Catégorie : Education Formation

Contribution vie étudiante et de campus : qui doit la payer et comment ?-

Les étudiants, sauf cas particuliers, doivent payer la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) destinée à améliorer les conditions de vie sur les campus. Vous devez la régler avant de procéder à votre inscription dans un établissement d’enseignement supérieur sur une plateforme numérique dédiée. Pour l’année universitaire 2023-2024, son montant est de 100 €.

Qui est concerné ?

Chaque étudiant en formation initiale dans un établissement d’enseignement supérieur doit s’acquitter de cette contribution avant de s’inscrire. S’il s’inscrit au titre d’une même année universitaire à plusieurs formations, cette contribution n’est due que lors de la première inscription.

Cependant, certains étudiants ne sont pas concernés et n’ont aucune attestation à fournir :

  • les étudiants inscrits en lycée dans des formations BTS, DMA ou comptables ;
  • les personnes en formation continue ;
  • les étudiants en échange international en France.

Et d’autres étudiants en sont exonérés :

  • les boursiers (bourses sur critères sociaux gérées par le Crous, bourses versées par les régions et bourses du gouvernement français) ou bénéficiaires d’une allocation annuelle accordée dans le cadre des aides spécifiques annuelles ;
  • les étudiants réfugiés ;

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Violences sexuelles envers les enfants : L’exécutif lance une campagne de sensibilisation inédite

Le gouvernement français a récemment lancé une campagne de sensibilisation sans précédent sur l’inceste et les violences sexuelles envers les enfants. Cette campagne, qui a été dévoilée par la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, vise à mettre en lumière un problème alarmant : toutes les trois minutes, un enfant est victime d’inceste, de viol, ou d’agression sexuelle en France, et cela se produit souvent au sein de leur propre famille. Il s’agit de la première campagne gouvernementale à utiliser le terme « inceste » et à aborder ouvertement ces violences au sein des familles.

Selon un rapport de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dévoilé en mars 2023, chaque année, 160 000 petites filles et garçons sont victimes d’attouchements et de viols en France. Cette réalité choquante a conduit le gouvernement à prendre des mesures radicales pour sensibiliser la population. La campagne, calquée sur les campagnes de la Sécurité routière, sera diffusée à la télévision, au cinéma, sur les réseaux sociaux, et même dans les rues à travers des affichages animés.

Le gouvernement souhaite insister sur la notion de « secret » qui entoure ces violences sexuelles sur les enfants.

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Une précarité étudiante qui ne cesse de croître

La précarité étudiante en France atteint des niveaux alarmants, selon une étude menée par Cop1 Solidarité étudiante en partenariat avec l’Ifop. Près de la moitié des étudiants (46 %) ont déjà sauté un repas en raison de l’inflation croissante des prix. Cette situation met en lumière la vulnérabilité économique croissante des étudiants, qui sont touchés par la hausse des coûts de la vie. Parmi les étudiants, 36 % envisagent d’avoir recours à l’aide alimentaire pour subvenir à leurs besoins.
La situation est d’autant plus préoccupante que les étudiants doivent souvent faire des choix difficiles en matière de dépenses. Environ la moitié d’entre eux ont renoncé à acheter certains aliments en raison du manque de moyens financiers. Les étudiants sont également contraints de réduire leurs dépenses en matière d’hygiène, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale. De plus, près d’un quart des étudiantes ne disposent pas de suffisamment de protections hygiéniques en raison de contraintes financières.
Ces préoccupations financières ont un impact sur la vie sociale des étudiants, avec près de la moitié d’entre eux se sentant souvent seuls. Face à cette crise, des voix se lèvent pour remettre en question l’efficacité des politiques publiques actuelles.

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Le repas Crous à 1 € : un soutien crucial pour les étudiants, comment y accéder?

Le repas Crous à 1 €, une initiative mise en place en 2020, est maintenu par l’État pour l’année universitaire 2023/2024. Cette mesure vise à aider les étudiants à faire face à l’augmentation des coûts liée à l’inflation, une préoccupation particulièrement pressante pour cette population. Cette offre est accessible à deux catégories d’étudiants : les boursiers et ceux en situation de précarité.

Les étudiants bénéficiant d’une bourse peuvent accéder au repas à 1 € de manière relativement simple. S’ils possèdent déjà un compte Izly, le service de paiement des Crous, ils n’ont aucune démarche à effectuer. Le statut d’étudiant boursier est automatiquement pris en compte sur leur compte Izly dès réception de la notification d’attribution définitive de bourse. Ce groupe d’étudiants représente environ 37,7% de la population étudiante en France.

