sur les réseaux sociaux pour témoigner de l’ampleur des violences sexuelles que subissent les femmes en France.

1 femme sur 2 a déjà été victime de violences sexuelles. Certaines ne sont plus là pour signer cette tribune, mortes sous les coups. Certaines sont plus particulièrement concernées parce qu’elles sont en situation de handicap, lesbiennes ou subissent le racisme.

L’avez-vous en tête lorsque vous vous déplacez, rencontrez des citoyennes et citoyens, présidez une réunion ou un dîner officiel ? Une sur deux.

Monsieur le Président, les premières signataires de cette lettre ont été, comme tant d’autres, harcelées, agressées ou violées. Comme tant d’autres, elles ont souvent du faire face au déni de leurs entourages, à l’absence de prise au sérieux par les services de l’État, à la tentative de notre société de leur faire croire que ce n’était pas si grave ou qu’elles avaient bien dû faire quelque chose pour en arriver là.

Toutes et tous, nous sommes témoins du silence vertigineux de notre société.

→   Lire Plus

Soutien à notre consœur Nadia Daam harcelée en ligne et menacée

Depuis quelques jours, notre consœur Nadia Daam est assiégée par des nervis abrités dans l’anonymat d’Internet, sur Twitter, Discord ou sur les forums de discussion 18-25 de la plateforme jeuxvidéo.com.

Attaques contre ses comptes électroniques, injures pornographiques, menaces de mort, menaces de viol, menaces sur son enfant, tentative d’intrusion à son domicile au milieu de la nuit.

Voilà ce que subit une journaliste pour avoir dénoncé, dans une chronique diffusée sur Europe1, le sabotage d’un numéro de téléphone destiné à aider les femmes victimes de harcèlement de rue par des activistes issus de ce forum 18-25, lieu d’une parole libre qui parfois dérape dans une violence faussement ludique.

Ce qui arrive à Nadia Daam depuis cette chronique lui donne tragiquement raison.

Nous, femmes et hommes, consœurs et confrères de Nadia Daam, et pour certains ses amies et amis, voulons simplement dire aux brutes qui la persécutent qu’elle n’est pas seule, que nous pensons, comme elle, qu’ils sont des êtres lâches, minables et méprisables, et que nous attendons patiemment, mais avec confiance, que la justice et la communauté même du web les mettent hors d’état de nuire.

→   Lire Plus

À partir du 3 novembre à 11h 44 les femmes travaillent gratuitement

Pourquoi le #3novembre11h44 ?

Eurostat, organisme de statistiques de l’Union Européenne, a actualisé les chiffres concernant la différence de la moyenne horaire brute de rémunération entre femmes et hommes, tous secteurs économiques confondus (industrie, construction et services, à l’exception de l’administration publique). L’organisme vient de publier les chiffres en se basant sur l’année 2015 : les femmes gagnent 15,8% de moins que les hommes. Nous avons adapté ce rapport au nombre de jours ouvrés en 2017 (253), ce qui nous a donné 39,658 jours ouvrés. Cette méthode nous a ainsi permis d’arriver à la date du 3 novembre 2017 à 11h44 et 9,7 secondes.

Il y a un recul de l’égalité salariale en France. Cet écart de rémunération est plus important que celui de la dernière étude d’Eurostat (données de 2010). Les femmes ne travaillent plus « bénévolement » à partir du 7 novembre 16h34 comme l’année dernière mais quatre jours plus tôt.

D’autres modes existent pour calculer ces inégalités.

Pour marquer l’événement, Les Glorieuses ont lancé une pétition en ligne et un hashtag : #3Novembre11h44. Plusieurs facteurs expliquent ces inégalités salariales, selon une étude des Glorieuses : « La sphère privée influe sur la sphère publique, une répartition genrée au niveau des études supérieures, des métiers et des postes à responsabilité une internalisation des stéréotypes, des inégalités devant les négociations salariales. 

→   Lire Plus

« Ouvrir la voix » : faire entendre les femmes noires de France

— Par Julia DUMONT —

Dans son documentaire « Ouvrir la voix« , Amandine Gay interroge 24 femmes noires sur leur identité. La réalisatrice souhaite constituer une archive sur la condition des femmes noires en Europe au XXIe siècle.

Pendant deux heures, ces femmes racontent la manière dont elles ont découvert qu’elles étaient noires, les remarques salaces sur leur sexualité, la pression de la communauté noire pour répondre à certains canons de beauté ou encore les discriminations à l’éducation et à l’embauche. Le résultat est un documentaire fort et touchant, au cinéma depuis le 11 octobre.

