Catégorie : Université

Vus sous L’Œil du Doc

Mardi 11 juin 2019 à19h, campus de Schoelcher

Fin de saison culturelle en images à la BU du campus de Schoelcher, avec, mardi 11 juin, 19h, la projection des mini documentaires réalisés par des élèves de l’académie de Martinique dans le cadre de l’Oeil du doc 2019. Lancé en 2016, cet atelier d’éducation à l’image – et au sens critique- est renouvelé chaque année depuis, avec des établissements différents.

Durant trois mois, de janvier à avril 2019, d’un côté ou de l’autre de la caméra – jusques et y compris durant la phase de montage-, des écoliers et collégiens de l’académie de Martinique se sont attachés à réaliser six courts films documentaires les mettant en scène à partir de thèmes choisis par eux après un vote démocratique en classe : l’historique de leur établissement, la question du handicap en milieu scolaire, la culture du cacaoyer et les secrets de la chocolaterie Lauzéa, le métier de pêcheur ou encore la visite guidée du centre historique de Fort-de-France.

Chaque saison de L’Œil du doc dévoile ainsi son lot de personnalités qui, au contact de la caméra, émergent, émeuvent et interpellent nos certitudes d’adultes cuirassés et omniscients.

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La hausse controversée des frais d’inscription pour les étudiants étrangers a été publiée au Journal officiel

Les étudiants extra-européens devront ainsi s’acquitter de 2 770 euros en licence et 3 770 euros en master et doctorat, soit plus de dix fois plus que leurs homologues européens.

La mesure avait été vivement contestée après son annonce. La hausse des frais d’inscription universitaires pour les étudiants non-européens entrera en vigueur à la rentrée prochaine, selon deux textes publiés dimanche 21 avril au Journal officiel. Les étudiants extra-européens devront ainsi s’acquitter de 2 770 euros en licence et 3 770 euros en master et doctorat, soit plus de dix fois plus que leurs homologues européens, selon l’arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur.
Des exceptions citées

Un décret publié dimanche liste par ailleurs une série de cas selon lesquels les étudiants hors-UE pourraient être exonérés de cette hausse, notamment en raison de leur « situation personnelle » ou s’ils répondent « aux orientations stratégiques de l’établissement ». La hausse ne s’appliquera par ailleurs pas aux doctorants étrangers, avait également indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal fin février, ni aux étudiants non-Européens ayant déjà entamé leurs études en France.

Source Francetvinfo & AFP

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La Martinique aura-t-elle son université à l’insu de son plein gré ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Dans la concurrence que se font en divers domaines la Guadeloupe et la Martinique, le département-région sait se faire aider par le gouvernement grâce à ses parlementaires et son lobby d’anciens ministres, de gauche et de droite. De ce fait, la mésestime de la collectivité martiniquaise pour les partis nationaux ainsi que son dédain pour les fonctions ministérielles sont perçus par Gwada comme des reproches en creux pour sa propre participation à des gouvernements français. Celle-ci se tait mais n’en pense pas moins. En tout cas, les postures de rupture du pouvoir local martiniquais ont un coût politique. La plupart des arbitrages gouvernementaux effectués entre les deux territoires se font au détriment de la Martinique.
S’agissant de l’enseignement supérieur, la Guadeloupe a le beau rôle. Alors que la Martinique est toute entière préoccupée par son statut politique, son drapeau et son hymne, le pôle universitaire de la collectivité voisine a su, préférant le concret au panache, développer des unités d’enseignement jusqu’à atteindre 70% des équipements de l’Université des Antilles (UA) et des activités afférentes. Elle se prévaut ainsi d’une primauté incontestable sur le pôle Martinique, lequel a pu être désigné juste comme une antenne de l’UA.

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Transparence de Parcoursup : une bataille gagnée en Guadeloupe, mais pas la guerre…

— Par Alexandra Saviana —

L’université des Antilles doit communiquer le détail de ses critères de classement des candidats dans Parcoursup, selon une décision rendue par le tribunal administratif de Guadeloupe. Mais la transparence des algorithmes locaux est encore loin d’être acquise.