Pour les étudiants non boursiers en situation de précarité, l’accès au repas à 1 € nécessite une évaluation sociale. Ils doivent se rendre sur le site epa.lescrous.fr et soumettre des justificatifs de leur situation financière. Le Crous examinera ensuite leur dossier pour déterminer leur éligibilité. Cette démarche est une étape importante pour les étudiants qui se trouvent dans une situation financière difficile, mais elle offre un soutien précieux pour accéder à des repas abordables.

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Crèches privées en France : entre croissance et critiques

Les crèches privées en France ont connu une croissance significative depuis leur introduction au début des années 2000, boostée par des subventions publiques. Cependant, ces établissements font aujourd’hui l’objet de critiques sévères, allant des carences alimentaires à la maltraitance envers les enfants. Dans cet article, nous allons examiner en détail cette situation complexe, en mettant en lumière les facteurs qui ont contribué à l’essor des crèches privées, les dysfonctionnements et les critiques qui les entourent, ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour y remédier.

L’essor des crèches privées

Les crèches privées ont fait leur apparition en France au début des années 2000, marquant la fin du monopole du secteur public. Cette ouverture a été rendue possible par la création du crédit d’impôt famille (CIF) en 2004, permettant aux entreprises de bénéficier de subventions publiques pour les places en crèche réservées à leurs employés. Cette mesure a stimulé la croissance des crèches privées, qui ont rapidement gagné en popularité.

Lire aussi :La petite enfance : entre inégalités et préoccupations pour la qualité de l’accueil

Parmi les pionniers du secteur, Jean-Emmanuel Rodocanachi a créé Les Petits Chaperons Rouges, suivis par d’autres acteurs majeurs comme Babilou, People&Baby, et La Maison Bleue.

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Une enquête lancée sur la prostitution des jeunes en Martinique

Le Mouvement du Nid 972, dans le cadre de son projet « Si Mwen Té Sav, » mène une enquête en Martinique pour lutter contre la prostitution des jeunes et des mineur·es. Cette enquête vise à recueillir des informations sur la réalité de cette problématique sur le territoire martiniquais, considérée comme alarmante et nécessitant une action immédiate. Les responsables du Mouvement du Nid 972 soulignent l’importance de briser le cycle d’exploitation associé à la prostitution des jeunes.

L’enquête est accessible sur leur site web et garantit l’anonymat des réponses, bien que la confidentialité soit également assurée pour ceux qui souhaitent divulguer leur identité. Les objectifs de cette campagne « Si Mwen Té Sav » sont multiples :

  1. Lutter contre la banalisation de la prostitution des mineures, notamment par le phénomène des « sugar daddys. »
  2. Sensibiliser les jeunes aux risques de la prostitution et aux conséquences des violences sexuelles et sexistes qui y sont liées.
  3. Faciliter l’accompagnement et la prise en charge des jeunes touchés par ce problème par les associations et les institutions locales.
  4. Encourager la libération de la parole autour de ces sujets en Martinique.

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Ki solisyon pou on lékòl an sevis a péyi Gwadloup ?

— Déclaration de l’UPLG sur l’école en Guadeloupe —

Sans perturbations significatives selon les médias et les responsables de l’éducation nationale en Guadeloupe, la rentrée scolaire 2023/2024 s’est faite en Guadeloupe. Plus de 88 000 élèves de 3 à 18 ans ou parfois plus ont rejoint les écoles maternelles et élémentaires, collèges et lycées de Guadeloupe. Avec un peu plus de 7 300 enseignants, le service public d’éducation est censé assurer un enseignement de qualité répondant aux espérances des familles et des enfants de Guadeloupe.

Après des années de dénonciation de l’échec scolaire, des manques de moyens, des fermetures de postes, de l’expatriation systématique des enseignants réussissant aux concours nationaux français, de l’arrivée massive d’enseignants non guadeloupéens venant pour certains surtout pour le dépaysement, du nombre d’enseignants guadeloupéens qui semblent désabusés devant les difficultés de l’école et des enfants, aujourd’hui, nous nous proposons de regarder les choses autrement.

