Catégorie : Education Formation

Comprendre les niveaux de vigilance en cas d’alerte météo

Vents violents, pluie, neige, grand froid, vagues… : quelle vigilance en cas de danger météorologique ? Pour tout savoir sur le sujet, retrouvez notre vidéo avec toutes les réponses pratiques aux questions que vous vous posez sur les niveaux de vigilance météorologique.

4 couleurs correspondant à des niveaux de risque sont utilisées :

  • Vert : pas de vigilance particulière.
  • Jaune : soyez attentif. Si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ou exposées aux crues, des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux (ex. mistral, orage d’été, montée des eaux ) sont en effet prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation.
  • Orange : soyez très vigilant. Des phénomènes dangereux sont prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation et suivez les conseils de sécurité émis par les pouvoirs publics.
  • Rouge : une vigilance absolue s’impose. Des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus. Tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics.

  À savoir : En vigilance orange et rouge, un pictogramme précise sur la carte le type de phénomène prévu : vent violent, neige/verglas, pluie/inondation, inondation, orages, vagues-submersion, grand froid, avalanche. La

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L’islamisme politique ne doit plus gangréner la société

— Pour le Grand Orient de France, Fred Myram-Marthe Rose —

Les principes fondamentaux de la République et le peuple français ont à nouveau été attaqués le 16 octobre 2020 par un attentat islamiste d’une barbarie insupportable. Un enseignant d’histoire-géographie a été décapité dans les rues de Conflans-Sainte-Honorine pour avoir illustré un cours sur la liberté d’expression en présentant aux élèves des caricatures publiées dans le journal Charlie Hebdo. Le Grand Orient de France tient tout d’abord à exprimer sa solidarité et son soutien sans faille à la famille de la victime et aux enseignants. Mais si la consternation et l’émotion sont immenses, il est aussi du devoir des francs-maçons du Grand Orient de France de contribuer avec force et vigueur à l’unité nationale qui doit faire face à l’islamo-fascisme qui, depuis 2012, tue, tue et tue encore dans les rues, les rédactions, les magasins, les salles de spectacles, un stade, une église et les administrations de France.

L’islamisme politique qui par des attentats et des prises de positions remettant en permanence en cause la République laïque veut imposer un obscurantisme liberticide et meurtrier ne doit pas, ne doit plus, gangrener la société française comme il le fait aujourd’hui.

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Professeur assassiné : un livre de caricatures diffusé dans les lycées pour défendre la liberté d’expression

Les treize régions de France ont annoncé la diffusion d’un livre de caricatures politiques et religieuses dans les lycées, à la suite de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty.

Les 13 régions de France ont pris l’initiative de publier un livre de caricatures politiques et religieuses à l’attention des lycées, en réaction à l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, a annoncé le 19 octobre leur président Renaud Muselier. « Nous, présidents des régions de France, prenons aujourd’hui l’initiative de préparer la publication d’un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques les plus marquantes parues dans la presse régionale aux côtés de celles parues dans la presse nationale« , a-t-il dit à l’occasion du congrès des Régions de France à St-Ouen (93).

« Remettre en perspective le droit à la caricature »

« Nous allons demander à un collège d’historiens d’y remettre en perspective le droit à la caricature dans l’histoire politique de notre pays« , a ajouté M. Muselier, après avoir condamné cet « assassinat ignoble et lâche« .

Le président de Régions de France a précisé que le ministère de l’Education nationale serait associé « à cette initiative pour que cet ouvrage puisse être mis à disposition de tous les lycéens et lycéennes de France« .

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Assassinat du professeur Paty

— Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme Gaudeloupe —

Vendredi 16 octobre 2020 vers 17 heures Samuel PATY, professeur d’histoire-géographie a été assassiné à Conflans-Sainte-Honorine par un jeune homme qui l’a d’abord égorgé puis décapité.

L’assaillant âgé de 18 ans originaire de Tchétchénie est arrivé il y a une dizaine d’années en France avec ses parents, lesquels avaient obtenu l’asile. Arrivé très jeune, il a été scolarisé en France.

