Catégorie : Féminismes

Des associations dénoncent les jouets porteurs de stéréotypes sexistes

— Par Corinne Binesti —

À l’heure des emplettes de Noël, l’univers du jouet véhiculerait des stéréotypes sexistes en France, selon des associations féministes, comme Osez le féminisme et Les Chiennes de garde. Alors que celles-ci réitèrent en 2018 leur campagne nationale « Marre du rose », de nombreux spécialistes affirment que les enfants doivent « avoir le choix », pour leur propre équilibre

Lire aussi :

Jouets de Noël : quels choix ?— Par Nathalie Driguez, militante UFM (Union des femmes de Martinique)—

Filles et garçons : mêmes jouets !— Par Marie-Josèphe Sellaye-Hardy Dessources, de l’ UFM —

« Dans ma maison, j’ai une trentaine de poupées et poupons, assure Baptiste,7 ans. Je les adore, parce qu’ils sont articulés. C’est cool, on peut leur faire bouger la tête et tout. Il y a des filles que j’ai appelées Spiderman et un poupon que j’ai appelé Rose. »

Si naturellement, pour un enfant, le jeu n’est pas forcement sexué, l’industrie du jouet segmente toujours le marché entre filles et garçons. Aussi, dans les rayons de certaines grandes enseignes, la couleur rose continue à être attribuée aux filles et le bleu aux garçons.

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Le travailleur pauvre est une femme

Quel est l’état des inégalités de genre et comment évolue la situation des femmes travailleuses en France ?  Dans son nouveau rapport “Pauvreté au travail : les femmes en première ligne“, Oxfam tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé aujourd’hui aux femmes qui cumulent activité(s) professionnelle(s) et pauvreté.

En novembre 2017, alors fraîchement élu président de la République, Emmanuel Macron l’avait promis. Il sera “personnellement attentif” à l’égalité hommes-femmes, définie comme “grande cause” de son quinquennat, et mettra un point d’honneur à “faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste”.

Pourtant, depuis cet engagement porteur d’espoir, le sort des femmes ne s’est pas amélioré, bien au contraire. Entre 2006 et 2017, la part de femmes en activité professionnelle et pauvres est passée de 5,6 % à 7,3 %. Les mères de famille monoparentale sont particulièrement touchées par ce phénomène : parmi celles qui travaillent, plus d’un quart vivent sous le seuil de pauvreté, soit un million de femmes.

Pour évaluer et mettre en lumière les causes profondes de l’accroissement du nombre de travailleuses pauvres, Oxfam décrypte les multiples facteurs à la racine de la pauvreté des femmes travailleuses en France.

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Grève des bus. Les femmes payent encore le prix fort !

— Par L’Association féministe martiniquaise Culture Égalité —

Les femmes, c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun ! Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial.

Or, pendant 15 jours (du 10 au 25/11), sur le secteur de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs ont été à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk n’a circulé ni non plus aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP – cette réalisation qui devait résoudre tous nos problèmes de transport, que nous avons tant attendue et qui nous coûte si cher !

Pour les femmes et pour toute la population modeste, ce fut encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Ce fut plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux ; plus de stops à quémander…

Mais ce n’est pas fini !

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Eliane Viennot: «La langue française n’est pas misogyne»

—Par Alice Develey —

INTERVIEW – La féminisation des noms de métiers et l’écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française. La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné.

L’écriture inclusive que beaucoup, comme l’Académie française, décrivent comme un «péril mortel pour la langue», a ses défenseurs. La professeure de littérature de la Renaissance et historienne, Eliane Viennot, en fait partie. Selon elle, la langue française traduit une inégalité existante alors même «qu’elle est équipée pour dire l’égalité». Elle explique au Figaro pourquoi il est nécessaire de remettre en question la règle du masculin qui l’emporte sur le féminin et précise que l’État est tout à fait légitime pour trancher les querelles linguistiques.

