Catégorie : Education Formation

Enquête sur l' »islamo-gauchisme » dans la recherche : l’impossible décolonisation de l’Université

— Par Stéphane Dufoix —

Stéphane Dufoix, professeur de sociologie à l’Institut Universitaire de France, analyse les accusations d' »l’islamo-gauchisme » dont fait l’objet l’université française.

L’Université est en émoi. Le 16 février 2021, devant l’Assemblée nationale, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a confirmé la mise en place d' »un bilan de l’ensemble des recherches » en lançant, rapporte Le Monde, une enquête scientifique sur « l’islamo-gauchisme » pour identifier, selon elle, ce qui relève de la recherche ou du militantisme. Ce nouveau développement et l’ingérence du politique dans la recherche semblent faire suite à une série de polémiques visant à pointer du doigt le travail des chercheurs et des courants de recherche non hégémoniques.
Ainsi cet hiver, une tribune rassemblant cent universitaires a entrepris dans Le Monde de défendre les propos Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale sur l' »islamo-gauchisme » mais aussi sur le risque que représentent : « les idéologies indigéniste, racialiste et ‘décoloniale’ (transférées des campus nord-américains), « bien présentes » dans les universités et y « nourrissant une haine des “Blancs” et de la France. 

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Étudiants : manger sur place dans les restos U est à nouveau possible

Pour limiter la propagation du Covid-19, la vente à emporter est toujours la seule possible dans les restaurants universitaires des Crous. Cependant, depuis le 8 février 2021, il est possible de consommer sur place le repas qui est délivré sous forme de vente à emporter. Les étudiants peuvent se restaurer à l’intérieur, dans les salles qu’ils avaient l’habitude de fréquenter mais seulement jusqu’à 18h. C’est ce que précise un décret publié au Journal officiel le 6 février 2021 à la suite des annonces de la ministre de l’Enseignement supérieur.

Les capacités d’accueil des restaurants universitaires restent limitées en raison de l’application d’un nouveau protocole sanitaire : distance de 2 mètres entre les convives assis, tablée de 4 convives au maximum. Par ailleurs, le port du masque reste obligatoire lors des déplacements et aucun plateau ni couverts ne sont fournis. Pour tout savoir sur les restaurants ouverts par votre Crous, consultez le site internet de celui-ci.

  Rappel : Le tarif à 1 € a été élargi à l’ensemble des étudiants, non boursiers et boursiers, depuis la semaine du 25 janvier 2021

Il n’est toujours pas autorisé de déjeuner dans des salles dédiées dans les établissements d’enseignement supérieur.

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Écoles et établissements scolaires : quand une classe doit-elle être fermée ?

En raison de l’évolution de la circulation du coronavirus et de l’apparition de variants plus contagieux, les règles concernant l’isolement des cas contact dans une classe évoluent. Désormais, les classes de maternelle fermeront pendant une semaine si un élève est positif. Dans les écoles primaires, les collèges et les lycées, où le port du masque est obligatoire pour tout le monde, la classe est fermée lorsque 3 cas de Covid-19 sont confirmés. S’il s’agit d’un test positif dû à un nouveau variant, un seul cas suffira désormais à fermer la classe quel que soit le niveau. Le point avec Service-Public.fr.

Dans sa mise à jour du 1er février 2021, la foire aux questions proposée par l’Éducation nationale précise de nouvelles mesures relatives à l’identification des cas contacts et à la fermeture des classes.

Dans les classes maternelles

L’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu’il porte un masque grand public de catégorie 1 (tels que ceux fournis par le ministère de l’Éducation nationale), n’implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme contacts à risque. De même, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves n’implique pas que les personnels soient identifiés comme contacts à risque.

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Qu’est-ce que la laïcité ? Un enseignant répond

— Recueilli par Paula Pinto Gomes —

La Croix Campus : Qu’est-ce que la laïcité ?

Aymeric Patricot : La laïcité (le mot vient de l’adjectif laïque, qui désignait à l’origine ce qui ne faisait pas partie du clergé) définit en France une façon de séparer les institutions étatiques des institutions religieuses. Il convient de la distinguer de la sécularisation, qui correspond au fait que les mœurs se détachent des exigences religieuses.

