Catégorie : Education Formation

La différenciation, vivante et fertile problématique des changements..

Par Roland Tell —

La Martinique est née, comme on sait, de cette vieille histoire d’esclavage, où le nègre n’était pas réputé blond comme le colon. En son état d’île, entourée de mers, elle paraît alors, tel un entonnoir naturel, où sont venus aboutir tous les versants géographiques d’Europe, d’Afrique, d’Asie, pour faire ici creuset de civilisation, et aujourd’hui dauphine de nation. C’est là pour ainsi dire sa différenciation, tout ce qui est sève pour l’avenir, tout ce qui est vie, tout ce qui est âme dans une communauté, où la conscience de soi révèle des possibilités inouïes de précieuses découvertes dans son environnement caribéen et américain.

La Martinique politique entre ainsi dans une croissance perpétuelle, depuis que, ces dernières années, elle est devenue consciente d’elle-même, à condition que sa politique, vivifiée, jour après jour, dans un travail créateur d’évolution, s’organise, au mieux, pour convertir la prise de conscience de sa Collectivité Territoriale, en une espèce supérieure d’émancipation. C’est la marche immémoriale vers son destin de peuple, échoué ici par l’histoire, au fil des eaux de mers, vers le milieu de la Caraïbe et des Amériques.

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Enfants et adolescents : propositions pour développer les activités hors famille et hors scolarité

En dehors de l’école et de la famille, les enfants ont des activités qui relèvent des « temps et lieux tiers » (TLT). Cela regroupe les

activités encadrées dans une association, la pratique d’un sport, les activités artistiques, etc. Un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) publié le 6 avril 2018 met en lumière l’importance des TLT pour le développement de l’enfant.

Temps et lieux tiers : 25% du temps des enfants

Le temps disponible des enfants (hors temps de sommeil et d’hygiène) est réparti entre :

  • le temps scolaire (y compris temps pour les devoirs) 32% ;
  • le temps des activités en famille (repas partagés à la maison, loisirs en famille, etc.) 30% ;
  • le temps à la maison sans activité ;
  • les TLT près de 25%.

Près de la moitié des enfants de 3 à 10 ans pratique une activité sportive. En revanche, seuls 14% suivent une activité artistique. Moins d’un enfant sur dix participe à une activité culturelle.

L’engagement social ou citoyen est peu répandu chez les 11-17 ans. Il concerne mois d’un adolescent sur dix.

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Inauguration de WOPSO, écosystème ludique

Jeudi 19 avril 2018 de 17h à 20 h

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture prochaine de Wopso, votre nouveau centre ludo-éducatif.
A cette occasion, vous êtes cordialement invités à l’inauguration qui aura lieu le :

Jeudi 19 Avril 2018 de 17h à 20h, à

Wopso,
31 route de l’Union,
Quartier Didier,
97200 Fort-de-France.

Projet ambitieux, porté par Mélanie Pain une jeune maman Martiniquaise soucieuse du « bien grandir des enfants », Wopso ouvre enfin ses portes.
En plein centre de la Martinique, à Fort-de-France, dans un cadre agréable et verdoyant, une habitation transformée en écosystème ludique accueille les enfants (et leurs parents) de 0 à 14 ans.
Salles thématiques, jeux, ateliers, activités extérieures…tout est mis en place pour que petits et grands s’amusent de découvertes et acquièrent de nouvelles compétences à travers le jeu.
Pensé pour l’épanouissement de la famille, Wopso propose aussi des ateliers et services réservés aux parents et dispensés par des professionnels tels que maïeuticien, kinésithérapeute, psychoéducateur….
Ouvert au public toute l’année, Wopso dispose par ailleurs d’un espace forum/conférence, d’une boutique spécialisée, et d’un petit restaurant niché sous un carbet, à découvrir…
Cerise sur le gâteau (d’anniversaire), pour que toute la famille profite pleinement du moment présent, nous organisons pour vous et selon la formule choisie, l’anniversaire de vos chers bambins.

