Opposition à l’ouverture d’établissements privés hors contrat, conditions pour diriger ce type d’établissement, amendes et fermeture en cas de non-respect des règles… L’encadrement des établissements scolaires privés hors contrat est renforcé avec la publication au Journal officiel du 14 avril 2018 de la loi portant sur le régime d’ouverture et de contrôle de ces établissements.
Cette loi renforce en effet le contrôle exercé par le maire et par les services de l’État en portant notamment les délais d’opposition à 3 mois (ce délai était fixé auparavant à 1 mois à partir de la date du dépôt de la déclaration d’ouverture).
Cette loi ajoute par ailleurs de nouveaux motifs d’opposition liés à la sécurité, à l’accessibilité des locaux et aux conditions exigées pour diriger ce type d’établissement comme, par exemple :
- être de nationalité française ou ressortissant d’un autre État de l’Union européenne (UE) ou d’un autre État de l’Espace économique européen (EEE) ;
- avoir exercé pendant 5 ans des fonctions de direction, d’enseignement ou de surveillance dans un établissement d’enseignement public ou privé d’un État membre de l’UE ou de l’EEE.
En cas d’ouverture d’un établissement en dépit d’une opposition, les sanctions sont renforcées (15 000 € d’amende et fermeture de l’établissement), les services de l’Éducation nationale pouvant mettre en demeure les parents d’élèves de scolariser leurs enfants dans un autre établissement dans les 15 jours suivant la mise en demeure.