C’est une première victoire pour les avocats de la transparence de Parcoursup : le tribunal administratif de Guadeloupe a demandé, lundi 4 février, à l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats via la plateforme. L’établissement doit obtempérer dans un délai d’un mois, sous peine d’une astreinte de 100 euros par jour de retard. Le jugement a été salué par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), à l’origine du recours, comme une victoire pour « rompre l’opacité » de la très critiquée procédure d’affectation post-bac Parcoursup, entrée en application en 2018. La transparence des algorithmes locaux de la plateforme est toutefois loin d’être acquise, alors que l’université des Antilles a déjà annoncé se pourvoir en cassation.

« Cette décision récompense le travail que nous menons avec l’Unef depuis un an et demi sur les algorithmes locaux, c’est une première victoire », savoure auprès de Marianne Pierre Ouzoulias, féroce partisan de la transparence de Parcoursup.

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Université des Antilles : le chaos était prévisible.

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Le  renoncement de la Guadeloupe et de la Guyane à s’unir pour quoi que ce soit à la Martinique a connu sa première expression dans leur refus caractérisé de participer à la Grande région Antilles-Guyane envisagée il y a environ 50 ans. La Martinique y était seule favorable et elle avait raison, selon moi. La création de plusieurs institutions ou organismes régionaux pouvait paraître aller en ce sens. Mais il est évident que les autres collectivités craignaient que le statut de chef de file de la Martinique ne se prolonge dans la Grande région. Ce qui était d’autant plus insupportable que la conscience d’être des « pays » s’opposait à toute perte de souveraineté d’un DFA par rapport à l’autre. On a retrouvé le même réflexe quand se sont présentées les  dissensions à l’égard de l’académie et de l’université.
Il fallait être terriblement naïf et aveugle pour ne pas constater la volonté de la Guadeloupe d’avoir la haute main sur l’Université des Antilles et de se mettre en position de force pour créer sa propre université, au besoin par la mutilation du pôle Martinique.

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Vers la fin de l’Université des Antilles ?

— Par Danielle Laport (*)——

L’Université est le lieu privilégié de la connaissance, de la dialectique, de l’éveil des consciences, de la recherche pour combattre l’obscurantisme. L’Université contribue à donner les outils et clés de lecture nécessaires pour comprendre, réajuster intelligemment « aujourd’hui » et construire utilement « demain ». L’Université permet de s’ouvrir au Monde avec discernement et tolérance. En tout cas, c’est ce que l’on attend de cette institution.

Depuis maintenant 5 ans, notre Université est au cœur d’une actualité pour le moins perturbante. Entre suspicion de scandale financier avec le CEREGMIA en attente d’un procès judiciaire, éclatement de l’unité Martinique / Guadeloupe / Guyane conduisant à une Université Martinique / Guadeloupe, aujourd’hui nous entendons le sifflement d’un vent d’une possible Université Martinique.

A l’heure où les Universités se structurent sur les territoires en se regroupant pour créer des pôles puissants interdisciplinaires d’enseignement et de recherche afin d’attirer le plus grand nombre d’étudiants pour démultiplier les recherches, misant ainsi sur l’adage « le plus large contre le plus étroit », notre Université aurait-elle alors choisi le plus étroit ?

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Université : le signal n’est pas bon

— Par Justine Bénin, députée de la Guadeloupe —
Depuis plusieurs semaines, l’Université des Antilles vit une crise grave entre les pôles de Guadeloupe et de Martinique qui pourrait compromettre son avenir. Issu de la scission de la Guyane, cet établissement peine à trouver ses marques.
C’est pourtant un outil indispensable pour la valorisation de nos ressources et l’émergence de nos talents. Avec les parlementaires de Guadeloupe et de Martinique, nous avons tenté une méditation pour éviter cette crise et offrir à notre jeunesse des garanties de formation de qualité après le baccalauréat.
Le signal envoyé aujourd’hui n’est pas bon pour nos populations et pour l’État.
Formée dans cet établissement, soucieuse de préparer l’avenir, je ne peux resterinsensibleàcettesituation d’affrontement par voie de déclarations. Pouvons-nous prendre le risque d’une nouvelle scission alors que nos populations vieillissent et que nos jeunes sont tentés par les offres venant des grands larges ?

L’avenir de notre jeunesse en jeu

J’en appelle à la discussion sereine avec pour seuls fondements l’efficacité, le rayonnement de l’institution et l’équité dans la gestion des moyens.
C’est à ce prix et uniquement à ce prix que nous pourrons offrir à notre jeunesse l’envie d’investir dans nos territoires et d’apporter leur contribution au développement.

