Catégorie : Education Formation

Se cultiver, réfléchir et se distraire malgré tout !

La « continuité pédagogique », avec le Rectorat de Martinique

Le théâtre vivant, par son aspect ludique, est propre à retenir l’attention des élèves… et des adultes, quand bien même se pose la question de savoir si le qualificatif de « vivant » peut s’appliquer à des captations de spectacles par le moyen de la vidéo.

La pièce martiniquaise « Cyclones »

Créée en 2016, en résidence au Domaine de Fond Saint-Jacques, elle est la plus connue de la Compagnie TRACK. Écrite par Daniely Francisque comédienne de théâtre et de cinéma, metteur en scène et dramaturge, mise en scène par Patrice Le Namouric, elle fut jouée à la Martinique et à la Guadeloupe, dans des salles de théâtre  aussi bien que dans les arènes circulaires des pitts, avant d’être donnée au Festival Off d’Avignon 2017 où elle obtint de l’avis général un vif succès. Inscrite à la programmation du TOMA — Théâtre d’Outre Mer en Avignon —, elle fut à l’affiche du 7 au 30 juillet à la Chapelle Du Verbe Incarné. Daniély Francisque et Gloriah Bonheur en étaient les interprètes.

Bref aperçu de l’histoire : « Par une nuit de tempête, une femme solitaire se barricade lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge.

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« Laisser les parents seuls est un message extrêmement cruel »

Lettre adressée à Maurice Bonté, Président de l’Association des maires de Martinique

Par  Barbara Jean-Elie —

Nous avons pris connaissance de la déclaration du président de la CTM à propos de la réouverture des collèges et des lycées à partir du 11 mai.

Nous avons aussi pris connaissance de la déclaration du maire du Prêcheur, concernant la même réouverture de l’école de sa commune.

Nous comprenons de ces prises de position que la Martinique s’achemine vers le maintien de la fermeture totale des établissements scolaires jusqu’à la rentrée prochaine de septembre 2020.
Cette perspective nous semble problématique.

Les publications scientifiques concernant les enfants et le Covid font désormais état d’une faible contagiosité des plus jeunes.

Selon la Société Française de Pédiatrie, « au 23 mars, sur les près de 58 000 cas Italiens seulement 597 étaient des enfants et adolescents de moins de 18 ans (1 %), le taux d’hospitalisation des enfants était de 11 % (17,5 % chez les moins de 1 an et 7 % chez les plus de 7 ans). Aucun enfant n’a eu recours aux soins intensifs.

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Attaques contre les Professeurs

Communiqué de presse

Le SNUEP-FSU Martinique apporte son soutien à tous les personnels de l’Éducation, aujourd’hui, cibles de nombreuses attaques rageuses, sur les médias et sur la toile.

Nous assistons à un véritable déferlement de haine contre les Professeurs, remettant en cause notre professionnalisme autant que notre statut.

Ces attaques sont d’autant plus inacceptables quand, insidieuses, elles proviennent de responsables d’associations de parents, parlant au nom de l’Ecole. (Certains d’entre eux n’ont aucun enfant scolarisé).

Et sont dangereuses, quand pourtant hautement nauséabondes, elles sont relayées ostensiblement par des Politiques, Élus censés nous représenter voire même nous défendre.

Le SNUEP-FSU Martinique tient à appeler tout ce beau petit monde à la raison.

Toutes nos énergies doivent converger en un seul but : Continuer à sauver des Vies et nous acheminer vers une reprise des cours, sans incidences pour les élèves, leurs parents et les autres personnels de l’Ecole.

Le SNUEP-FSU Martinique rappelle que les professeurs ne sont pas responsables de cette crise. Bon nombre d’entre eux contribuent à amoindrir ses conséquences, par exemple, en assurant la garde d’enfants de personnels soignants, sans doute au péril de leur vie.

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Reprise des cours : la Martinique tire la sonnette d’alarme.

Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.

 

Reprise ou non ?