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Un mauvais coup porté aux sciences sociales

— Par Collectif —

Panne de la croissance et persistance du chômage dans la vieille Europe, -aggravation des inégalités de revenu et de patrimoine en France et au Royaume-Uni, montée des votes protestataires en -Europe, remise en cause de la domination masculine, essor de la Chine, effets contrastés de la mondialisation, défis de la transition écologique… Chaque jour, l’actualité nous rappelle la nécessité de disposer des outils d’analyse proposés par l’économie, la sociologie et la science politique afin de pouvoir mieux saisir les grandes questions -contemporaines. Les sciences économiques et sociales (SES), dont l’objectif affirmé était d’ouvrir l’école sur le monde contemporain et de reconnaître une  » troisième culture  » entre les sciences dites dures et les lettres, cultivent cette ambition depuis maintenant plus de cinquante ans.

Pourtant, le projet de réforme du lycée présenté par le ministre de l’éducation nationale rabote l’enseignement des SES : réduit au statut de spécialité – donc en dehors des enseignements communs des élèves – et amputé de la  » science politique  » en classe de première et terminale générale, il ne représentera que des horaires faméliques en classe de seconde (1 h 30 par semaine), où la sociologie pourrait être réduite à portion congrue.

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Céregmia : la justice doit suivre son cours avec sévérité et célérité.

— Communiqué de presse de Foyal insoumise —

La justice doit suivre son cours avec sévérité et célérité. Il ne peut pas y avoir de paix sans justice. Elle doit avec rigueur faire tomber son glaive sur tous ceux qui portent atteinte à la probité publique. Ses décisions doivent être respectées dès lors qu’elles sont applicables. Force est de constater que le retour des trois professeurs présumément impliqués dans l’affaire CEREGMIA coûterait plus qu’il n’en faut à l’Université et impacterait directement la qualité d’enseignement de nos étudiant-e-s.
La France Insoumise constate que le retour des 3 mis en cause dans l’affaire du CEREGMIA, qui, rappelons-le, ne sont pas blanchis mais toujours sous le coup d’une sanction administrative, génère un trouble à l’ordre public empêchant le fonctionnement normal de l’Université. Pour nous, cette affaire n’est que le symptôme extrême d’un dysfonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (l’ESR) qui ne cesse d’empirer depuis les lois Pécresse et Fioraso sur l’autonomie des Universités, et que la loi Vidal s’apprête à aggraver.
Aussi, et désireuse de s’attaquer au cœur du sujet, la France Insoumise soutient tout mouvement qui viserait à permettre l’émergence d’un fonctionnement normal de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

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Le jugement premier des Martiniquais…

— Par Roland Tell —

Il était inévitable que quelque part un procès survînt ! L’origine remonte à cette foule de partis pris, dont la politique est friande. Mais ce n’est pas, comme on l’a dit, la tragédie de la Martinique. Un petit groupe de gens de pouvoir, par connaissance sûre des arcanes de la science économique, ont saisi ensemble et inséparablement certains des éléments les plus significatifs d’un budget d’échanges, par le moyen de l’émotion collective, suscitée ici par un cyclone. C’est bien là une expérience, exprimable d’ordinaire en gestes de solidarité, dans la Caraïbe tropicale, où n’existe pas de frontières pour les catastrophes. Ici, les infortunes du temps s’étendent presque partout dans l’aire caribéenne ! C’est pourquoi l’intervention budgétaire reste consciente d’elle-même, car, en ce cas, tout Martiniquais devient lui aussi sinistré, et c’est avec son coeur qu’il accourt au secours du voisin du nord, qui s’est affaissé, sans moyens de subsistance.
En ce cas, la politique financière de la Martinique est commise à l’aide productrice de survie, engagée par nature dans une coopération entière, tendant à engendrer l’œuvre de reconstruction attendue d’elle.

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L’Ours POP est parti pour une longue hibernation.