L’échec de l’école en Guadeloupe est un fait reconnu non discutable. Cet échec a pour conséquence la mise à l’écart et la marginalisation de la majorité de la jeunesse qui, si elle ne trouve pas de solution alternative à la déshumanisation, se retrouve entrainée dans toutes les déviances ou emportée dans une nouvelle errance vers les banlieues européennes ou ailleurs sans espoir de retour.

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Étudiants : le service pour demander à bénéficier des repas à 1 € est ouvert !

Dans les restaurants universitaires gérés par les Crous, les repas sont à 1 € pour les étudiants boursiers, mais aussi pour les non-boursiers en situation de précarité. Pour ces derniers, il est dès à présent possible de faire une demande auprès du réseau des Crous pour bénéficier de ce tarif préférentiel pendant l’année universitaire 2023-2024.

Si vous êtes un étudiant non-boursier, pour pouvoir bénéficier des repas à 1 € dans les restaurants universitaires, vous devez :

  • aller sur le site epa.lescrous.fr et cliquer sur « Faire ma demande » ;
  • vous connecter à votre compte MesServices avec vos identifiants (il s’agit de la plateforme utilisée pour Parcoursup) ;
  • il vous est alors demandé diverses informations personnelles et des justificatifs de situation financière : ressources (salaires, aides au logement, pension alimentaire…) et charges (loyer, abonnement de transport, prêt à rembourser…).

Le service social du réseau des Crous se charge ensuite d’étudier votre dossier. Vous avez jusqu’au 2 janvier pour effectuer votre demande. Au-delà de cette date, il sera nécessaire de prendre rendez-vous avec le service social de votre Crous de rattachement afin que votre situation soit examinée.

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L’illettrisme en Martinique :un défi majeur nécessitant des actions concrètes

La Martinique est confrontée à un défi de taille en matière d’illettrisme, une problématique qui prend une ampleur préoccupante au sein de sa population. Alors que les 10èmes journées nationales d’action contre l’illettrisme débutent le 8 septembre, il est crucial de se pencher sur cette réalité alarmante qui touche un grand nombre de Martiniquais.

Selon une enquête de l’Insee réalisée en 2014, 13% de la population adulte martiniquaise âgée de 16 à 65 ans se trouve en situation d’illettrisme. Pour mieux comprendre l’impact de ce chiffre, il est important de noter qu’il représente environ 30 000 individus au sein de la population de l’île, qui s’élève à environ 400 000 habitants. Ces 30 000 Martiniquais rencontrent des difficultés substantielles en lecture, en écriture, et en compréhension de textes simples. Cette proportion est deux fois plus élevée que la moyenne nationale, ce qui met en évidence l’ampleur de ce problème dans cette région.

Lire aussi : Illettrisme en Martinique

Un examen plus approfondi de la situation révèle également des disparités de genre. Les hommes sont plus touchés par l’illettrisme que les femmes, avec un taux d’illettrisme de 17% chez les hommes, contre 10% chez les femmes.

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« Septembre pour apprendre » : s’engager dans le bénévolat en faveur de l’éducation !

La plateforme JeVeuxAider.gouv.fr lance pour la quatrième année consécutive l’opération « Septembre pour apprendre ». Cette campagne nationale permet de mettre en lumière l’ensemble des missions de bénévolat qui se mobilisent en faveur de l’éducation pour tous.

L’opération « Septembre pour apprendre », organisée par la plateforme nationale du bénévolat JeVeuxAider.gouv, permet de mettre en avant les organisations de bénévolat engagées en faveur de l’éducation, à l’école aussi bien que hors les murs, dans un objectif de lutte contre les inégalités éducatives. La campagne 2022 a mobilisé plus de 3 800 bénévoles.

L’opération 2023 propose différents types d’événements :

  • 3 webinaires ;
  • une grande journée d’échanges thématique ;
  • des défis à réaliser avec la communauté JeVeuxAider.gouv.fr ;
  • des retours d’expériences de bénévoles et d’associations et des « rencontres inspirantes ».

Agenda

  • 12 septembre à 18h30 : webinaire avec le Collectif Mentorat sur le thème « Le mentorat pour dépasser les frontières auxquelles les jeunes sont confrontés » ;

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La petite enfance : entre inégalités et préoccupations pour la qualité de l’accueil

La question de la qualité des services de petite enfance en France est au cœur des préoccupations, comme le révèlent plusieurs études réalisées ces derniers mois. Elles mettent en lumière une série de problèmes préoccupants qui touchent à la fois les crèches publiques et privées, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des enfants.