Samuel PATY enseignait l’Éducation Civique. Pour illustrer le thème de la liberté d’expression, il avait l’habitude, comme le font ses collègues, d’utiliser des caricatures, notamment celles de Mahomet trouvées sur Charlie Hebdo. Illustration de nouveau utilisée lors d’un de ses derniers cours.

Un parent d’élève s’est exprimé sur les réseaux sociaux, puis a demandé à la Principale que le Professeur soit renvoyé, il aurait également déposé une plainte contre l’enseignant, pour « diffusion d’image pornographique ». Ce dernier, convoqué par la police, s’est rendu au commissariat accompagné de la Principale de son collège pour lui-même déposer une plainte pour diffamation.

Vendredi après midi son assassin s’est rendu aux abords de son collège et a questionné des personnes pour l’identifier et vers 17 heures, après la sortie, est passé à l’acte.

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Assassinat de notre collègue Samuel Paty Deuil, solidarité et colère

Communiqué de presse de la CGTM Educ’Action —

Une nouvelle fois, le corps enseignant est frappé par un drame qui s’est traduit par la mort d’un des siens. Vendredi 16 octobre 2020, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), un jeune homme a en effet assassiné à l’arme blanche un professeur, Samuel Paty, qui avait utilisé des caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours portant sur la liberté d’expression.

La CGTM Education condamne fermement cet acte ignoble ainsi que ceux qui l’ont planifié et exécuté. Il démontre une nouvelle fois que le corps enseignant n’est pas à l’abri des actes de violence sous toutes ses formes dans cette société.

Cet acte arrive en particulier après le discours prononcé le 2 octobre par le président de la république Emmanuel Macron aux Mureaux (Yvelines) stigmatisant de manière à peine voilée les musulmans et l’islam sous prétexte de renforcer la laïcité et combattre l’islamisme radical.

Cet acte fait l’objet d’une condamnation générale. Le pouvoir exécutif (président, gouvernement dont le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer) a dénoncé cet assassinat et appelé à « l’unité nationale » derrière lui.

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France: des disparités et des manques dans l’enseignement de l’histoire de l’esclavage

— Par  Lou Roméo —

Une note publiée le 9 octobre 2020 par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage dresse un bilan mitigé de l’enseignement de l’histoire de l’esclavage en France, à partir de l’étude des programmes et des manuels scolaires. Vingt ans après l’adoption de la loi Taubira, qui fait de l’esclavage et de la traite des crimes contre l’humanité, des disparités et des inégalités demeurent entre les filières et les territoires. La Fondation formule sept recommandations.

Illustration : Toussaint Louverture, héros de l’indépendance de Haïti, est encore trop peu mentionné dans les manuels scolaires. Leemage/gettyimages.fr

« Donner toute sa place à l’histoire de l’esclavage permet de comprendre la mise en place du préjugé racial, rappelle Nadia Wainstain, responsable du pôle éducation de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et coéditrice de la note. Et cela entre en résonance avec l’actualité récente et les débats qui agitent nos sociétés. »

Dans le sillage des manifestations dénonçant le meurtre de George Floyd par des policiers aux États-Unis, les déboulonnages de statues d’esclavagistes ou le tag de celle de Colbert, auteur du Code Noir, devant l’Assemblée nationale, ont agité l’actualité française comme internationale l’été dernier.

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«On laisse les profs se démerder face à des situations épouvantables»

— Par Mathieu Magnaudeix —

Christophe Prochasson, président de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), était conseiller éducation à l’Élysée au moment des attentats de novembre 2015. Il estime aujourd’hui que les professeurs sont souvent « abandonnés » par l’institution.

Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie du collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a été assassiné par un terroriste après avoir montré des caricatures de Mahomet dans sa classe. Ancien conseiller éducation de François Hollande à l’Élysée, l’historien Christophe Prochasson, président de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et aussi recteur d’académie à Caen, réagit : « Lorsque j’étais à l’Élysée, un attentat en milieu scolaire, c’était ma crainte tous les jours. » Il juge que l’institution laisse trop souvent les professeurs « se démerder face à des situations qui peuvent être épouvantables ».

Quelle est votre réaction après l’assassinat terroriste de Samuel Paty, qui avait fait l’objet de menaces pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves de collège ?

Au-delà de la sidération évidente, j’ai envie de saluer son courage. Samuel Paty, un historien, savait que penser, apprendre à penser, c’est dangereux, c’est une prise de risque.

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«Une autocensure va s’installer dans le monde enseignant»

Historien, membre du conseil des sages de la laïcité et directeur de l’observatoire de l’éducation à la fondation Jean-Jaurès, Iannis Roder enseigne depuis plus de 20 ans en collège en Seine-Saint-Denis. Alors qu’un enseignant a été décapité ce vendredi près d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine, il fut l’un des premiers professeurs à tirer la sonnette d’alarme sur la contestation des valeurs républicaines et la percée du fondamentalisme musulman dans les établissements scolaires, au début des années 2000.

Est-ce une bombe, qui a explosé ce vendredi soir à la face de l’école française ?

Iannis Roder . C’est surtout une bombe qui explose à la tête de ceux qui minimisent toujours ce qui se passe dans l’Education nationale. Que faudra-t-il pour qu’enfin ils réalisent ? Nous avons une démonstration terrible, dramatique, des extrémités auxquelles certains sont prêts à aller. Ce que je constate, depuis des années, c’est que les contestations de la République sont réelles.

La lutte de l’institution scolaire contre le fondamentalisme est-elle inefficace ?

Nous avons appris à contrer les contestations, à les juguler. Quand il y a des manifestations de contestation de la République, l’école est beaucoup mieux outillée depuis quelques années, avec des équipes formées et dédiées, des référents dans chaque académie.

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À propos du couvre-feu…

Le SNUEP-FSU Martinique dénonce l’amateurisme du préfet Stanislas CAZELLES, qui pense niaisement que sa fonction se résume à singer les décisions prises à Paris.

La situation dans les lycées professionnels est catastrophique. Les élèves, faut- il le rappeler, sont entassés dans des classes, sans aucune possibilité de distanciation et avec pour seule politique rectorale, un triomphalisme indécent.

A l’arrogance du recteur « auto satisfait » de cette rentrée-covid, se superposent les classes surchargées et la non gratuité des masques, qui indéniablement ont transformé nos écoles en clusters.

Le seul couvre-feu, manifestement sur la table, est inacceptable. Encore plus quand on a, année après année, participé activement à « dékatcher » les services publics et en particulier, les métiers que cette crise sanitaire met en exergue. Les hôpitaux et leurs capacités d’accueil, tout comme l’Ecole, sont exsangues.

Il n’est pas question que la population martiniquaise soit montrée du doigt !

Les vrais responsables sont entre autres, ceux qui ont conduit les établissements scolaires à se transformer en véritables lieux de propagation du virus.

Le SNUEP-FSU Martinique met en garde le préfet quant à la pertinence de la mise en place de mesures injustes, en lieu et place de décisions décisives et pérennes.

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Les fonctions des mères et des pères pour faire intégrer les limites aux enfants ?

— Par Jean Gabard —
La place du père et de la mère dans la famille a considérablement évolué depuis une cinquantaine d’années et ne paraît toujours pas évidente aujourd’hui : plus que jamais, en ce début de XXIème siècle, elle pose question !
Pendant des siècles, les rôles des hommes et des femmes ont été cadrés avec rigueur par la société patriarcale. La marche vers la démocratie a apporté, avec l’égalité en droits, des ouvertures. Aujourd’hui les hommes ne se sentent plus obligés de maintenir une posture rigide et acceptent de dévoiler leur sensibilité. Ils peuvent se permettre d’exprimer leurs sentiments et de participer à des tâches autrefois réservées aux femmes, sans pour autant sentir leur virilité défaillir. Ils sont même des papas beaucoup plus présents, plus proches, qui savent entourer leur famille de leur protection et de leur affection. Si on ne peut que se féliciter du recul des comportements sexistes chez l’homme, celui-ci doit-il cependant devenir dans la famille « une femme comme les autres », une seconde maman ? Si l’homme peut « être dans l’affectif » et même dans le ludique avec ses enfants, doit-il, pour favoriser l’harmonie, entrer dans la dyade maman-enfant comme de nombreux papas s’y essaient avec plus ou moins de succès ?