La reprise progressive des cours à partir du 11 mai semble s’éloigner de plus en plus pour les collégiens et lycéens de l’île. Après le scepticisme, voire le véto de certaines organisations syndicales d’enseignants, les élus font savoir à leur tour qu’ils ne partagent pas l’optimisme du Chef de l’Etat et du Gouvernement. La semaine dernière, lors de la grande concertation, initiée par la CTM, autour des mesures à prendre pour le déconfinement, l’ensemble des maires et présidents de communautés d’agglomérations semblait unanime sur cette problématique. Ces élus réclamaient la mise en place d’une stratégie martiniquaise pour la gestion de cette crise sanitaire et sociale et pour la préparation du dé-confinement.

En charge des 43 collèges et 25 lycées de l’île, la Collectivité Territoriale de Martinique a un rôle majeur à jouer dans ce dossier.

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Coronavirus : « Il y aura une aide financière pour les étudiants ultramarins », affirme Annick Girardin

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, précise que le montant de cette aide ainsi que ses critères d’attribution font l’objet de finalisations avec le ministère de l’Enseignement supérieur

D’autant plus isolés que, pour certains, leurs proches se situent à des milliers de kilomètres, et que, parfois, ils sont arrivés il y a si peu dans l’Hexagone qu’ils n’ont pas eu le temps de prendre leurs repères. Les étudiants ultramarins installés en métropole en bavent plus que d’habitude depuis le début du confinement instauré pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. A quelles aides ont-ils droit ? Quand pourront-ils rentrer chez eux ? Les compagnies aériennes maintiendront-elles des tarifs accessibles lorsque les liaisons pourront reprendre ? Ces questions qui les tenaillent, nous les avons posées à Annick Girardin, ministre des Outre-mer.

Tout d’abord, pouvez-vous nous dire à combien est estimé le nombre d’étudiants ultramarins en métropole, y compris les primo-arrivants ?

Il n’existe pas de liste officielle des étudiants ultramarins dans l’Hexagone, parce que, en France, on ne recense pas les étudiants selon leur région d’origine. L’estimation moyenne tourne autour de 40.000 étudiants ultramarins résidents en métropole. Cette estimation se base à la fois sur les 12.000 étudiants bénéficiaires du passeport mobilité études de l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom) et sur les remontées des différentes collectivités.

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Ouverture des écoles: Le Maire du Prêcheur Marcellin Nadeau dit Non!

Monsieur le Président de l’Association des Maires de Martinique
Monsieur le Président, Cher Collègue.

Depuis l’annonce, par le Président de la République, de la fin du confinement et de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai, les élus mais aussi les syndicats de personnels enseignants, non-enseignants ainsi que les associations de parents d’élèves s’interrogent sur l’opportunité d’une telle décision.

Pour beaucoup de maires, dont je suis, de nombreuses questions restent sans réponses notamment celles ayant trait, au respect des gestes barrières, à la distanciation physique, dite sociale ; mais aussi la question de l’approvisionnement en masques, en gel hydroalcoolique la généralisation des tests les modalités d’organisation et de fonctionnement de la restauration scolaire, du transport scolaire.
Dans ce contexte d’incertitude quant à la maîtrise de cette pandémie du Covid-19, et estimant que les conditions de réouverture de l’école communale à la date du 11 mai, ne peuvent pas être réunies, j’opte donc pour le maintien de sa fermeture.

Toutefois, il me semble essentiel que les maires de Martinique se réunissent afin d’élaborer une stratégie commune et d’apporter une réponse concertée et efficace face aux nombreuses problématiques qui découlent de la gestion de la crise liées au Covid-19 et notamment la question de la reprise des activités des activités scolaires.

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Covid-19 : le confinement, catalyseur des inégalités scolaires

Les inégalités scolaires se creusent avec le confinement mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Certains parents et enseignants des quartiers défavorisés redoutent de découvrir de réelles disparités à la rentrée.

Le nouveau coronavirus accentue les inégalités scolaires en France. En métropole, le taux de décrochage scolaire s’élève à 4 %, a ainsi indiqué, mardi 21 avril devant les députés, le ministre de l’Éducation nationale. Il s’établit par ailleurs « entre 15 % et 25 % » pour l’Outre-mer, a estimé Jean-Michel Blanquer.