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Danièle Magloire, prix « Champion des droits de la personne » en Martinique

Les 30 novembre, 2 décembre & 10 décembre 2018

L’Association féministe martiniquaise Culture Egalité a le plaisir d’accueillir Danièle Magloire, sociologue et féministe haïtienne, récipiendaire en 2018 du prix« Champion des Droits de la personne » décerné par le gouvernement canadien et par les organisations haïtiennes pour ses travaux et son engagement citoyen.

Madame Magloire animera plusieurs manifestations :

le vendredi 30 novembre à 18h30, une
conférence ouverte à tous et toutes : « Les femmes dans la Cité ». 

le dimanche 2 décembre de 9h à 16h, un atelier réservé aux élues et aux femmes impliquées dans la vie politique et citoyenne : « Comment mettre en place,  dans les projets d’aménagement de notre pays, des politiques de développement qui tiennent compte des attentes et des besoins des femmes. »

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Grève des bus. Elles payent encore le prix fort !

— Par Culture Égalité —

La situation n’ayant pas bougé d’un iota, nous reprenons presque mot pour mot un article rédigé le 20 avril 2018 !

Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial!

Or, depuis 15 jours, sur le territoire de la CACEM (Fort-de-France, Saint-Joseph, Lamentin, Schœlcher), les transports collectifs sont à l’arrêt : aucun bus du réseau Mozaïk ni aucun Bus à Haut Niveau de Service du TCSP ne circule.

Pour les femmes et pour toute la population modeste, c’est encore plus de difficultés pour aller travailler, pour se soigner, pour s’approvisionner, et pour que les enfants aillent étudier… Plus de marche à pied, des attentes plus longues, des trajets plus compliqués et plus onéreux, plus de stops à quémander !

Et cette situation dure ! Depuis le début de l’année cela fait une cinquantaine de jours de perturbations.

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Soudan du Sud: une fille de 17 ans vendue aux enchères sur Facebook

Au Soudan du Sud, la mise aux enchères d’une jeune fille destinée à être mariée provoque la consternation. Ses parents ont fait un appel au plus offrants sur les réseaux sociaux. Les organisations de protection des enfants s’insurgent contre cette pratique dans le pays et rappellent que le mariage des jeunes filles de moins de 18 ans est interdit par la loi du pays.
Destinée à être mariée, une jeune fille de 17 ans originaire du Soudan du Sud a été attribuée pour un prix équivalent à 500 vaches, deux voitures de luxe, 10 000 dollars, deux vélos, un bateau et quelques téléphones portables.

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Debout les femmes, l’hymne féministe

— Par Marie Merdrignac —

À l’initiative du duo Brigitte, 37 musiciennes et artistes françaises ont enregistré une reprise de L’Hymne du MLF. Les bénéfices tirés de la chanson féministe, diffusée à la veille de la marche contre les violences sexuelles et sexistes, seront reversés à une structure qui accueille les femmes vulnérables, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Levons-nous femmes esclaves / Et brisons nos entraves / Debout, debout, debout ! » Repris en chœur par le duo Brigitte et 37 autres musiciennes et artistes françaises, le refrain de L’Hymne du Mouvement de libération des femmes (MLF) fait frissonner.

« L’idée était de reprendre ce chant ensemble, comme une armée », raconte Aurélie Saada (Brigitte), au magazine Elle.

Le résultat, enregistré en juin, a été dévoilé ce vendredi, à la veille de la marche contre les violences sexistes et sexuelles et à deux jours de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Les bénéfices engendrés seront reversés à la Maison des femmes de Saint-Denis, une structure qui accueille les victimes de violence et les femmes vulnérables.

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#NousToutes : 400 femmes journalistes appellent à marcher samedi contre les violences sexistes et sexuelles

Dans une tribune publiée sur franceinfo, ces femmes journalistes expliquent pourquoi elles participeront aux rassemblements organisés le 24 novembre pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles.