— Par Gabriel Jean-Marie, secrétaire national du SMPE —
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès dans la journée du mardi 3 avril 2018 de René Achéen, surnommé Renato par ses amis. Il avait 71 ans.
Professeur d’histoire et de géographie, il était un amoureux de l’Amérique Centrale et du Sud. Il a exercé au Chili, en Colombie et au Mexique. Revenu en Martinique, il a exercé la fonction de chef d’établissement (principal au collège Ernest Renan, là où se trouve actuellement la Cour d’appel de Fort de France). Il a ensuite rejoint le rectorat où il a été un proche collaborateur des différents recteurs, notamment en qualité de directeur de cabinet. Passionné par son environnement géographique, il a été un farouche partisan du développement des relations entre la Martinique et les autres pays de la région (caraïbe, Amérique). L’Association Inter-caraïbe d’échanges (INTERCA) a ainsi pu compter sur le soutien de René Achéen et tiré profit de ses réseaux. Il a ensuite occupé la fonction de Délégué Académique aux relations internationales et à la coopération (Daric) au rectorat de Martinique.

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Quoi faire pour rénover l’école de la première chance ?

Par Roland Tell —

La société de croissance d’aujourd’hui est une société, où il y a accélération de la société globale vers une société scientifico-technique. Dans une société de ce type, les problèmes pédagogiques et politiques ne peuvent plus se poser dans des termes empruntés au passé, du fait que toute communauté humaine résulte d’une mutation considérable de l’idéologie et de la philosophie de l’existence. Une société de consommation n’est plus une société de production. L’entretien de la consommation exige la création de besoins et de désirs, et une mobilisation du psychisme vis-à-vis de la consommation elle-même, qu’entraînent d’ailleurs la publicité omniprésente, les mass média, et les formes nouvelles de conditionnement des masses.

Par ailleurs, la société de croissance détermine irrésistiblement une demande considérable d’enseignement, et de promotion culturelle. A cet égard, l’enseignement lui-même devient un produit de consommation, qu’il faut consommer par tous les moyens, et sous toutes les formes, pour la promotion sociale et culturelle, et pour la reconversion professionnelle.

Alors, à quoi bon continuer d’accorder une importance excessive à la première chance, et aux titres et aux diplômes obtenus par la formation initiale ?

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Le Talisman de la présidente, le « roman » de la dernière présidence de l’UAG

— Par Michel Herland —

Corinne Mencé-Caster fut la dernière présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). À la fin de son mandat, la Guyane ayant fait sécession, elle ne présidait plus qu’une Université des Antilles (UA) elle-même en proie à de fortes tensions internes. Son livre intitulé  « roman » sur la couverture mais dont tous les personnages sont reconnaissables par les initiés, est en réalité un plaidoyer pro domo qui vise à l’affranchir de toute responsabilité dans la situation dans laquelle elle a laissé l’université à son départ, marquée par la désaffection des étudiants.

Corinne Mencé-Caster (CMC dans le « roman » : on ne saurait être plus transparent) n’a jamais douté de ses qualités. « Bardée de diplômes » très jeune (p 48), chercheuse perfectionniste qui passe des « nuits blanches à refaire des articles déjà largement présentables » (p. 53), « promue au national » (p. 145) contrairement à ses collègues dont « les promotions ne traduisent nulle appétence à l’effort, mais un goût immodéré pour le siège des conseils d’administration et le partage arbitraire des promotions entre soi » (p.

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La centralisation, maladie infantile de l’éducation nationale…

Par Roland Tell —

La centralisation du système éducatif français est un facteur capital de résistance au changement, un obstacle majeur pour l’innovation. Elle empêche de tenter, dans des secteurs limités (exemple : des secteurs géographiques) des expériences en vraie grandeur. La centralisation empêche la juxtaposition de sous-systèmes différents et horizontaux. Les sous-systèmes, dont il est question ici, sont des sous-systèmes, que l’on pourrait qualifier de régionaux, de territoriaux, comme ici à la Martinique. La centralisation interdit ces sous-systèmes ! Par exemple, elle ne permet pas que l’organisation de l’enseignement soit différente d’une région à l’autre, comme c’est le cas dans certains pays. En empêchant la constitution de ces sous-systèmes, elle empêche la réalisation d’expériences en vraie grandeur, c’est-à-dire d’expériences permettant de voir les effets d’une innovation pédagogique sur la société, et de voir ce qui peut être réellement généralisé.