À cet égard, toutes les sociétés occidentales se sécularisent. En revanche, seule la France se montre attachée à la laïcité en tant que telle, codifiée par la fameuse loi de 1905 dont les principes s’appliquent encore aujourd’hui.

On peut considérer qu’il existe deux grands piliers à cette loi, correspondant aux deux premiers articles. Le premier consiste à dire que la République garantit la liberté de conscience : en France, vous avez le droit de pratiquer la religion de votre choix, et même de ne pas croire ; les religions sont donc protégées, de même que l’athéisme.

Le deuxième principe, lui, se focalise sur la séparation proprement dite, stipulant que l’État ne reconnait ni se subventionne aucun culte.

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Les aides pour les étudiants en difficulté face à la crise sanitaire

Repas à 1 € pour tous, chèque psy, révision du droit à la bourse, aide d’urgence, plateforme de conseils santé, aides locales, création d’emplois de tuteurs et de référents étudiants… Des dispositifs, dont certains ont été annoncés le 21 janvier 2021 par le Président de la République, proposent un soutien aux étudiants souffrant de l’impact économique et sanitaire de la pandémie de Covid-19. Le point avec Service-Public.fr.

Un certain nombre d’aides sont déployées ou renforcées pendant la crise sanitaire. En voici une sélection.

Deux repas par jour au Crous à 1 € pour tous les étudiants

Depuis le 25 janvier 2021 et pendant la durée de la crise sanitaire, tous les étudiants peuvent bénéficier de deux repas par jour au tarif de 1 €, exclusivement en vente à emporter dans leur restaurant universitaire.

Ce dispositif avait été lancé à la rentrée de septembre 2020 à destination des seuls étudiants boursiers. Il est maintenant généralisé à tous les étudiants, boursiers, non boursiers, internationaux.

Pour en bénéficier, il suffit d’activer son compte izly .

Un courriel de confirmation de la modification de tarif vous sera adressé.

Vous pourrez utiliser le moyen de paiement de votre choix (carte izly, CB, espèce).

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« Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages »

Sous la direction de Marie-Albane de Suremain & Éric Mesnard

L’histoire des traites, des esclavages, des abolitions et de leurs héritages est trop souvent mal connue ou invisibilisée. La demande sociale est pourtant forte et de grandes enquêtes scientifiques nourrissent une recherche internationale qui éclaire les questions d’aujourd’hui, autour de la construction des identités politiques et des discriminations. Cependant, beaucoup reste à faire car les avancées de l’histoire scolaire ne sont jamais acquises.

Cet ouvrage offre un tour d’horizon international exceptionnel sur les programmes scolaires et les pratiques pédagogiques de l’école élémentaire au lycée en mettant en connexion l’Afrique, les Amériques et l’Europe. De nombreux retours d’expérience et des propositions pédagogiques pluridisciplinaires enracinées dans la recherche sont présentées. Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’école ainsi qu’à un large public, intéressé par le croisement des regards sur les représentations de l’esclavage dans les sociétés actuelles et leurs dynamiques.

Marie-Albane de Suremain est maître de conférences en histoire à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les Mondes africains, américains et asiatiques (UMR 245), Université de Paris.

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L’inceste, la domination et les militants politiques

— Par Natacha Polony —
« Au cœur de la démarche de Camille Kouchner, il y a cette question du silence. Silence imposé à la victime, son frère, et à elle-même. Silence choisi des autres, à partir du moment où les faits sont révélés », analyse Natacha Polony à propos des accusations de viol incestueux contre Olivier Duhamel.

Il se dégage de cette histoire une odeur insoutenable. Celle de la lente décomposition savamment recouverte pour en cacher la laideur. Les révélations de Camille Kouchner sur Olivier Duhamel feront sans doute se délecter ceux qui y verront l’occasion d’une revanche contre un milieu pétri de certitudes et de bonne conscience, dans l’entre-soi de ces réseaux de pouvoir où l’on perpétue le système à coups d’ostracisme idéologique. Mais dans un pays où 10 % des adultes disent avoir été victimes d’inceste, réduire cette affaire au procès d’un clan, d’un milieu social ou d’une époque est non seulement réducteur mais aussi profondément irrespectueux pour les victimes de ces actes. Plus essentiel serait de comprendre les mécanismes qui aboutissent à des chiffres aussi effarants.