Alors que des milliers de personnes sont attendues samedi 24 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles, 409 femmes journalistes publient une tribune sur franceinfo, vendredi, pour expliquer pourquoi elles prendront part au mouvement #NousToutes. Dénonçant le sexisme et les violences sexuelles au sein des rédactions, elles pointent également du doigt les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes journalistes. Elles s’expriment ici librement.


Déterminé·e·s à en finir avec les violences sexistes et sexuelles, plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont annoncé qu’elles et ils manifesteront le 24 novembre 2018 sous le mot-dièse #NousToutes.

Nous, femmes journalistes, ferons partie du mouvement. Pour qu’il ne soit un jour plus possible d’asséner cette vérité : chaque jour, en France, des femmes sont harcelées, menacées, violentées, violées, tuées parce qu’elles sont des femmes.

La presse pas épargnée

Une partie de la presse française s’est mobilisée pour rendre compte, depuis un an, du phénomène #MeToo.

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Les gilets jaunes peuvent-ils éclipser la marche de #NousToutes contre les violences sexistes ?

Les gilets jaunes vont-ils éclipser les foulards violets, couleur de #NousToutes ? Certains participants craignent que les gilets jaunes accaparent l’attention médiatique ce samedi 24 novembre.

Voilà des mois que le collectif #NousToutes prépare, organise et tente de fédérer en son sein différents courants aux positions parfois contradictoires. Il est hors de question pour lui d’abandonner ou de reculer maintenant. Les grandes marches contre les violences sexistes et sexuelles, dont l’appel a été relayé par près de 250 personnalités, se tiendront ce samedi 24 novembre, dans une cinquantaine de villes françaises, à la veille de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Elles risquent pourtant d’être concurrencées par les gilets jaunes : ces derniers jours, plusieurs appels ont été lancés dans leurs rangs pour poursuivre les mobilisation ce samedi. Le mouvement a beau fléchir, les gilets jaunes entendent bien lui donner un second souffle à la faveur de nouveaux rassemblements.

À lire aussi » 250 personnalités appellent à une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles

«Les violences contre les femmes sont un enjeu social, politique, économique et culturel de premier plan, elles ne peuvent pas être reléguées au second rang», écrivent les organisatrices à ceux et celles qui ont pu se demander si elles avaient envisagé d’annuler ou de reporter la marche.

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La PMA, six ans de reports et de couardise

— Par Mathieu Magnaudeix —
Depuis six ans, François Hollande puis Emmanuel Macron ont repoussé à de nombreuses reprises l’accès à la procréation médicale assistée pour les femmes. La preuve de leur couardise, bien plus que de celle de la société française.

C’était il y six ans, un jour d’hiver à l’Assemblée nationale, juste avant Noël. Les députés du groupe majoritaire s’étaient écharpés dans une salle du Palais-Bourbon. Il y avait eu des protestations, des échanges passionnés. Mais à la fin, un vote avait été organisé : ce 19 décembre 2012, six mois après l’élection de François Hollande à l’Élysée, les élus socialistes, qui disposaient d’une confortable majorité absolue, avaient décidé d’inclure la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes dans la loi à venir autorisant le mariage des couples de même sexe.

Quelques jours plus tard, l’Élysée tuait discrètement l’initiative. Une future loi « famille » était annoncée incluant la PMA pour les lesbiennes. « L’extension de la PMA sera votée en 2013, je m’y engage », tweetait l’alors président du groupe socialiste, Bruno Le Roux.

Tandis que la Manif pour tous battait le pavé, le très courageux François Hollande, lui-même guère convaincu et entouré de conseillers hostiles, sous-traita la décision au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), chargé de préparer les lois de bioéthique.