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L’apartheid scolaire en Haïti et les effets de la Covid-19

— Par Charles Tardieu, Ph. D. —

Les enfants d’abord

Le professeur et linguiste Robert Berrouët-Oriol a publié récemment un article intitulé : « Le calendrier scolaire de l’apartheid social en Haïti » (Le National, 2020) (1) pour qualifier les propositions de récupération de l’année scolaire 2019-2020 irrémédiablement affectée par les mouvements de protestation politique de septembre à décembre 2019. Puis par la mesure d’urgence sanitaire prononcée pour combattre la pandémie de la Covid-19. Cet article présente de manière innovante la réalité de l’appréciation sociologique, philosophique et économique du système éducatif haïtien qui a plu à certains analystes et a choqué d’autres. Le syndicaliste Georges Wilbert Frank, Coordonnateur général de l’UNOEH (Union des Normaliens et Éducateurs d’Haïti), reprenant à son compte la proposition de Berrouët-Oriol exprime l’idée que les mesures adoptées par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) concernant l’année scolaire 2019-2020 renforcent l’apartheid scolaire en Haïti.

Jacques Yvon Pierre, analyste et sociologue de l’éducation, traduisant le malaise de certains, remet en question la légitimité du concept d’apartheid le qualifiant de nouveau et se demande de quel type de sociologie de l’éducation relève-t-il : de la macrosociologie ou de la microsociologie.

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« Sambo le petit nègre », ce best-seller raciste qui a survécu au temps

Clichés, stéréotypes, allusions racistes : le livre « Sambo, le Petit Noir«  est au cœur d’une polémique à l’école mixte B de Rivière-Salée. Des parents d’élèves de CE1 réclament le retrait d’un cahier de lecture et d’exercice. Ils ont saisi le recteur d’académie.

— Par Hélène Combis —

« Chang le petit chinois », une comptine raciste distribuée dans une école maternelle, fait polémique. Elle rappelle l’histoire d’un livre pour enfants connu : « Sambo le petit nègre ». Un récit écrit en 1899, plein de stéréotypes et d’illustrations racistes, qui s’est édulcoré, mais a survécu. »Sambo le petit noir », dans son édition française de 1952
Une comptine remplie de clichés racistes a été distribuée à des enfants d’une école maternelle d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, fin décembre 2017. La polémique a été immédiate. Avant « Chang le petit Chinois », il y a eu « Sambo le petit nègre » : cette histoire pour enfants de l’autrice écossaise Helen Bannerman fit florès dans les pays de langue anglaise lors de sa publication en 1899. Plus d’un siècle après sa parution, ce best seller existe toujours dans de nouvelles versions politiquement correctes, malgré les polémiques qui ont émaillé son histoire.

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Parents d’élèves : n’oubliez pas de voter à l’élection de vos représentants !

Dans les écoles, collèges et lycées, des élections sont organisées chaque année pour élire des représentants de parents d’élèves. Pour l’année scolaire 2020-2021, elles se déroulent le vendredi 9 octobre 2020 ou le samedi 10 octobre 2020, ainsi que l’indique le Bulletin officiel de l’Éducation nationale du 10 juillet 2020.

À quoi ça sert ?

Les conseils d’école et les conseils d’administration des établissements scolaires sont des instances dans lesquelles les représentants des parents d’élèves peuvent s’impliquer dans la vie de l’établissement, en lien avec les autres membres de la communauté éducative.