La centralisation est un obstacle à l’innovation, parce que la moindre tentative d’innovation doit être multipliée par le nombre de professeurs, en faisant des paris, à la fois pédagogiques et budgétaires, qui ont des dimensions vertigineuses. Une centralisation moindre, et une plus grande souplesse locale, liée à des possibilités d’initiative, permettraient l’innovation, parce que les variables de ces paris seraient immédiatement visibles.

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Lettre ouverte à un plaideur paisible

— Par Térèz Léotin —

Vous, monsieur le Plaideur paisible qui parlez « d’apaisement », vous qui croyez en ce mot puisqu’il semble à la mode par chez vous, dites, comment pouvez-vous en user et en abuser lorsque vous savez que notre Université n’arrive toujours pas à s’ôter des serres des voyous du CEREGMIA ?
Comment avez-vous fait pour y penser et surtout pour y croire puis venir nous assommer de la sorte, alors que vous savez pertinemment que nos étudiants ne peuvent étudier dans des conditions optimales, leur Institution ayant été spoliée, flouée, expurgée par des individus qui espèrent patiemment leur retour dans la place ?
Vous parlez « d’apaisement » ? En ignoreriez-vous le sens exact ? Certes les deux mots « apaisement » et « acquittement » commencent par les mêmes lettres, et se terminent par les mêmes syllabes, mais ce n’est pas une raison suffisante pour vouloir les confondre. Ils n’ont pas encore le même sens.
Si vous réglez les problèmes de Justice par « l’apaisement », dans ce cas vous êtes un pionnier, si l’on peut dire, le premier à laisser la Liberté à tous les voyous du monde, l’avocat de l’impunité, le jugement étant à votre avis inutile.

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Le problème contemporain de l’éducation…

Par Roland Tell —

L’Education est devenue un phénomène social majeur. Les signes apparents de cette majoration du phénomène éducatif sont très visibles. Le premier, c’est la scolarisation massive de la population enfantine, dès l’âge de trois ans – la masse sans cesse croissante des élèves, qui se présentent dans les écoles. Quel que soit le pays, se pose le problème de la massification de l’enseignement. Ce qui entraîne des problèmes économiques et financiers ( gestion des établissements, ressources du budget ). Le problème du budget, notamment, devient préoccupant, du fait que le mur des 25% du budget national ne peut difficilement être dépassé. Par ailleurs, la notion de luxe, de superfétatoire, affecte les pays riches dans le domaine de l’éducation (luxe des universités américaines, par exemple). Ceci montre combien l’aspect qualitatif n’est pas négligé. Car il y a liaison entre ce caractère essentiel des sociétés, et le problème de l’éducation. Enfin, il y a surtout une mobilisation de l’opinion publique. Il est remarquable que celle-ci en soit directement concernée et intéressée. De ce fait, l’éducation est devenue un problème d’opinion publique !

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Les entrepreneures

Les Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin démarrent ce vendredi 2 mars 2018 avec l’intervention de Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre
Du 5 au 16 mars 2018, les femmes entrepreneures et intrapreneures sont invitées à témoigner de leur parcours professionnel dans les collèges (à partir de la 4e), lycées, établissements de l’enseignement supérieur et missions locales.
L’objectif : Diffuser l’esprit d’entreprendre et permettre aux jeunes de découvrir le monde professionnel (et/ou numérique) à travers le parcours d’entrepreneures issues de divers horizons. Encourager la mixité et les jeunes filles à faire des choix d’orientation moins stéréotypés et plus ambitieux.
Temps forts en Guadeloupe
10 femmes entrepreneures et des interventions à la Cité des Métiers (14/03/2018), dans des établissements scolaires, à la Mission Locale
Cette opération a été créé à l’initiative de l’association 100 000 entrepreneurs et du Secrétariat des Droits des femmes, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, l’AFE, Les Premières, France Active et PEPITE.