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De mère en fille, trois femmes fortes

Dimanche 11 novembre 2018 à 8h 30 Le Vauclin

— Par Culture Égalité — 

Marche théâtralisée « Je demande la grand-mère, la mère et enfin Lumina »
Rendez-vous 8h30 Les Gites Lumina
LABROUE Coulée D’Or – LE VAUCLIN
Marche courte – niveau 1

Contact pour inscription 0696 537 116

Récemment, au mois de septembre, partout – en France, en Europe, en Martinique… s’est célébré le Patrimoine. Ce mot, bâti sur une racine latine signifiant père, désigne l’héritage matériel et immatériel qui nous vient de nos ancêtres masculins ! Les mères, elles, et plus généralement les femmes, continuent d’être ignorées…

Mais nous avons décidé, nous, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine.

Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !

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U.F.M. : l’espace Jane Lero s’anime !

A partir d’octobre 2018, l’Espace Jane Lero de l’UFM devient un lieu d’information, de rencontres, d’expression, de débats avec des animations régulières : ateliers, expos, rencontres artistiques et culturelles.. Les portes sont grandes ouvertes aux femmes ou aux femmes et aux hommes selon l’animation !

Après notre 1ere expo de la saison « Regards sur L’IVG chez nous et dans le monde » jusqu’au 16 octobre, l’UFM vous propose 2 RENDEZ-VOUS REGULIERS MENSUELS OUVERTS à TOUTES LES FEMMES à l’Espace Jane Lero, au 17 rue Lamartine, :

-Atelier juri-pratique DWA FANM : Un thème différent chaque mois, pour s’informer sur des questions de droit pratiques avec une des avocates de l’UFM, Maitre Nathalie Driguez

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Les manifestations autour du matrimoine de la Martinique

— Par Culture Égalité —
A Culture Egalité, nous avons décidé, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine. Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !
 

 C’est ainsi que nous avons commencé à sortir de l’oubli les femmes qui ont fait notre histoire et notre société : l’intellectuelle militante Suzanne Roussi Césaire, ainsi que sept Rebelles et Marronnes… Pour cette saison, l’Axe Matrimoine vous propose deux nouvelles manifestations :

 

Une caravane historique  en Hommage à

o   TINE, la libre de savane, et MONIQUE, toutes deux de l’habitation SPOUTOURNE

o   Laurence MARCLAY, ouvrière de 19 ans sur l’habitation BASSIGNAC.

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L’appel de 440 historiennes françaises : « Mettons fin à la domination masculine en histoire »

Avant les Rendez-vous de l’histoire de Blois (du 10 au 14 octobre), un collectif d’historiennes déplore le manque persistant de parité au sein de leur discipline.

Tribune. Comme chaque année, la communauté historienne inaugure son salon du livre. Les Rendez-vous de l’histoire de Blois sont d’abord, comme le dit le dépliant, une « gigantesque librairie » d’histoire où se pressent des centaines d’éditeurs et d’auteurs venus rencontrer leurs lecteurs. D’année en année, cette manifestation s’est imposée comme le moment de visibilité unique donné à la production et à la recherche historiques, avec ses stars, ses invités, ses évités, ses dîners, ses conférences à guichets fermés.

Autant le dire d’emblée : si nous n’employons pas l’écriture inclusive, c’est qu’au fond elle est peu nécessaire ici. La visibilité du livre d’histoire n’est que marginalement celle des historiennes, à l’image du visage flouté de Mona Lisa sur l’affiche du festival. Alors c’est vrai, beaucoup de chemin a été parcouru, grâce aux collègues qui nous ont précédées : la parité progresse au sein des manifestations, des commissions préparatoires et des jurys.

L’association Mnémosyne, qui milite pour l’histoire des femmes et du genre, a obtenu pour la première fois en 2010 de pouvoir organiser une table ronde.

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Insécurité. Un quart des femmes déclarent renoncer à sortir seules

Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi 25 septembre, 26 % des femmes déclarent ne pas sortir de chez elles en soirée si elles ne sont pas accompagnées. Globalement, 17 % des Français renoncent à quitter leur domicile seul.