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Les « décoloniaux » à l’assaut des universités

— Par Matthieu Aron —

“Racialisé”, “racisation”, “islamophobie”… Ce vocabulaire, qui s’est installé dans le débat public, est issu d’une mouvance de pensée qui gagne du terrain à l’université. Certains s’en félicitent, d’autres dénoncent l’intolérance de ses partisans.

“Le féminisme islamique”. Sans point d’interrogation. Comme si les expressions “féminisme” et “islamique” pouvaient être accolées sans susciter la moindre controverse. Voilà sur quoi doivent plancher, à partir de cette semaine, les étudiants en sociologie et science politique de l’université Lyon-II dans le cadre d’un cours consacré aux “mouvements sociaux dans les Etats postcoloniaux”.

Photo : A l’université Paris-VIII. (Capture d’écran/Twitter)

A l’honneur lors de ces travaux dirigés, le livre de Zahra Ali “Féminismes islamiques” (éd. La Fabrique). Cette chercheuse à l’EHESS et à l’Institut français du Proche-Orient milite en faveur du port du foulard. Selon elle, le féminisme “bourgeois de Simone de Beauvoir” a été utilisé à “des fins coloniales, donc aujourd’hui postcoloniales et racistes”. Elle en prône donc un nouveau, “attaché au texte sacré et à la tradition prophétique” et propose: “une libération qui pose un tout autre rapport au corps […] marqué par des normes et par une défense du cadre familial hétérosexuel”.

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Université : crier « au loup ! » ne suffit pas

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Une opinion piquée sur l’internet m’amène à faire plusieurs observations. L’internaute déclare : « Nos politiciens veulent se retirer du cadre français en se camouflant dans des partis bô caye ; personne ne veut s’intégrer dans les partis nationaux pour afficher le territoire au sein du gouvernement. On se replie sans arrêt et le résultat est devant nos yeux ». Ces mots s’appliquent bien au rapport au gouvernement de la classe politique martiniquaise.
Le repli est incontestable et même provocateur. La Martinique est la seule collectivité de l’Outre-Mer à ne pas être représentée en France par un parti national, de droite ou de gauche. C’est une réalité que la Martinique et les Martiniquais doivent assumer sans pleurnicheries. L’invitation à ne pas voter pour certains partis locaux n’est pas à l’ordre du jour, car plusieurs scrutins ont consolidé la situation d’aujourd’hui. Les résultats sont déjà là, que sanctionnent de nombreux jeunes parmi ceux qui partent ; c’est le succès d’une politique sciemment développée et non une surprise ou un accident. Ce sont les résultats d’une politique constante et transpartisane qui nous distingue de tous les autres territoires et que les différents gouvernements ont reçus cinq sur cinq.

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À propos des classes passerelles BTS

Le SNUEP-FSU dénonce le « dispositif classe passerelle BTS » instauré en toute hâte pendant les grandes vacances, pour masquer les insuffisances de ParcourSup.
Ce dispositif, destiné aux bacheliers des lycées professionnels sans affectation et laissés pour compte, n’a de passerelle que le nom !
Ces classes en effet ne sont ni diplômantes, ni qualifiantes et ses élèves ne seront pas prioritaires l’année suivante pour une entrée en STS ou BTS. Aucune certification de prévu et elles ne déboucheront sur rien !
Ces bacheliers, qui pour beaucoup avaient obtenu un avis favorable de leur conseil de classe, auront donc, au final, passé une année blanche.
Le SNUEP-FSU dénonce également le fait que ces classes ne bénéficient d’aucun cadrage national : Il y aura donc autant de classes que de pédagogies différentes.
Ce qui mettra à mal l’équité de traitement de nos jeunes bacheliers, sur l’ensemble du territoire.
Les personnels à qui on imposera ces classes seront mis à rude épreuve, tant le vrai travail de préparation de classes de BTS nécessite en amont, un investissement concerté et faramineux. Ils seront payés au mieux en heures supplémentaires et certainement pas dans le cadre d’une rémunération pérenne.

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Céregmia : la révocation pour les trois professeurs

Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche a rendu hier sa décision dans le volet disciplinaire de l’affaire de ce laboratoire de recherche de l’Université. Fred Célimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin sont révoqués de l’enseignement supérieur.