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Comment le gouvernement veut lutter contre les impayés de pensions alimentaires

La réforme est entrée en vigueur le 1er janvier. Les Caisses d’allocations familiales pourront désormais servir d’intermédiaires dans leur versement, dès la séparation, sans qu’il y ait eu d’impayés.

  • Le 1er janvier est entrée en vigueur la réforme du versement des pensions alimentaires.
  • Elle prévoit que la Caf, la Caisse d’allocations familiales, intervienne en cas de défaillance de l’ex-conjoint.
  • Ce système a fait ses preuves au Québec, où l’on ne compte plus que 4 % de pensions impayées.

Devoir se battre afin de récupérer l’argent prévu pour élever ses enfants. Une aberration à laquelle sont confrontées plus de 300.000 personnes chaque année. Car si un million de personnes en France doivent toucher une pension alimentaire pour leurs enfants, 30 à 40 % des pensions ne sont pas payées, pas versées intégralement ou réglées en retard. Un fléau qui touche en premier lieu les familles monoparentales, sachant que ces pensions représentent 20 % de leurs ressources. Et le fait de ne pas les toucher aggrave leurs conditions de vie, 33 % d’entre elles se trouvant dans la précarité.

Cette problématique avait fortement émergé lors du Grand débat national, lancé par le gouvernement en 2019.

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Fonction publique territoriale : deux enquêtes sur des concours truqués à Mayotte et à La Réunion

Des fraudes ont été relevées. La justice soupçonne l’existence d’une « filière ».

— Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance) —

Le chiffre 3 a été grossièrement transformé au crayon en 5. Et la note éliminatoire de 3/20 pour l’écrit du concours interne de rédacteur principal territorial de deuxième classe organisé à Mayotte en 2015 est devenue un 15/20. Le doute sur le truquage disparaît totalement en lisant l’appréciation générale du correcteur : « plus que lacunaire ». La copie sur « les enjeux de la restauration scolaire dans les écoles publiques » compte seulement treize lignes laborieusement rédigées.

La fraude a été découverte par un magistrat de la chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte lors d’un contrôle du centre de gestion de la fonction publique territoriale (CDG) qui organisait le concours. Le rapport a été publié en juillet. La chambre régionale des comptes y dénonce des « irrégularités » et « une rupture d’égalité entre les candidats ». A la suite d’un signalement, le procureur de Mamoudzou, Camille Miansoni, devenu procureur de Brest en novembre, a ouvert une enquête préliminaire pour des faits présumés de fraudes aux examens et concours publics, toujours en cours.

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À La Martinique, le Théâtre  à l’école, ou « le blé en herbe » !

–– par Janine Bailly ––

Depuis de trop longues semaines déjà, le théâtre nous manque cruellement, et l’on se languit de reprendre le chemin interdit des salles de spectacle, où seule veille encore « la Servante », cette petite lampe qui la nuit reste allumée sur les plateaux quand le théâtre est fermé… fidèle éclaireuse dans l’ombre, pour que perdure et nous revienne bientôt la magie du rideau qui s’ouvre, ou plus simplement aujourd’hui la magie de l’obscurité qui se fait, laissant place à l’éblouissement des feux de la scène, à l’enchantement des mots, des textes, des voix et des corps. « Pour que la lumière jamais ne s’éteigne », dit Emmanuel Demarcy-Mota, qui sans faillir a maintenu le lien avec son public par des spectacles originaux, transmis en direct depuis le Théâtre de la Ville, précisant aussi que rien jamais ne remplacera le spectacle vivant, l’émotion partagée d’une salle frémissante, complice et, dans l’ombre, conquise.