Le sentiment d’insécurité est visiblement fort chez les Français. En effet, 17 % d’entre eux ne sortent plus seuls de chez eux, notamment le soir. C’est ce que révèle une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée mardi 25 septembre. Par ailleurs, plus d’un quart des femmes (26 %) ne veulent plus sortir de chez elles seules, contre 6 % des hommes.

Réalisée auprès de 16 000 individus âgés de 14 ans et plus, dans le cadre de l’enquête annuelle « Cadre de vie et sécurité », la consultation vient confirmer de précédents travaux portant sur le sentiment d’insécurité dans notre pays, indique BFM TV.
Les grandes villes plus touchées

Autre indication de l’étude : parmi les femmes déclarant ne pas sortir de chez elles sans compagnie, elles sont plus de la moitié à adopter ce comportement dès le début de soirée, contre 43 % des hommes.

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Septembre 2017 – septembre 2018 : non aux féminicides !

Nous nous souvenons, pour en finir avec les violences envers les femmes !

— Par l’UFM —

Il y a un an, à cette date, la Martinique apprenait avec horreur la barbarie de l’assassinat d’une jeune femme, Leila, et de ses deux enfants, par son compagnon.

Ce meurtre venait rompre une longue période sans drame conjugal, mais pas sans violences, en Martinique.

Aujourd’hui, un an après, nous devons nous souvenir, parce qu’AUCUN FÉMINICIDE NE DOIT ÊTRE BANALISÉ.

Notre pensée va vers sa famille, ses ami-es et ses collègues. Nous partageons leur peine qui doit être immense pour ce terrible premier anniversaire.

Nous devons aussi nous souvenir,

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Où allons-nous ?

— Par Térèz Léotin —

Il était une fois un petit pays dans lequel vivaient près de 400.000 habitants. Dans ce petit pays de presque 400.000 habitants, il était une population qui essayait de se tenir par la main. Nous disons bien « essayait » car dans ce petit pays de près de 400.000 habitants, il y en avait d’autres qui comme partout ailleurs du reste, luttaient rien que pour que le drap ne recouvre qu’eux seuls.
Faisant des mains, faisant des pieds, il en était qui se battaient farouchement pour mépriser tous ceux- là et, résistant, voulaient garder le cap de l’honneur, celui de la liberté d’être, envers et contre tous.
Il était donc ce petit pays, celui des femmes connues et aussi des autres moins connues. Il était ce petit pays dans lequel la femme serait soi-disant, le « potomitan » vénéré. Cependant pour peu que certaines aient horreur de tricher avec l’âge, pour peu qu’elles aient choisi de laisser quelques fils blancs envahir ou garnir leur chevelure, il était celui tout récent de l’appellation à tout va, dans laquelle elles deviennent la « mamie » de chacun, la « mamie » de tout le monde.

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L’UFM s’insurge et dénonce la campagne mensongère sur la loi Schiappa

Intox :« Vous avez-là l’illustration d’un livre au programme officiel pour initiation à la sexualité dès la maternelle »

L’UFM s’insurge et dénonce la campagne mensongère sur la loi Schiappa en cours actuellement sur les réseaux sociaux. Ces informations toutes plus fallacieuses et complètement folles les unes que les autres, (étayées de documents soi-disant authentiques, provenant notamment des milieux d’extrême droite), sont largement relayées par de nombreuses personnes, certaines mêmes étant connues comme sensées et réfléchies, sans aucune analyse ni filtre de leur part.

Lire aussi : Les intox en images sur la « loi Schiappa »

Comme toutes les associations féministes et de nombreuses personnes, nous avons critiqué cette loi, sur l’absence de définition d’un âge présomption de non-consentement des mineurs, comme cela avait été annoncé, pour se contenter d’une formulation plus vague.