France 24 : Quelle était votre intention en réalisant ce documentaire ?

Amandine Gay : Mon objectif était de réaliser un documentaire qui tienne lieu d’archive. Quand j’étais plus jeune, j’étais très critique envers les [femmes noires françaises] plus âgées. Je leur reprochais de ne nous avoir rien laissé. Quand on regarde le Black feminism [féminisme noir] américain, à partir des années 1970, il y a une explosion de livres. En France, les filles noires, si elles ne sont pas anglophones, n’ont pas accès à des écrits de femmes noires sur leur expérience, leur histoire.

→   Lire Plus

Parité : les progrès mondiaux de ces 10 dernières années marquent un coup d’arrêt en 2017

Régression : en 2017, les progrès mondiaux enregistrés ces dix dernières années en matière de parité des genres marquent un coup d’arrêt

• Une mauvaise année après une bonne décennie : le Rapport mondial 2017 sur la parité entre hommes et femmes révèle que le fossé entre les genres dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la politique et de l’emploi se creuse pour la première fois depuis le début des statistiques, en 2006.

• À l’heure où 68 % du fossé entre les genres est aujourd’hui comblé à l’échelle de la planète, le renversement de la tendance étant mû par la baisse de l’égalité des genres sur le lieu de travail et en matière de représentation politique.

• Certains pays, dont la France et le Canada, ont réalisé de grands pas vers la parité au cours de l’année écoulée. L’Islande peut s’enorgueillir d’être la nation la plus avancée en termes d’égalité hommes-femmes, tandis que les États-Unis perdent quatre points pour tomber à la 49è place
 place de l’Indice mondial de l’écart entre les genres.

• Accédez à l’intégralité du rapport, avec les infographies, les vidéos et bien plus encore en cliquant ici.

→   Lire Plus

#Me Too, dans la vraie vie – Guadeloupe

Dimanche 29 octobre 2017 à 14h Pointe-à-Pitre

Des rassemblements sont organisés ce dimanche dans plusieurs grandes villes françaises, pour que la condamnation du harcèlement aille au-delà des réseaux sociaux.

« Dimanche 29 octobre, #MeToo sortira du web 2.0 pour aller à la rencontre de la vraie vie. » Sur son blog, la journaliste française Carole Galand a lancé, il y a dix jours, l’idée d’une mobilisation dans la rue pour que la condamnation du harcèlement ne s’arrête pas à des mots sur les réseaux sociaux.
« J’ai pensé qu’il fallait faire de ce mouvement plus qu’un hashtag, explique-t-elle. Tout le monde n’est pas sur les réseaux sociaux, notamment les anciennes générations, qui ont comme nous des histoires à raconter. »

Le mot-dièse #MeToo (« Moi aussi ») s’est répandu sur les réseaux avec l’affaire Harvey Weinstein. En France, #balancetonporc a aussi été beaucoup repris par des femmes souhaitant partager leur expérience.

À la question « à quoi peut servir cette manifestation », Carole Galand répond sur son blog :

«À au moins une chose, je l’espère du fond du cœur : à ouvrir les yeux des hommes qui se disent respectueux des femmes, scandalisés de découvrir (de découvrir ???

→   Lire Plus

Harcèlement de rue. Faut-il une loi spécifique?

— Par Nadège Dubessay —

Faut-il, comme le propose Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité, une loi spécifique sur le harcèlement dans la rue, différente des textes qui existent déjà ? Faut-il le distinguer des agressions sexuelles au travail ou au domicile ? Ou le gouvernement, ainsi, ne se défausse-t-il pas dans le débat ouvert par les témoignages de milliers de femmes ? Quitte, une nouvelle fois, à montrer du doigt « les quartiers difficiles »…
Du jamais-vu. Depuis début octobre, l’affaire Weinstein provoque une onde de choc et a déclenché une libération spectaculaire de la parole sur les réseaux sociaux, aux États-Unis et ailleurs. Des milliers de femmes victimes de harcèlement, d’agressions, voire de viol, témoignent. Des paillettes d’Hollywood à la rue, aucun milieu, aucun espace n’est épargné. Et le scénario est souvent le même. Ce que la société avait longtemps réprouvé mais toléré devient inacceptable. Pourquoi maintenant ? « Parce que ça finit par s’accumuler ! » tempête la sociologue Marie Duru-Bellat, auteure de « la Tyrannie du genre » (1). « Au travail, le problème était identique au début du siècle dernier, dans les usines.