L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a mené une enquête approfondie dans 36 établissements de petite enfance à travers la France. Les résultats de cette enquête sont alarmants : une grande disparité de qualité entre les établissements, des taux d’encadrement insuffisants, une formation professionnelle lacunaire, et des pratiques pouvant être qualifiées de maltraitance envers les enfants. Les inspecteurs ont constaté des cas de négligence, comme des enfants oubliés sur les toilettes ou privés de sieste faute de lits en nombre suffisant. D’autres enfants ont été laissés à pleurer jusqu’à l’endormissement, tandis que des témoignages font état d’humiliations et d’abus physiques.

Ce constat préoccupant met en lumière une réalité déconcertante : la qualité de l’accueil en petite enfance est largement hétérogène, créant ainsi de graves inégalités territoriales.

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Les inégalités scolaires en France : origine sociale, genre et ascendance migratoire

Les inégalités scolaires en France représentent un défi majeur pour le système éducatif et la société dans son ensemble. Une étude approfondie menée par France Stratégie a révélé que ces inégalités étaient façonnées par un ensemble complexe de facteurs, avec un accent particulier sur l’origine sociale, le genre et, dans une moindre mesure, l’ascendance migratoire. Examinons de plus près chacun de ces facteurs et leur impact sur les parcours éducatifs des élèves.

L’origine sociale est l’un des déterminants les plus importants des trajectoires éducatives en France. Les élèves issus de familles aisées ont souvent un avantage significatif sur leurs pairs issus de milieux défavorisés. Dès la petite enfance, les différences se font sentir, notamment en ce qui concerne le vocabulaire. Les enfants de familles favorisées maîtrisent un vocabulaire plus riche, ce qui leur confère un avantage dès le départ. L’accès limité des enfants défavorisés aux crèches ne fait qu’aggraver ces disparités. Malgré les efforts pour améliorer l’accès à l’éducation précoce, ces inégalités persistent.

Les premières années à l’école primaire ne parviennent pas à effacer ces inégalités, et elles se creusent même au collège.

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« Illettrisme, en parler pour avancer »

10e édition des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (JNAI) se tiendra du 8 au 15 septembre 2023

L’illettrisme, la difficulté ou l’incapacité à lire et écrire correctement, demeure un problème majeur en Martinique. Les Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (JNAI), initiées par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), représentent une campagne nationale visant à sensibiliser à cette question. La 10e édition de ces journées, prévue du 8 au 15 septembre 2023, porte le thème « Illettrisme, en parler pour avancer », incitant à la libération de la parole autour de cette problématique, tant en France qu’en Martinique.

Le Centre Ressources Illettrisme (CRI) en Martinique joue un rôle essentiel en offrant un soutien discret aux personnes en situation d’illettrisme. La stigmatisation et la honte sont des obstacles majeurs à surmonter pour ces individus.

Les données statistiques alarmantes révèlent qu’environ 13% de la population martiniquaise âgée de 16 à 65 ans est touchée par l’illettrisme. Ces individus rencontrent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit, notamment la lecture de mots, la production de mots, et la compréhension d’un texte simple. L’illettrisme affecte particulièrement les personnes âgées, les demandeurs d’emploi, et une partie significative des habitants du Nord de la Martinique.

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M. Attal, redonnez à l’écrit, dès le primaire, ses lettres de noblesse

— Collectif —

Un collectif d’écrivains, d’intellectuels, d’artistes… – dont Elisabeth Badinter, IsabelleCarré et Jamel Debbouze – demande au ministre de l’éducation nationale d’engager une profonde refondation de l’école

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous venons d’horizons divers, écrivains,philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs. En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont,étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ? Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].

Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il,réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place.