Pour les enfants dont les parents ne maîtrisent pas le français, le travail à la maison relève du chemin de croix. Heureusement, des structures sociales locales viennent en aide à ces élèves.

Outre la barrière de la langue, des problèmes de ressources matérielles se posent. Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à une connexion Internet ni à un ordinateur.

Dans ces conditions, certains parents et enseignants s’inquiètent de découvrir de grandes disparités entre les élèves à la rentrée.

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Covid-19 : en Outre-mer, un taux de décrochage scolaire bien plus élevé qu’en métropole

Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il y aura des créations de postes à Mayotte, en Guyane ou à la Réunion pour la prochaine rentrée de septembre.

En Outre-mer, le taux de décrochage scolaire lié à la fermeture des écoles pour lutter contre le coronavirus s’établit « entre 15 et 25% », contre 4% dans l’Hexagone, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, devant les députés. 

En Outre-mer, « l’impact social du confinement, sur l’aggravation des différences sociales, est plus grand », a expliqué le ministre, lors des questions au gouvernement. « C’est entre 15 et 25% de décrochage scolaire, là où nous réussissons à être à 4% en métropole », a-t-il poursuivi. 

« Inégalité sociale »

Il a insisté sur la capacité « de faire de la différenciation territoriale », « pour mettre fin à ces problèmes d’inégalité sociale ». Pour la prochaine rentrée scolaire de septembre, il a rappelé qu’il y aurait « des créations de postes à Mayotte et en Guyane », pour « des raisons démographiques », tout comme à La Réunion. 

Quant à la Martinique et la Guadeloupe, il souligne avoir « pris en compte » la situation de ces deux territoires « avant même la crise sanitaire » (à la suite de blocages d’établissements par les syndicats pendant plusieurs semaines en début d’année, ndlr), et que les territoires antillais « vont être les départements ayant le meilleur taux d’encadrement de France à la rentrée prochaine ». 

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Comment sauver la culture ?

Jamais la demande n’a été aussi forte qu’en ces temps d’isolement social. Des étudiantes, futurs professionnelles du secteur, appellent à un plan massif de sauvetage.

— Par Un groupe d’étudiantes dans le secteur culturel

Tribune. Le Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur culturel. L’inquiétude était déjà grande avec la fermeture de l’ensemble des lieux culturels, mais l’annonce de l’annulation de l’ensemble des festivals et évènements rassemblant du public jusqu’à mi-juillet est venue porter le coup de grâce. Les tableaux vont s’ennuyer un petit moment dans les couloirs du Louvre, les escalators de Pompidou vont rester un temps à l’arrêt, mais le vrai désastre n’est pas seulement là. Futurs professionnelles de la culture, nous souhaitons exprimer tout notre soutien aux associatifs, intermittent·e·s, créateur·trice·s, auteur·rice·s, précaires, militant·e·s et à tous les acteurs·trices qui mènent par la culture un combat éminemment politique, en se faisant rencontrer et discuter les publics et l’art.

A lire aussi Festivals : «Quand ça s’arrête, t’es à poil»

Samuel Churin, porte-parole de la coordination des précaires et intermittents décrit l’annulation des festivals comme «une véritable déflagration» et appelle «à un grand plan social où l’on assure une continuité de revenus pour tous» (1).

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À propos du 11 mai : réactions syndicales

SE-Unsa

« Dans son allocution, le Président de la république a annoncé que le retour des élèves et par conséquent des personnels de l’éducation dans les établissements scolaires se ferait à partir du lundi 11 mai .
En tout état de cause , il est évident qu’ il faudrait que l’Education nationale , et le Rectorat de la Martinique préparent ce déconfinement en moins de quatre semaines .
Et dans le cadre de ce déconfinement des questions se posent .

– Comment continuer à appliquer les gestes barrières comme le respect de la distanciation physique dans les salles de classe , dans les cours de récréation , au restaurant scolaire , dans les transports scolaires et dans les internats , à tous les niveaux d’enseignement et particulièrement en école maternelle?