Certes, ainsi que le dit le proverbe, “faute de grives on mange des merles”, et nous fûmes tenus de nous contenter, pour tromper notre impatiente attente, de captations et visioconférences offertes sur nos écrans… mais ici, à la Martinique, la vie culturelle lentement mais sûrement a repris son cours, puisqu’aussi bien, en raison d’une évolution épidémique différente, nous ne sommes plus soumis aux règles drastiques que la France se voit encore imposer.

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Outre-mer : Le système scolaire critiqué par la Cour des comptes

Coûts supérieurs, résultats inférieurs, temps d’enseignement réduit, conditions difficiles… Un rapport de la Cour des comptes, publié le 10 décembre, pointe les défaillances du système scolaire dans les cinq académies d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Guyane et Mayotte).

Dans une enquête, la Cour des comptes souligne les spécificités des académies ultramarines

Réalisée pour la Commission des finances du Sénat, cette enquête souligne les spécificités des académies ultramarines : éloignement de la métropole, climat, relief ou configuration archipélagique, équipements collectifs défectueux, taux de pauvreté et de chômage importants, etc.

Des écarts considérables avec la métropole

« L’enseignement est dispensé dans des conditions plus difficiles qu’en métropole », note le rapport, avec un « taux faible de remplacement des absences des enseignants », et un « temps d’enseignement plus court », « bien que le ministère ne dispose pas de décompte précis ».

Il pointe que les taux d’accès au brevet et au bac « se sont améliorés », mais que « les évaluations de niveau montrent des écarts considérables ». 21,5 % des élèves entrant en 6e à La Réunion ont une maîtrise insuffisante ou fragile du français, 25 % à la Martinique, 28,7 % à la Guadeloupe, 44,2 % en Guyane et 75,4 % à Mayotte, contre 13,3 % au niveau national.

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L’École en question!

— Par Jean Gabard —

Des méthodes pédagogiques ont été considérablement améliorées et elles continuent d´être perfectionnées pour rendre plus intéressants et plus efficaces les apprentissages. L´élève, de milieu aisé ou défavorisé, devenu le centre du système scolaire, est pourtant de moins en moins motivé et l´échec scolaire, loin de diminuer, s´accroît.

Le système scolaire aura toujours besoin d’être amélioré mais la multiplication des réformes a aussi des effets pernicieux. Des débats enflammés sur le sujet, il en ressort souvent que l’Ecole reste beaucoup trop inadaptée et qu’elle a des difficultés à trouver les solutions pour faire réussir les élèves. Ces derniers, qui ne sont pas toujours inattentifs, trouvent alors de bonnes raisons de ne pas être motivés et ainsi d’hésiter à faire l´effort de travailler.

Comment, d´ailleurs, les élèves d’aujourd’hui pourraient-ils avoir envie d´écouter des maîtres (le mot « maître » lui-même est devenu tabou) quand ce qu´ils entendent dans les médias, dans la famille et même parfois dans la bouche de responsables de l´Education Nationale, va souvent dans le sens d´une critique des établissements et des enseignants qui ne seraient jamais assez bienveillants, assez justes, assez compétents, assez modernes… Ces élèves sont confrontés à une injonction paradoxale totalement perverse: on leur demande de s’intéresser aux cours d’un enseignant auquel très peu de personnes sont prêtes à accorder du crédit.

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Stage obligatoire : en cas de report, la bourse étudiante est prolongée

Si vous êtes étudiant boursier et que vous avez dû effectuer le stage obligatoire de votre cursus de formation pour l’année universitaire 2019–2020 après le 31 août 2020 du fait de l’épidémie de Covid-19, vous pouvez bénéficier, à titre exceptionnel, du prolongement du versement de votre bourse grâce au dispositif RESO. Un arrêté paru au Journal officiel le 7 novembre 2020 en précise les modalités.

RESO est le dispositif d’aide mis en place en cas de report du stage obligatoire dans le contexte de crise sanitaire.

Les conditions pour en bénéficier

  • Votre établissement d’inscription en 2019-2020 doit avoir décidé de prolonger l’année universitaire 2019-2020 au-delà du 31 août 2020 en raison de la crise sanitaire ;
  • Le stage doit être obligatoire dans le cadre du cursus suivi au cours de l’année universitaire 2019-2020 ;
  • Le stage doit avoir été réalisé entre le 1er septembre et le 31 décembre 2020.

