— Par Léo Ursulet, historien —
Sylvère Faraudière, dans un article […], se montre foncièrement hostile à l’idée de garder son nom au lycée Schoelcher à sa prochaine mise en service. C’est une réponse à son article qui suit.
Que la question fasse aujourd’hui débat est tout à fait naturelle, et souhaitons que l’expression soit la plus libre possible à ce sujet.
En tout cas, si le débat autour du lycée Schoelcher devait prendre plus d’ampleur, il serait d’une part recommandé que soit nommé un groupe scientifique chargé de mettre à plat tous les aspects du problème, et d’autre part qu’il soit envisagé l’entrée en vigueur de la procédure légale de nomination des bâtiments publics nouveaux, savoir un débat en plénière de l’instance dirigeante du pays, la CTM, suivi ensuite d’un vote. Et si en amont la question a été correctement cernée, il y a donc des chances, sauf à prévoir des dérives politiciennes stériles et regrettables, que ce vote soit un vote éclairé.
Sylvère Faraudière est donc foncièrement hostile à l’idée que ce lycée garde son nom d’origine. Mais non point, selon lui, à cause de la stature du personnage de Schoelcher lui-même.