– Compte tenu, de la sécheresse qui sévit actuellement en Martinique et du manque d’eau qui s’ensuit , comment respecter dans les établissements scolaires l’ obligation faite de se laver régulièrement les mains ?

– Le port du masque dit  » grand public  » sera t- il généralisé à l’école , au collège Et au lycée ?

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Les enseignants ne seront pas les nouveaux sacrifiés

Emmanuel Macron a prononcé lundi 13 avril une allocution pour faire le point sur la situation créée par l’épidémie du coronavirus et tenter de remonter le moral de la population. Son intervention arrivait après celle du patron du Medef qui avait réclamé quelques jours plus tôt la réouverture des entreprises et la relance de la production.

Emmanuel Macron a donc déclaré que 11 mai, « les crèches, les écoles, les collèges et les lycées », qui sont des « lieux rassemblant du public », commenceraient à ré-ouvrir. « En même temps », cette action va « permettre au plus grand nombre de retourner travailler, redémarrer notre industrie, nos commerces et nos services ».

En dépit du « nous » employé, cette décision est prise sans aucune consultation, aucun échange, aucun accord des « partenaires sociaux ». En revanche, elle dissimule mal sa soumission aux exigences du Medef.

Pour les écoles, les collèges et lycées, Emmanuel Macron tente de justifier sa décision en découvrant que « la situation actuelle creuse des inégalités. Trop d’enfants, notamment dans les quartiers populaires et dans nos campagnes, sont privés d’école sans avoir accès au numérique et ne peuvent être aidés de la même manière par les parents ».

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Coronavirus : contraints de rester dans l’Hexagone, des étudiants ultramarins écœurés par des dépenses « injustes »

— Par Angélique Le Bouter  —

Incités par le gouvernement à se confiner dans l’Hexagone, les étudiants ultramarins logés dans les résidences du CROUS vont payer un loyer, contrairement à ceux qui ont pu regagner le domicile familial. Des dispositifs viennent en aide à ceux qui disposent de faibles ressources, boursiers ou non.

Le 18 mars, deux jours après l’annonce du confinement par Emmanuel Macron, la ministre des Outre-mer demande aux ultramarins de l’Hexagone de ne surtout pas rentrer chez eux pour ne pas y propager le virus. Le 24 mars, dans une nouvelle vidéo, elle réitère sa requête à l’attention des jeunes ultramarins qui étudient hors de leurs territoires : « il est capital que vous ne cherchiez pas à rentrer chez vos parents ou vos proches. »

 La question des loyers

Un confinement dans l’Hexagone, loin de sa famille, dans un logement exiguë, l’idée n’enchante pas tous les étudiants, privés des restaurants universitaires aux tarifs abordables et des petits boulots qui arrondissent les fins de mois. Mais un tweet de la ministre vient réconforter les ultramarins.

À l’ensemble des étudiants d’Outre-mer : ma collègue @VidalFrederique (la ministre de l’Enseignement Supérieur, ndlr) vient d’annoncer que les étudiants qui résident dans des logements universitaires ne paieront pas de loyer en avril.

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Retour à l’école: «début mai, mais cela peut être plus tard», prévient Blanquer

Compte tenu de la progression de l’épidémie de Covid-19, le retour en classe des élèves pourrait survenir plus tard que prévu, a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur BFMTV.

Il est pour l’heure très difficile de pouvoir prévoir la date du retour sur le chemin de l’école, a prévenu le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, lors d’une intervention sur BFMTV samedi 4 avril en début de soirée.

«Quand est-ce qu’on va pouvoir retourner à l’école?», a demandé au ministre Elijah, 6 ans, expliquant que sa maîtresse lui manquait. «C’est impossible de répondre à cette question», a répondu Jean-Michel Blanquer, ajoutant que tout dépendrait «de l’évolution de la maladie» et des «consignes des autorités sanitaires». «J’aimerais que ce soit au début du mois de mai, mais cela peut être plus tard», a-t-il prévenu.