Elle a cependant, et c’est extrêmement important et positif, allongé de 10 ans les délais de prescription concernant les viols (reconnus comme des crimes) et agressions sexuels (reconnus comme délits) sur mineurs, leur permettant de passer de 20 à 30 ans après la majorité la possibilité de dénoncer ces actes du fait de leur terrible impact sur les victimes.

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Un atelier pour répondre aux besoins spécifiques des femmes en recherche d’emploi

Mercredi 29, jeudi 30 et vendredi 31 août de 8h30 à 12h30.

C’est avec ces chiffres à l’esprit que l’association féministe Culture Egalité a décidé de proposer aux Martiniquaises en recherche d’emploi un atelier de 3 heures conçu pour répondre aux problèmes spécifiques que rencontrent les femmes lorsqu’elles doivent valoriser et « vendre » leurs qualités et compétences.

En Martinique la majorité des chômeurs sont des chômeuses et les femmes ont 2,5 fois plus de chance que les hommes d’occuper un emploi précaire (INSEE, Flash Martinique du 7/3/2108 ). 

Cet atelier est ouvert, sur inscription, à toute femme en recherche d’emploi ou de reconversion. Une participation symbolique de 3 euros est demandée.

Les premiers ateliers auront lieu le mercredi 29, le jeudi 30 et le vendredi 31 août de 8h30 à 12h30.

8 femmes maximum par atelier. Inscriptions : asso.culture.egalite@gmail.com ou SMS au 0696 97 08 01 –  Objet : ATELIER EMPLOI SEPT. 2018 

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Enquête ouverte sur le harcèlement d’une jeune femme au Café Chéri à Paris

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, lundi, après la plainte d’une jeune femme ayant dénoncé, vidéo à l’appui, son agression à Paris par un homme qui l’a frappée au visage en pleine rue lorsqu’elle a répondu après des remarques obscènes.
http://www.france24.com/fr/tag/harcelement/

Marie L., 22 ans, avait été frappée au visage en pleine rue, à Paris, après avoir répondu à des remarques obscènes. Des faits qu’elle avait dénoncés en diffusant une vidéo et pour lesquels elle avait porté plainte. Lundi 30 juillet, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour des faits qualifiés de harcèlement sexuel et violences avec arme, – en l’occurrence un jet de cendrier vers la plaignante – ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à 8 jours. L’enquête de flagrance a été confiée au commissariat du 19e arrondissement.

>> À lire : La mobilisation #MeToo et #Balancetonporc contre le harcèlement sexuel descend dans la rue

L’affaire est partie mercredi d’un post sur Facebook : images de vidéosurveillance à l’appui, Marie L. a raconté sur le réseau social comment un homme lui avait adressé la veille des « bruits/commentaires/sifflements/coups de langue sales, de manière humiliante et provocante » alors qu’elle rentrait chez elle, dans le nord-est de Paris.

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« Nous Toutes » : « Pour que Metoo se transforme en actions concrètes »

— Par Emmanuelle Hirschauer —

Créé par un collectif d’associations, le mouvement « Nous toutes » veut organiser, sur le terrain, une « déferlante féministe contre les violences sexistes et sexuelles ».

Le planning familial, le Groupe F, Osez le féminisme !, le Mouvement du Nid, la Maison des femmes de Montreuil… Ces associations féministes et bien d’autres étaient réunies le 3 juillet dernier à la Bourse du travail, à Paris, pour bâtir les fondements du mouvement « Nous toutes ».

Etaient également présentes des militantes féministes de longue date, des représentantes de la société civile, mais encore des personnes intéressées par la question des violences faites aux femmes. En tout, une petite foule dont le projet est de croître pour former, le 24 novembre prochain, une « déferlante féministe contre les violences sexistes et sexuelles », dans la rue.