→   Lire Plus

À propos de l’écriture inclusive

Déclaratipon de l’Académie Française sur l’écriture dite « inclusive » adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

→   Lire Plus

Donnons-nous les moyens d’agir contre le harcèlement sexuel

— Par un collectif —
Les députés de La France insoumise saluent le courage des femmes qui dénoncent le harcèlement sexuel. Ils estiment que le  » budget d’austérité  » ne permet pas de combattre ce fléau

Le fait n’est plus divers mais social, culturel, politique. C’est une rupture majeure. La libération massive de la parole contre le harcèlement sexuel et les violences sexistes marque une étape décisive pour que cessent, dans la réalité, tous ces actes qui humilient, agressent, violentent les femmes par millions. Après les affaires DSK puis Baupin – ce dernier a obtenu un non-lieu – , les révélations concernant Harvey Weinstein et, dans la foulée, le flot impressionnant de témoignages dans les médias et plus encore sur les réseaux sociaux constituent un point d’appui exceptionnel. Des femmes osent parler, précisément, massivement, là où le silence était la norme. Cette parole est rendue possible parce qu’elle devient collective, publique. Nous saluons le courage des femmes qui mettent au jour des comportements inadmissibles dans une société qui prétend viser à l’égalité et à la liberté.

Ce qui se dénoue concerne toute la -société : les violences sexuelles ne sont évidemment pas réservées à l’univers politique ou aux stars de cinéma.

→   Lire Plus

Féminisme nouvelle génération

— Par Marie Barbier —

La libération de la parole des femmes qui s’opère actuellement sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences sexuelles est concomitante avec le renouveau d’un mouvement qui apparaît plus fort que jamais.

Elles « osent le clito », « balancent leur porc » et « payent leur shneck ». Comme les mots d’ordre de ces campagnes récentes, les féministes d’aujourd’hui ont le vent en poupe. Elles dénoncent les harcèlements sexuels, le tabou des règles, l’emprise des médecins sur leur corps ou la langue française patriarcale avec une audience que leur envieraient leurs ancêtres suffragettes. Cette libération de la parole autour des violences ne sort pas de nulle part. Elle s’ancre dans un mouvement profond qui secoue la France depuis plusieurs années. Nouvelle vague, renouveau, troisième vague ou nouvelle génération, si les mots utilisés font parfois débat, tout le monde s’accorde à dire que le mouvement féministe est aujourd’hui plus fort que jamais. «  “Nouvelles féministes”, ça me fait penser à ces pubs qui vantent la nouvelle composition d’un produit, alors que c’est exactement la même chose qu’avant ! 

→   Lire Plus

« Culture Égalité » en solidarité avec la Dominican National Council of Women 

— Par George Colette Arnauld, Militante de Culture égalité —

Nous avons amené 547 produits divers : des produits d’entretien ménagers, corporels, hygiéniques, alimentaires, de maison, vêtements…
Nous avons récolté 650 euros.
Modeste collecte, mais cela a permis à l’association féministe Culture égalité, de partir pour la Dominique samedi 21 octobre 17 à 7h par l’Express des Îles qui nous a pris 4 cartons gratis. Nos valises et sacs perso pour 75 Kg.
Un 1er choc déja dans le bateau en voyant cette verte île (qui retrouve quelques feuilles) avec des arbres « déprélés ».
Nous sommes accueillies par 3 femmes de l’association dont Vania David la présidente. L’émotion est trop forte, trop contente de la serrer dans nos bras après avoir enfin pu les avoir au tél et là les embrasser. 
Le choc continue dès le 1er pas posé. Roseau dans un état qu’aucune de nous ne pouvait s’imaginer. Du mal à retenir notre émotion quand nous allons au siège de la DNCW. Nous l’avions vu 2 ans plus tôt. Modeste mais accueillant, un peu comme le nôtre à Culture égalité.

→   Lire Plus

 » Santé des femmes et sexisme médical – De quoi parle-t-on? »

Vendredi 13 octobre de 16h a 18h au stade Louis Achille

Dans le cadre des Ateliers du coeur, l’association Coeur et Santé à le plaisir de recevoir L’Union des Femmes de Martinique pour un échange sur le thème
 » Santé des femmes et sexisme médical – De quoi parle-t-on? »
Au stade Louis Achille
2e batiment vers le fond

Participation:
– Adhérent-e-s de coeur et santé: gratuit
– Adhérent-e-s ufm : 3€
– Invité-e-s et grand public : 5€.
Infos : 0696 23 32 83
Nous vous attendons nombreuses et nombreux!