Les élections de ces représentants sont donc un temps fort de l’année scolaire car elles permettent d’installer un véritable lien entre les familles et l’école afin de construire une relation de confiance.

Quelles sont les dates des élections ?

Elles ont lieu tous les ans avant la fin de la 7e semaine de l’année scolaire dans chaque établissement scolaire : école primaire, collège et lycée. En 2020, le scrutin est fixé :

  • au vendredi 9 octobre 2020 ou au samedi 10 octobre 2020 ;
  • au vendredi 25 septembre 2020 ou au samedi 26 septembre 2020 à Mayotte et à La Réunion, compte tenu du calendrier scolaire de ces départements.

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Une « écriture excluante » qui « s’impose par la propagande » : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive

Tribune collective

Liste des signataires disponible à la fin du texte.

« Outre ses défauts fonctionnels, l’écriture inclusive pose des problèmes à ceux qui ont des difficultés d’apprentissage et, en réalité, à tous les francophones soudain privés de règles et livrés à un arbitraire moral. » Bien que favorables à la féminisation de la langue, plusieurs linguistes estiment l’écriture inclusive profondément problématique.

Présentée par ses promoteurs comme un progrès social, l’écriture inclusive n’a paradoxalement guère été abordée sur le plan scientifique, la linguistique se tenant en retrait des débats médiatiques. Derrière le souci d’une représentation équitable des femmes et des hommes dans le discours, l’inclusivisme désire cependant imposer des pratiques relevant d’un militantisme ostentatoire sans autre effet social que de produire des clivages inédits. Rappelons une évidence : la langue est à tout le monde.

Les défauts de l’écriture inclusive

Les inclusivistes partent du postulat suivant : la langue aurait été « masculinisée » par des grammairiens durant des siècles et il faudrait donc remédier à l’ »invisibilisation » de la femme dans la langue. C’est une conception inédite de l’histoire des langues supposant une langue originelle « pure » que la gent masculine aurait pervertie, comme si les langues étaient sciemment élaborées par les locuteurs.

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#Lundi14septembre : « Être libre ne revient pas à porter ce que l’on veut ou faire ce que l’on veut »

— Par Audrey Jougla, Professeure de philosophie —

Lycéennes et collégiennes ont appelé sur les réseaux sociaux – Instagram, Twitter et Tiktok – à porter lundi 14 septembre des tenues « indécentes » ( jupes, crop top, pantalons à trous…) pour dénoncer le sexisme dans les établissements scolaires. Audrey Jougla estime qu’il s’agit d’une fausse révolte.

Que se passe-t-il avec ce mouvement, faussement associé à une révolte, dont les accents de libération féminine prennent en otage la tenue des lycéennes ?

Suivant une revendication née des hashtags #balancetonbahut, reprenant le fameux #balancetonporc, et #Lundi14septembre sur Twitter, de nombreuses lycéennes se retrouvaient ce lundi 14 septembre à arborer fièrement des tenues provocantes, affriolantes ou pour le moins inadaptées au lycée, comme une revendication de leurs droits. Mais de quels droits et de quelle revendication parlons-nous ? Pourquoi ne s’agit-il pas ici de rejouer une libération du corps, mais bien plus de l’enfermer dans des stéréotypes ?

Respect des règles… ou de l’autorité ?

Que signifie cet appel lancé via les réseaux sociaux, relayé par le collectif Nous Toutes, qui invite les lycéennes ou collégiennes à s’habiller comme elles le souhaitent pour venir à l’école ?

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L’illettrisme, « facteur aggravant » en pleine crise du Covid-19, met en garde un spécialiste

Être illettré représente « un facteur aggravant » en pleine crise du Covid-19, notamment pour retrouver un emploi, souligne Christian Janin, président de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) à l’occasion des 7e Journées nationales d’action contre ce fléau.

AFP – Quelles formes prend l’illettrisme au quotidien?