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« Ma bibliothèque : le monde à portée de main. »

Le ministère de la Culture a lancé une campagne de valorisation des bibliothèques en Martinique, et ailleurs, intitulée « Ma bibliothèque : le monde à portée de main. » Cette campagne vise à promouvoir les bibliothèques en tant qu’espaces culturels de proximité avec une offre diversifiée pour tous les publics. Plusieurs actions et initiatives sont proposées pour soutenir cette campagne :

  1. Contrats Territoire-Lecture (CTL) : Mis en place depuis 2010, ces contrats permettent des partenariats entre les collectivités territoriales et l’État pour le développement de la lecture.
  2. Fonds Accessibilité : Un fonds dédié à l’accessibilité dans les bibliothèques et médiathèques, visant à accompagner la politique d’accès à l’offre culturelle pour les personnes en situation de handicap.
  3. Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme (JNAI) : Du 8 au 15 septembre 2023, cette édition mettra l’accent sur les témoignages de personnes ayant surmonté l’illettrisme et sur les acteurs œuvrant pour favoriser l’autonomie et les compétences de base.
  4. Webinaire ActuBib : Un webinaire le 6 septembre pour les professionnels de la lecture en Martinique, abordant les actualités de la DGD-CPB et le rôle des bibliothèques dans la lutte contre l’illettrisme.

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Congés maternité et paternité : la durée d’affiliation nécessaire à l’obtention d’indemnités baisse

La durée d’affiliation à la Sécurité sociale requise pour bénéficier des indemnités journalières liées à un congé de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant ainsi que d’adoption est désormais de 6 mois, contre 10 précédemment. Cela fait suite à un décret publié au Journal officiel le 19 août 2023.

Le décret n° 2023-790 diminue le temps d’immatriculation requis en tant qu’assuré social afin d’harmoniser cette durée avec ce que prévoit l’article 8 de la directive 2019/1158 du Parlement européen et du Conseil concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et des aidants.

Cette modification signifie que la période minimale d’emploi demandée passe de 10 à 6 mois.

Sont concernés par ce nouveau délai nécessaire à l’obtention d’indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) :

  • les assurés dont la date de début du congé de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant ou d’adoption est postérieure au 20 août 2023 ;
  • les femmes pour lesquelles le congé de maternité, en raison d’un état pathologique résultant de la grossesse ou de l’accouchement, a été augmenté de la durée d’un état pathologique et a débuté de ce seul fait avant le 19 août 2023.

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L’abaya divise la gauche

L’annonce récente de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires français a déclenché un débat passionné, mettant en lumière une série de perspectives divergentes et reflétant les divisions profondes au sein du paysage politique de gauche. Cette mesure, qui a été présentée par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, comme un effort visant à renforcer la laïcité à l’école, a suscité un large éventail de réactions, soulignant ainsi les tensions préexistantes liées à la religion et à la culture dans le contexte éducatif.

Certains observateurs ont interprété cette décision comme une manœuvre politique stratégique. Ils considèrent que le ministre cherche peut-être à détourner l’attention des problèmes structurels auxquels l’éducation française est confrontée, notamment les pénuries d’enseignants et les lacunes dans le financement éducatif. Ils accusent le ministre de créer délibérément une polémique afin d’obtenir une visibilité médiatique immédiate et de capitaliser sur des gains politiques à court terme.

Toutefois, l’annonce de l’interdiction a également révélé les profondes divisions au sein du spectre politique de gauche en France. Des partis tels que les écologistes et les insoumis ont vivement critiqué cette mesure, la qualifiant de manœuvre politique calculée et d’outil de division de la société autour de questions religieuses.

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Précarité étudiante en hausse : l’appel à une réforme structurelle des aides

Les coûts croissants de la vie étudiante suscitent de vives préoccupations en France, comme en témoignent l’UNEF et la FAGE les organisations étudiantes. Elles soulignent l’aggravation de la précarité étudiante, marquée par une hausse significative des dépenses liées à la vie universitaire. Cette situation alarmante met en lumière les insuffisances des mesures gouvernementales actuelles et appelle à une réforme structurelle des aides aux étudiants.
Selon l’enquête annuelle de l’UNEF, le coût de la vie étudiante a atteint un sommet sans précédent, avec une augmentation de 6,47 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse, la plus importante en dix-neuf ans d’enquête, se traduit par une dépense annuelle supplémentaire de 595 euros par étudiant. Le logement demeure la principale dépense, avec des loyers moyens en constante hausse, et l’alimentation ainsi que l’énergie enregistrent des coûts en augmentation significative.
La réforme des bourses, pourtant attendue depuis longtemps, est critiquée pour son insuffisance à résoudre la crise de précarité. Bien que prévoyant une revalorisation du montant des bourses étudiantes et l’ajout de nouveaux bénéficiaires, cette réforme ne parvient pas à contrer l’augmentation du coût de la vie étudiante ni à compenser la baisse des aides directes aux étudiants depuis 2017.

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La gratuité des manuels scolaires en Martinique….