Une nouvelle fois nous contribuons à la connaissance de l’Histoire de Martinique en expliquant l’apport des femmes à cette histoire.
Vouloir parler du rôle des femmes, c’est revisiter l’Histoire autrement.
L’Histoire, et singulièrement l’histoire sociale de notre pays, est faite aussi de ces travailleuses et travailleurs anonymes du quotidien, qui ont marqué leur époque et qui imprègnent encore notre vie d’aujourd’hui.
Les femmes, en tant que groupes sociaux, ont joué un grand rôle dans notre histoire.
Parler d’elles, c’est leur rendre hommage, les faire connaitre et reconnaitre, et aller contre les oublis de l’Histoire pour les femmes, mais aussi pour les classes laborieuses de notre pays.

→   Lire Plus

Faut-il pénaliser le féminicide?

Féminicide (n. f.) : homicide directement causé par la condition féminine de la victime, comprenant souvent un mobile machiste ou misogyne.

À la maison, au travail, dans la rue… en temps de paix comme en temps de guerre, la violence envers les femmes est un fléau mondial qui ne connaît ni les frontières géographiques ni les barrières sociales. Trop souvent tue, insuffisamment réprimée, elle conduit pourtant des milliers de femmes à la mort.

Moins de 40% des femmes victimes de violence demandent de l’aide. Celles qui font la démarche s’adressent pour la plupart à leur famille ou leurs amis. Très peu se dirigent vers des institutions telles que la police ou des services de santé. Un travail de sensibilisation est donc nécessaire non seulement auprès des autorités, mais aussi des familles et des communautés dans leur ensemble, car ce sont les premières capables d’aider les victimes ou de prévenir les violences.De plus, certaines caractéristiques telles que l’orientation sexuelle, la condition économique, l’appartenance ethnique, ou des situations telles que les crises humanitaires, les conflits et les situations de post-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.

→   Lire Plus

Les femmes au sein du conflit armé colombien

Dans le cadre des négociations de paix (2012–2016) entre le gouvernement du Président Juan Manuel Santos et les FARC-EP, une sous-commission « Genre » s’est imposée au sein de la Délégation gouvernementale présente à La Havane, en septembre 2014. Cela a pu se faire grâce aux mobilisations des organisations de femmes colombiennes et à la prise en compte de l’approche genre comme élément clé de la réussite de la mise en place des accords et du processus de construction d’une paix juste, équitable et durable.

Maria Àngela Holguin, María Paulina Riveros et Nigeria Renterí ont présenté 7 172 propositions à la table des négociations au nom de 301 organisations de femmes victimes de la violence et du conflit armé, parmi lesquelles notre partenaire Taller Abierto. Ces propositions portaient sur « les conditions pour que les femmes, ainsi que toute personne avec une identité de genre différente, puissent accéder dans une égalité de principe à tous les bénéfices de vivre dans un pays sans conflit armé¹ ».

En Colombie, les droits des femmes, comme d’ailleurs ceux des populations autochtones, des afrodescendants et personnes LGTB, n’ont jamais été prioritaires dans les politiques publiques jusqu’à la signature des Accords de paix en 2016.

→   Lire Plus

 » En Inde, les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux « 

Interview de Sebastian Deviraj, coordinateur de l’association FEDINA, partenaire de Terre des Hommes, qui vient en aide à de nombreuses femmes victimes de violences dans le sud de l’Inde.
Quelle est la place des femmes dans la société indienne ?
Traditionnellement, les femmes ont toujours été réduites à une condition inférieure. De fait, quelques-uns de nos écrits proclament que les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux. Une femme est encensée pour son rôle de mère ou d’épouse, mais cela permet de lui soutirer un travail non rémunéré. En tant que mère ou qu’épouse, elle travaille constamment, de 5 heures du matin jusque tard le soir, pour sa famille ou pour la société. Dans les zones rurales, elle effectue de très nombreux travaux économiques qui ne sont pas reconnus et pas rémunérés.
Les femmes occupent de plus en plus d’emplois salariés. quelles en sont les conséquences ?
Aujourd’hui, les femmes intègrent de plus en plus l’économie de marché, elles y sont forcées. Certaines industries, comme l’industrie textile, emploient un grand nombre de femmes : à Bangalore, sur un demi-million de travailleurs, 90% sont des femmes.

→   Lire Plus

Une femme a été tuée parce que femme!