CHRISTIAN JANIN – L’illettrisme est soit le résultat d’un déficit de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, soit pour d’autres et notamment les plus de 40 ans en activité professionnelle, un effritement des compétences de base du fait qu’ils ont perdu l’habitude d’écrire ou de lire. Le quotidien d’un illettré est de ne pas savoir lire des consignes, se repérer dans le métro, utiliser un guichet automatique ou bien choisir un plat au menu d’un restaurant.

Lire aussi : Comment lutter contre l’illettrisme ?

Tant que vous ne savez pas lire, dès que vous êtes dans un milieu que vous ne connaissez pas, vous êtes perdu. C’est pourquoi les personnes en situation d’illettrisme mettent en place des stratégies de détournement pour ne pas faire connaître leur handicap caché. Massivement, c’est ressenti comme une honte.

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En Guadeloupe, de nombreuses écoles contraintes de fermer à cause de coupures d’eau et du Covid-19

Alors que la vétusté du réseau complique l’approvisionnement en eau potable, les agents du syndicat intercommunal qui gère l’eau sont entrés en grève.

Le Covid-19 et les coupures d’eau perturbent la rentrée des classes en Guadeloupe. A peine rouverts, les établissements scolaires connaissent une vague de fermetures, alertent des syndicats et le rectorat. « Quelques écoles et lycées sont concernés par des cas de Covid-19 mais ce sont surtout les coupures d’eau qui forcent à fermer », a expliqué Eddy Ségur, du syndicat SNES-FSU. Selon le rectorat, « 40 écoles, deux lycées et un collège », de six communes différentes, sont fermés à cause du manque d’eau.

En Guadeloupe, l’approvisionnement en eau potable est compliqué en raison du réseau vétuste, malgré la réalisation de travaux. A cela s’ajoute une grève des agents affiliés au syndicat UNSA de la régie SIAEAG (le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de la Guadeloupe), promise à dissolution sous quelques jours.

Les agents s’interrogent sur leur emploi et leur salaire, car la situation délétère des finances de l’organisme, auquel nombre de collectivités locales doivent de l’argent, fait peser un doute sur sa capacité à payer ses salariés.

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Les ateliers de l’A’zwel : la rentrée

Une nouvelle saison s’annonce
Respirons à pleins poumons,
Gardons confiance en la vie et tournons le dos à la peur
Élevons l’enfant, cette pépite d’amour, au sommet du piédestal de l’espoir
Et éclairons-nous de la lumière de nos anciens…

Pour cette rentrée l’Azwel propose, dans le respect des gestes d’amours… et de barrières, et dans le cadre de ses activités éducatives avec 3 intervenantes : Daniela, Julie, Lucette

Le mardi de 17h à 18H30 : atelier de sensibilisation théâtrale de 10 à 12 ans avec Lucette
Le mercredi 14H à 15H30 : atelier de sensibilisation théâtrale de 7 à 9 ans avec Lucette
Le jeudi de 17H30 à 19H : lancement du « studio téat jénes » : 12 à 18 ans (petite troupe amateur dont l’objectif sera de monter une pièce du répertoire classique et une pièce contemporaine)avec Lucette

2 Nouveautés :

*Un espace pour nos seniors, le mardi de 18H45 à 20H45 qui accueillera également des adultes des 20 ans pour une mixité dynamique et porteuse avec Lucette

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La crise du Covid-19 accentue la déscolarisation dans le monde

La non-scolarisation des enfants est un fléau qui touchait quelque 258 millions d’élèves de 6 à 17 ans dans le monde en 2018, selon l’Unesco. Et en cette rentrée 2020, un milliard d’écoliers n’a pas retrouvé le chemin de l’école. Une situation qui pourrait durer.

Seul un tiers des élèves a regagné l’école en cette rentrée 2020 dans le monde. La crise sanitaire liée au Covid-19 entraîne de nombreuses situations d’incertitudes pour les écoliers, privant certains d’école pour une durée inconnue. Les filles sont les premières touchées par cette déscolarisation. En Asie, de nombreuses associations s’inquiètent même de la forte hausse des mariages chez les jeunes mineures ces derniers mois. L’Unesco évoque « une urgence éducative mondiale » et l’Unicef redoute « des répercussions sur les économies et les sociétés pendant plusieurs décennies » si rien n’est fait rapidement.