C’est aujourd’hui un énième rebondissement dans ce dossier qui n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre. Petit rappel des faits, en juin 2016, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche prononçait des sanctions très lourdes à l’encontre des trois professeurs. La décision était prise de révoquer à vie de l’enseignement supérieur de Fred Célimène, l’ancien directeur du Céregmia. Quant à Kinvi Logossah, directeur adjoint du laboratoire il était suspendu 5 ans et Éric Carpin écopait d’une suspension de 2 ans. Un premier coup de théâtre intervenait en novembre dernier puisqu’à la lumière d’un vice de procédure le Conseil d’État annulait les sanctions et renvoyaient de nouveau les trois hommes devant le CNESER…

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Recherche sur les chansons grivoises, obscènes et pornographiques des Antilles.

Actuellement Doctorante à l’Université des Antilles, j’effectue un travail de recherche sur les chansons grivoises, obscènes et pornographiques des Antilles.

Afin de donner suite à mes hypothèses, je sollicite la participation de tous pour une enquête en ligne.

Votre participation est facultative, aucune question n’est obligatoire et vous pouvez vous arrêter à tout moment. Cependant, si vous n’allez pas jusqu’à la dernière page du questionnaire, vos réponses ne seront pas enregistrées. Or, la pertinence de cette enquête dépend dans une large mesure du nombre de réponses obtenues.

Merci de bien vouloir relayer cette enquête auprès de vos contacts.

Je vous remercie pour votre collaboration active et pour les quelques minutes que vous lui aurez consacrées.

Ensemble faisons avancer l’art et la culture de notre pays.

Accéder au questionnaire

 

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Derrière l’algorithme de Parcoursup, un choix idéologique

— Par Hugues Bersini —

DISSENSUS. Cessons de penser que les algorithmes prennent des décisions ; ils ne font qu’exécuter les choix de ceux qui les ont écrits, rappelle le chercheur Hugues Bersini.

Parcoursup est-il un modèle de la méritocratie républicaine ou, au contraire, un instrument de discrimination sociale, et l’un des modèles du genre en France ? Hugues Bersini (*) propose à « l’Obs » une lecture de la conception politique et économique utilitariste inscrite au cœur même de la formule algorithmique de Parcoursup. Docteur en génie nucléaire et professeur en programmation et en intelligence artificielle à l’Université libre de Bruxelles, il est l’un des inspirateurs du projet France IA (Intelligence Artificielle) et a été consultant d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation sous la présidence de François Hollande.

La répartition des étudiants entre les universités et les filières est un problème complexe puisqu’elle s’effectue sur base d’un conflit massif entre l’offre et la demande : on dénombre plus de 880.000 candidats pour un total (à raison de 10 vœux possibles par candidat) de quelques 7.000.000 de vœux de formation [810.000 ont in fine validé leurs voeux, NDLR].

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Université des Antilles : l’enjeu est politique et non « éthique »

Par Serge Harpin —

La légitimité doit s’évaluer quantitativement – ou mathématiquement, dès lors qu’on affirme parler au nom de tous, dès lors qu’on prétend représenter toutes les composantes et parties prenantes d’une organisation – au sens de la sociologie des organisations. Les développements sur la « légitimité éthique » vs la « légitimité du nombre » supposés justifier le contraire sont, à proprement parler, des sophismes , des assertions ayant une apparence de bon sens mais dépourvues de toute valeur de vérité. Toute légitimité réfère à des valeurs, à un impératif moral – au sens de « l’impératif hypothétique » du philosophe KANT, c’est à dire, d’une obligation morale contextualisée. Toutefois, et cela vaut aussi pour la notion de « légalité », pour fonder une « autorité », un « droit moral opposable », il faut que celui-ci, l’impératif moral, soit reconnu comme tel par le plus grand nombre relativement à une situation donnée. Escamoter, par conséquent, la dimension comptable, récuser toute quantification, c’est se priver de la possibilité de juger objectivement du degré de légitimité dont on se prévaut. Peut-être est-ce là le but recherché par les tenants de ce bricolage hasardeux d’une opposition oiseuse « légitimité éthique » vs « légitimité du nombre » ?

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Céregmia : la justice doit suivre son cours avec sévérité et célérité.