Après avoir annoncé, vendredi, que toutes les épreuves du Brevet et du Baccalauréat seraient replacé par le contrôle continu, le ministre de l’Éducation a également apporté des précisions sur ce thème. Face au « risque d’hétérogénéité des notations d’un établissement à l’autre », le jury national, composé de professeurs, « devra rétablir l’équilibre », a souhaité rassurer le ministre, en tenant compte notamment de l’assiduité et de la motivation des élèves, en fonction des « annotations sur le livre scolaire de l’élève ».

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Télétravail, classe à la maison… les parents parfois soumis à rude épreuve

Paris – Avec l’enseignement à distance, les parents d’élèves font « ce qu’ils peuvent », entre télétravail et tâches ménagères, pour maintenir une continuité scolaire à la maison, décrivant parfois une mission « quasi ingérable » à assumer.

« Dès les premiers jours, on a reçu plein de directives pour les devoirs, une charge de travail importante, des choses à rendre dans des délais courts, ça met la pression à tout le monde« , regrette Marie, maman d’Elodie, élève de 4ème dans un collège de Paris. 

Pour cette mère de famille qui continue son travail de conseillère en communication depuis la maison, « la clé du succès repose sur l’organisation mais avec des petits de 5 et 3 ans par ailleurs à gérer, tout part vite à vau-l’eau« , ajoute-t-elle. Et parfois, « c’est quasi ingérable, on pète un plomb« , lâche-t-elle.

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Parcoursup : confirmation des vœux avant le 2 avril 2020

Lycéens de Terminale, étudiants en réorientation, vous avez jusqu’au 2 avril pour finaliser votre dossier sur la plateforme Parcoursup avec les éléments demandés par les formations et confirmer chaque vœu pour les formations de votre choix dans l’enseignement supérieur. Le contexte sanitaire n’a en effet pas modifié le calendrier à ce stade. Mais il est déjà prévu que les concours postbac d’accès aux écoles seront remplacés par des examens des dossiers. Découvrez la suite du calendrier 2020.

Deux éléments sont nécessaires pour s’inscrire :

  • une adresse électronique valide et consultée régulièrement pour recevoir des informations sur son dossier ;

  • l’INE (identifiant national élève) du candidat ou l’INAA (en lycée agricole). L’INE est présent sur le relevé de notes des épreuves anticipées du baccalauréat et sur les bulletins scolaires. Si un élève ne retrouve pas son INE, il peut solliciter son établissement pour l’obtenir.

  À savoir : 

  • les lycéens redoublants déjà inscrits sur Parcoursup doivent créer un nouveau dossier en utilisant la même adresse mail que l’année dernière. Cela leur permettra de récupérer directement des éléments de leur dossier ;

  • les élèves de terminale dans un lycée français à l’étranger (AEFE) doivent se renseigner auprès de leur établissement qui doit leur fournir l’identifiant à utiliser pour accéder à leur dossier.

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Zéro (0) suppression de poste à la rentrée 2020

— Communiqué des syndicats CGTM en lutte dans les établissements scolaires —

La Martinique vit depuis le 5 décembre 2019, une nouvelle période de mobilisation historique pour s’opposer au projet gouvernemental de réforme du système de retraite.
Le SMPE-CGTM et le SGAFP-CGTM font le constat que les méthodes de communication du gouvernement et du recteur de l’Académie de MARTINIQUE se ressemblent fortement, et consistent à se cantonner dans la désinformation et l’intimidation.
Dans les effets d’annonce du recteur, nous ne saurons reconnaitre une quelconque amélioration de la situation de l’académie ; il s’agit plus d’une tentative d’occupation orientée du terrain médiatique sans pour autan obtenir des médias un droit de réponse en direct équivalent.
Nous persistons à dire que l’académie de Martinique a suffisamment fait les frais de l’application de ratios non adaptées à la situation sociale, économique et sociologique de la Martinique, et qu’il y a lieu d’arrêter purement et simplement les suppressions de postes.
ZERO (0) suppression de poste à la rentrée 2020, c’est là notre revendication, car sur un territoire où plus d’1 jeune sur 2 ne trouve pas de travail, toute suppression d’emploi est inacceptable surtout quand des collègues sont obligés de s’expatrier alors que des postes existent localement.