Un milliard d’enfants sans école à la rentrée

« C’est une fermeture massive d’écoles, sans précédent dans l’Histoire » alerte Sobhi Tawil, directeur de la prospective de l’éducation et de l’innovation à l’Unesco, joint par téléphone. 90% des élèves et étudiants à travers le monde ont été touchés par la fermeture de leur établissement à travers le monde. En

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Inscriptions aux ateliers du SERMAC saison 2020/2021

Ouverture des inscriptions aux ateliers du SERMAC saison 2020/2021
Le Maire de Fort-de-France, et la Présidente du Conseil d’Exploitation du SERMAC vous informent .
Inscriptions en deuxième année et Plus
À partir de la deuxième année, les inscriptions se font en ligne en suivant le lien https://fort-de-france.portail-familles.com/fortdefrance
Les stagiaires de 2ème année et plus n’ayant pas la possibilité de s’inscrire en ligne peuvent s’inscrire à l’Espace Camille Darsières (ex palais de justice de Fort-de-France) à partir du 14 septembre 2020.

Inscription en première année
Dimanches 6 et 13 septembre 2020
de 8h00 à 14h00 au Parc Culturel Aimé Césaire

Dimanche 6 Septembre 2020 pour les ateliers Arts visuels, langues, bien-être, danses, arts scéniques ;
Dimanche 13 Septembre 2020 pour les ateliers de Musique ;
Sous réserve des places disponibles, les retardataires pourront s’inscrire de 8h30 à 13h, du 7 au 11 septembre 2020 au Parc culturel Aimé Césaire et à partir du 14 septembre 2020 à l’espace Camille Darsières (ex palais de justice).

Pièces à fournir : 1 attestation d’assurance extra-scolaire .

Renseignements : tél. : 0596 60 10 67/0696 29 50 95 – Mail : sermacateliers@fortdefrance.fr

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Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix

Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons

L’édition 2017 de l’enquête nationale de santé scolaire, menée par le ministère chargé de la santé en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, s’est intéressée à la santé psychique des élèves de classe de 3e par le biais d’un auto-questionnaire. Cinq dimensions de la santé mentale ont ainsi pu être explorées, en s’appuyant non seulement sur le ressenti des élèves mais également sur leur comportement : détresse psychique, qualité du sommeil, comportement alimentaire, blessures cutanées auto-infligées et comportements suicidaires. Les indicateurs de santé mentale qui en résultent sont toujours globalement moins bons pour les filles que pour les garçons mais de nombreux autres déterminants peuvent être mis en évidence, relatifs au mode et à l’hygiène de vie des adolescents, à leurs caractéristiques sociodémographiques, à la consommation de substances psychoactives, à l’absentéisme scolaire, aux atteintes subies et à leurs préoccupations présentes et futures.
Une typologie prenant en compte les différentes dimensions de la santé mentale a permis une répartition des élèves en 6 groupes, allant du meilleur état de santé mental au plus mauvais.

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Étudiants boursiers : vos repas au Resto’U à 1 €

Depuis le 1er septembre, les étudiants boursiers bénéficient d’un repas à 1 € dans les restaurants universitaires et les cafétérias universitaires (Crous). Le repas à tarif social de 3,30 € est proposé à ce tarif réduit. Comment en bénéficier ?

Pour en bénéficier l’étudiant boursier doit :

Le statut de boursier est ensuite détecté automatiquement, lors du passage en caisse.

Et aussi

Pour en savoir plus

Source : Servicepublic.fr

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Contribution vie étudiante et de campus : qui doit la payer et comment ?

Depuis 2018, les étudiants doivent payer la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) destinée à améliorer les conditions de vie sur les campus. C’est le moment de s’en acquitter pour l’année universitaire 2020-2021 sur une plateforme numérique dédiée. Son montant est de 92 €.