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Contre le retour du « Ceregmia » sur le campus

Marche citoyenne samedi 10 mars 2018 à 9h Maison des Syndicats

Cela fait maintenant trop longtemps que le scandale du CEREGMIA éclabouse l’Université de notre île et de nos enfants.

Trop longtemps que le reste des Personnels de notre Université, sali, se bat tout et trop seul, simplement pour que l’on comprenne que les 3 enseignants-chercheurs, ont eu des comportements aussi abjects qu’isolés.

Il est donc grand temps que les lycéens de notre île, ainsi que toutes les personnes qui envisagent de gagner les bancs de notre campus, soient rassurés.

N’en déplaise à sa nouvelle gouvernance, qui lâchement se travestit en ababa sévère pour jouer la carte méprisable de l’apaisement.

Les comportements et actions de ces 3 enseignants-chercheurs, ne sont en aucun cas représentatifs des autres Professeurs de l’île.

Le SNUEP-FSU appelle donc tous les partis politiques et leurs Elus, tous les syndicats à condamner fermement les agissements et pratiques de ces 3 enseignants-chercheurs ainsi que toute idée de leur retour, au sein de notre communauté universitaire.

Car, ce faisant, c’est bien l’Ecole de notre île et son image qui sont défendues et réhabilitées.

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Rentrée 2018 : quelle date limite pour inscrire votre enfant à l’école maternelle ?

Pour la rentrée de septembre 2018, les inscriptions à l’école maternelle débutent généralement en mars (attention, dans certaines communes, les inscriptions sont déjà closes au mois de mars). Renseignez-vous auprès de votre mairie le plus tôt possible. Si votre enfant est déjà scolarisé et ne change pas d’école, il n’est pas nécessaire de renouveler son inscription.

S’il y a plusieurs écoles dans votre ville, les services de la mairie vous indiqueront celle qui correspond à votre secteur.

Si vous souhaitez inscrire votre enfant dans une autre école que celle de votre secteur, vous devez demander une dérogation au maire. Vérifiez auprès de la mairie comment faire cette démarche.

Si vous souhaitez inscrire votre enfant dans une école maternelle située dans une autre commune que celle où vous habitez, vous devez obtenir l’accord du maire de la ville d’accueil. L’inscription peut être refusée sauf s’il n’y a pas d’école dans votre ville et dans certaines situations particulières.

Une fois ce choix fait, demandez à la mairie la liste des documents nécessaires à cette inscription (ils peuvent être différents d’une ville à l’autre). En général, il vous sera demandé :

  • Le livret de famille ou une copie intégrale de l’acte de naissance de l’enfant ;
  • Le carnet de santé de l’enfant comportant les vaccinations obligatoires ou les certificats de vaccinations (ou un certificat de contre-indication) ;
  • Un justificatif récent de domicile (le dernier avis d’imposition ou de non-imposition sur le revenu ou le dernier avis d’imposition pour la taxe d’habitation et la redevance audiovisuelle, ou une facture de gaz, d’électricité de moins de trois mois ou l’échéancier en cours) ;
  • Une pièce établissant la qualité du responsable légal (la carte d’identité, le passeport) et, le cas échéant, les conditions d’exercice de l’autorité parentale (le jugement).

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Rectorat : la valse des recteurs, rectrices s’accélère

4, 3 , 2… : André Siganos est resté en poste 4 ans, Catherine Bertho Lavenir à peine 3 ans, Béatrice Cormier moins de 2 ans. Pascal Jan…

C’est dire en peu de mots la considération de l’Etat à l’égard de la Martinique en matière d’éducation.