Le nombre de mensualités complémentaires accordées dépendra du nombre de mois de stages effectués sur la période allant de septembre à décembre 2020 (aucune mensualité complémentaire ne pourra être accordée au-delà du mois de décembre 2020).

Cette aide n’est pas cumulable avec une bourse sur critères sociaux au titre de l’année 2020-2021.

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 5ème édition des Mois de l’Entrepreneuriat dans les Quartiers pour l’égalité des chances 

Du 13 au 25 novembre en Guadeloupe

— Communiqué de presse —

100 000 entrepreneurs, IMPACT Partners et Bpifrance lancent en Guadeloupe la 5ème édition des Mois de l’Entrepreneuriat dans les Quartiers pour l’égalité des chances 

 laLe Moule, Le 9 novembre. Le 13 novembre, l’association 100 000 entrepreneurs, IMPACT Partners et Bpifrance lanceront l’événement en Guadeloupe à Le Moule au lycée professionnel Louis Delgrès, en présence de Mme Gabrielle Carabin, Présidente de la CANGT et maire du Moule, M. Lorenzi, Préfet délégué à la Politique de la ville. 288 lycéens de Terminales Pro assisteront aux témoignages de 15 entrepreneurs locaux. Plus de 1 000 entrepreneurs bénévoles interviendront, en France métropolitaine et d’Outre-Mer, auprès de plus de 20 000 jeunes de 13 à 25 ans en classe ou hors les murs pour leur transmettre leur passion d’entreprendre.  

 

La Guadeloupe est la troisième étape de ces Mois de l’Entrepreneuriat dans les Quartiers. Le lycée professionnel Louis Delgrès, spécialisé dans les Métiers de l’environnement et de l’aménagement du bâtiment, accueillera le 13 novembre prochain 15 chefs d’entreprise en classes devant 9 classes de Terminales Pro (288 lycéens) de 9 h à 11 h, en présence de MM Lorenzi, Préfet délégué à la Politique de la ville, Mme Gabrielle Carabin, Présidente de la CANGT et maire du Moule, et de représentants du Rectorat, de Bpifrance, de de la CRESS des îles de Guadeloupe…  Troisième  étape de ce mois de l’entrepreneuriat dans les quartiers, ces entrepreneurs bénévoles viendront transmettre leur passion de la création d’entreprise à des lycéens issus de quartiers en difficultés.

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Le système éducatif haïtien : réforme ou mirage ?

Le système éducatif haïtien entre l’École fondamentale et l’enseignement secondaire rénové : réforme ou mirage ?

—Par Fortenel THELUSMA, enseignant-chercheur, linguiste et didacticien du français langue étrangère (FLE) —

L’école fondamentale et l’enseignement secondaire : brève présentation

Le système éducatif haïtien actuellement comprend l’enseignement fondamental divisé en trois cycles, d’une durée de neuf ans, le secondaire rénové totalisant quatre années (secondaire I, secondaire II, secondaire III et secondaire IV) et l’enseignement de niveau supérieur. Née de la réforme Bernard de 1979, l’Ecole fondamentale remplace l’école primaire et les trois premières années des lycées et collèges. Selon le livret vert de la réforme (p.27), « l’Ecole Fondamentale a pour vocation essentielle de promouvoir une formation générale […] qui doit conduire le maximum d’enfants à un niveau de connaissances générales et d’initiation aux techniques, indispensables à leur accession aux établissements de niveau secondaire ou à un processus de production ».

Les caractéristiques de l’Ecole Fondamentale, selon ce document, sont les suivantes :

– Homogénéité : programmes successifs se développant suivant un tronc commun de formation de base approfondie pour tous les élèves.

– Flexibilité : Bifurcations possibles à la fin de chacun des cycles successifs vers des formations préprofessionnelles ou professionnelles et réinsertion possible au début de ces mêmes cycles.