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Le 5 mars, l’Université appelée à entrer en action

Le 5 mars l’Université et les laboratoires s’arrêtent ? Une question dont la réponse ne va pas tarder. Une coordination montée par personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (chercheurs, ingénieurs universitaires, vacataires souvent précaires, personnels des EPST et des universités) les y appellent. Un mouvement né lors des mobilisations sociales sur les retraites et nourri des craintes suscitées par la LPPR – loi de programmation pluriannuelle de la recherche – qui ne promet guère d’argent mais veut encore accentuer compétitions et contrats de courtes durées. Il est soutenu par plusieurs syndicats FO-ESR, SUD RECHERCHE EPST-SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, SOLIDAIRES ETUDIANT·E·S, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, CGT-FERC SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, L’ALTERNATIVE, UNEF, ANCMSP, SNTRS-CGT, Solidaires). Voici l’interview de Clara Biermann, Enseignante-chercheuse en ethnomusicologie à l’université Paris 8, Musidanse E.A. 1572 et membre associée au CREM-LESC UMR 7186, Vice-présidente de la Société française d’ethnomusicologie et membre du comité Facs et Labos en lutte.

Une coordination appelle à une mobilisation le 5 mars dans les Universités et les laboratoires de recherche publics. Quelles en sont les raisons ?

Clara Biermann : Les raisons de se mobiliser à l’université publique et dans les laboratoires de recherche sont nombreuses.

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Journée des langues maternelles : « La norme française c’est le multilinguisme », explique l’association Dulala

Coline Rosdahl, responsable du matériel pédagogique de l’association Dulala, explique les vertus de l’usage des langues maternelles des enfants bilingues Depuis sa création en 1999 par l’UNESCO, la journée internationale des langues maternelles permet chaque année de promouvoir la diversité linguistique et l’éducation multilingue. Alors que la mauvaise réputation de la France en matière de maîtrise des langues étrangères n’est plus à faire, des associations et des écoles militent pour que le sacro-saint français laisse un peu de place aux autres langues maternelles des élèves.

L’association Dulala, fondée en 2009, propose des ressources et ateliers aux familles et personnels de l’éducation pour valoriser la diversité des langues et cultures chez les enfants. Coline Rosdahl, responsable du matériel pédagogique de Dulala a répondu aux questions de 20 Minutes.

En quoi consiste l’association Dulala ?

C’est un ensemble de ressources et de formations autour de l’éducation aux langues. Nous créons du matériel pédagogique, testé sur le terrain avec des enfants et des professionnels. Nous avons également un pôle de formation et de recherche, en lien avec des chercheurs qui font des études autour du plurilinguisme, de la didactique des langues, des neurosciences… Notre rôle c’est de créer des formations pour rendre accessibles tous ces concepts aux acteurs de l’éducation.

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Conflit dans l’Éducation : Marcellin Nadeau propose des assises de l’éducation

Monsieur le président de l’association des Maires

Depuis bientôt trois mois, le monde de l’Éducation est entré dans un mouvement de lutte contre la réforme des retraites, contre la réforme du bac (notamment les E3C ) et contre les suppressions massives de postes. Cette crise majeure que nous vivons exige que des mesures urgentes soient prises et mises en œuvre tant en France qu’en Martinique.

En Martinique, l’alerte, la sensibilisation et la mise en action de tous se sont opérées par une mobilisation exemplaire du monde de l’Éducation. Exemplaire parce qu’il a su fédérer toute la Communauté Educative. Le combat a été mené par tous les personnels de l’Éducation et avec le soutien des parents d’élèves.

Ce conflit fera date car il a démontré la détermination, la cohésion et l’engagement des Martiniquais au service d’une cause juste.

Si ce conflit a reçu le soutien de la Martinique entière c’est par qu’il y a un sentiment partagé de la justesse de la cause. C’est tout un projet de société du gouvernement Macron qui est rejeté et en ce sens ce mouvement a gagné : les Martiniquais ont su dire non.