Pascal Jan, nouveau recteur de l’Académie de Martinique. Docteur en droit public en 1997, habilité à diriger les recherches en 1999, agrégé de droit public, professeur des universités, il enseigne le droit constitutionnel, les libertés et droits fondamentaux et les finances publiques à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, dont il a dirigé le centre de préparation au concours de l’École nationale d’administration entre 2004 et 2013. Au sein de cet établissement, il est responsable du dossier « déconcentration des concours » en outre-mer, sujet au cœur d’une mission interministérielle (enseignement supérieur et outre-mer) plus globale sur les conditions des étudiants ultramarins.

Il a commencé sa carrière comme attaché temporaire d’enseignement et recherche à l’université de Tours, puis comme maître de conférences à l’université Bordeaux IV (1998-2000) avant d’être affecté à l’université de Bretagne occidentale comme professeur agrégé (2000-2003).

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Réflexions sur l’art d’enseigner…

— Par Roland Tell —
En guise d’introduction à l’idée que c’est dans la rencontre que le savoir naît, et donc qu’il s’agit d’ouvrir le monde aux enfants pour les former, il importe de lire l’ excellent ouvrage de Philippe Meirieu, « Frankenstein pédagogue », paru en 1996, aux Editions ESF à Paris.
C’est là un bien astucieux montage, que nous propose ainsi Meirieu, à propos d’une réflexion, tirée du roman de Mary Shelley, publié en 1818, intitulé « Frankenstein ou le Prométhée moderne ». Rappelons brièvement que, dans cette histoire écrite au 19ème siècle, le docteur Franskenstein, médecin érudit, vit à son paroxysme l’obsession de voler aux dieux un secret essentiel : celui de construire, de toutes pièces, un homme vivant.
L’opération chirurgicale, menée dans son laboratoire, fut un succès, et Frankenstein parvint à donner vie à une créature fabriquée, à partir de morceaux de cadavres. Dégoûté par son rêve fou, horrifié par son monstre hideux, il abandonne finalement sa créature à la cruauté du monde. C’est à ce point précis, que Philippe Meirieu fait le rapprochement suivant avec l’éducation :
 » Un homme qui a commis la faute impardonnable en confondant « fabrication » et « éducation ».

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Si on s’indignait !

— Par Térèz Léotin —

Selon Jean Dutourd « la démission des parents consiste à donner beaucoup d’argent de poche et peu de gifles ». Si nous ne sommes pas d’accord pour donner beaucoup trop d’argent de poche, nous nous révoltons tout autant contre les gifles. Ce n’est pas avec les coups qu’on éduque ni avec l’argent qui ne fait qu’éblouir. Nous voilà pensant à cet élève qui, alors que nous étions encore en fonction, arriva à l’école maternelle d’une banlieue de la Martinique, avec un billet de 50 € qu’il exhibait. Dans sa grande bonté, la souris qui avait récolté sa dent de lait, le lui avait généreusement glissé sous son oreiller. Il pourrait, lui avaient alors dit ses trop bienheureux parents, acheter autant de bonbons qu’il en voudrait, répétait-il.
Les temps n’étant plus ce qu’ils étaient, et au travers des brumes lointaines de l’époque de mon enfance, je revis puis je compris le geste de notre pauvre bonne souris qui ne nous donnait que quelques malheureux centimes. Et en me disant autres temps, autres mœurs, je la regrettai amèrement.

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Étudiants et futurs étudiants, faites vos demandes de bourse et de logement sans tarder !

N’attendez pas la date limite du 31 mai 2018 pour remplir votre Dossier social étudiant (DSE) ! Cette procédure en ligne centralisée vous permet de demander une bourse d’étude et/ou un logement social étudiant pour la rentrée prochaine auprès de votre académie actuelle ainsi que des aides auprès de votre Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).