— Communiqué de presse de Foyal insoumise —

La justice doit suivre son cours avec sévérité et célérité. Il ne peut pas y avoir de paix sans justice. Elle doit avec rigueur faire tomber son glaive sur tous ceux qui portent atteinte à la probité publique. Ses décisions doivent être respectées dès lors qu’elles sont applicables. Force est de constater que le retour des trois professeurs présumément impliqués dans l’affaire CEREGMIA coûterait plus qu’il n’en faut à l’Université et impacterait directement la qualité d’enseignement de nos étudiant-e-s.
La France Insoumise constate que le retour des 3 mis en cause dans l’affaire du CEREGMIA, qui, rappelons-le, ne sont pas blanchis mais toujours sous le coup d’une sanction administrative, génère un trouble à l’ordre public empêchant le fonctionnement normal de l’Université. Pour nous, cette affaire n’est que le symptôme extrême d’un dysfonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (l’ESR) qui ne cesse d’empirer depuis les lois Pécresse et Fioraso sur l’autonomie des Universités, et que la loi Vidal s’apprête à aggraver.
Aussi, et désireuse de s’attaquer au cœur du sujet, la France Insoumise soutient tout mouvement qui viserait à permettre l’émergence d’un fonctionnement normal de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

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Le Talisman de la présidente, le « roman » de la dernière présidence de l’UAG

— Par Michel Herland —

Corinne Mencé-Caster fut la dernière présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). À la fin de son mandat, la Guyane ayant fait sécession, elle ne présidait plus qu’une Université des Antilles (UA) elle-même en proie à de fortes tensions internes. Son livre intitulé  « roman » sur la couverture mais dont tous les personnages sont reconnaissables par les initiés, est en réalité un plaidoyer pro domo qui vise à l’affranchir de toute responsabilité dans la situation dans laquelle elle a laissé l’université à son départ, marquée par la désaffection des étudiants.

Corinne Mencé-Caster (CMC dans le « roman » : on ne saurait être plus transparent) n’a jamais douté de ses qualités. « Bardée de diplômes » très jeune (p 48), chercheuse perfectionniste qui passe des « nuits blanches à refaire des articles déjà largement présentables » (p. 53), « promue au national » (p. 145) contrairement à ses collègues dont « les promotions ne traduisent nulle appétence à l’effort, mais un goût immodéré pour le siège des conseils d’administration et le partage arbitraire des promotions entre soi » (p.

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Lettre ouverte à un plaideur paisible

— Par Térèz Léotin —

Vous, monsieur le Plaideur paisible qui parlez « d’apaisement », vous qui croyez en ce mot puisqu’il semble à la mode par chez vous, dites, comment pouvez-vous en user et en abuser lorsque vous savez que notre Université n’arrive toujours pas à s’ôter des serres des voyous du CEREGMIA ?
Comment avez-vous fait pour y penser et surtout pour y croire puis venir nous assommer de la sorte, alors que vous savez pertinemment que nos étudiants ne peuvent étudier dans des conditions optimales, leur Institution ayant été spoliée, flouée, expurgée par des individus qui espèrent patiemment leur retour dans la place ?
Vous parlez « d’apaisement » ? En ignoreriez-vous le sens exact ? Certes les deux mots « apaisement » et « acquittement » commencent par les mêmes lettres, et se terminent par les mêmes syllabes, mais ce n’est pas une raison suffisante pour vouloir les confondre. Ils n’ont pas encore le même sens.
Si vous réglez les problèmes de Justice par « l’apaisement », dans ce cas vous êtes un pionnier, si l’on peut dire, le premier à laisser la Liberté à tous les voyous du monde, l’avocat de l’impunité, le jugement étant à votre avis inutile.

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Contre le retour du « Ceregmia » sur le campus

Marche citoyenne samedi 10 mars 2018 à 9h Maison des Syndicats

Cela fait maintenant trop longtemps que le scandale du CEREGMIA éclabouse l’Université de notre île et de nos enfants.

Trop longtemps que le reste des Personnels de notre Université, sali, se bat tout et trop seul, simplement pour que l’on comprenne que les 3 enseignants-chercheurs, ont eu des comportements aussi abjects qu’isolés.

Il est donc grand temps que les lycéens de notre île, ainsi que toutes les personnes qui envisagent de gagner les bancs de notre campus, soient rassurés.

N’en déplaise à sa nouvelle gouvernance, qui lâchement se travestit en ababa sévère pour jouer la carte méprisable de l’apaisement.

Les comportements et actions de ces 3 enseignants-chercheurs, ne sont en aucun cas représentatifs des autres Professeurs de l’île.