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Comment la réforme du bac ronge le lycée de l’intérieur

— Par Olivier Chartrain —

À travers l’exemple d’une discipline, les sciences économiques et sociales, une enquête révèle les effets délétères des mesures du ministre Blanquer dans le secondaire, pour les professeurs comme pour les élèves.

Mise en concurrence des disciplines, fragilisation des équipes, recul de l’interdisciplinarité, renforcement des inégalités sociales, territoriales et éducatives… C’est, à travers le sort d’une discipline parmi d’autres, un inquiétant tableau du lycée sous Blanquer, que brosse une enquête, réalisée par l’Association des professeurs de sciences économique et sociale (Apses) et publiée le 11 février par le média en ligne AOC. Elle met des données chiffrées, précises et factuelles, sur ce que l’on pouvait jusqu’ici percevoir seulement à travers des témoignages.

Premier enseignement : « La dégradation des conditions de travail des enseignants et des conditions d’enseignement des élèves » relève Igor Martinache, du bureau de l’Apses. Selon les 650  répondants (sur quelque 5 000 profs de SES) à l’enquête, le nombre moyen d’élèves par enseignant est passé de 170 à 203 entre 2018 et 2019. Conséquence pour les profs, « un alourdissement des tâches associées » : corrections, renseignement des livrets et des bulletins, rédaction d’avis pour Parcoursup, réunions d’équipe…

Les solidarités professionnelles volent en éclats

La réforme a « fragilisé les équipes pédagogiques », écrit l’Apses, et généré « de fortes tensions entre certaines disciplines » en organisant « une véritable mise en concurrence de celles-ci ».

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« Pour les langues régionales, en danger pressant, il faut ouvrir les fenêtres de la diversité »

Reconnues tardivement par la République, les langues régionales sont à nouveau menacées dans l’enseignement notamment par la réforme du bac, estiment 128 universitaires et chercheurs.( Voir ci-dessous pour l’Outre-mer!)

Tribune. Les Français ignorent généralement l’histoire linguistique de la France et du multilinguisme qui la caractérise. Ce multilinguisme est à deux composantes, gravitant elles-mêmes autour du français et en symbiose avec lui : les langues historiques de France, d’une part, ; langues de l’immigration, d’autre part. Il est également marqué par la présence incontournable d’une hyperlangue mondialisée, l’anglais. Cette ignorance, voulue et construite de toutes pièces par l’Etat, aboutit à une situation de mal-information générale de l’opinion.

La question des langues régionales, exclue de l’instruction publique depuis la Révolution de 1789 et les lois Ferry de 1882, avait été traitée de façon radicale en 1925. Le ministre de l’Instruction publique, Anatole de Monzie, avait alors écrit que les petits Français en avaient bien assez avec la maîtrise de la langue nationale pour ne pas s’attarder « aux vieilleries dialectales ou patoisantes… ».

Les écoles en langue régionale « craquent » sous la demande

Après la seconde guerre mondiale, il y eut un changement de cap.

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Est-il vrai que les établissements scolaires de Martinique sont bloqués depuis trois semaines ?

En raison d’une forte mobilisation, les E3C ont été reportées et les suppressions de poste suspendues en Martinique.

— Par Emma Donada —

Question posée par Aurélie le 10/02/2020

Bonjour,

Vous nous avez alertés sur la mobilisation contre les épreuves continues communes – dites E3C –en Martinique, à la suite de la publication d’un de nos articles sur le déroulement de ces examens. D’après Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, les nouvelles épreuves de contrôle continu du bac se sont déroulées «sans problème» dans 85% des établissements. Or «dans l’académie de Martinique tous les lycées sont fermés depuis le 5 décembre 2019. Aucune épreuve n’a pu avoir lieu», nous écrivez-vous, en déplorant le manque de couverture médiatique de cette mobilisation.

De fait, peu d’articles sur les grèves et les blocages évoquent la Martinique. Fin janvier, une dépêche de l’AFP évoque une «forte mobilisation dans l’éducation contre la réforme du bac et des retraites». «La quasi-totalité des lycées et collèges de Guadeloupe et de Martinique étaient bloqués jeudi, dans le cadre de la mobilisation contre les réformes du bac et des retraites», pouvait-on lire.