La Collectivité Territoriale de Martinique a mis en place un dispositif de gratuité des livres scolaires dans les lycées publics et privés, visant à soutenir le pouvoir d’achat des familles et à garantir un accès égal à l’éducation pour tous les lycéens. Ce projet a reçu un accueil positif de la part des associations de parents d’élèves et des proviseurs d’établissements, avec plus de 30 écoles adhérant au programme. Environ 15 000 lycéens seront concernés, couvrant un large éventail de niveaux et de filières.

La mise en œuvre de ce dispositif débutera à la rentrée de septembre 2023. Les écoles offriront différents supports, numériques, papier ou hybrides, aux élèves. Les manuels seront achetés par les établissements scolaires et mis à disposition des élèves dès la rentrée. Cette initiative vise à répondre à la demande des parents d’être soutenus financièrement dans la scolarité de leurs enfants et à faire de l’éducation une priorité pour la Martinique.

Parmi les établissements, 35 sur 36 ont confirmé leur participation, et la dotation spécifique a été versée aux écoles signataires de la convention. Seul le lycée Montgerald au Marin n’a pas pu mettre en place le dispositif pour la rentrée 2023.

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Bafa et BAFD : une aide pour les volontaires du Service civique

Vous avez effectué une mission de Service civique en 2022 ou vous l’envisagez d’ici la fin de l’année 2023 ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier dans le cadre de cette mission d’une aide de 100 € pour passer votre Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) ou votre BAFD (Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur) ?

Malgré une hausse de 37 % du nombre de Bafa (Brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur) délivrés en 2022, le secteur de l’animation est toujours en tension. Un décret du 20 juillet 2023 confirme l’attribution d’une aide exceptionnelle aux jeunes engagés dans une mission de Service civique qui souhaitent candidater à la formation au Bafa ou au BAFD. Cette aide de 100 € est octroyée aux personnes ayant accompli un engagement de Service civique en 2022 ou qui s’apprêtent à le faire d’ici la fin de l’année 2023. Objectif : permettre à ces jeunes d’acquérir une formation complémentaire et de prendre part à une nouvelle expérience citoyenne.

  Rappel : en octobre 2022, l’âge minimum pour suivre une formation au Bafa a été abaissé à 16 ans.

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Lutte contre l’illettrisme en Martinique

La Maison Ducossaise du Savoir (MDS) recherche des bénévoles
L’enquête Information Vie Quotidienne (IVQ) menée par l’Insee en 2014 fait ressortir que 13% des personnes de 16 à 65 ans résidant en Martinique sont en situation d’illettrisme, soit près de 30.000 personnes environ. Elles sont 19% à rencontrer des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit : lecture de mots, production de mots, compréhension d’un texte simple.
Selon les données issues de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), en 2015, ont été repérés en situation d’illettrisme :
-19,5 % des jeunes.
Cela représente 1 034 jeunes repérés en situation d’illettrisme, en Martinique.

La Martinique se caractérise par une forte proportion de personnes non diplômées, même si désormais le retard éducatif se comble.
Selon cette enquête, le phénomène d’illettrisme concerne d’abord :
• les plus âgés,
• les demandeurs d’emploi (notamment de longue durée)
• ainsi qu’une partie importante des habitants du Nord de la Martinique.
L’illettrisme est un problème encore trop souvent sous-estimé parce qu’invisible et encore trop souvent tabou parce qu’il n’est pas facile d’en parler avec les personnes concernées.

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Les violences durant l’enfance et l’adolescence en Martinique

En France, la prévalence des violences intra-familiales sur les personnes mineures reste encore mal connue. L’enquête nationale sur les violences envers les femmes (Enveff) de 2000 a fourni de premières estimations pour les femmes durant l’enfance et l’adolescence [1]. Quinze ans après, l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) réalisée en France métropolitaine en 2015 actualise les données en les enrichissant ; elle intègre un échantillon d’hommes et fournit de nouvelles estimations de la fréquence des violences physiques et sexuelles subies avant 18 ans et, pour la première fois, permet d’estimer l’importance des violences psychologiques et verbales, également considérées comme de la maltraitance par les textes internationaux [2].
L’enquête Enveff, conduite en France métropolitaine en 2000, a également été réalisée en Martinique en 2008 [3]. Elle révèle alors des taux plus élevés que ceux constatés dans l’Hexagone et montre comment les fortes inégalités sociales et territoriales fragilisent une partie de la population face à ces actes. En 2018, l’enquête Virage a été déclinée à son tour en Martinique (voir encadré). Cette nouvelle enquête confirme la fréquence plus élevée des violences que dans l’Hexagone : 18 % des femmes sont en situation de violences conjugales [4], soit un taux plus de 3 fois plus élevé qu’en France métropolitaine, et dans 23 % des cas, les faits de violences jugés graves par ces femmes ont eu lieu devant les enfants.