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« Les futurs de l’éducation au carrefour des épistémologies du Nord et du Sud »

— de Obrillant Damus, Université d’État d’Haïti —

Ce document a été commandé par l’UNESCO comme information de contexte pour éclairer la rédaction du rapport de l’initiative Les futurs de l’éducation, qui sera publié en 2021. Il n’a pas été édité par l’UNESCO. Les perspectives et opinions exprimées dans ce document sont celles de l’auteur/les auteurs et ne devraient pas être attribuées à l’UNESCO. Ce document peut être cité avec la référence suivante : Damus, O. 2020. Les futurs de l’éducation au carrefour des épistémologies du Nord et du Sud. Document commandé pour le rapport de l’initiative Les futurs de l’éducation de l’UNESCO (à venir, 2021).

Résumé

Le paradigme éducatif monoculturel s’apparente à un rouleau compresseur qui broie sur son passage des savoirs locaux aux dimensions multiples (technique, magique, religieuse, relationnelle, rationnelle…) qui lui paraissent irrationnels ou résiduels, alors qu’une bonne partie de ces savoirs joue un rôle très important dans la durabilité humaine et planétaire. Si les écoles et les sociétés du futur veulent réduire les pratiques conscientes et inconscientes de destruction des connaissances locales et autochtones dans les pays du Sud et du Nord, elles doivent inviter les titulaires de ces savoirs à les enseigner et à les utiliser sans contrainte afin de renforcer leur résilience et d’optimiser leur transmission aux générations actuelles et futures.

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« Ne craignez pas d’être accusés de racisme en rejetant l’islamisme » : la lettre de professeurs en hommage à Samuel Paty

— Par Anthony Cortes —

Dans un lycée d’Île-de-France, un collectif de professeurs s’est réuni derrière une lettre lue aux élèves en hommage à Samuel Paty. Ils dénoncent les ravages de l’islamisme et réaffirment des principes républicains. Une lettre que Marianne publie.

Le temps n’a pas détruit certaines craintes. Professeur d’histoire-géographie, celui que nous appellerons Laurent, insiste : pour ne pas « attirer de regards malveillants sur [son] lycée ou [lui]même, dans le contexte difficile dans lequel nous vivons », il préfère finalement rester anonyme et que l’on taise le nom de son établissement. Pourtant, l’initiative est louable, nécessaire. Et même « salutaire », d’après certains de ses collègues interrogés. À savoir, la rédaction d’une lettre, par ses soins, puis amendée par quelques enseignants de l’établissement, pour rendre hommage à Samuel Paty et reprendre son flambeau, en réaffirmant notamment certains principes.

Les mots de ce texte sont simples, formulés à l’attention d’élèves bousculés par les faits, mais le message est riche. Liberté d’expression, définition de la « communauté civique » et des conditions à remplir pour y appartenir, dénonciation de l’islamisme et de son idéologie totalitaire, traduction du rôle du professeur et de celui, à venir, des jeunes générations… Tout y est.

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Élèves et parents : une attestation est obligatoire pour les trajets entre le domicile et l’école

Depuis qu’un nouveau confinement a été décidé à compter du 30 octobre 2020, les élèves se déplaçant seuls et les parents accompagnant leur enfant doivent justifier d’une attestation pour les trajets entre le domicile et l’école. Service-Public.fr vous explique comment vous la procurer et quelles sont les conditions pour les collégiens et les lycéens.

Pour se rendre dans leur établissement depuis leur domicile, les écoliers, les collégiens et les lycéens se déplaçant seuls ainsi que les parents accompagnant ou allant chercher les enfants à l’école ou à l’occasion de leurs activités périscolaires, doivent pouvoir fournir un justificatif de leurs déplacements.

Pour les parents et les accompagnateurs

Ils doivent se munir :

  • soit de l’attestation de déplacement dérogatoire (papier ou numérique ). Elle est remplie par le parent ou le responsable de l’élève. Le motif « Déplacement pour chercher les enfants à l’école et à l’occasion de leurs activités périscolaires » doit être coché et la date et l’heure du déplacement doivent être indiquées. Celle-ci est temporaire. Elle est à remplir à chaque déplacement.

