Collectif
Un collectif de responsables associatifs impliqués dans l’accueil de jeunes en service civique demande, dans une tribune au « Monde », que ce dispositif soit préservé et développé lors du prochain quinquennat, notamment par une loi de programmation.
Tribune. Nos associations, à l’origine du service civique, actives et engagées dans l’accueil de plus de 77 000 jeunes chaque année, tiennent à réaffirmer leur position commune sur l’importance du service civique à l’occasion des élections présidentielles et législatives de 2022. Ce service a été créé en 2010 pour donner une suite volontaire à la suspension du service national en 1997 en s’inspirant d’expériences associatives ayant fait leurs preuves.
Il permet à tous les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap), sans condition d’expérience ou de diplôme, de s’engager pour une durée de 6 à 12 mois, à raison d’au moins 24 heures par semaine, pour des causes d’intérêt général au sein d’associations ou de services publics.
Mobilisés sur des missions utiles aux populations et aux associations et services publics qui les accueillent, les jeunes reçoivent une indemnité leur permettant de subvenir à leurs besoins (entre 580 euros et 680 euros par mois), une couverture sociale santé et retraite, des formations civiques, ainsi qu’un accompagnement non seulement dans la conduite de leur mission, mais aussi dans leur réflexion sur leur projet d’avenir « post-service civique ».