À savoir :

Il n’est pas nécessaire d’attendre les résultats d’examens ou d’admission.
Il est indispensable de remplir cette demande durant la période réglementaire, même si vous n’avez pas tous les éléments d’appréciation de votre situation.
Cette démarche est indépendante de Parcoursup et est à renouveler chaque année.

À noter :

Avant de commencer la procédure, il est recommandé d’utiliser le simulateur de bourse sur critères sociaux.
La simulation de calcul

Des renseignements sur les ressources et le nombre d’enfants à charge des parents, le nombre de frères et sœurs dans l’enseignement supérieur et l’éloignement du lieu d’études sont demandés. Le montant annuel de la bourse est précisé par le simulateur selon le niveau d’échelon.
La constitution du DSE

Si le résultat de la simulation est positif, il est alors possible de constituer un dossier en ligne .

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Les neurosciences, chance ou péril pour l’école ?

— Par Anna Musso —

En installant un conseil scientifique dominé par des neuroscientifiques, le ministre de l’Éducation nationale entend proposer des méthodes d’enseignement « plus efficaces »… Une décision qui inquiète les acteurs du monde éducatif. Retrouvez notre table ronde avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Bertrand Geay, professeur de sciences politiques, spécialiste des questions éducatives.

Pourquoi choisir de mettre en place un conseil scientifique de l’éducation nationale, présidé par Stanislas Dehaene, spécialiste des neurosciences ?  

JEAN-MICHEL BLANQUER

La République est née de l’esprit des Lumières ; l’École est née de la République ; l’École est ainsi d’une certaine manière la petite-fille des Lumières. Si nous nous éloignons de cela, nous nous éloignons de ce que nous sommes. La science, la connaissance, c’est un bien commun toujours en progression qui nourrit notre société. Il est donc essentiel que la politique éducative soit éclairée par les recherches scientifiques les plus récentes. Aux côtés d’autres instances de l’Éducation nationale nous avons désormais un Conseil scientifique composé de chercheurs reconnus dans différentes disciplines qui mettent leur savoir, leur recherche, au service des progrès des élèves.

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Réforme du baccalauréat : le rapport Mathiot propose une nouvelle organisation du lycée

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a reçu le 24 janvier 2018 le rapport de Pierre Mathiot sur la réforme du baccalauréat à l’horizon 2021. Les propositions présentées répondent à quatre constats : le baccalauréat a perdu de sa crédibilité, il doit rester le premier grade de l’enseignement supérieur, il est structuré par les épreuves finales sur une période limitée, il est devenu « un monstre organisationnel ». La transformation proposée pour le baccalauréat entraîne une transformation du lycée.

La suppression des séries (S, ES, L) du baccalauréat

La rénovation des épreuves du bac en juin 2021 nécessite de revoir les enseignements en lycée.

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Violences à Mayotte

— Par CGT Éduc’action —

Au cours de la journée du 22 janvier, de très violents affrontements (caillassages, bagarres entrainant des mouvements de foule) entre bandes de jeunes ont eu lieu au sein et aux abords du lycée de Kahani nécessitant l’intervention des forces de l’ordre pour permettre l’évacuation des élèves. Cette situation n’est pas nouvelle puisqu’elle s’était déjà produite au mois de novembre 2017. Face à la situation extrêmement tendue et dangereuse, tous les personnels ont décidé unanimement d’user de leur droit de retrait jusqu’à nouvel ordre et demander la visite de la vice-rectrice. Les réponses apportées par celle-ci n’ont pas été jugées satisfaisantes pour les personnels qui se sentent abandonnés.

En dehors d’un dépôt de plainte de l’institution, elle n’a fourni aucune réponse pour remédier à la situation et leur permettre une reprise des cours et du travail dans de bonnes conditions.

La CGT Éduc’action Mayotte et la CGT Éduc’action considèrent que les autorités locales de l’Éducation nationale n’ont pas pris la mesure de la situation vécue à Mayotte depuis de nombreux mois et préfèrent mettre la pression sur les personnels pour assurer coûte que coûte les cours, au risque de leur faire prendre des risques.