Qui est concerné ?

Chaque étudiant en formation initiale dans un établissement d’enseignement supérieur doit s’acquitter de cette contribution avant de s’inscrire. S’il s’inscrit au titre d’une même année universitaire à plusieurs formations, cette contribution n’est due que lors de la première inscription.

Cependant, certains étudiants ne sont pas concernés et n’ont aucune attestation à fournir :

  • les étudiants inscrits en lycée dans des formations BTS, DMA ou comptables ;
  • les personnes en formation continue ;
  • les étudiants en échange international en France.

Et d’autres sont exonérés :

  • les boursiers (bourses sur critères sociaux gérées par le Crous, bourses versées par les régions et bourses du gouvernement français) ou bénéficiaires d’une allocation annuelle accordée dans le cadre des aides spécifiques annuelles ;
  • les étudiants réfugiés ;
  • les étudiants bénéficiaires de la protection subsidiaire (protection accordée à un étranger qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié et qui prouve qu’il est exposé dans son pays à des risques graves ou mortels) ;
  • les étudiants enregistrés en qualité de demandeurs d’asile et disposant du droit de se maintenir sur le territoire.

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Prise en charge des masques : l’assourdissant silence des Élus de Martinique

— Communiqué du SNUEP-FSU Martinique —

Le SNUEP-FSU Martinique s’étonne du silence des Elus de notre île, suite à l’annonce de la non prise en charge de tous les masques-élèves par Grenelle.
Que le rectorat cautionne en bon chevalier servant, ce mépris à l’endroit de nos collégiens et lycéens, de BLANQUER. JM, décidément très mauvais cru, ne nous surprend pas.
Mais nos politiques qui eux, doivent leurs postes aux seuls votes de leurs compatriotes-parents d’élèves, auraient dû déjà se montrer reconnaissants et responsables.
Pensent-ils vraiment, que dans un pays où en plus, on transpire dès la première douche matinale, les élèves auront des masques en nombre suffisant, des premiers bus de 5h jusqu’au retour à la maison à 19h30 ?
Il n’y a plus de temps à perdre si on veut éviter une seconde catastrophe sanitaire.
Si nous ne voulons pas que nos adolescents utilisent, toute la journée, les mêmes masques devenus inefficaces, et participent malencontreusement à la propagation du covid, notre CTM doit subvenir aux besoins des familles.
Les élèves de notre île, ne sont pas moins méritants que ceux d’île de France et d’Occitanie ou d’autres régions comme les Hauts de France, qui fournissent les masques.

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Professeurs, pour nous tous, retrouvez votre fierté !

—Par Natacha Polony, directrice de rédaction de Marianne —

La rentrée scolaire, on l’a bien compris, c’est l’enjeu du moment. Emmanuel Macron décide de décaler l’annonce du plan de relance parce que l’économie, le chômage de masse, les dépôts de bilan, la désindustrialisation, ça peut attendre : les parents d’élèves ont peur. La rentrée scolaire est au cœur des préoccupations, mais on a de plus en plus l’impression que l’école, en revanche, est le cadet de leurs soucis. Pouvoirs publics, politiques de tous bords, syndicats enseignants et fédérations de parents… l’école, ça ne leur dit rien. Ah ! Si, ce lieu où les enfants se font des copains pendant que leurs parents travaillent…

Le protocole et les syndicats

Il est bien entendu parfaitement légitime de s’arrêter sur le protocole sanitaire, de mettre l’institution devant ses responsabilités et de poser quelques questions cruciales, comme celle de savoir qui sera isolé et testé, et selon quelles modalités, en cas de découverte d’un cas de coronavirus dans un établissement scolaire. Mais cela doit-il effacer totalement le fait que certains enfants, depuis le vendredi 13 mars, n’ont pas eu le moindre contact avec l’école, et qu’il s’agit évidemment de ceux pour qui elle eût été indispensable ?

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