Le SNUEP-FSU appelle donc tous les partis politiques et leurs Elus, tous les syndicats à condamner fermement les agissements et pratiques de ces 3 enseignants-chercheurs ainsi que toute idée de leur retour, au sein de notre communauté universitaire.

Car, ce faisant, c’est bien l’Ecole de notre île et son image qui sont défendues et réhabilitées.

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Étudiants et futurs étudiants, faites vos demandes de bourse et de logement sans tarder !

N’attendez pas la date limite du 31 mai 2018 pour remplir votre Dossier social étudiant (DSE) ! Cette procédure en ligne centralisée vous permet de demander une bourse d’étude et/ou un logement social étudiant pour la rentrée prochaine auprès de votre académie actuelle ainsi que des aides auprès de votre Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).

À savoir :

Il n’est pas nécessaire d’attendre les résultats d’examens ou d’admission.
Il est indispensable de remplir cette demande durant la période réglementaire, même si vous n’avez pas tous les éléments d’appréciation de votre situation.
Cette démarche est indépendante de Parcoursup et est à renouveler chaque année.

À noter :

Avant de commencer la procédure, il est recommandé d’utiliser le simulateur de bourse sur critères sociaux.
La simulation de calcul

Des renseignements sur les ressources et le nombre d’enfants à charge des parents, le nombre de frères et sœurs dans l’enseignement supérieur et l’éloignement du lieu d’études sont demandés. Le montant annuel de la bourse est précisé par le simulateur selon le niveau d’échelon.
La constitution du DSE

Si le résultat de la simulation est positif, il est alors possible de constituer un dossier en ligne .

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Parcoursup, la nouvelle plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur est ouverte !

Admission post-bac (APB), c’est fini ! Voici Parcoursup qui permet désormais aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation souhaitant suivre une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se préinscrire, de déposer leurs vœux de poursuite d’études et de répondre aux propositions d’admission des établissements dispensant des formations de l’enseignement supérieur.

Durant une semaine à partir du 15 janvier 2018, les lycéens, familles et enseignants peuvent se familiariser avec ce nouvel outil et découvrir des informations générales sur la procédure, ses principes et son calendrier. Ils ont accès à des vidéos expliquant le fonctionnement de la nouvelle plateforme Parcoursup .

Dès le 22 janvier, les candidats pourront consulter les fiches de présentation de 13 000 formations, sélectives (classes prépas, BTS, IUT, écoles, etc.) ou non (licences générales), avec leurs caractéristiques, en particulier les compétences et connaissances nécessaires pour réussir dans chaque formation. La saisie des vœux commencera également le 22 janvier (11h) et se terminera le 13 mars (18h).

Le calendrier

  • Du 22 janvier (11h) au 13 mars (18h) : inscription et saisie des vœux (10 vœux maximum) sans les hiérarchiser.
  • Jusqu’au 31 mars inclus : finalisation des dossiers et confirmation des vœux.

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Lycéens de Terminale : ce qui va changer pour l’inscription dans le supérieur en 2018

Fin d’APB remplacée par la plateforme « Parcoursup », accompagnement des élèves de Terminale, fin du tirage au sort pour l’accès à certaines filières, rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la sécurité sociale… À la suite du « plan Étudiants » du 30 octobre 2017, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté au Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2017 le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants.

Pour l’année 2017-2018, le nouveau calendrier d’orientation des lycéens de Terminale va s’articuler autour de 4 phases principales :

  • phase d’information (novembre-décembre 2017) avec mise en place d’une 1ère semaine de l’orientation et examen par le conseil de classe des intentions d’orientation des élèves ;
  • phase des vœux (janvier-mars 2018) avec notamment participation à la 2e semaine de l’orientation, ouverture de la nouvelle plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur, saisie des vœux (10 au maximum, non hiérarchisés), examen par le conseil de classe, avis du chef d’établissement ;
  • phase de réception et d’acceptation des propositions (mai-septembre 2018) ;
  • phase complémentaire pour les candidats n’ayant obtenu aucun de leurs vœux (juillet-septembre 2018). 