— Par Culture Égalité —

Encore une fois, une femme est retrouvée assassinée avec ses enfants ! Et encore une fois, les soupçons se portent sur le compagnon de la victime ! L’association féministe martiniquaise Culture Egalité s’incline avec compassion sur le martyr des victimes et les souffrances de leurs proches. Elle réclame, bien sûr, que toute la lumière soit faite, que le coupable soit châtié de façon exemplaire, et que tous les moyens de prévention soient mis en place (écoute, «Téléphones grave danger», refuges…) Mais elle appelle aussi les pouvoirs publics, les médias, les publicistes… tous les citoyens et toutes les citoyennes à une prise de conscience : cette femme a été tuée parce qu’elle est une femme, parce qu’elle vivait dans une société patriarcale et machiste qui n’accorde pas la même valeur aux femmes et aux hommes. Il est de notre devoir à tou.tes de lutter sans relâche pour une société où femmes et hommes seront égaux en droits et en dignité et où la vie de tous et de toutes aura une égale valeur.

Contact

Huguette Bellemare

0696 33 66 92

→   Lire Plus

Encore un acte de barbarie envers une femme et ses enfants !

Non aux féminicides !

— Communiqué de l’UFM

Nous apprenons avec stupéfaction et horreur l’assassinat d’une jeune femme et de ses deux enfants, dont l’auteur était son compagnon.

Il y a quelques jours, nous évoquions tristement le chiffre de 123 femmes tuées par leur compagnon et de 9 enfants tués en même temps que leur mère en 2016 en France. Nous nous réjouissions de ne pas faire partie de ces terribles statistiques depuis plusieurs années.

il y a à peine une semaine, nous évoquions également tristement le cas d’une femme et de ses 3 enfants tué-e-s dans l’Oise par le mari et père.

Aujourd’hui, la barbarie s’exerce ici chez nous. Ces faits, ce crime, sont inacceptables.

Aucun féminicide ne doit passer sous silence. Nous disons encore et toujours NON !

·ll faut dénoncer encore et toujours cette violence envers les femmes dans le couple,

·Il faut dénoncer encore une fois, et chaque fois, cette volonté de contrôle et de domination qui s’exprime par la violence machiste, et qui n’a rien à voir avec de l’amour,

·Il faut que les hommes auteurs de violences comprennent que les actes de violences physiques, verbales, et psychologiques sont inacceptables, et que la loi les condamne.

→   Lire Plus

« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

→   Lire Plus

Violences conjugales

— Communiqué de l’UFM—

Les chiffres du nombre d’homicides victimes de violences conjugales en France en 2016 viennent de paraître.

123 femmes ont été tuées par leur compagnon, et 34 décès d’hommes ont été recensés.

Un aspect de leur analyse n’est pas souvent mis en avant par les médias qui en ont parlé chez nous : sur les 28 femmes auteurs d’homicides, 17 d’entre elles étaient victimes de violences.

Il faut aussi souligner le nombre impressionnant d’enfants impacté par ces actes : 9 enfants tués en même temps que leur mère, 16 témoins du crime, 22 étaient présents dans la maison.

16 autres enfants ont été tués sans que le parent soit tué.

Ces chiffres sont toujours le reflet d’actes horribles et toujours en progression par rapport à 2015.

Nous pouvons nous réjouir en Martinique de ne pas avoir eu d’homicide, mais nous ne pouvons pas passer sous silence le fait que la Guyane et la Réunion sont au dessus de la moyenne à ce hit-parade macabre, et que depuis début 2017 la Guadeloupe compte plusieurs femmes tuées par leur conjoint.

→   Lire Plus

Thérèse Yoyo : réactions à sa disparition

L’Union des Femmes de Martinique salue la mémoire de Mme Thérèse YOYO, décédée hier, 22 août 2017.
Son engagement en faveur des droits des femmes, en acceptant d’être la 1ère déléguée aux droits des femmes de Martinique, en sacrifiant sa vie professionnelle voire plus… mérite le respect et est un exemple.
Elle a aussi beaucoup œuvré au Centre d’Etudes, de Documentation, d’Information Familiale et de formation (C.E.D.I.F).
Femme de conviction et généreuse, elle a aussi été la 1ère femme bâtonnière au barreau de Martinique et une avocate pleine d’humanité et de compétence.
L’UFM adresse ses condoléances à sa famille et en particulier a son mari, Dr Michel YOYO.

Communiqué de l’association CULTURE ÉGALITÉ
Nous avons appris avec tristesse la mort de Thèrèse Likao Yoyo. Femme d’avant-garde, elle a été la 2e femme avocate et la 1e bâtonnière en Mque. Féministe convaincue et active, elle a œuvré au CEDIF(Centre d’études, de documentation, d’information familiale et de formation) pour l’éducation sexuelle des jeunes femmes et pour le planning familial. Elle a été également la première femme déléguée aux droits des femmes sous le gouvernement François Mitterrand en 1982.

→   Lire Plus