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L’imposture de l’appel aux neurosciences dans l’éducation nationale

—Par Yvon Quiniou, philosophe —

Une étrange nouvelle vient d’agiter le monde de l’éducation, à l’initiative de notre ministre Blanquer : il faudrait faire appel aux neurosciences, qui s’intéressent au fonctionnement du cerveau, pour améliorer les performances scolaires de nos élèves, dès le plus jeune âge, et certains exemples étrangers prouveraient que c’est efficace. Le spécialiste convoqué pour réaliser ce projet est Stanislas Dehaene. La compétence propre de ce professeur au Collège de France n’est bien entendu pas en cause. Seule l’est la nature de ce projet qui implique une extrapolation et une application des résultats les plus avancés de la biologie à un domaine, l’éducation, qui n’est pas le sien au départ. Et ce que j’ai entendu dire par Dehaene lui-même à ce sujet me laisse perplexe.

Je résume : le cerveau est le siège de nombreux processus cognitifs (au sens large), comme la perception, l’intelligence, le raisonnement, la mémoire, l’imagination, etc. Les processus d’apprentissage qui font d’un individu biologique un être humain à part entière, et dont le lieu principal est l’école, sollicitent ces processus cérébraux et les développent plus ou moins.

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La mixité sociale? : Pas sur le dos de mes enfants!

— Par Sonya Faure et Michel Becquembois —

C’est un iceberg que personne ne voit venir. Qui met à l’épreuve, parfois violemment, dans les familles de gauche, des valeurs qui semblaient ancrées pour la vie. Une déchirure intime, un rite de passage citoyen et politique, la première occasion majeure, souvent, de confronter ses actes à son discours politique. L’aîné entre en sixième.

Ceux qui y sont confrontés étaient partis gentrifier les quartiers populaires, ils s’étaient éloignés du centre-ville parce que l’immobilier n’y était plus accessible, ils aimaient croiser leurs voisins d’origine et de classe sociale diverses le dimanche matin au marché. Ils comprennent désormais que vivre dans le quartier, dans cette banlieue, c’est aussi faire grandir les enfants ensemble. Mais le collège public du secteur a mauvaise réputation. Dans les palmarès des meilleurs collèges, il est moins bon que celui du pâté de maisons d’à côté. D’année en année, les collégiens n’y reflètent plus vraiment la diversité du quartier. Parfois même, il est devenu un «collège ghetto», tant de nombreux parents ont déjà préféré l’éviter à leurs enfants. Dans les dîners entre copains, dans les familles et au sein du couple, les discussions se tendent.

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Parcoursup, la nouvelle plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur est ouverte !

Admission post-bac (APB), c’est fini ! Voici Parcoursup qui permet désormais aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation souhaitant suivre une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se préinscrire, de déposer leurs vœux de poursuite d’études et de répondre aux propositions d’admission des établissements dispensant des formations de l’enseignement supérieur.

Durant une semaine à partir du 15 janvier 2018, les lycéens, familles et enseignants peuvent se familiariser avec ce nouvel outil et découvrir des informations générales sur la procédure, ses principes et son calendrier. Ils ont accès à des vidéos expliquant le fonctionnement de la nouvelle plateforme Parcoursup .

Dès le 22 janvier, les candidats pourront consulter les fiches de présentation de 13 000 formations, sélectives (classes prépas, BTS, IUT, écoles, etc.) ou non (licences générales), avec leurs caractéristiques, en particulier les compétences et connaissances nécessaires pour réussir dans chaque formation. La saisie des vœux commencera également le 22 janvier (11h) et se terminera le 13 mars (18h).

Le calendrier

  • Du 22 janvier (11h) au 13 mars (18h) : inscription et saisie des vœux (10 vœux maximum) sans les hiérarchiser.
  • Jusqu’au 31 mars inclus : finalisation des dossiers et confirmation des vœux.

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