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7ème édition Forum étudiants des métiers et carrières

 Mercredi 22 novembre 2017, Campus de Schœlcher

Education et entreprises : La Fondation Université des Antilles et GBH prolonge son action en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes Mercredi 22 novembre 2017 sur le Campus de Schœlcher se déroule la 7ème édition des forums métiers et carrières à l’initiative de La Fondation Université des Antilles et GBH, en partenariat avec Contact Entreprises. L’Université des Antilles et GBH ont décidé, en juillet dernier, de prolonger l’action de la fondation pour une durée de cinq ans, affirmant ainsi leur volonté commune de rapprocher le monde de l’université avec celui de l’entreprise. L’une des actions majeures développées par cette fondation, est le Forum métier, qui vise à faciliter les échanges d’expérience et de compétences entre les cadres d’entreprises et les étudiants pour une meilleure intégration professionnelle.

 

Un rapprochement initié par la Fondation Université des Antilles et GBH

Créée par l’Université des Antilles et GBH en 2011 (anciennement Université des Antilles et de la Guyane), la Fondation Université des Antilles et GBH a été prorogée pour une durée de cinq ans.L’objectif de cette fondation est double : mettre en commun les compétences et les moyens des deux partenaires et déployer des formations professionnelles d’excellence au sein de l’Université des Antilles.

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Halte à la destruction de l’offre de formation en Martinique et en Guadeloupe

— Par Frédéric Vigourous(*) et Michel Tondellier(**) —
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :

Le non renouvellement des agents non-titulaires

En juin et juillet 2017, la présidence de l’université des Antilles a mené l’établissement au bord de la crise de nerfs en annonçant brutalement le non-renouvellement des contrats à durée déterminée qui arrivaient à terme sans proposer ni même étudier aucune solution alternative pour assurer la continuité du service public. Il s’agissait de plusieurs dizaines d’emplois à l’échelle de l’établissement, avec parfois des services entiers menacés de paralysie.
En fin d’année universitaire, l’action concertée des syndicats a permis des avancées sur ce dossier. Les syndicats ont exigé et obtenu la prolongation de la majorité des contrats jusqu’à la fin du premier semestre 2017-2018 afin d’assurer l’accueil des étudiants dans de bonnes conditions.

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« Aujourd’hui, en France, même le diplôme universitaire le plus élevé est un passeport vers la précarité »

Dans une tribune au « Monde », un collectif regroupant deux cents titulaires du plus haut diplôme français dénonce la précarité à laquelle ils sont voués, faute de postes dans le secteur public, mais aussi dans le privé.

« Si vous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.

Selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), le taux de chômage des docteur.e.s avoisine aujourd’hui 10 %. C’est trois fois plus qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, qui forment pourtant davantage de docteur.e.s que la France. Nous souffrons surtout de l’incertitude liée à notre situation : une récente note d’information ministérielle souligne que moins d’un.e docteur.e sur deux dispose d’un poste fixe dans les cinq ans suivant sa soutenance de thèse.

Si l’enseignement supérieur et la recherche demeurent la « voie royale » aux yeux de beaucoup de docteur.e.s,

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« Aliénation et dépossession : actualité de Frantz Fanon »

 les 6 & 8 décembre à la CTM et sur le campus.

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Le mois de décembre 2016 marquera les 55 ans de la disparition de Frantz Fanon. Cet anniversaire donnera lieu à une série de manifestations organisées par la Collectivité Territoriale de Martinique en collaboration avec l’association KM2-Krey Matjè Kréyol Matinik ( Association d’Ecrivains Martiniquais). Olivier Fanon et Mireille Fanon-Mendès France, les enfants du psychiatre et militant anticolonialiste, ainsi que Mourad Yelles, professeur des universités en littératures maghrébines et comparées à l’INALCO, seront les invités d’honneur de ces manifestations dont le temps fort aura lieu, le mardi 6 décembre en soirée, à l’Hôtel de la CTM, à Plateau Roy (FDF,Cluny).

Comme il se doit, le campus universitaire de Schoelcher apportera sa contribution à cet hommage à travers l’organisation, jeudi 8 décembre de 18h à 19h30, à l’amphithéâtre Frantz-Fanon, d’une rencontre-débat ouverte à tous, où Mourad Yelles et le sociologue martiniquais André Lucrèce, sous le titre   « Aliénation et dépossession : actualité de Frantz Fanon », considéreront la portée et la permanence de la pensée fanonienne. Pour sa part, la bibliothèque universitaire présentera dans ses locaux une exposition des ouvrages et travaux de et sur Frantz Fanon ; dores et déjà, nous vous proposons ci-dessous quelques repères dans ce vaste champ bibliographique.

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