Dans une tribune publiée sur franceinfo, ces femmes journalistes expliquent pourquoi elles participeront aux rassemblements organisés le 24 novembre pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles.
Alors que des milliers de personnes sont attendues samedi 24 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles, 409 femmes journalistes publient une tribune sur franceinfo, vendredi, pour expliquer pourquoi elles prendront part au mouvement #NousToutes. Dénonçant le sexisme et les violences sexuelles au sein des rédactions, elles pointent également du doigt les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes journalistes. Elles s’expriment ici librement.
Déterminé·e·s à en finir avec les violences sexistes et sexuelles, plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont annoncé qu’elles et ils manifesteront le 24 novembre 2018 sous le mot-dièse #NousToutes.
Nous, femmes journalistes, ferons partie du mouvement. Pour qu’il ne soit un jour plus possible d’asséner cette vérité : chaque jour, en France, des femmes sont harcelées, menacées, violentées, violées, tuées parce qu’elles sont des femmes.
La presse pas épargnée
Une partie de la presse française s’est mobilisée pour rendre compte, depuis un an, du phénomène #MeToo.