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Faire face à la deuxième vague…

Le SNUEP-FSU Martinique, lors de la réunion d’hier sur la rentrée de la Toussaint, a très clairement mis en garde l’autorité rectorale.

Il serait inconcevable et extrêmement dangereux, de rouvrir les établissements scolaires où s’entassent des centaines d’adolescents, dans les mêmes conditions qu’en septembre.

Les conclusions fin octobre, du Conseil scientifique, sont pourtant très claires : Les adolescents de 12 à 18 ans ont la même susceptibilité au virus et la même contagiosité vers leur entourage que les adultes (avec une transmission vers le corps enseignant).

Le recteur, par la voie de ses collaborateurs présents hier, ne pourra pas continuer à ne rien mettre en place, en remontant que les conclusions du protocole ne sont pas obligatoires, mais tout juste possibles.

Cette évocation de cette phrase du protocole « dans la mesure du possible », pour ne pas répondre favorablement à nos demandes de renforcement des conditions sanitaires, est irresponsable.

Nous avons besoin de personnels supplémentaires, (Agents CTM, AED, APS), pour éviter le brassage des élèves dans la cour, et les files d’attentes, au moment des cantines.

Nous devons passer immédiatement à un fonctionnement en demi-groupes.

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En Guyane, une ordonnance «historique» pour le droit à la scolarisation

Une ordonnance «historique» du tribunal administratif de Cayenne enjoint le rectorat de Guyane et la mairie de Cayenne de scolariser dès que possible dix-huit enfants privés d’école, a expliqué lundi devant la presse à Cayenne, le Réseau éducation sans frontière (RESF). «Cela fait quinze ans que nous dénonçons les moyens insuffisants mis dans l’éducation nationale en Guyane et la justice vient de nous donner raison. Maintenant les familles vont savoir qu’inscrire leurs enfants à l’école est un droit et que c’est une obligation pour les institutions», a déclaré Aurore Goursaud, membre de RESF.

Vendredi, le tribunal administratif de Cayenne a «enjoint» au rectorat de Guyane et à la mairie de Cayenne de «scolariser» dans les trois semaines, dix-huit enfants (de la maternelle au lycée), selon un communiqué du tribunal paru lundi, dans lequel il souligne l’«atteinte grave et manifestement illégale» portée «à une liberté fondamentale». Vingt référés-liberté avaient été déposés en urgence par RESF. Le juge a donné raison à dix-huit d’entre-eux, prononcé un non-lieu et rejeté une demande, selon un avocat des requérants à l’AFP.

Contacté par l’AFP, le rectorat n’a pas répondu.

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La Charte de la Laïcité à l’École

Vincent Peillon a dévoilé le lundi 9 septembre 2013, la charte de la laïcité à l’école, dans un lycée de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). La « vocation » de ce texte est « non seulement de rappeler les règles qui nous permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire mais surtout d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter », explique le ministre de l’Education dans un courrier aux chefs d’établissement.

Voici l’intégralité du texte :

La République est laïque. La Nation confie à l’École la mission de faire partager aux élèves les valeurs de la République.

1. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi, sur l’ensemble de son territoire, de tous les citoyens. Elle respecte toutes les croyances.

2. La République laïque organise la séparation des religions et de l’État. L’État est neutre à l’égard des convictions religieuses ou spirituelles. Il n’y a pas de religion d’État.

3. La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public.

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Lettre à un élève croyant

— Par Sarah Roubato —

Cette lettre se veut un outil pour les enseignants pour aborder cette rentrée difficile, qui tente de faire des élèves croyants des interlocuteurs et non plus les objets d’analyse d’articles d’opinions qui ne les atteignent pas. 

Quel titre affreux. Avec un titre pareil je t’isole du reste des élèves, je pointe mon stylo vers toi spécifiquement parce que tu es croyant. C’est justement le contraire de ce qu’est la laïcité et l’idéal d’égalité. Mais il arrive un moment où le réel rattrape les grands principes, un moment où il faut dire les choses. « Porter la plume dans la plaie » comme disait Albert Londres, un grand reporter que tu aimerais sûrement, qui a fait le tour du monde pour parler des opprimés et des exclus.  Rassure-toi, je ne dis pas que tu es une plaie. Tu sais, parfois on dit « J’ai mal à l’humanité » ou « J’ai mal à la France. » Ça veut dire : « J’ai mal à quelque chose que j’aime et qui est menacé ». 