Le mouvement est parti de ce constat : depuis le mouvement #MeToo, ou #BalanceTonPorc dans sa version française, il n’y a pas eu de mobilisation collective sur le terrain, comme ça a été le cas dans d’autres pays, en Espagne, en Argentine ou encore au Chili.

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Avignon 2018 : « Les femmes se font baiser »

— Par Carole Thibaut —

Carole Thibaut, directrice du centre national dramatique de Montluçon (Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon), vient de refuser un #Molière au #FestivalAvignon2018, dans un discours contre le sexisme, et la domination masculine !
Voici le texte écrit et lu par Carole Thibault à Avignon :
« Je vous remercie pour ce Molière.
Probablement le seul Molière que je recevrai jamais.
Ce n’est pas une question de talent, il n’est pas question ici de talent.
Je suis désolée. J’avais commencé à écrire un truc rigolo.
Un de ces trucs pour lesquels on fait appel à moi de temps en temps.
Oh tiens si on invitait Thibaut. Elle est rigolote Thibaut. C’est une excitée rigolote. Elle nous casse bien un peu les coucougnettes avec ses histoires d’égalité femmes-hommes, mais elle est rigolote. Elle pique des gueulantes rigolotes, bien brossées. Et puis elle met des jolies robes. Elle porte bien. Elle fait désordre policé.
On devient vite le clown de service. Le bouffon du roi.
Et ici le roi, comme ailleurs, c’est la domination masculine.
Il a beau faire GENRE, le roi, il est et reste la domination masculine.

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Harcèlement de rue en Martinique : un sujet qui mérite débat ?

18 juillet, à 18 heures, à Un Œuf

— Par Géraldine de Thoré, membre de Culture Égalité —

Lundi 9 juillet a eu lieu au Cénacle un débat sur « le harcèlement de rue ». Le sujet polémique, mais intéressant touche à notre conception des relations à l’autre et plus précisément aux rapports entre les sexes. Malheureusement, il a été très rapidement escamoté.

D’abord par la journaliste et essayiste Peggy Sastre. Selon elle, le vrai sujet est les violences subies par les femmes dans le cercle familial et la diminution des violences sexistes en général, le harcèlement de rue étant une création des féministes radicales et non une réalité. Son attaque en règle des positions féministes sur ledit harcèlement a donc interdit d’aborder un sujet devenu nul et non avenu. Ensuite, par la psychiatre et psychanalyste Jeanne Wiltord qui explique le passage en quelques décennies du « simple pssit » à la violence verbale et sexuelle par le fait que notre société coloniale a privé les colonisé·es de « parole », fragilisant les hommes dans leur virilité, c’est-à-dire dans « leur capacité à parler en leur nom propre ». Les Martiniquais·es éprouveraient donc de la « difficulté à faire confiance à la parole » et lui préférait le « passage à l’acte ».

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Diversité dans les médias : « Il faut s’interroger sur la division genrée et raciale du travail journalistique »

La question soulevée par le journal « Libération » sur la diversité des profils au sein de sa rédaction met en lumière l’homogénéité de toute la profession, estime la chercheuse Marion Dalibert.

LIl n’existe, à ce jour, quune seule étude statistique sur la diversité ethnique et sociale des journalistes. Menée en 2009 par la commission « Médias et diversités » mise sur pied par le ministère de la culture, elle rencontra d’ailleurs un relatif échec : sur 117 entreprises de presse contactées, seules 40 avaient répondu aux questions. Le taux de réponse le plus faible est venu de la presse écrite (20 %), bien loin derrière la télévision (42 %) et la radio (78 %), plus actives sur le sujet depuis le début des années 2000.

Lire aussi, en 2010 : Les médias ne sont toujours pas le reflet de la société française

La quasi-absence de débat public concernant la diversité des profils dans les rédactions de presse écrite rend la démarche de Libération, le 3 juillet, tout à fait inédite. Un journaliste y a raconté, dans un article intitulé « La rédaction de “Libé” est-elle “blanche” ?

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