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L’opération Quartiers d’été reconduite en 2023

Vous habitez un quartier prioritaire et vous souhaitez que vos enfants profitent pleinement de l’été ? Sachez que le dispositif Quartiers d’été est reconduit. Il est déployé dans le cadre d’appels à projets départementaux permettant aux associations et aux collectivités territoriales en lien avec les habitants des quartiers prioritaires de proposer des activités et des séjours durant la période estivale.

Des animations multiples

« Il est indispensable que tous les jeunes puissent partir en vacances ou à tout le moins avoir des activités pendant l’été, quel que soit le quartier où ils résident. » C’est l’objectif de l’opération Quartiers d’été depuis sa création. L’édition 2023 s’organise autour de deux grandes orientations nationales : un temps de respiration et de découverte, un temps de rencontres et de renforcement du lien social.

Une programmation départementale cofinancée par les collectivités, appuyée par des actions inter-partenariales (associations, habitants, collectivités, entreprises, etc.), propose différents types d’activités :

  • des rencontres et des animations inter-quartiers ;
  • des activités en soirée et en fin de semaine afin de faciliter l’accès au plus grand nombre et d’animer l’espace public durant la période estivale ;

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Les ateliers Numériklub / Summer Camp 2023

Jusqu’au 11 août 2023 au Centre d’affaires de Californie

L’école Parallel 14, école supérieure spécialisée dans le numérique, organise pendant la période des grandes vacances ses ateliers ludo-pédagogiques appelés Numériklub by Parallel 14

Les profils : Pour les 10 à 17 ans jeunes passionnés du numérique et des adolescents curieux de découvrir le monde de la 3D, du jeu vidéo et de l’animation.

L’objectif : sensibiliser les plus jeunes au travail créatif dans le domaine du numérique, et pourquoi pas, faire naître des vocations, dans un secteur économique en plein essor.

Quels ateliers ?

* Atelier PROGRAMMATION : « Programme des JEUX VIDEO et des ROBOTS »

* Atelier BIZNESS KID : « Deviens entrepreneur »

* Atelier ANIMATION 2D : « Dessine et crée ton ANIMÉ comme un vrai MANGAKA »

* Atelier MODELISATION 3D : « Crée et imprime ton AVATAR 3D »

* Atelier PRO GAMING / LIVE TWITCH : « Apprends à jouer comme un PRO GAMER ! »

Quand ?

Toutes les semaines jusqu’au 11 août/ de 9h à 16h

Avec qui ? Les formateurs sont des professionnels en activité qui pour la plupart travaillent avec Parallel 14 depuis plusieurs années.

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« Quel que soit son milieu social et culturel, tout parent est confronté, à un moment ou à un autre, à des difficultés »

— Collectif —

L’Etat compte sur les parents pour contribuer à l’endiguement des violences urbaines commises à la suite de la mort de Nahel M., mais il est urgent de faire du soutien à la parentalité un axe majeur de la politique familiale, soulignent, dans une tribune au « Monde », quinze responsables de réseaux associatifs nationaux.

Etre parent n’est pas une tâche aisée, les familles le disent elles-mêmes : 46 % jugent qu’il est « difficile d’élever [un] enfant », selon un sondage réalisé en 2017 par la société d’études et de conseil BVA pour la fondation Apprentis d’Auteuil. Quels que soient son milieu social et culturel, sa commune ou son quartier, quel que soit l’âge de son enfant, tout parent est confronté, à un moment ou à un autre, à des problèmes. Quelle « éducation » choisir ? Qu’est-ce qu’être un « bon parent » ? L’injonction à la perfection, les recommandations contradictoires et la pression sociale font peser sur leurs épaules une charge mentale épuisante. Pour les familles en situation de fragilité, cette pression s’ajoute à une situation matérielle précaire et à des difficultés sociales ou psychiques qui peuvent obérer leur capacité d’agir pour leurs enfants et pour eux-mêmes.

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