Je sais que je dois faire très attention en écrivant ces lignes.

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La caricature, une longue tradition française

— Par Stéphanie Trouillard —

Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a été décapité pour avoir illustré ses propos sur la liberté d’expression, en montrant deux caricatures du prophète Mahomet. Ces dessins sont une nouvelle fois au cœur d’une polémique, alors que la caricature française est issue d’une longue tradition. 

Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège des Yvelines, a été victime d’un attentat islamiste pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Depuis la reprise en 2006, par Charlie Hebdo, de caricatures du prophète issues du journal danois Jyllands-Posten, ces dessins n’ont cessé d’engendrer polémiques et drames. Un incendie criminel en 2011, puis un attentat en 2015 ont visé la rédaction du journal satirique. 

Ce moyen d’expression n’est pourtant pas nouveau. La France a une longue tradition du dessin contestataire. France 24 vous propose un retour sur cette histoire millénaire.

Au Moyen-Âge

Au Moyen Âge, la caricature, dont les origines remontent à la Grèce antique, ne cesse de se propager. « Les premières gravures, qui apparaissent à la fin du 14e siècle, sont faites sur bois », décrit le site de la BNF.

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Liberté d’éducation

— Par Suzanne Dracius —
Il incarne, héroïque, non seulement la liberté d’expression mais, sacro-sainte, la liberté d’éducation.

Samuel Paty s’efforçait d’insuffler l’esprit de liberté, il s’ingéniait à expliquer le génie de la tolérance, il s’appliquait à proclamer méthodiquement, sans violence, la liberté d’expression, il s’employait à exalter la force de la pensée, et un insensé le fit taire, mais sa voix résonne ad vitam æternam. Il affirmait courageusement le refus de la résignation à l’obscurantisme et il fut décapité, massacré de la plus barbare, de la plus archaïque façon.

Il faisait son métier de prof, accomplissait sa noble tâche de professeur d’histoire qui en a dans la tête, donnait un indispensable cours d’instruction civique, l’EMC, « enseignement moral et civique ». (L’instruction, du latin « instruere », « élever, bâtir, munir, outiller, assembler », aspire à élever les esprits, visant « plutôt la tête bien faite que bien pleine », à l’instar de Montaigne.) Il a été décapité mais des myriades de têtes repoussent là où sa tête fut coupée. Là où sa gorge fut tranchée repousseront des myriades de têtes clamant à pleine gorge liberté d’expression, liberté d’éducation, refus de la soumission.

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Loi du 19 octobre 2020 visant à encadrer l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de seize ans sur les plateformes en ligne

La loi encadre le travail des « enfants influenceurs » sur les plateformes de vidéos en ligne (YouTube, TikTok, Instagram…). Elle comble un vide juridique car rien n’était prévu jusqu’alors pour les protéger. Elle leur ouvre également un droit à l’oubli numérique qu’ils pourront exercer seuls sans leurs parents.

L’activité des enfants de moins de 16 ans dont l’image est diffusée sur les plateformes de vidéos en ligne est dorénavant réglementée. Il s’agit de répondre au phénomène croissant des enfants « youtubeurs », qu’ils exercent leurs activités dans le cadre d’une relation de travail ou en dehors.

Les enfants « influenceurs » dont l’activité est considérée comme un travail bénéficient désormais des règles protectrices du code du travail, tout comme les enfants mannequins, du spectacle et de la publicité. Avant de faire tourner leurs enfants ou de diffuser leurs vidéos, les parents doivent demander une autorisation individuelle ou un agrément auprès de l’administration. Ils sont informés des droits de l’enfant et sensibilisés sur les conséquences de l’exposition de l’image des enfants sur internet.
Les parents ont également une nouvelle obligation financière : une partie des revenus perçus par leur enfant (le « pécule ») doit être placée à la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à leur majorité ou leur émancipation, comme c’est la règle pour les enfants du spectacle.

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