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Des batailles dans le temps…

Par Yvon Joseph-Henri –

Tribune. Vu de l’extérieur, un dazibao signé « un membre de l’intersyndicale » (laquelle ?) mais qui s’authentifie sans vouloir signer, prétend éclairer la population sur la justesse de la grève des lycées, collèges et certaines écoles primaires et indiquer que la bonne entente règne au sein des protagonistes de l’intersyndicale dont on découvre quelques noms.

Un projet de retraite dite universelle quasi unanimement rejeté.

Que l’on soit tous, retraité et actifs contre cette réforme est certain. Il est aussi certain que les professeurs seront les plus touchés par la réforme des retraites selon les études faites par les syndicats. Mais ces études ont-elles pris en compte le sort de nos amis avocats ? Bref, à quoi bon dès lors que la nocivité du projet est évidente à tous. Seule compte le rejet quasi unanime, et l’entrée du pays en dissidence à l’égard du pouvoir en place qui se drape dans sa légitimité pour poursuivre sa tâche.

Installé par le peuple, qu’il le veuille ou non, le pouvoir peut évidemment être destitué par le peuple. Mais encore faut-il que la majorité de la population partage un mode d’action violent par nature ou qui instaure un blocage total et définitif du pays jusqu’au départ du gouvernement et du Président de la République.

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Martinique: les suppressions de postes pour la rentrée 2020 suspendues

Les suppressions de postes prévues à la rentrée dans l’éducation en Martinique ont été suspendues et les épreuves continues du bac en classe de 1ère reportées, dans un contexte de mouvement social qui bloque plusieurs établissements scolaires, a-t-on appris jeudi auprès du rectorat. Les enseignants de Martinique, sont en grève depuis plusieurs semaines, et bloquent des établissements scolaires, contre la réforme des retraites et la réforme du bac, mais aussi contre la suppression de 51 postes pour la rentrée prochaine.

«Compte tenu de la situation sociale, spécifique à l’académie de Martinique et dans l’intérêt supérieur des élèves et des familles, la session des épreuves communes de contrôle continu (E3C) est exceptionnellement étendue. Les élèves passeront leurs épreuves dans le courant du mois de mars. Ils disposeront de leurs copies les tout premiers jours d’avril», a indiqué le rectorat de Martinique dans un communiqué jeudi. La suppression de 51 postes, prévue pour la rentrée 2020, est par ailleurs «suspendue dans l’attente d’une étude approfondie des besoins de l’académie», a ajouté le rectorat.

Cette annonce fait suite à l’entretien mercredi soir de deux députés (apparentés PS) de Martinique, Serge Letchimy et Josette Manin, avec le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

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Avec leur nouveau diplôme, les écoles d’arts appliqués voient leur public se transformer

Le DNMADE, qui remplace les anciens diplômes post-bac, a rendu ces cursus plus lisibles, plus académiques, et facilite la poursuite d’études. Une montée en gamme qui se réalise à l’avantage des bacheliers généraux.

— Par Alice Raybaud —

Une forêt de chaises suspendues surplombe nos têtes. D’un bout à l’autre de la pièce, des coups de marteau, le bruit léger d’un fer à souder, la râpe d’une scie, se font entendre. Nous sommes dans l’atelier « menuiserie du siège ». C’est l’un des tout premiers ateliers de l’école Boulle, l’un des établissements parisiens qui forment aux métiers d’arts et du design, fondé en 1886. Sur une des tables trône une maquette de chaise en bois, au dossier un peu arrondi. C’est l’œuvre d’Elias, 19 ans, qui manie le marteau. Il se dépêche : la chaise doit pouvoir être présentée aux portes ouvertes de l’école, quelques jours plus tard.

Comme l’année précédente, ces journées d’accueil seront essentielles pour présenter le diplôme national des métiers d’arts et du design (DNMADE), un nouveau diplôme postbac en trois ans mis en place entre les rentrées 2018 et 2019 dans les écoles, et que prépare Elias.

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